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♫ Songs are my remedy ♫ [Emrys] - Fiche terminée <3

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Invité
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Mer 23 Sep - 20:54


⌊ SWANN – EMRYS DERYLL ⌉


Nom ∠ -- Swann --
Prénoms ∠ -- Emrys Deryll --
Âge ∠ -- 23 Ans --
Sexe ∠ -- Masculin --
Nationalité ∠ -- Canadienne --
Orientation sexuelle ∠ -- ♂ = ♥ --
Situation amoureuse ∠ -- «Compliquée» --
Groupe ∠ -- Étudiant --
Année/Métier ∠
-- Première année de Master - Psychologie --

Avatar ∠
-- Aoba Seragaki -- -- [DRAMAtical Murder] --



« Superb Sacrilege »




    Sourire dans la glace de la salle de bain. Deux petits yeux perdus au milieu d'un visage au teint pâle; dorés, caramel, bruns pâles? C'est à peu près ça. Jamais je n'ai accordé autant de temps devant le miroir; un deux minutes en me réveillant pour aller en cours suffit grandement, à mon habitude. Mais pas aujourd'hui.

    Deux sourcils fins au-dessus des yeux, teints en bleu. Ils étaient bruns, avant. Mes cheveux étaient châtains, avant... Avant de les changer, jamais je ne les ai vraiment aimés. Maintenant bleu ciel, longs jusqu'au bas de mon dos, ils me plaisent vraiment. Tout doux, tout doux... Plus jamais je ne veux porter les cheveux courts. Ma tignasse rebelle est une preuve de mon estime personnelle autant que de mon excentricité; je les porte longs parce qu'avec eux, je me sens confiant. Plusieurs trouvent que c'est too much, que je colore pour essayer d'avoir de l'attention, mais c'est justement l'inverse. C'est pour moi que je le fais, parce que mon esthétique me fait plaisir à moi. Ce n'est pas pour quelqu'un d'autre.

    Devant le miroir, je coiffe rapidement; ils cachent le front que je trouve un peu large, ils sont un peu hérissés à l'arrière de ma tête. Des mèches courtes sur le dessus, et des mèches de plus en plus longues dans ma nuque, qui descendent dans mon dos, presque passé le milieu, et sur mon torse. Tout doux, tout bleus; la couleur suit un dégradé, elle s'éclaircit en suivant la longueur. J'avoue par contre que l'entretient est un enfer et que parfois me vient l'envie de tout raser et de ne pas recommencer. C'est très fréquent que j'arrive en cours avec une brosse à cheveux en main et un nid d'oiseau sur la tête, en matinée. Je vous explique; étant donné que je suis une marmotte -oui, oui, je suis sérieux!-, je dois courir pour arriver à l'heure en cours et il se trouve que mes cheveux font tellement d'activité physique pendant la nuit que je me retrouve avec une tête de nid d'oiseau. Démêler tout ça est le treizième travail d'Hercule, c'est terrible. Et à l'épaisseur de cette masse soyeuse, j'en ai pour des heures à brosser et brosser et brosser et brosser... Et brosser. Mais il n'y a pas que ça; je dois faire colorer la repousse de mes cheveux chez un coiffeur, et comme je tiens à garder la couleur la plus clinquante possible, j'applique une couleur semi-permanente pour la préserver. En plus d'utiliser des shampoings protecteurs de couleur. On peut penser que ça a l'air cher tout ça, mais pas vraiment; ce qui reviens cher, c'est recolorer ma repousse chez le coiffeur, et encore je peux acheter le produit d'avance et demander à ce qu'on me l'applique, et voilà j'économise une fortune. Mais passons.

    En regardant encore, je détaille mon nez; pas spécialement fin, mais pas large. Un petit et pâle grain de beauté sur le côté droit (le mien, pour aider à situer), un autre sur ma paupière gauche, et un troisième sur ma lèvre inférieure, aussi du côté gauche de mon visage. Lèvres peu charnues, soit dit en passant. Ma mâchoire n'est pas très imposante, pour le coup mon menton est un peu plus petit que je ne le voudrais, et ça me donne une bouille de gamin. J'ai appris à l'apprécier, et aujourd'hui je fais avec. Aussi; mon visage a reçu des traitements au laser; je n'ai plus de barbe, plus de moustache non plus. Je n'en ai jamais voulu, et avec des économies j'ai pu m'en débarrasser. Je n'ai pas su faire avec, alors j'ai tout fait disparaître. J'en ai déja assez des potentiels nouveaux squatteurs -aussi appelés boutons- que je refuse catégoriquement de laisser des poils en pension. Un avantage, j'ai un visage tout doux. Un désavantage, je perds en masculinité, même si en toute franchise ça ne me déplaît pas. Une peau sèche et sensible, je ne suis pas gâté à ce niveau; je ne peux pas bronzer, ma peau est débile. Si j'essaie, je passe de pâle comme un cul à brûlé au troisième degré... Je laisse donc deviner que justement, ma peau est vraiment pâle. Ma mère était d'accord pour ce qui est du laser, et ici au Québec ce n'est pas trop cher, alors j'ai facilement eu les traitements. Okay, j'avoue, j'ai quand même demandé à ma mère de m'aider une fois, parce que j'avais un rendez-vous chez ma coiffeuse, des produits à acheter, et mon laser à payer. Sur le coup j'avais assez d'argent, mais si j'avais laissé tout ça passer dans mon compte en banque, j'aurais fini les dépenses pour le restant du mois (je travaillais environ de huit à dix heures par semaine en plus de mes études, je pouvais payer mes trucs, mais après pour sortir au cinéma ou autre, j'aurais dû surveiller mon budget). C'était bientôt mon anniversaire, alors elle m'a demandé "qu'est-ce qui te ferait plaisir pour ton anniversaire?" et j'ai répondu "... une séance de laser chez l'esthéticienne?" puis... je l'ai eue. Bref.

