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Métro - Boulot - Police... What ?! |PV Carter|

Carlyle J. Ashbury
Carlyle J. Ashbury
Plongeur
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Mer 26 Oct - 18:39






Métro - Boulot - Police... Wait, what ?!
À ce qu'il paraîtrait, à Paris en France, le monde du travail se résumait à métro-boulot-dodo et ainsi de suite. Ou peut-être était-ce la routine qui se définissait comme telle ? Bah, Carlyle s'en foutait comme de son premier coup de poing envoyé dans la face d'un gars lambda ; ce n'était pas ça qui l'importait à l'instant même.
Donc, sa journée qui devait se constituer de moto-boulot-douche-et-dodo venait définitivement d'être bousculée par un appel des plus surprenant. Genre, il avait reçu un coup de fil d’un numéro inconnu sur son téléphone juste avant que ne débute son service. Pour le coup, il n'avait pas répondu, sans plus s'en soucier outre mesure. Après tout, personne n’oserait le déranger alors qu’il allait se donner à fond pour son boulot qu’il chérissait tant. Mais quand à la fin de ses heures éprouvantes, il écouta les messages laissés sur son répondeur, eh beh là, ce fut direct enfourchement du scooter pour filer tout droit au poste de police le plus proche de son appartement. Parce que c’est abruti de Carter, qu’il laissait crécher chez lui avait réussi par il ne sait quel moyen tarabiscoté du fond des enfers, à se faire passer pour un espèce de voleur et par la même occasion, se faire embarquer par la police. Il n’en croyait pas ses mirettes ni ses oreilles. Le truc improbable quoi. Se faire emmener par la police, histoire de vérifier si Carter n’avait pas usurpé ses clés et ainsi profité de son absence pour se constituer un joli pactole sur son dos… Le monde à l’envers ! Carlyle ne savait pas à qui il allait passer un savon entre le dénonciateur, la police ou l’accusé.


Quand il fut en vue du poste de police, il se gara comme si son petit scooter blanc avait été faite pour s'arrêter d’un mouvement fluide à l’endroit prévu. Et bien entendu, il ne mit pas son anti-vol sur le parking de la police -qui serait assez fou pour la voler ?-, tout simplement parce qu’il n’avait aucunement intention de passer des heures là-dedans. Et il ne prit même pas le temps d’admirer l’architecture ou la déco des lieux.
Ce fut un miracle qu’il se retint de ne pas jurer à chaque fois qu’il avait ouvert la bouche devant la personne à l’accueil (passons sous silence le “B’soir, je viens chercher un abruti.” qui était trop facile) parce qu’il était pratiquement impossible de prononcer le véritable prénom de son colocataire impromptu. Par contre, il n’était pas sûr qu’il garderait encore son sang froid devant la tête rose. Une chance qu’il n’eut pas assez de temps pour y réfléchir longtemps - il eut juste le temps de lui lancer un regard qui voulait exactement dire “Tu as bousillé ma routine… Enfoiré.” car ce fut à son tour de passer un petit interrogatoire, histoire de confirmer la version de Carter. Ce qui eut don de l'énerver encore plus. Ce fut plein de tension retenue qu'il leur avait lancé un « Putain les mecs, je lui ai pas refilé mes clés pour qu’on vienne m’casser les couilles sur ça... » dans sa quête d’abréger ces questions interminables.

Tout ce qu’il voulait faire, c’était de prendre sa douche chaude et dormir, pas de buter à chaque fois qu’il entendait le nom Shaï ou Cartwright. C’était comme si on lui parlait d’une autre personne et ce n’était pas agréable du tout de ne pas capter du premier coup.



