Dalia, c'est la grosse victime qui se fait passer pour la black woman d'Avengers. Elle déteste beaucoup de choses.
Les pestes, les connards, les psychologues, la drogue, sa maladie, Roméo et Juliette, les films à l'eau d'rose, les mecs coincés, les timides, les anti-fêtes, les hyperactifs (ils sont fatigants), les étranges, les accros à la technologie, les naïfs, les gars qui pètent plus haut qu'leurs culs, les Maths, l'Histoire, les gens trop passionnés par leurs... passions (j'déconne), les trop bavards, son père, son ancienne voisine (la saloparde), les gens qui savent rien mais qui font genre, les mythos.

Mais elle aime aussi beaucoup d'choses, hein ! Du genre... La bouffe, son lit, les jeux vidéos (sans abus), le sport, le basket, faire du skate, les beaux gosses, les belles gosses, les gentils, fumer, boire, faire la fête, faire la conne aussi (mais bon, pas b'soin d'se forcer pour qu'elle le soit), sa mère, sa tignasse (elle y tient), eeeeet... Bas voila. C'est d'jà bien...

Malgré sa putain d'maladie, Dalia fume. Si vous voulez... Son paquet d'cigarettes, c'est un peu sa religion. T'y touches t'es baisé. C'est sa manière d’extérioriser, de fermer les yeux le temps que cette fumée dégueulasse la pourrisse de l'intérieur. Mais bon, c'la vie...

Dalia, elle a des nounours. Beaucoup de nounours. C'te donzelle au langage plus fleurit qu'ton jardin adore les peluches. Oui oui. D'ailleurs, elle en a 10. Raja, Neige, Line, Noisette, Nela, Flora, Mia, Cochonou (on sait tous à quoi il ressemble du coup..), Nan'ci. Ces 10 peluches, elle en prend soin comme sa tignasse. Nan j'déconne. Franchement, quand Dalia était petite, elle cousait chaque fois que ses nounours avaient un trou, et elle s'amusait à jouer à la dînette avec eux. Enfin, avant qu'l'autre arrive, hein.

Le problème avec Dalia, c'est que tout est un mystère chez elle. Et elle aime tant les mystères qu'elle en devenu un (me taper pas. Je fais un clin d'oeil à La Face cachée de Margo). Dalia parle pas beaucoup avec les gens qu'elle connait pas. Soit elle écourte ses phrases au maximum, soit elle remplit bien sa phrase de mots vulgaires pour faire fermer la gueule à la personne d'en face. Si celle-ci l'emmerde...

Ah oui, Dalia une enfant d'coeur. Malgré sa gentillesse sans limite, sons côté explosif, son attention envers ses proches, son amour envers les animaux, son expression de toujours "Peace" ou autre, Dalia est une donzelle très vulgaire. Malgré son éducation stricte, l'héritière des O'brien se délaisse de sa famille riche et commence à goûter à la vie. Ou du moins, c'est ce qu'elle dit toujours.

Les gens, ils aiment pas la vérité. Et tu sais quoi ? La vérité s'en fou. Voilà la phrase qu'elle vous sortira pour excuse dès que vous dénoncerez son franc-parler des fois trop... trop. Dalia est franche. Elle ne ment pas ; elle déteste ça. Les questions auxquelles elle ne veut pas répondre, elle les détourne. Mais jamais c'te nana ne vous mentira. Dalia, c'est la p'tite amie d'la vérité si tu veux.

Dalia c'est une meuf sans problèmes. Elle ne se dispute presque jamais, elle ne s'embrouille pas, elle ne se fait pas d'idées sur un sujet/une personne sans aller vérifier d'elle-même, elle n'insulte pas dans l'dos. Bas oui, plus vous taillez une personne dans son dos, plus celle-ci ressemblera à un diamant. Et c'est pas vraiment l'but.

La flemme de Dalia est olympique. Elle a la flemme de tout. C'est une feignante, attachiante, célibâtarde, et parfois studieuse. Mais bon, après son enfance gâchée à l'hôpital, ne comptez pas sur elle pour la voir comme future présidente. Dans ce cas là, ce s'rait la fin des haricots, hein.

Elle fait un peu peur comme ça, mais lorsqu'on parle de sentiments, Dalia perd tous ses moyens.


Dalia, c'est la donzelle à la tignasse en bataille, au maquillage vite fait et peu visible, à la poitrine assez p'tite mais qui a tout son charme, au cul petit mais bombé, à la taille atteignant 1 mètre 65 et des poussières, aux yeux brillants de perversité, à la taille fille, à la langue bien pendue.

Dalia, c'est c'te nana qui est petite et fine. Elle n'a pas de réelles formes attirantes, mais son caractère suffit pour attirer l'attention. La gonzesse met souvent des talons ou des baskets à grandes semelles pour gagner quelques centimètres. C'est assez chiant de servir d'accoudoir, hein.

C'te nana a la tignasse sombre et épaisse. Elle ne sait plus quoi en faire. Parfois la raie apparaît du côté droit du crâne, parfois à la gauche, parfois au milieu... Assez compliqué d'essayer d'domestiquer c'te chose là. Mais vous savez, Dalia est très attachée à ses ch'veux, depuis sa chimiothérapie.

Dalia, c'est la nana qui sait pas vraiment s'habiller. Un jour, elle peut t'sortir des trucs gothiques, l'autre hippies, et à la fin, c'te fille d'vient un clown. Elle peut mettre des baskets avec une robe (ce qu'elle trouve normale), des talons en tenue d'sport (un peu moins), et j'en passe.
Dalia se dessine aussi sur le bras. Elle adore ça, mais elle préfère qu'on n'en parle pas.

