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Ulrich Honley

Hello heaven, you are...

▬ Hahaha, pardon ? MOI, jaloux ? Du tout. Honnêtement, je m'en fous.

Menteur.
Tu es jaloux, terriblement jaloux. Et la jalousie te ronge au moins dix fois par semaine. Tu n'aimes pas les soirées entre pote. Tu n'aimes pas rencontrer les amis de tes amis. Tu n'aimes pas voir un beau couple dans ton champ de vision. Tu n'aimes pas la popularité d'untel. Tu n'aimes pas sa richesse. En réalité, si tu es si jaloux, c'est que tu ne cesses de te comparer aux autres et de les envier. Tu envies tout simplement ce qu'ils sont, leur être, leur vie. Tu préférerais éviter toute situation qui éveillerait ce sentiment pervers et obsessionnel. Mais les choses ne se passent jamais comme tu le voudrais. Et ça, tu l'as souvent remarqué. A croire que tu es malchanceux. C'est trop pour un hasard. Au final, être jaloux, n'est-ce pas une bonne chose ? Tu te le demandes : si cela concerne une personne qui en approche une autre, ça prouve en quelque sorte ton attachement et la peur de te faire prendre ta place. Donc tu es aussi jaloux que possessif ? Ah oui, approcher à ton entourage de trop près, tu ne vois pas ça d'un très bon oeil. Pas du tout même.
Parce que tu n'es jamais loin, tu observes et comprends les choses à ta manière. Puis tu te fais des films et madame jalousie prend possession de ton corps.

Pourtant, tu aimes ce genre de situation. Tu aimes avoir une raison pour t'énerver, te mettre dans tous tes états. Ça pimente un peu ta vie. Alors, en plus, tu serais masochiste ?

Susceptibilité. Voilà un autre de tes défauts. Tu ne peux pas le nier, même si lorsque tu es vexé, tu souris, et tentes de prendre tout à la rigolade. Les mots t'ont touché. Tu es blessé. Tu n'as envie que d'une chose : répliquer sans aucune trace d'humour. Mais tu évites, l'image que tu donnes aux autres t'agace suffisamment, alors tu essaies de changer. Tu fais des efforts pour plaire aux autres. T'en as marre qu'on te perçoit comme le le type qui ne sourit jamais et à qui il ne faudrait pas parler. Tu sais que tu renvoies une image négative, et que les personnes n'osent pas spécialement t'approcher pour une raison : tes réactions. Ils ne savent pas. Ils ne savent pas si tu es du genre à les ignorer, les rejeter, et encore... Tant pis. On dirait bien que tu gardera cette étiquette un bon moment.

Pourtant, c'est juste qu'on ne te connait pas assez. Toi-même tu le sais, avec tes amis tu es plutôt souriant, taquin et réconfortant. Tu es toujours là pour eux. C'est une tout autre image du petit Ulrich qu'on connait vaguement de vue.

Tu n'es pas tellement sociable non plus. T'es ce type qui préfère rester dans son coin avec ses écouteurs plutôt que faire l'horrible effort d'entrer dans une conversation que tu juges inintéressante. Tu as du mal à faire semblant, comme tu as du mal à faire confiance. Cela dit, ça ne veut absolument pas dire que la compagnie t'insupporte. Tu seras très touché si quelqu'un venait de lui-même te voir. Tu n'oublies jamais ce que les autres font pour toi. Tiens, justement, en parlant des autres : tu as une grande faiblesse, tu t'attaches rapidement à autrui. Tu ne le montres pas spécialement, mais au fond de toi, tu les apprécies beaucoup. Petit à petit, tu essaies de te lâcher, leur faire confiance.

Jusqu'à ce qu'on te déçoit, de nouveau.

Ça t'irrite au plus haut point. Et lorsque quelque chose t'énerve vraiment, tu n'hésites pas à le faire comprendre. Un Ulrich terriblement blessé, devient encore plus blessant. Tu éprouves rapidement de la haine, et la personne que tu as jusqu'à présent adoré, devient nulle autre qu'une ennemie à tes yeux.

Tu es plus que sensible. Ça t'atteint beaucoup trop. Tellement que tu as du mal à contrôler tes larmes. Tu as donné tout ce temps pour qu'on se fiche ensuite de toi ? Tu ne l'acceptera jamais. Dieu sait à quel point ton petit être est rancunier sur ce niveau là. Deux solutions s'offrent alors à toi : l'ignorance absolue, ou la terrible vengeance.
Mieux vaut ne pas tomber, sur ce qu'on dit, qu'est un plat qui se mangerait apparemment froid.

