Hello ! Moi c'est Emma

PHYSIQUE :
Je ne crois pas que m’attarder longuement sur mon physique apportera quelque chose d’intéressant. D’ailleurs, je ne sais même pas à qui j’écris. J’ai les cheveux court, qui vont du haut de ma nuque et qui descendent jusqu’à mon menton. Ils sont de couleur brun foncé, ce que certains appellent noir. Mes yeux sont bleus. Ils sont beaux, souvent maquillés, surtout lorsque je sors.

Sur le côté gauche de mon cou, se trouve un tattoo, la représentation d’un oiseau, qui représente à mes yeux la liberté, du moins, la liberté que j’aimerais. J’aimerais bien voler, être au-dessus de tout. J’ai quelques autres tattoos que je n’ai jamais montré à personne et que je garde pour moi et mon tatoueur.

Je suis plutôt petite, je fais tout juste un mètre soixante, je suis plutôt mince, petite poitrine et une peau drôlement blanche. Mais ce sont des informations non pertinentes. J’aime porter des vestons. Des trucs plutôt classe avec des t-shirt de séries en tout genre ou de groupes de musique que j’apprécie. Je porte pratiquement toujours des jeans, peu importe leur couleur et parfois ils sont troués, d’autres fois non. Je n’aime pas trop les robes, elles me rendent inconfortable, elles ne me représentent pas vraiment. J’aime beaucoup les souliers. J’aime les porter autant des convers que des bottes. Les accessoires sont la partie que j’aime le plus. J’aime les colliers, bracelets, bagues en tout genre. Je garde toujours le collier que ma maman m’a offert pour mes seize ans à mon cou, une chaînette or avec un pendentif en goutte d’eau avec un perle en son centre.

MENTAL :
Je ne suis pas asociale, je suis capable d’apprécier les gens. Sauf que parfois les gens sont tellement stupides, que je préfère ne pas les entendre ou leur parler. Du coup, on pense que je suis bête, impolie, vraiment pas agréable. Les tarés, ça se tasse, on peut les mettre plus loin, on peut les pousser aussi pour qu’ils crèvent (gentiment, bien sûr). Ce n’est pas vrai, voyons. Je sais bien que les gens idiots sont difficiles à faire crever, c’est du sarcasme tout ça. J’adore le sarcasme. Bon. Je ne l’adore pas, ce n’est pas mon futur époux/épouse mais disons que j’aime l’employé.

Je crois que les gens pensent que je suis une fille directe. Bah ouais, j’aime dire les choses comme elles le sont, sans trop mentir. J’aime leur dire la vérité dans la figure, la cracher et ensuite voir leur visage se décomposer lentement et ensuite devenir rouge de colère. Je ne cherche pas forcément la bagarre, mais c’est amusant de l’obtenir.

Je suis quelqu’un d’un tantinet pessimiste. Les fleurs, les cœurs et la joie, très peu pour moi. On est loin d’un film où tout est beau, tout est parfait, comme la fin de Brazil (oui, c’est un vieux, film, so what ?) Je ne suis pas seulement qu’un monstre, bah quoi, aux dernières nouvelles je suis humaine. J’apprécie la compagnie de certaines personnes. Les personnages calmes, elles sont plutôt bien. J’aime les personnes intéressantes, qui ont des choses à raconter. J’aime entendre les autres parler de leurs domaines d’études, que ce soit de la philosophie, du cinéma, des arts, de l’histoire et j’en passe, bien évidemment. J’ai une soif d’apprendre que les Internet sont assez gentils pour combler… parfois, pas tout le temps et bien évidemment la bibliothèque dans laquelle je travaille où « j’emprunte » des livres quelques fois.

Mais je n’aime pas seulement apprendre, j’aime bien le sport aussi. C’est bon pour la santé. C’est ce qui me permet de manger de la pizza et des chips relativement souvent sans avoir l’air d’une grosse patate. Mon sport préféré est la natation, je n’aime pas particulièrement les sports d’équipe, ils me donnent souvent envie de vomir avec les personnes qui pensent qu’elles doivent être absolument parfaite dans ce qu’elles font.

Je ne suis pas parfaite et je le vis très, très bien.

Parfois, je me dis que je devrais retourner aux études, travailler comme bibliothécaire c’est bien, mais probablement que je pourrais faire mieux. En fait, le premier problème est que je ne sais pas ce qui me plaît et ce qui ne me plaît pas. J’ai tout et rien à la fois. J’ai arrêté mes études principalement pour ça. Comme si la vie était un chemin déjà tout tracé pour nous. Il faut croire que la vie m’a raté sur ce point.