    Je frôle le mètre soixante-quinze et je pèse plus ou moins soixante kilos. Pour un gars, je ne suis pas vraiment musclé; on voit un peu mes côtes, d'ailleurs. J'ai des pectoraux, enfin, si on peut appeler ça comme ça; en toute franchise on ne les voit pas à cause d'exercices quotidiens... Mes muscles abdominaux? On les voit un peu, dû à un léger manque de graisse. Personnellement, je trouve que je manque un peu de hanches, mais dans l'ensemble, si je regarde dans un miroir ça ne me déplaît pas. Mon dos est un peu ...creux, on peut dire.

    Si je ne trouve rien à dire de bien sur mon ventre et tout le reste, en revanche pour le bas du corps j'en ai à dire. Mes cuisses sont solides, mais pas spécialement grosses. Pour mes mollets, c'est pareil; je faisais beaucoup de course et de vélo, jusqu'à tout récemment. Pas que je me sois blessé ou quoi que ce soit, mais mes jambes ont de la difficulté à me supporter, parfois. Certains jours je vais bien et je marche nickel, et d'autres je peux me retrouver coincé avec des béquilles. C'est normal. En résumé; moi, Emrys Deryll Swann, fait des crises d'épuisement. Je bouge trop, je force trop, je m'épuise, et finalement mon corps refuse de suivre le rythme, alors mes jambes arrêtent de me supporter correctement. Je pourrais marcher sans béquilles, au risque de me péter la gueule; j'ai de belles jambes, sauf qu'elles faiblissent parfois. Je déteste quand ça arrive parce que retourner à ma chambre chercher mes béquilles est un enfer et parce qu'en général, les gens me regardent comme si j'étais un handicapé; de quoi blesser mon orgueil.

    Ne vous y trompez pas, j'ai un certain style. S'il faut mentionner une chose à propos de ma garde robe, c'est qu'elle est diverse et très colorée. Il n'y a que deux couleurs qu'on ne trouvera ''jamais'' si on fait une excursion dans mon placard. Premièrement, la damnée couleur noire, et l'autre, c'est les teintes de brun. On dit que la couleur noir va bien à tout le monde, mais c'est un mensonge; avec moi, ça ne marche pas. Je n'ai qu'un chandail à manche longue complètement noir, et il est très rare de me voir avec. Ce truc est mince, et serré... et noir, donc à moins de vraiment chercher à impressionner, ce truc reste dans le fond du tiroir. Le blanc, le bleu et le jaune sont les teintes redondantes de mon habillement. Tous les bleus, pâles ou foncés, et seulement le blanc opaque, pas de blanc-cassé/beige; si je voulais montrer du beige, je me promènerais tout nu, donc NON. Les couleurs fades ont tendance à ne pas me plaire, mais il m'arrive d'en porter. Et Attention, annonce publique: ... j'aime le rose aussi. Scandale! Notez quand même que le bleu est ma couleur préférée... dur à dire?

    Comme style de vêtement... ça varie. J'ai des vêtements à motifs, des t-shirt serrés ou des pull amples, des skinny jeans et des cargo, un peu de tout dans la couleur de mon choix. Des ceintures j'en ai des tonnes, les chaussures c'est pareil, les mini-gants sans doigts j'en porte souvent, j'ai même des yukata, mais le pire de tout... les vestes. Des tas, des tas, des tas de vestes partout. Des vestes serrées, longues, à rayures, des vestes bouffantes, de tous les modèles imaginables. Ma préférée reste quand même ma veste bouffante Jerry Blaine, blanche et bleue avec un design débile-mentalement cool. -Note du joueur; Oui. La veste qu'Aoba porte tout le temps. D'ailleurs j'en cherche une du même genre. ♥ Pourquoi cette marque n'existe pas, Damn it!?- Mais comme aujourd'hui il fait chaud, j'ai sorti mes chaussures de course, des mini-short rouges et une camisole blanche. J'ai dit que j'avais un certain style, pas nécessairement un style plaisant.

    Les accessoires maintenant. Je fais dans le ''simple'', une montre bleue et jaune et des écouteurs rose-bonbon un peu criards, parce que je ne sors jamais sans ma dose de musique. Parfois je varie, mais généralement c'est ça que je porte. Si je le pouvais, je resterais au lit, mais j'ai une vie à meubler. Deux mains qui agrippent un couple de béquilles solides, et moi je sors.






« Silent Soliloquy »




    Plus ça va, plus je m'ennuie. Je deviens las, je regarde mes nouveaux livres comme si c'était de vieux bouquins qui n'attendent qu'à prendre la poussière, ou pire, servir de papier-cul si l'apocalypse devait arriver. Remarque, je m'en fiche un peu. Ça pourrait bien arriver que je m'en fous, tant que je puisse rester dans mon lit, avec ma musique et du chocolat blanc. Je n'ai jamais vraiment été fait pour l'extraversion, de toutes façons…

    Et malgré ma bonne fortune, je donnerais tout ce que j'ai, tout mon temps d'extra pour parler avec elle encore une fois, juste une heure. Tout mon bonheur et tous mes accomplissements, juste pour prendre un café avec elle, trente minutes. Cinq minutes, pour m'assurer de ne pas l'avoir déçue. Je pourrais attendre enfoui dans mon matelas, jusqu'à ce que finalement à mon dernier souffle elle vienne me chercher, mais je sais que ça ne sert à rien. Sauf que j'adorerais m'endormir le soir et sentir qu'elle est encore là.

    Quoique avant, j'aimais bien sortir de mon lit le matin, mettre ma musique dans mes oreilles, rester branché dans la bulle de sons électroniques (puisque j'étais l'un des rares à savoir l'apprécier. J'adore la techno', l'électro', ce genre de trucs), sortir, aller magasiner avec des amis, pour le peu d'amis que j'avais. Je ne suis pas vraiment à l'aise avec les autres, j'ai tendance à prendre à mal les plus petites banalités; je suis devenu excessivement sensible.