1m70 • châtain et rasé sur les côtés et derrière • yeux marrons • peau blanche • style vestimentaire moderne tout en restant confortable • normalement musclé • expression blasé/fatigué/énervé • démarche nonchalante • ne se coiffe que d'un geste de main •  

a tunnel lined with yellow

▬ Ah chéri tu es enfin rentré ! Tu finis tard les cours dis donc. L'emploi du temps à chang- que... Ulrich ? Ça ne va pas ? Où est-ce que tu vas ?
BAM.
▬ Laisse le, il fait sa crise d'adolescence. Ou... il a peut-être des problèmes avec sa copine.
▬ Je ne sais pas, ça m'inquiète tu sais.... Il ne veut jamais rien me dire. Et s'il avait des ennuis au lycée, tu y as pensé ?
▬ Mais non, tu te fais du soucis pour rien. Il est toujours de mauvaise humeur.

Étaient-ils conscients que tout s'entendait à travers la porte de ta chambre ? Assis sur le lit en tailleur, le menton sur la paume de ta main, tu laisses échapper un soupir, observant la pluie par la fenêtre. Une copine ? Tu ne te souvenais pas d'en avoir parler vu que d'ailleurs, tu n'en avais même pas. Puis, pourquoi forcément "une" et pas "un" par exemple ? Quelle question, tu le sais très bien toi-même Ulrich. Ton portable sonne. Tu observes le nom et ne peux t'empêcher de tirer une mine agacée. Soudain, on toque à la porte.

▬ Je peux entrer ?
Silence. Ta mère finit tout de même par y pénétrer. Elle s'avance, et s'assoit sur le bord du matelas. Tes mirettes ne cessent d'être captivées par les gouttes d'eau qui tombaient du ciel.
▬ Je sais que je t'agace, mais tu es bizarre ces derniers temps. Tu es sûr que tu n'as rien à me dire ? Ou tu préfères en parler à papa ?
Un petit sourire s'affiche sur le coin de tes lèvres, enfin, tu te tournes vers elle.
▬ Ce n'est rien je te dis, ce sont les cours qui m'épuisent et je pense beaucoup à mon avenir. Oh puis si tu veux vraiment savoir... c'est juste une petite histoire de coeur qui me tracasse, rien de plus.
Elle dégage les quelques mèches qui cachent ton front et dépose un baiser sur celui-ci.
▬ Je comprends, je ne vais pas plus t'embêter. Mais ne laisse pas cette fille te faire souffrir !
Tu l'observes quitter la chambre, et t'offrir un clin d'oeil. Tu souffles en te frottant la nuque. Décidément. Tu détestes ce genre de moment. Oui, exactement, ce moment précis où ta mère se fait plusieurs films et vient te voir car elle pense que son fils lui cache certaines choses - ce qui n'est pas réellement faux non plus - puis, d'un simple mensonge, l'affaire semble réglée. Elle repart l'esprit tranquille. D'une part, tu as tellement envie qu'elle creuse, qu'elle insiste pour te faire parler et de l'autre, qu'elle ne sache rien afin de ne pas lui déranger l'esprit. Parce que tu hais l'idée de rendre ta mère ou ton père inquiet.
Tu hais ça.

De nouveau, tes yeux se posent sur ton portable et tu cherches dans tes contacts une personne que tu t'empresses d'appeler. Il s'agissait de ta confidente, de ta meilleure amie, de ta vie, en fait, tout : ta grand-mère. C'était une petite dame de 70 ans environ, ouverte d'esprit et très sage qui possédait un très grand franc-parler. Ses cheveux étaient courts, gris-blancs, et elle portait souvent des robes à dentelles blanches. Mais ce qu'on aimait particulièrement chez elle, c'était son sourire qui pouvait illuminait la journée de n'importe qui. Tu l'aimais tellement, rien n'était tabou, tout pouvait être dit. Ta mère en serait presque jalouse. Tu finis par te cacher sous la couverture en attendant qu'elle décroche.
Puis vous passez vingt minutes à discuter de tout et de rien.

