Physiquement, Yann est conforme au bon vieux stéréotype qu'on se fait des roux:

# une petite touffe de cheveux rousse en pagaille, quelque fois raide et discipliné, lorsqu'ils font preuve d'un peu plus de docilité. La plupart du temps, ceux-ci sont lâchés ou maintenus par un bandeau.

# Une peau pâle rehaussé ci et là par de petites tâches de rousseurs sur son visage et le reste de son corps. Cependant, le problème avec la peau de roux est qu'elle n'apprécie gère les rayonnements du soleil, ce qui les rend très vulnérables lorsqu'ils y sont exposés et sont particulièrement sujet aux insolations ainsi qu'aux "coups de soleil".

# Ses yeux sont verts clairs, ce qui les rend eux aussi plus sensible à la lumière peut importer la nature de celle-ci. Il préférera donc les jours où le soleil est un peu plus timide, triste ou même en colère. De même pour l'intensité de la lumière des appareils, il les baissera généralement au maximum pour ne pas s’esquinter plus les yeux. Enfin... Ses yeux ; son œil... Puisque l'autre est officiellement hors service depuis que notre très cher Yann à jouée avec le feu de trop près... Oui, oui... Celui-ci a accidentellement envoyé l'une de ses bolas enflammés droit dans son œil lors d'une prestation, depuis, il porte un cache œil, car la cicatrice n'est pas très belle.

Sinon, outre les critères stéréotypés sur les roux, Yann a également quelques atouts qui lui sont propres :

# Sa stature est d'1m65 pour 57kg, loin d'être un bodybuildeur ou d'une crevette grise, Yann manie son bâton du diable quotidiennement ce qui constitue un exercice physique non négligeable. Cela se fait ressentir sur son corps de jeune adulte, en effet, il a de petits bras  musclés et quelques abdos légèrement dessinés.

# Pour garder un corps un bonne santé et surtout par éthique, le rouquin a choisit d'être végétarien (pas végétalien, ni vegan, c'est différent)

# Yann possède des boucles d'oreilles aux deux lobes. Il porte souvent des petites babioles aux poignets et autour du cou, il aime les bijoux qui ont une histoire, du vécu, une âme et qui ne sont pas fait industriellement. Il préférera toujours les créer soi-même, ou les acheter chez l’artisan.

# Au niveau de son style vestimentaire... C'est un peu compliqué à décrire puisqu'il n'en a pas en particulier. Il ne se fournit pas dans les grandes industries de mode, car il estime que c'est cher pour ce que c'est, et qu'il n'a pas envie de contribuer à un système économique basé sur de l'escroquerie et sur la consommation, en général, il troque, ou va dans des friperies et prend ce qu'il lui plaît dans la mesure du disponible. Il aime porter des couleurs sobres telles que le noir et les couleurs pâles voir délavés. Sa couleur favorite restant le vert feuille et le vert sapin. Il apprécie porter des foulards, les vêtements confortables et les bottes lassés.

La plus part des détails concernant son physique ont été évoqué, passons maintenant aux autres détails et aux "trucs" à savoir :

# Il est féministe et possède une opinion politique tourné vers le durable, la liberté des droits légitime des êtres vivants et des devoirs responsables de l'homme.

# Il aime lire, cuisiner, dessiner & peindre, bricoler, jongler, écouter de la musique, se promener, se cultiver, philosopher, écrire, faire des sorties, voyager, rencontrer du monde, rendre heureux son entourage, manger de bonnes choses, monter à cheval, aller à la montagne, être libre, les animaux (surtout les lapins et les chauves souris).

# Il n'aime pas la violence, les champignons, le bruit du réveille qui sonne, les araignées et les scorpions, les déchets à deux mètres d'une poubelles, l'abandon, les témoins de Jéhovah, les partis politiques, l'intolérance, des pièces trop blanches, les sur-consommateurs, les gens qui ne respectent pas les distance de l'espace vitale quand ce ne sont pas des proches.