    Et encore, je suis tellement lassé que de me retaper tous les Fire Emblem ne sert à rien. Ils ont, eux aussi, commencé à devenir poussière dans mon esprit. Mes CD subissent tout autant. Je suis écoeuré, j'ai plus envie de rien faire, sauter les cours, je le ferais si c'était permis. Mais merde, je le jure, avant j'étais pas comme ça. Le deuil est une épreuve difficile.

    Je me dis que ça va finir par passer. Je vais finir par recoller les morceaux manquants. Plus je pense comme ça, plus j'ai hâte de me retrouver; bon, c'est sûr, ce n'est pas au tournant de la première rue que ça va se faire, à force de sortir ça va se replacer. Mais ça va prendre du temps… Oh et puis merde je reste là. Un jour, j'aurai assez de volonté pour sourire, et quand ce sera fait, je vivrai encore. Si l'apocalypse ne se déclenche pas et que je ne manque pas de papier cul.

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    Un peu trop joyeux, un peu trop serein, un peu trop attentionné. J'étais en paix, quand j'étais un enfant. J'ai troqué le calme pour la tempête, tourné ma bienveillance en défense, sitôt que m'a frappé l'adolescence. Mon changement de comportement n'est pas une si mauvaise chose, en vrai; je peux tenir tête à n'importe qui.

    Mais tout ce que j'ai de beau, de bon, de bien est encore là, dissimulé par les évitements, les plaintes d'ennui, le son des lyriques que le genre humain et anglophone ne sait sans doute suivre, alors que moi j'exulte. Je le jure; je suis une bonne personne... c'est juste que mon sang bout vite. J'essaie quand même de faire attention à mes paroles; j'ai vite constaté comment ce que je dis blesse de manière viscérale les gens. Il faut se rassurer, je ne suis pas une mauvaise langue, mais je n'ai pas peur de confronter qui que ce soit. Mes paroles sont directes et assez crues. J'essaie cependant de les maîtriser un peu mieux; la meilleure façon de faire est ainsi de ne pas trop parler.

   Malgré mon apparence, je suis du genre discret... et distrait. Un peu désordonné, pas des plus attentifs, mais au moins j'essaie de ne déranger personne.  Je ne suis pas du genre à changer pour plaire, parce que j'ai de l'intégrité (et beaucoup de fierté), mais les paroles, ça me touche. Je suis sensible, oui, sauf que je sais quand j'en ai assez, et quand je m'en rend compte, c'est généralement explosif. Je suis délicat, mais farouche; en arts plastiques, on appelle ça un contraste.

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    On m'a souvent pris pour une sainte-nitouche, mais je peux jurer que c'est faux. J'ai le mérite d'être une personne assumée. Autant être clair: je sais à peu près ce que je veux. L'affection est quelque chose qui me plaît, la sexualité... pas autant. Je suis du genre flirt, et pas trop one night, si je peux dire ça comme ça.

    En plus, je ne suis pas vraiment vulgaire, mais j'apprécie souvent les gens qui le sont modérément. Mes amis ont un humour un peu cru, et moi aussi, mais je suis du genre à retenir mon hilarité, pour ne pas déranger, comme dit plus haut. Ça m'arrive de déconner, dire des conneries... des gros mots ça arrive souvent. Je me coupe accidentellement en faisant la vaisselle; je dis f*ck. Parce que dire zut ou saperlipopette c'est tellement soulageant! Je fais attention à mon langage en publique... un petit peu...  J'essaie surtout d'avoir un bon comportement parce que ma grand-mère m'a appris les bonnes manières, mais j'ai de la difficulté.

    Je ne suis pas fait pour la belle vie mondaine, je ne suis pas vraiment fan du gros luxe, alors j'ai une personnalité du même style. Je suis plus du genre "restauration rapide" que "menu de grand restaurant". Je ne suis pas habitué à recevoir des cadeaux, aux petites attentions, à la gentillesse des autres... mais ça ne m’empêche pas d'être moi-même généreux et attentionné. J'ai vu et vécu beaucoup de choses, eu plusieurs expériences, et disons que j'ai fini par comprendre que ce n'était pas pour moi, le rôle de compagnon «objet».

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    Si je pouvais me contenter de simplicité et rester inactif, je le ferais. J'ai mes moments de paresse, mais une grande part de moi est dans l'action. Je me plains souvent de la monotonie de la vie, mais c'est seulement parce qu'elle trouve le moyen d'être lassante. Je suis cyclique et volatil; je suis stable dans mon changement, et j'ai tendance à rapidement m'ennuyer, et donc à changer d'idée et agir sous impulsivité.

    Même si j'ai été confronté au jugement des autres, je n'ai pas reflété leur comportement; ça m'arrive parfois de juger sans connaître, mais c'est très rare. Intuitivement réconfortant, je fais une bonne épaule pour pleurer, une bonne oreille pour écouter. J'ai des goûts bizarres et je le sais, alors c'est pour ça que je ne veux pas avoir à critiquer les gens que je ne connais pas: ils pourraient facilement me critiquer, moi, et je sais que ça serait blessant. Je l'ai déjà dit, j'ai beaucoup de difficulté avec les critiques, et spécialement face à ce qui me plaît: mes goûts en priorité.

    J'ai des goûts très variés, compliqués, symboliques, et j'avoue que les mentionner tous serait impossible. J'ai des petits tics comme essayer de retrousser mes manches par nervosité, replacer ma chevelure demandante et me frotter les yeux même quand je ne suis pas fatigué. Taper du pied au son de la musique quand je suis assis, repousser les vilaines mains qui veulent toucher mes cheveux ou m'attraper le bras... Sourire aux inconnus et flirter avec eux, sans le vouloir. J'ai mes habitudes un peu tactiles vis-à-vis les gens, des expressions redondantes, une difficulté à croiser le regard des autres... Trop de choses longues à énumérer, trop de détails à mentionner.