Ma vie est moche. Ma vie a toujours été moche, triste et déprimante. Je suis née au mois de Juillet, dans la salle de l’hôpital, il n’y avait que moi et ma chère maman. Ce fut la seule qui m’accueilli. Je n’ai pas réellement de père et je n’en veux pas non plus. Ma maman a délaissé mes grands-parents, elle dit qu’elle ne les aime pas. Du coup, j’ai grandi dans un petit appartement miteux de Londres.

J’irais droit au but. J’ai eu une vie ordinaire, une vie plus que normale lorsqu’on a une maman monoparentale qui travaille beaucoup trop pour subvenir à nos besoins. Elle partait tôt le matin, me laissant à la voisine d’à côté avant d’aller à mes cours et lorsque je revenais de l’école, je retournais chez la voisine, où j’y faisais mes devoirs jusqu’au retour de maman, parfois beaucoup trop tard quand on est jeune.

Je sais que cela ne paraît pas réellement, mais j’aime ma chère maman. Elle a fait beaucoup de sacrifice pour moi, pour que j’aille à l’école, que je sois bien éduquée, même si elle savait que les séances de gardiennages étaient difficiles avec la voisine. Cette vieille dame n’était pas particulièrement méchante. C’est seulement étrange. Elle voulait que je fasse le ménage, que je lave la vaisselle… Que je sois en quelque sorte son esclave. Elle disait que c’était la moindre des choses, parce que maman ne la payait pas assez pour toutes les œuvres durant lesquelles j’étais cloîtrée dans son appartement miteux au papier peint rose fleuri et des machins roses partout. Bien sûr, j’aurais pu le dire à ma mère, mais si je l’avais fait, la vieille aurait tout nié et m’aurait renvoyé chez moi en disant que j’avais un très mauvais comportement, que j’étais méchante et tout ça. Et je ne voulais pas causer davantage de soucis à ma maman chérie.

Ça a duré assez longtemps. Tout le temps où je n’étais pas assez autonome pour me garder toute seule. Mais l’années de mes douze ans, maman jugea que j’étais enfin assez mature pour rester seule à la maison. Ce fut un soulagement de ne pas à avoir à rester plus longtemps dans l’appartement de cette vieille folle.

Durant mon adolescence, j’ai profité enfin de la solitude. J’ai découvert l’univers des Internet en plus de celui des séries télévisées dans lesquelles tout le monde meurt, la musique un peu trash, l’alcool, la cigarette, les autres drogues. C’est facile de faire tous ces trucs et de délaissés les cours lorsque votre père n’a jamais existé et que votre mère n’est jamais là ou presque. Bon l’alcool fut une expérience assez amusante, la cigarette et autres drogues… Bof. Ça coûte trop cher. Et la fumée, très peu pour mes poumons.

Et c’est un peu plus tard que j’ai décidé de faire mon premier tattoo, pour mes dix-huit ans. Je ne l’ai jamais dit à ma mère. Je l’ai payé avec mon propre argent que je me faisais en travaillant dans un fast-food miteux à temps partiel.

C’est aussi l’année où j’ai décidé d’arrêter les cours. Je préférais travailler à temps plein plutôt que de me faire chier davantage avec le bla bla endormant des enseignants londoniens.  De toute façon, on s’en fiche, je n’ai jamais été très douée en cours, sauf peut-être en art, et même là, c’était assez triste à voir.

J’ai fait une tonne de petits boulots, jamais très glorieux, chaque fois, je finissais par partir. Partir parce que les gens ne me plaisaient pas, parce que le salaire était pire que nul, parce que c’était ennuyant, parce que l’odeur me soulevait le cœur. Démissionnant pour la millième fois, je m’étais dit que mon prochain emploi serait le bon… Ou le moins pire… Entre les petits boulots je suivais les cours du soir comme étant archiviste/bibliothécaire, c'est ce que je détestais le moins dans tous les cours qui étaient disponible le soir. Une formation longue et pénible de deux ans. Mais bon, j'ai au moins ça dans mon CV.

J’ai vu dans les petites annonces qu’une université cherchait quelqu’un comme bibliothécaire. J’avais un peu d’expérience dans le domaine… Ou pas du tout en fait, c’est seulement que je suis habituée à chercher des livres dans des bibliothèque et j’ai passé un été seulement comme commis d’une bibliothèque de quartier… C’est de l’expérience, je vous le dis ! L’université devait être désespérée parce qu’elle m’a fait passer une entrevue…

Ils sont cons ou quoi ? Ils m’ont même offert l’emploi ! Je suis certaine que soit personne n’a voulu de ce poste et que je suis la seule qui a postulé, parce que sérieusement. POURQUOI MOI ? Je ne pensais même pas avoir le poste, je n’ai même pas l’air professionnelle avec mes tattoos, on me l’a dit assez souvent.