Dalia, c'est aussi celle qui te déshabille d'un regard. Qui t'met à poils quoi. Elle adore dévorer des yeux, observer. Ses yeux bleus sont pas spéciaux, mais ils sont assez beaux.
Aussi, Dalia a deux trous à chaque oreille, un piercing au cartilage gauche, un piercing à la langue, et un au nombril. C'pas très important, mais si elle en a, autant l'dire.

Il était une fois, moi. C'te p'tite gosse qui avait pas la carrure d'une nana forte, ni le caractère d'une thug life, mais qui était tout de même désirée. Enfin, dans un sens. Je suis née en tant que Dalia Anastasia Mary O'brien. Alors oui, je confirme le cliché disant que les riches ont tous un bon nombre de prénoms.

Mon père est un riche homme d'affaire. Il a reprit l'entreprise de mes grands-parents d'une main de fer, et aujourd'hui, il a fait des O'brien la troisième famille la plus influente d'Angleterre. Quant à ma mère, cette dernière est née en tant qu'aînée de 3 frères et 4 soeurs. Sa famille était modeste. On va dire que c'est la chance qui a frappé chez elle, le jour où mon père fit sa connaissance.

Mon père aurait préféré un garçon. Il le répète si souvent que j'crois qu'c'est dev'nu un proverbe pour lui. Avoir un enfant qui a une béquille entre les jambes, c'est tellement mieux ! De toute manière, les garçons seront toujours les plus intelligents dans c'monde. J'appelle ça le sexisme. J'crois c'pour ça que j'suis féministe. Pas sexiste, hein, Féministe.

J'ai passé ma vie à Londres. Le grand manoir contemporain dans lequel ma famille vivait était l'un des plus grands au monde. Enfin, je ne trouve pas l'utilité à la moitié des pièces qui le composent.
Mon enfance est sans importance. J'étais bien entourée, j'avais des amies, des potes, des amoureux, des exs, j'avais de bonnes notes, je faisais de l'équitation et de la gym et du piano. Enfin, j'ai failli oublier mes cours de français qui me prenaient tout mon temps.

Tout était banal, sans importance. Jusqu'au jour où mes poumons s'étaient rempli d'eau. La merde. C'était vraiment la merde. Imaginez la situation. Jamais cela ne m'était arrivé. Alors je suis allée à l'hôpital et je suis rentrée le lendemain. Mais ça a recommencé, 3 fois en une semaine. Jusqu'à ce qu'enfin, les médecins découvrent la pourriture qui était venue s'taper l'incruste dans ma vie. A 8 ans, on m'avait annoncé qu'j'avais un cancer des poumons.

Vous pouvez pas imaginer combien était horrible l'année qui a suivie. Enfin, les années qui avaient suivies. Tout d'abord, j'ai subi quelques opérations. Mais elles ne changeaient rien. Alors, deux mois avant mes 9 ans, j'ai fais une chimiothérapie. C'était ma mort. J'avais perdu mes cheveux. J'avais les yeux qui gonflaient. J'avais la fatigue comme meilleure pote. J'avais les vomissements qui ne cessaient de se répéter, surtout la nuit

J'avais plus envie. La vie, c'était d'la merde. Une douce illusion. D'la pure daube. Mais à chaque fois, ils me sauvaient, ces foutus médecins. Dès que mes poumons se remplissaient d'eau. Dès que j'essayais de faire impasse sur mes médicaments, dès que j'enlevais mes lunettes d'oxygène (qui m'étaient très importantes pour assurer ma survie en dehors de l'hôpital).

Je suis retournée à la maison 9 mois après la chimiothérapie. Reprendre les cours ? C'était l'enfer. Les gosses, c'est méchants, ça pue la merde, c'est des monstres. Ils m'insultaient, tous. Ils ne comprenaient pas pourquoi je n'avais plus d'cheveux. Pourquoi j'avais ces tuyaux qui m'rentraient dans l'nez. Pourquoi je portais cette bouteille d'oxygène sur mon dos...

Encore, les gars, ça passe. Juste des regards indécents. Le pire, c'est les gonzesses. Toutes affreuses, hypocrites, violentes. Elles me poussaient dans l'escalier, me voler mes lunettes d'Oxygène (qui s'enlevaient facilement), et m'insulter. Insultes qui portent au physique, bien sûr.
J'étais la pestiférée. Celle qui te tue si tu la touches.

Alors j'ai subi, ces années atroces. Mes cheveux s'étaient mis à repousser. Je n'étais plus malade. Mes poumons n'avaient plus besoin de l'aide de cette bouteille d'oxygène, et je ne me fatiguais plus comme avant. J'ai repris doucement la gym, le piano.

Mon seul souci ; j'étais devenue insomniaque. Les cauchemars étaient devenus mes potes. Je vivais mal ma différence. Mon père était peu fier. Alors il a adopté c'te p'tit garnement. Il avait décidé qu'un gars en bonne santé serait mieux en tant qu'héritier. Ma mère n'a rien dis ; ma mère est soumise.

J'ai vécu mon adolescence normalement. Rien de spécial à dire là dessus.

A mes 17 ans, j'ai quitté la baraque pour aller à Millenium. C'était ma liberté. J'me sentais mieux. J'n'avais plus mon salopard de père sur les épaules. Tout était... mieux.
J'y suis restée 2 années. Même aujourd'hui, je ne compte quitter Millenium pour rien au monde.