« Every life begins with a breath »




    S'il fallait que je regarde derrière moi, que je contemple l'horizon de ma vie, je suis certain de m'étonner de tout le chemin que j'ai parcouru et je ne serais pas surpris d'en pleurer, avec un sourire sur le visage. Des années, j'ai lutté contre vents et marées, simplement pour recoller les morceaux et devenir celui que je suis. C'est encore une tâche en cours d'exécution, mais je ne m'inquiète pas; un jour, je me réveillerai dans mon lit, heureux et avec le sentiment d'être quelqu'un d'accompli. Puis, je vais lutter pour ne pas me rendormir; après tout, on ne change pas les vieilles habitudes.

    Si je devais décrire mon quotidien avant d’atterrir sur les bancs d'école de Londres, je suis certain de paraître, du moins à mes yeux, on ne peut plus normal. Me réveiller, déjeuner, aller suivre mes cours, aller voir des gens et étudier le soir, puis rentrer me coucher. Je sais ce que les gens vont dire et je les arrête tout de suite: je me fous d'être un ennui mortel ambulant. Je ne dérangeais la vie de personne et je faisais quelque chose qui me permettais d'être un peu détendu, alors c'était l'idéal. La seule chose importante à noter est sans doute ma liste plutôt imposante d'ex-copains; ce que je voudrais vraiment ne plus jamais avoir à expliquer. C'est surtout à cause d'eux que j'adore flirter, mais pas fricoter; c'est aussi pour ça que j'accepte difficilement qu'on me donne des cadeaux.

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    J'étais bon à l'école. J'avais des notes très satisfaisantes. J'essayais d'être un élève gentil, mais je faisais parti de la minorité visible des élèves dits «bizarres». Croyez-le ou non, je suis passé par la case rébellion quand j'étais adolescent. Une époque révolue qui m’embarrasse fortement, mais plusieurs sont au courant. À cette époque, ma conduite était assez choquante. Dévergondé et désintéressé, c'est le mieux que je puisse dire pour expliquer mon état d'esprit, quand j'étais au beau milieu d'un cours.

    Pour tout dire, j'étais incapable d'apprécier l'école. J'aimais certaines classes, ce que je détestais c'était les autres élèves. C'était éprouvant moralement. Les jours étaient longs, parfois. Certains enseignants n'avaient pas assez de bonne foi pour essayer de me comprendre, et on me jugeait beaucoup. Des jugements basés sur les apparences, des mots qu'on pourrait associer à l'étroitesse d'esprit : ce n'est pas parce que je porte les cheveux longs que je suis comme une femme, ce n'est pas parce que je les teints en bleu que j'essaie d'attirer l'attention et ce n'est pas parce que j'aime les arts et les langues vivantes que je suis bizarre ou ridicule. Au Québec, c'est souvent comme ça; si tu sors un peu du genre qu'on t'assigne, tu vas te faire scruter, examiner, juger, rabaisser, intimider et insulter. Juste parce que tu as un hobby différent, ou un style qui ne rentre directement dans la catégorie "marginal", ta scolarité risque d'être un enfer. Pourtant je n'y peut rien, ça fait partie de moi, et se faire ainsi critiquer sur des préférences personnelles, ça fait mal. Je devrais dire agaçant, mais même dans mon désintérêt, ça trouvait le moyen de m'atteindre quand même un peu. Au début tu laisses passer, mais à la longue à force de répliquer et de te défendre, ça t'épuise et ça devient pesant.

    Tu es bizarre. Tu n'es pas normal. Ne m'approche pas. Tu n'es vraiment pas cool. Tu es inintéressant. Tu fais pitié. Tu essaies d'attirer l'attention. Tu es comme une fille. Tu es une mauviette. Tu es ridicule. Tu fais peur…

    J'en ai entendu plein, des phrases comme ça. J'essayais toujours, du mieux de mes capacités, de ne pas me laisser affecter par deux trois mots qu'on me lançait au visage - quand je dis on, je parle surtout des brutes qui ont essayés de m'en faire baver pendant ma scolarité -, mais les choses ont seulement empirées; une fois, je me suis précipité à mon cours de math en pleurant parce que je venais de frapper un gars dans les toilettes, qui m'avait tiré les cheveux et poussé contre la porte. Je pourrais dire qu'il n'y a rien eu, mais non; je lui ai fracturé le nez, sous le coup de la panique, avant de très vite sortir de là. Je m'en suis quand même bien sorti, dans les circonstances; expulsion temporaire.

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    Je ne suis d'ordinaire pas des plus ouverts concernant ma famille, autant le dire. Ma maman travaille pour une grande compagnie de cosmétiques en Angleterre; elle voyageait beaucoup. Elle était très présente dans ma vie jusqu'à mes dix ans, malgré son travail qui la tenait loin, mais avec les années, je la voyais de plus en plus souvent. Il faut quand même souligner qu'on restait très proches, et qu'elle était majoritairement en accord avec mon apparence, mes choix de vie et mes décisions. «Mais tu vivais où quand ta mère était à l'étranger?» …  Ma mère n'avait pas de domicile à elle quand elle rentrait au Québec, alors on vivait chez ma grand-mère au début.

    Il faut savoir que je n'ai pas vraiment connu mon père biologique : mes parents se sont séparés quand j'avais deux ans. Et il ne tenait visiblement pas à être une partie de ma vie, parce que de ce que j'en sais, il n'a jamais vraiment voulu de droit de visite après le divorce. Ce que ma mère m'a dit quand j'étais en âge de comprendre, hein. Elle a fini par se faire un copain; vers mes sept ans j'ai donc eu un beau-père. Au début, du plus que loin je me souvienne, ça allait bien entre eux, mais quand j'ai fini par toucher ma première douzaine d'année de vie (et quand ma mère et lui ont décidé de vivre ensembles puisque ma mère s'est fait transférer dans un siège ici, au Canada, pour son boulot) ça a commencé à foirer. Elle travaillait beaucoup, lui non. Elle gardait la maison en ordre, lui non. Elle faisait les repas, lui non. La première vraie tension entre mes parents est venue quand mon beau-père a démissionné de son travail. Il était camionneur, et la compagnie pour laquelle il travaillait était en pleine expansion. Résultat: il devait travailler plus, et il a préféré laisser tomber. C'est donc ma mère qui ramenait les sous, et qui s'occupait de la maison parce que lui faisait des petits boulots et allait s'amuser avec des anciens collègues.