# Il aime bien se promener lors du crépuscule et la nuit, c'est calme et celons lui, ce sont les plus beaux moment d'une journée.

# Il ne supporte pas les pièces sans verdure. Il est un grand amoureux de la nature.

# Il ne se considère d'avantage comme un enfant du monde plus d'un Irlandais.

Tout a basculé si soudainement depuis que mes parents ont quitté l'Irlande, je ne sais pas si c'est simplement le destin qui s'est abattu sur moi ou si je suis le seul à avoir fait les mauvais choix, j'opte davantage pour la seconde possibilité et c'est pour cela que je ressens une certaine culpabilité en y repensant, puis parfois... Je me dis aussi que si c'est arrivé c'est que cela devait se passer et que je ne suis la cause d'aucun problème. Mon opinion alterne selon mes humeurs et c'est parfois assez fatiguant de devoir vivre avec ce caractère. Mais, un jour, j'en suis convaincu, je saurai mieux m'accepter et réaliserai que je ne suis pas une source de problèmes ; du moins en ce qui concerne ma famille. Alors, peut-être qu'à ce moment précis, je pourrais enfin vivre sans regret et être enfin épanouie.

Ah ah, je lis votre incompréhension sur le visage, mais ne vous en faîtes pas... J'y viens, à l’essentiel, au pourquoi du comment... Puisque je me doute que tout n'est pas très clair pour vous... Seulement, j'avais besoin de vous faire part de mes sentiments avant tout... Etant donné que ce n'est pas toujours facile de parler d'un sujet encore assez sensible dans le fond, bien que j'essaye de passer outre et avancer, j'ai besoin de faire le point dans mon esprit pour avoir les idées claires et ne pas trop mêler mes émotions aux événements.

J'avais quinze ans quand mon père reçut une proposition d'emploi en Angleterre, sa société avait besoin d'envoyer quelques uns de ses employés chez nos voisins, car ceux-ci disposeraient d'un plus grand laboratoire pour effectuer des recherches sur le matériau qu'ils étudiaient à l'époque. C'était un poste temporaire qui devait durer quelques années seulement avant de revenir en Irlande. D’ailleurs, il n'était pas obligé d'accepter car il n'était pas le seul ingénieur en matériaux de l'entreprise, mais se fut à lui que l'on proposa le poste en premier. Bien que ce ne fût pas une décision sur le long terme, il fallait d'abord qu'il en discute avec nous : ma mère et moi.

J'aimais la façon qu’on avait de tout se dire et de prendre en compte l'avis de chacun avant de décider quoi que ce soit, de s'écouter les uns et les autres et d'être ouverts aux arguments de chacun. C'était ce qui faisait de notre petite famille une entité chaleureuse où il faisait bon d'y vivre. Alors, à l'heure du repas, une fois que tout le monde fut rentré du travail, nous nous sommes posés et nous avons commencé à discuter de cette fameuse mutation. Mon père trouvait que cela pouvait être une bonne occasion pour faire des expériences et voyager un peu. Bien que l'Angleterre soit frontalier avec l'Irlande, la culture y était tout de même différente, les paysages aussi d'ailleurs, il voyait ça comme une ouverture au monde, une ouverture d'esprit et un apprentissage d'adaptation qui nous servirait à tous et ce, peu importe l'âge. Cette perspective m'enchantait beaucoup, car j'étais du même avis que lui, je n'avais jamais eu l'occasion de voyager à ce moment-là alors j'étais tout excité à l'idée de partir quelques années à l'étranger en compagnie de ma famille, cela avait quelque chose de rassurant et de convivial -mais cela n'en avait que l'apparence-. Ma mère, quant à elle, avait peur d'une chose : ne pas arriver à retrouver du travail par la suite. Elle travaillait en tant qu'éditrice dans une grande maison d'édition irlandaise et les places n'étaient pas données à tous, elle avait dû se donner beaucoup de mal avant d'y entrer. Elle devait en discuter avec son patron avant que la décision soit prise. Pour le reste, elle n'y voyait pas d'inconvénient, au contraire, cela l'emballait tout autant que mon père et moi.