© Loup


S. Cartwright El'Hocine
S. Cartwright El'Hocine
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Jeu 27 Oct - 19:01

just about a million ways to harm you, all the things I shouldn't say are the things that when i want to make you happy only comes out of me

Tu n’avais rien compris à la vie, mais alors vraiment rien du tout. Tu ne savais pas ce qui s’était passé, pourquoi la police avait débarqué soudainement, pourquoi ils t’avaient posés toutes ces questions. Et surtout, pourquoi ils t’avaient passé les menottes. Tu avais dû laisser toutes tes affaires à l’appartement, tu avais dû laisser Lila, et Voxy seules dans l’appartement… Tu espérais juste qu’elles n’allaient pas faire trop de bêtises toutes seules. Quoi que tu en doutes, il ne s’agit que de guitares après tout ; les amours de ta vie.
En attendant tu es toujours là.
Et tu attends. Encore.
Personne n’est encore venu te chercher et tu penses qu’il s’agit d’une bonne chose ; ça veut dire que Carlyle n’a peut être pas encore reçu le message que la police a laissé sur son téléphone… Ou alors il veut te laisser croupir ici ? Ce ne serait pas très gentil, quand même. Surtout venant de lui. Qui goûterait alors ces plats ? Hein, qui ? Certainement personne car il n’y a probablement personne à tuer, oui. Il n’y a que toi qui arrive désormais à subir sa torture à travers ses mets, et à survivre. Difficilement, mais tu survis. Et tu trouves que c’est déjà beaucoup, honnêtement.

En attendant, tu es toujours dans cette petite salle un peu trop chaude, un peu trop humide dans laquelle ils t’ont foutu en attendant d’avoir des nouvelles du roux. Tu es de ceux qu’on appelle des ‘prisonniers à mi-temps’ ; c'est-à-dire que tu restes ici pendant 24h et si passé cette date il n’y a rien eu, aucune nouvelle, on te dégage d’ici pour t’accuser de charges citées et te faire passer devant un juge qui décidera enfin de ton avenir en tant qu’homme libre ou prisonnier pour une certaine durée. Donc, en soit, t’es dans un beau pétrin si jamais Carlyle ne débarque pas – et oh god comme tu pries les dieux des musiques, oh god comme tu pries ton frère et n’importe qui en qui tu crois avoir confiance pour qu’ils te viennent en aide. Et tu penses définitivement que le roux ne te laissera pas tomber – il t’a aidé à te sortir des rues, ce n’est certainement pas pour que tu te retrouves dans une prison. A chialer comme un bébé, qui plus est. Et oh, mon dieu, tu es sûr que Carlyle rigolerait bien à cette simple pensée, mais qu’en même temps, il ne serait pas très d’accord. Surtout que, bon, concrètement tu n’as rien fait de mal, vraiment ; tu es totalement innocent avec le consentement de squatter et tout. Tu ne sais juste pas pourquoi quelqu’un (ni comment il a pu te voir) a pu cafter à la police qu’il y avait quelqu’un de ‘louche’ (l’es-tu ?) dans cet appartement. Non, vraiment, tu ne comprends pas. Et tu comprends encore moins pourquoi les gens ne s’occupent donc pas de leurs propres affaires au lieu de s’occuper de celles des autres et de causer des problèmes. Encore et toujours des problèmes. Bon sang de bois, tu as vraiment envie de pleurer au vu de la perte de foi en l’humanité que tu viens de subir, là. Et c’est dur – tu t’es cogné à plus fort que toi dans ce domaine. Ah, si seulement Voxy était là… Tu pourrais te changer les idées. Mais même pas, quoi.

« C’est toi, Carter ? » Tu lèves la tête un instant, ne comprenant pas pourquoi des policiers t’appellent pas le surnom qu’utilisent les gens qui te connaissent. Alors tu hoches simplement la tête, beaucoup trop espéreux (ça ne se dit pas mais tu t’en fous royalement) que Carlyle soit enfin venu te chercher. Et tu vois le petit gros de la police qui s’en va de nouveau avec un petit ‘hmph’ difficilement dissimulé. « Dites le si je vous fais chier… » Murmures-tu, totalement lasser d’être depuis déjà six heures dans cette foutu pièce à barreau. A entendre des petites voyous jeunes qui rigolent de tu ne sais pas quoi ; tu ne comprends pas tout ce qu’ils disent de toute façon. Et tu ne peux faire qu’une chose ; attendre. Alors tu te recroquevilles sur toi-même, autant que tu le peux – comme si tu te mettais en pls pour pleurer tranquillement sur cette shitty vie qui ne te laissera jamais tranquille. Et tu espères, encore, et vite cette fois-ci, que Carlyle viendra à ta rescousse, ton grand héro de toujours.

©雲
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