    Au final, une dispute a éclaté quand j'avais seize ans; je ramenais souvent des "amis" chez moi, même si j'avais un cercle de connaissances assez réduit, et mon père trouvait bizarre que je n'amène que des garçons, et presque  jamais de filles. Au début, il se disait sûrement que c'était des amis seulement, puis il s'est mis à penser autre chose. Je n'ai jamais raconté ce qui se passait entre moi et mes "amis", et ça ne regarde personne. Mon beau-père pensait que j'étais homo (...oui, il est con. Captain obvious.), et il faisait beaucoup de commentaires quand mes amis étaient là. Ma mère s'en est mêlé: "Ais donc du respect pour mon fils et ses amis, au moins Deryll travaille et s'instruit, c'est pas comme toi"... Plein de choses du genre (...oui, j'avais un emploi. Dans la confiserie d'un "ami" à moi. Sa famille a accepté de m'employer mais ce n'est pas important. C'était comme un emploi d'été.) Et maman a fini par le mettre à la porte après une engueulade monstre; toute la soirée et une partie de la nuit à se disputer. En toute franchise, ça m'a fait un peu de peine, mais plus pour ma mère qu'autre chose. Elle l'aimait bien, mais moi, je n'ai jamais été proche de lui. Bien sûr, c'est un peu comme mon papa, mais... avant de quitter son emploi stable, il était toujours sur la route. Le temps de me rapprocher de lui était quelque chose qui manquait; je le voyais peu et je n'ai jamais eu besoin de lui. Et puis j'avais quelqu'un de cent fois mieux…

    ... J'avais ma grand-mère. Elle habitait tout près de chez moi et elle me gardait quand j'étais jeune et que ma mère travaillait. C'était une grande partie de ma vie, ma grand-mère. Je passais mon temps chez elle, c'est elle qui m'a appris l'espagnol et qui me donnait des leçons de piano. De violon aussi, et plein d'autres choses. Mais surtout, c'est elle qui m'a fait aimer ma voix... Dit comme ça, c'est ridicule, mais c'est vrai; je détestais ma voix, elle était trop aiguë et délicate et c'est à cause de ça que je parlais peu aux autres. Mais bref; ma grand-mère m'a appris à chanter, en plus de tout le reste. C'est avec elle que j'ai découvert comment apprécier la musique, et c'est grâce à elle si je suis autant passionné par les arts et le langage. Cette femme a tout fait, je vous jure! À une époque, elle a même été enseignante! Elle m'aidait avec mes devoirs et leçons, ma grand-mère était une bonne enseignante, et je la remercie encore de m'avoir aidé. Je lui dois tellement de choses…

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    En résumé, je suis un petit gars né au Canada (au Québec pour être plus précis) et qui y est resté jusqu'à sa majorité. Petit, j'étais un enfant relativement solitaire entouré seulement de maman et grand-maman. Puis, j'ai fini le primaire, et l'enseignement secondaire a été une mauvaise expérience pour moi. J'avais seize ans quand j'ai trouvé mon premier emploi, et ma mère était contente: elle pensait qu'avec mon look (look que j'ai adopté vers mes quatorze ans, en passant. Je parle surtout des cheveux), je n'avais aucune chance de me trouver un emploi. Au final, dans une boutique aussi colorée que celle des Skyler, je cadrais parfaitement.

    J'ai une passion pour les arts (aussi bien plastiques que dramatiques, sans oublier les musicaux), et je connais trois langues; le français, l'anglais et l'espagnol. Le français est ma langue primaire, l'anglais et l'espagnol m'ont été appris par ma grand-mère.

    Avant ma majorité, j'avais l'esprit ailleurs; je ne voulais pas me casser la tête avec la vie, parce qu'en plus de ma mauvaise passe sociale à l'école, ma grand-mère était tombée malade. Elle a eu un cancer; elle l'avait depuis un moment mais son état n'était pas trop grave, au début. J'étais souvent à l'hôpital avec elle, j'ai trouvé la vie dure entre école – travail – maison – hôpital – vie «sociale». Ma mère aussi en a arraché, elle a pris quelques semaines de congé pour s'occuper de sa maman. Finalement, son état a empiré, puis empiré, puis empiré… puis je vous laisse deviner.

    Pour ma mère, c'était vraiment dur; son père est mort il y a longtemps, et maintenant c'était sa mère. J'essayais de ne pas l'accabler avec mon ressenti à moi, parce qu'elle n'avait pas à porter plus que ce qu'elle portait déjà. Elle est restée en congé pendant un moment, le temps que son moral se replace; deux mois et demi.

    Dans mon cas, j'étais foutu. J'étais comme mort, ou pas loin de l'être. Ça s'est passé à la fin de ma dernière année de scolarité secondaire, mes notes n'en ont pas souffert; avant que tout ne m'explose au visage, les examens étaient passés, alors j'ai pu au moins l'accompagner dans la fin de sa vie, du mieux possible. On appelle ça des circonstances.