Alors, elle prit rendez-vous avec son patron au plus vite pour qu'elle puisse trouver un bon compromis pour l'entreprise et elle-même. Heureusement tout s'était passé dans le bon sens pour nous. Elle pouvait continuer de travailler, mais par correspondance et en plus de ça, elle avait été chargé de trouver de nouveaux talents à promouvoir en Angleterre, puis lors de son retour en Irlande, elle retrouvera son poste. Ainsi, mon père put confirmer sa mutation et nous partîmes pour Londres peu de temps après.

Là-bas, nous avions emménagé dans un grand appartement très spacieux, avec une vue assez spectaculaire sur la ville et le plus confortable dans tout ça, c'est que nous n'avions pas de frais à payer, tout était pris en charge par l'entreprise de mon père. Tout cela me changeait énormément de là où nous habitions auparavant, rien à voir avec la petite maison de campagne perdue au milieu d'un champ d'herbe verdoyant où courraient de temps à autres quelques troupeaux de chèvres qui, si elles ne mangeaient pas, passaient leur temps à râler et sautiller de partout. Cela a l'air d'un reproche dit comme ça, cependant... Ce n'en était plus un au bout de quelques semaines passées à Londres, cette nouvelle vie me plaisait bien, mais la nostalgie de ma terre natale commençait également à se faire ressentir.

Le transfert dans mon nouveau lycée s’était fait à merveille et je commençais à prendre mes points de repère dans la capitale. Mais quelque chose avait changé à la maison, l'ambiance était différente, plus tendue. Presque un an après notre déménagement, mes parents décidèrent de se séparer. Cette nouvelle me laissa sous le choc pendant toute la procédure.

Cela faisait trente ans qu'ils étaient ensemble et bientôt vingt-cinq ans qu'ils étaient mariés. Tout avait pourtant l'air si parfait entre eux, ils n'étaient pas du genre à se disputer régulièrement pour des broutilles. Il faut croire que cela ne suffisait pas de bien s'entendre et de vivre en harmonie, l'un avec l'autre... Peut être était-ce qu'ailleurs là où reposait le problème, peut être que tout était trop calme entre eux... trop paisible. Je ne sais pas, ils n'ont jamais voulu me dire la raison de leur divorce... Je croyais que l'on pouvait tout se dire mais, visiblement, ce n'était plus d'actualité, car nous n'étions plus une famille. On dit que les gens changent avec le temps et que l'amour, bien qu'il puisse être fort, n'est jamais éternel. Peut-être étaient-ils arrivés à un stade où ils n'avaient plus rien à apprendre de l'autre, l'entité qu'ils formaient tous deux avait atteint ses limites... ce qui expliquerait ce soudain changement de situation. L'un empêchait certainement l'autre de s'épanouir et de progresser indépendamment à cause de sa simple présence. Je ne peux pas croire que ce soit dû au fait qu'on est déménagé, car nous n'étions pas supposés de rester plus de trois ans ici et la vie était tout de même bien plus reposante pour ma mère au niveau de ses activités, elle ne s'en était d'ailleurs jamais plaint. C'est pourquoi, je ne peux pas accepter la possibilité que ce soit ce voyage qui ait tout chamboulé. Pourtant... cela reste la possibilité la plus censée de toutes...car en fait... je ne peux pas croire non plus que leur amour est cessé d'exister sans raison et cela reste la raison la plus évidente et à la fois... la plus idiote, à mon sens. Je n'ai jamais compris cette décision... et d'une certaine manière je me sens coupable car si c'est justement à cause du voyage... il aurait suffit que je refuse pour que mon père refuse cet emploi et nous aurions pu continuer à vivre la petite vie tranquille que nous vivions avant. Ou alors peut être qu'ils n'ont pas voulu me dire la raison de leur divorce car j'étais justement la cause de leur séparation... mais je ne le saurais jamais.