▬ Alors sinon, tu en es où avec Jason ?
▬ Euh mamie... il n'y a jamais rien eu entre nous.
▬ Attend, c'est qui déjà ? Je pensais que c'était celui avec qui tu avais déjà couché et qui était nul, mais c'est peut-être celui que tu aimes en ce moment ?
▬ ....Je suis censé prendre ça comment "en ce moment" ? Mais oui, c'est bien lui. M'enfin, je pense que c'est mort.
▬ Pourquoi ça ? Il préfère finalement la moule à la banane ?!
▬ Hahaha, arrête tu es immonde ! Non c'est pas ça, c'est juste qu'il m'a fait comprendre qu'il n'y aura pas grand chose à part de l'amitié, alors qu'il m'a largement fait espérer. Puis il est tombé dans les bras d'un autre donc voilà, c'est fini. Et j'essaie juste de pas craquer, là.
▬ Je te l'avais dit qu'il fallait s'en méfier mon ange ! Sa tête ne me disait rien de bon, puis les tatouages c'est moche. Ne sort jamais avec un tatoué ! Oh sinon ! Tes parents alors... ?
▬ Oula, m'en parle pas s'il te plaît... J'ai encore rien dit. J'y pense tout le temps et ça me donne une sale boule au ventre. C'est impossible [...]

La conversation continue un bon moment, jusqu'à ce que ta mère entre de nouveau dans la chambre. Surpris, tu coupes l'appel et sors la tête du drap. C'est qu'il faisait chaud là dedans en plus !

▬ ...Je te dérange ?
▬ ....Non je dormais.
▬ Tu dors à 18h30 toi ?

Tu ne réponds rien et laisses tombé la tête sur l'oreiller. Tu t'inquiètes et finis par sérieusement te demander si elle n'était pas en train d'écouter à la porte... Cette idée t'angoisse plus qu'autre chose. Tu observes ta mère déposer tes vêtements lavés sur la commode. A priori, elle n'avait pas l'air mal à l'aise ou quoi que ce soit... [...]

2 mois plus tard.

Aujourd'hui, tu avais eu ce que tu voulais sans réellement le vouloir. Enfin, tu ne t'y attendais pas tellement à vrai dire : Jason s'était enfin rendu compte de son erreur. Il t'avait avoué dans la journée que tu lui avais terriblement manqué et votre complicité aussi. Rien n'était plus pareille depuis qu'il était avec "son amant". Tu t'es senti si fier et si victorieux. On te désirait. Quelqu'un te désirait vraiment et regrettait ses paroles ! C'était certes, légèrement malsain de ta part de jubiler de la sorte, mais tu étais si heureux. Néanmoins, les sentiments forts dont tu avais ressenti au départ, s'étaient peu à peu envolés avec le temps. C'était un petit peu trop tard, tu étais passé à autre chose maintenant. Bien qu'il était loin de te laisser indifférent. Tu préférais alors lui donner une chance, en espérant que tes sentiments refont surface.
Tu devais en parler à grand-mère. Même si tu savais qu'elle n'appréciait pas ce garçon.

De retour à la maison, il semblait n'y avoir personne. Quoique, tu entends des pleurs dans la chambre de tes parents. Immédiatement alarmé, tu jettes ton sac à l'entrée et cours aller les voir. Ta mère avait les yeux et le nez rouges, elle haletait et ne semblait plus pouvoir se contrôler. En t'apercevant, ton père avait baissé les yeux, réconfortant ta mère dans ses bras. Tu tentes de comprendre. Tu es perdu et à la fois très touché de voir ta mère dans cet état. Est-ce que cela te concerne... ?

▬ ...Ulrich, ta grand-mère...

Tu analyses. Tu comprends. Tu ne cherches pas à chercher plus loin, parce que ça voulait absolument tout dire. La scène qui se présentait sous tes yeux était tout simplement la réponse à la question que tu aurai sans doute posé. Tu quittes leur chambre en te contenant et pars t'isoler dans la tienne afin de te jeter sur le lit et pouvoir... te lâcher. Tu étouffes tes pleurs et tes cris dans ton oreiller, donnant de faibles coups de poing désespérés au matelas.
Tu répétais, grand-mère, grand-mère, grand-mère.

Cette journée était un cauchemar.

Après cela, Jason n'a plus jamais eu de tes nouvelles.
Deux an plus tard, vous avez déménagés à Londres.
Tes parents ne sont toujours pas au courant de ton homosexualité.
Tu es entré à Millenium : tes parents t'y ont encouragé et l'université semblait avoir une réputation assez bonne.
Les études t'agacent malgré tout.
Tu ne sais toujours pas ce que tu veux vraiment faire de ton avenir.
Et ça te blase.

lights, on a dark night

∵ Pseudo : mi. ∵ Âge 18 ans ∵ Comment avez-vous connu le forum ? sur top site ! ∵ Code du règlement Checké par Zeph ∵ Un dernier mot pour la fin ? je mets tellement plus de temps à trouver un avatar/gif/images que faire ma présentation ^^ + je POSTE POUR PAS TOUT PERDRE même si ça me frustre de laisser à peine le début du caractère *pleurefort*