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    Malgré la grosse claque émotionnelle qu'on s'est pris, ma mère et moi sommes encore debout. Je ne mentirai pas: poursuivre mes études était assez difficile, considérant qu'il me restait deux ans avant l'université. À l'époque, je n'avais pas envie d'étudier en art; oui, c'était une passion, un gros passe-temps, mais je ne me voyais pas en faire une profession, alors j'ai choisi de faire le cursus "sciences humaines" et d'aller faire des études en psychologie à l'université. Au Québec, la filière "Art" ne mène pas à grand chose à l'université, à moins qu'on veuille devenir enseignant, et je ne suis pas fait pour être professeur; je ne donne jamais d'explications claires et je ne suis pas assez stricte pour faire ce métier. Mettant cette idée de côté, je n'avais plus grand chose d'autre à faire de mon temps autre que des devoirs, ayant quitté mon emploi. Je ne m'attarderai pas sur les détails, mais disons que le fils des Skyler et moi étions "amis", et que suivant certains événements, j'ai préféré couper les ponts. J'étais dans une relation un peu abusive, j'admets, mais j'ai tout stoppé avant que ça n'aille trop loin. Mon ex (ou "ami", devrais-je dire) a vraiment réussi à porter un grand coup sur mon estime personnelle et même aujourd'hui, j'ai beaucoup de difficulté à aller plus loin que le stade "fréquentation" dans mes relations. Pendant mes deux années au CÉGEP en sciences humaines j'ai carrément évité de m'embarquer dans une relation parce que, justement, je n'étais pas assez à l'aise. Manque de confiance, en gros. Bref.

    Deux ans de sciences humaines avant l'université et j'ai obtenu mon diplôme. Malgré mes accomplissements, mes idées restaient vides. Quoi faire, autre qu'aller à l'université? Mes deux années d'études se sont bien passées, mais…

    C'est là que ma vie a décidé de larguer une bombe, à nouveau.

    J'avais dix-neuf ans à ce moment là, et maman m'a parlé de la relocalisation; on vivait sous le même toit, et elle ne savait pas si partir était une bonne décision. Je savais qu'au fond, je devais rester avec elle, alors on a pris la décision d'accepter d'être relocalisés à Londres. On a décidé de partir de notre petit coin de pays, ensembles. Après avoir affronté toutes les procédures, on a obtenu notre visa et on a pu partir. Je ne m'attendais pas à ça, mais partir m'a fait beaucoup de bien. C'est comme si je m'étais remis à respirer.

    Elle a récupéré son ancien appartement avec des collègues de travail ; c'était un appartement à quatre chambres. Une pour moi, une pour maman, et les autres pour ses amies. J'ai eu une petite chambre, mais l'endroit est très plaisant; je suis à l'aise ici, cependant je ne suis pas très présent. J'ai essayé de m'inscrire à une école pour continuer mes études, et j'ai réussi. C'était une université près d'où je vivais à ce moment-là, et où j'ai passé ma licence. Seul problème; je savais qu'il me restait encore des années d'études, mais l'idée de rester dans ce coin-là me déprimait. Ne vous y trompez pas, c'était un bel appartement, un beau quartier, une belle école aussi. C'est juste...

    J'ai recommencé à suffoquer.

    Pendant ces trois années, j'ai vu un paquet de choses, rencontré un paquet de gens, fait un paquet de bêtises, mais je n'ai jamais vraiment eu le temps de m'ennuyer. Et là, je suis retombé, face première, dans cette marre de vide et de déception. J'ai fait assez d'auto-psychanalyse pour savoir ce qui cloche; ma déprime est encore très forte, mais instinctivement je meuble l'espace dans ma vie pour ne pas pouvoir l'apercevoir. J'en étais rendu à développer une sorte de peur de l'ennui, si on veut.

    Ce qu'une personne normale ferait, c'est se recentrer sur elle même et arranger son problème. Moi, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d'aller faire autre chose, ailleurs. Alors j'ai commencé à chercher des appartements pour déménager et j'ai envoyé des demandes d'admission dans toutes les universités que je pouvais trouver pour être assez loin d'ici, mais assez près pour revenir en cas de problème. "La première à me répondre sera la bonne," me suis-je dit, mais au final j'ai reçu trois lettres d'acceptation d'universités différentes, et l'université Millenium m'a tapé dans l'oeil. Accessible, dans un quartier très différent, pas très très cher et, ce qui m'avait frappé le plus, un taux de réussite vraiment haut. En plus, c'était, des trois écoles, la seule à avoir autour d'elle des appartements que j'avais repéré et qui me plaisaient, alors le choix a été facile.

    Je me suis jeté sur cette opportunité, croyez-moi, et en à peine une semaine, je me suis trouvé un appartement et j'y ai vite emménagé. Ma mère m'a aidé à aménager mon appartement et elle est prête à m'aider financièrement, alors il n'y a pas vraiment de soucis au niveau des sous. En espérant que j'arrive à dompter ma déprime.





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Tysha K. Reed
Tysha K. Reed
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Mer 23 Sep - 22:56
Bienvenue, ma chère.
J'ai hâte de lire ta fiche afin d'en savoir plus.

Mais en tous cas, j'adore ton avatar, love.
C'est très... hm... très. 8D ( et c'est beau, ovbiously )
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Invité
Invité
Mer 23 Sep - 23:13
Bienvenue :happy:
Cléanthe J. Alevatros
Cléanthe J. Alevatros
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Jeu 24 Sep - 0:46
EMRYS BLBLBLBLBL ! (dois-je te signifier que cette phrase montre à quel point je suis ravie de te revoir ?)

Bonne chance pour ta fiche fufufu !
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Invité
Invité
Jeu 24 Sep - 18:12
Et parce que j'avais oublié de venir hurler sur ta fiche.

BON RETOUR PAR MINOU. ♥
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Invité
Invité
Jeu 24 Sep - 20:24
Bienvenuuuuue ♥
Gngngn ce vava ~
Bon courage pour ta fiche :D
Nolan T. Connor
Nolan T. Connor
Surveillant à mi-temps
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Etudes/Métier : Lettres Classiques - Surveillant à mi-temps
Pounds : 29942
Sam 3 Oct - 10:23
Emryyyyyyyys bienvenuuuuuue ♥
(Oui je suis en retard mais on s'en fout ok? J'suis contente quand même)

Sache que tu entames ta deuxième semaine de délai pour ta fiche ! Donc n'hésite pas si jamais tu as besoin d'un peu plus de temps, il te suffit de demander !
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Invité
Invité
Jeu 8 Oct - 19:59
Ploploplop ! Tu es arrivé à la fin des deux semaines réglementaire pour terminer ta fiche ! Du coup, tu as trois jours pour nous faire un p'tit signe et demander un délai si tu as besoin c:
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Invité
Invité
Dim 11 Oct - 23:58
Merci, les gens, pour ces beaux messages pleins de joie et d'affection! =D N'arrivant pas à appuyer sur le bouton "répondre" (d'ailleurs j'ai toujours pas compris pourquoi, mais je suspecte juste un peu adblock de faire des siennes), j'écris ce message avec la bonne vieille méthode de la boîte d'envoi de texte en bas de page. En espérant que ça marche.

Anyway, tout ça pour dire que j'ai FINI MA FIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICHE. <3<3<3<3<3<3

Edit : Omfg ça a fonctionné! La petite boîte à texte est magique! =D
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Invité
Invité
Lun 12 Oct - 21:50

Validation
Coucou ! ♥ Alors, avant de pouvoir te valider, il faut que je te parle de quelques points qui ne nous conviennent pas.

Le physique, je n’ai rien à y redire de spécial. On se souvient des explications vis-à-vis du financement de l’épilation laser et de la douceur de ses cheveux malgré les colorations. Si peut-être que tu fais un peu de relativisme encore, dans le genre : « Mes cuisses sont solides, mais pas spécialement grosses ».

Pour ce qui est de ton mental, de manière générale, il faudrait que tu puisses choisir des traits de personnalité et t’y tenir, arrêter le relativisme et l’entre deux. Ou d’une manière ou d’une autre l’expliquer.

Après, j’ai vraiment eu du mal à comprendre le cheminement du mental d’Emrys. Tu commences d’une manière et dans la deuxième partie, tu sous-entends qu’il a changé. A partir de quel âge, pourquoi ? Même si les explications sont fournies (ou non) dans l’histoire, c’est vraiment compliqué de comprendre.

Ensuite, tu lui as choisis des traits diamétralement opposés : un peu égocentrique, mais qui accorde beaucoup d’importance à l’avis des autres. Ouvert et compréhensif, mais acceptant avec une grande difficulté la critique. (A ce propos, dans ton histoire, tu dis « Je sais ce que les gens vont dire et je les arrête tout de suite: je me fous d'être un ennui mortel ambulant. », mais s’il s’en fiche, c’est pas qu’il n’accepte pas dans un sens non ? L’indifférence, c’est pas accepter, on est d’accords, mais plus que ça, c’est n’y prêter aucun importance, donc il est pas question de ne pas accepter la critique, mais tout simplement de ne pas accorder de valeur aux critiques des autres) Pas à l’aise avec les autres, mais pouvant tenir tête à n’importe qui... Alors, Emrys il est comment, juste lunatique ? Il est être calme et discret, puis dans la même journée énergique avec une grande et solide personnalité ? Ou alors il est discret, assez introvertis (puisque tu dis qu’il n’a jamais été fan de l’extraversion, ça sous-entends qu’il a un penchant pour l’introversion) avec les ‘étrangers’ et possède une forte personnalité avec ses proches ? Pareil, il n’est pas à l’aise avec les autres, discret et pourtant, il est confiant puisque c’est la raison pour laquelle il a commencé à se teindre les cheveux d’une couleur relativement criarde ou encore ça semble expliquer pourquoi il s’habille en couleurs vives.  Tu l’auras donc compris, c’est vraiment compliqué de cerner Emrys et tu n’expliques absolument pas pourquoi il est comme ça. Pourquoi il peut changer de personnalité comme ça et pourquoi son caractère est un paradoxe à lui seul. Et je ne t’ai pas listé tous les traits qui s’opposent, mais, il y en a vraiment de partout. J’ai été frustrée tout du long, à ne rien comprendre, vraiment. Il faut donc que tu retravailles ton mental, tu peux garder des oppositions évidemment, mais on attendra une explication solide sur le pourquoi du comment il peut être d’une manière puis d’une toute autre manière par la suite.

Pour l’histoire maintenant. Première chose qui me chagrine, Emrys se fait malmener, il casse un nez, fend une lèvre et casse trois côtes à deux gamins. Paragraphe d’après, tu sautes du coq à l’âne et il est bon élève à l’école. Mais, il a bien dû se faire réprimander pour ça ? Qu’il s’agisse de d’un mécanisme d’auto défense ou non, ça ne justifie en rien de blesser d’autres gosses (enfin je dis gosse, parce que je pense que c’est des gosses à ce moment-là ? Je sais pas du tout, on a presque aucun chronologie, je sais pas quel âge à Emrys la plupart du temps quand je lis. Mais si lorsqu’il a blessé les deux autres, il était ado, c’est d’autant plus condamnable) parce qu’il s’est fait victimiser. Logiquement, il a dû au moins être renvoyé une semaine, ce que je trouve déjà excessivement peu pour un nez cassé et trois côtes brisées. Qu’il soit bon élève ou non, ça peut pas rester comme ça et ça a forcément eu des conséquences.

Ensuite, apparemment c’est un trait assez spécifique et peu commun que Emrys aime le flirt, mais pas aller plus loin. Et qu’il accepte plus les cadeaux. Juste, pourquoi ? Genre, les cadeaux limite passons. Mais pour qu’à notre époque, quelqu’un qui a eu moult relations se refuse charnellement, il en faut non ? Puis dans ses relations, c’est assez handicapant ? Alors il s’est passé quoi, vraiment ?
Pour reparler de la chronologie, tu fais des bonds en avant et en arrière dans le temps et c’est vraiment compliqué de comprendre. Tu dis au bout d’un moment « En résumé, le suis un petit gars né au Canada (au Québec pour être plus précis) et qui y est resté jusqu'à sa majorité. », et le reste du paragraphe va sur cette lancée. Sans te dicter comment écrire, ça, c’est une des premières choses que tu devrais écrire. Parce qu’on a pas tous en tête l’histoire d’Emrys aussi bien que toi et que si ça te paraît évident, ça ne l’est pas du tout et j’ai dû me reprendre à plusieurs fois pour me situer dans le temps. Dans ce paragraphe, tu parles de sa mère et de sa grand-mère, de son emploi dans la confiserie (on apprend enfin l’âge auquel il a commencé à bosser, tu aurais dû préciser la première fois où tu l’as évoqué par exemple)

Ensuite, deux choses. Premièrement, tu dis qu’Emrys a suivis un cursus en Sciences Humaines avant d’entrer à l’Université, hors dans le bandeau d’infos en haut de ta fiche, tu dis qu’il est en Master de Sciences humaines. On est d’accords sur le fait que la Psychologie est une Science Humaine, mais il n’y a pas que la psycho en Sciences Humaines, c’est trop vague. Donc il faudrait que tu changes ça pour préciser qu’il est bien en Master de Psycho. Et deuxièmement, sa formation en coiffure : pourquoi ? Quel est le rapport entre la psycho et la coiffure ? Qu’il veuille s’occuper l’esprit, soit, mais à quel moment on lui dirait que s’il veut s’orienter en psycho, c’est une bonne idée que de suivre une formation parallèle en coiffure ? Qu’est-ce que ça lui apporte sur son CV ? Et en guise de job étudiant, même sur appel, c’est trop. Quel salon irait sérieusement embaucher un jeune déjà formé, mais qui n’est là que sur appel et qui bosse en psycho ? C’est même pas un jeune qu’ils vont former de A à Z et qu’ils compteraient engager. Je vois vraiment pas l’utilité de ça. Que ce soit pour sa vie future et son métier futur vu son cursus ou que ce soit pour un job étudiant qui n’en est… pas un, ça ne passera pas. C’est un métier. C’est pas comme à Mcdonalds ou tu peux aménager tes heures. Je vois mal un salon donner un CDI ou même un CDD de 10 à 15h par semaine à un étudiant en psycho, qui viendrait que sur appel. Et aussi, tu dis « À l'époque, je n'avais pas envie d'étudier en art », pourquoi ? Il a quel âge quand il dit « à l’époque ? », c’est le Emrys de maintenant ? Maintenant qu’il est en psycho il aurait voulu avoir choisis un cursus artistique ? Donc tu l’auras compris, il faudrait idéalement que tu changes ou expliques différentes choses donc.

Alors en résumé… Il y a pas mal de choses à changer. Je te dirais deux choses principalement : fais des choix et simplifie. En l’état actuel des choses, je ne peux absolument pas te valider. Sans te demander de tout réécrire pour créer une chronologie compréhensive, changes au moins les points que j’ai évoqués plus haut. N’hésites surtout pas si tu as des questions et bon courage pour les modifications ! ♥

Voilà voilà ! Une fois ces modifications faites, je te validerai sans souci ! Bon courage !
©Riva
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Invité
Invité
Mar 13 Oct - 0:32
Damn ça c'est de l'analyse de fiche! O______O

J'ai modifié la spécification face aux études d'Emrys dans la partie du haut; je comprenais pas vraiment comment remplir la case "Année" et "Options" parce que je n'arrivais pas à piger comment le système scolaire fonctionne en Angleterre, du moins côté université, mais dans le fond j'ai modifié selon ton explication, alors ça devrait être bon =3

Côté physique, je n'ai rien retouché. Niveau caractère, je peux expliquer en gros ce que j'ai retiré, et je trouve moi aussi que maintenant c'est moins surchargé et "fouillis". Emrys était trop confiant et timide en même temps par rapport à son parcours de vie, alors j'ai adapté en gardant surtout le côté sensible et introverti, en retirant une bonne dose de confiance en lui. Par contre, j'ai manoeuvré pour qu'il reste apte à se défendre et à tenir tête aux autres s'il se fait intimider, dans des cas assez lourds. Il reste donc assez dans son coin, tranquille, mais il a toujours un peu de caractère; ce que je considère être normal quand on se dit que sa vie n'était pas super mignonne et qu'il a décidé d'arrêter de faire la victime pour pouvoir assumer plus ses différences. Pour contrebalancer, je l'ai rendu moins vulgaire et extroverti, mais il reste toujours un peu excentrique. Je ne peux pas vraiment montrer les parties que j'ai retiré, parce que j'ai édité et que c'est surtout des coupures et des petits changements pour que ça fasse du sens.


Du côté de l'histoire, j'ai replacé des paragraphes pour faire plus d'ordre dans le tout, j'ai rayé la partie cours de coiffure; au Québec ça peut faire du sens parce qu'une formation peut être rapide, dans un salon directement ou dans une école, mais comme je ne sais pas comment ça fonctionne en europe, c'est plus facile de couper cette partie. XD

J'ai mieux expliqué la scène de l'agression, minimisé un peu, et j'ai arrangé au mieux les autres points en expliquant un peu plus la situation, surtout les raisons de son choix de cursus. Tout est surtout lié à la culture des québecois et comment les choses sont vues ici, mais ça devrait être facile à suivre maintenant. La seule chose que je n'arrive pas à expliquer dans l'histoire, c'est les équivalences. Pour bien comprendre le truc; Les deux premières années d'études en sciences humaines, ici, ce sont des prérequis pour l'université. Ils sont l'équivalent des deux dernières années de lycée en France.

Je pense avoir arrangé une bonne partie des problèmes, et je crois que ça devrait mieux passer cette fois. Tu me dis s'il y a des choses encore trop compliquées, je les arrangerai =3
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Invité
Invité
Mar 13 Oct - 20:41

Validation
Bon ben, nickel. Tout est bon pour moi du coup. Et c'était pas forcé, mais c'est cool que t'aies réorganisé ton histoire, ça m'a vraiment facilité la tâche!

Tu es donc validé ! Maintenant que tu as ta couleur et ton rang, tu vas pouvoir t'acquitter de tâches administratives ! (Youhou, Ô joie !)

♙ Aller recenser ton avatar ;
♙ Créer ta fiche de relations ;
♙ Demander un rp ;
♙ Demander un logement ;
♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
♙ Rejoindre un club si tu es lycéen ou étudiant.

Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
©Riva
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