Alors que je me promenais dans un parc un peu tard le soir pour me changer les idées, je suis tombé par hasard sur un concert en plein air où il y avait également des artistes de rue qui profitaient du fait qu'il y avait du monde pour se mettre en scène et gagner un peu d'argent, ce qui avait l'air de bien fonctionner. Je m'étais un peu approché des jongleurs pyrotechniciens qui maniaient le bâton du diable et les bolas à merveille. J'étais resté un petit moment, là, à les regarder et me laisser envoûter par leur adresse hors du commun. Cela m'avait donné envie de m'y mettre - ce que je fis en m'inscrivant dans un club -. Cependant, ils furent priés de partir par les forces de l'ordre, le terrain n'était pas habilité pour ce genre d'activités et il risquait d'y avoir des blessés. À ce titre, ils durent tout stopper et partir. C'était bien dommage.

Je n'étais toujours pas décidé de rentrer à la maison tout de suite, alors je me suis perdu au milieu de la foule qui était là pour le concert d'un groupe aux origines clairement irlandaises, cela me fit du bien. J'avais eu la sensation d'être dans une petite bulle l'instant d'un soir. En plus de ça, j'avais pu faire la connaissance d'un certain nombre de personnes et notamment d'un garçon bien plus âgé que moi : Sam. Il avait vingt-sept ans quand j'en avais seize. Mais malgré notre différence d'âge, nous nous sommes tout de suite bien entendu, à un tel point que je commençais à douter de la nature de mes sentiments à son égard au fur et à mesure que nous passions du temps ensemble.

Comme j'étais un peu perdu et que je ne savais pas vraiment à qui en parler, je m'étais naturellement tourné vers mon père avec qui j'avais toujours eu une relation plus ou moins fusionnelle et ce même après sa séparation avec ma mère. Mais si j'avais su ce qui allait suivre... Je n'aurais sûrement pas osé lui dévoiler mes incertitudes d'adolescent... Enfin, avec des "si", on refait le monde. Mon père celui avec qui j'avais toujours discuté de tout, celui que je pensais le plus apte à discuter de ce genre de choses s'avérait être homophobe. Je sais que l'homosexualité est un tabou en Irlande puisque la société est encore beaucoup religieuse et traditionnelle, mais, je le pensais différent et prêt à remettre en cause certains préjugés, car j'étais important pour lui et pourtant... Il n'a pas hésité une seconde à me mettre à la porte. Il ne voulait rien entendre et je ne pouvais même pas demander de l'aide à ma mère puisqu'elle m'avait renié lorsque je lui avais dit que je préférais rester avec mon père jusqu'à son retour en Irlande.

À ce moment-là, je me suis senti terriblement seul et perdu. Je n'avais plus rien, car je n'avais rien eu le temps de prendre à l'exception de mon sac dans lequel il y avait mon portefeuille et mes bolas. Il ne m'avait même pas laissé prendre quelques unes de mes affaires, un sac avec le nécessaire... Rien. Il me restait suffisamment d'argent sur moi et dans mon compte pour vivre un ou deux mois si je ne m’achetais que de la nourriture... Je ne savais plus quoi faire, tout s'était effondré en l'espace de quelques secondes autour de moi. J'avais tenté de revenir quelques jours après, mais il en était venu aux mains pour me faire comprendre que je n'étais plus le bienvenu. En dernier recours, j'avais appelé Sam pensant qu'il pourrait m'aider le temps que je puisse m'auto suffire, mais, comme si je n'avais pas eu suffisamment de déceptions dans la journée... Lui aussi me rejeta, en me disant que ce n'était pas son problème et que je le dérangeais. J'avais mal au cœur à ses mots, car je m'étais épris de lui et je venais de perdre ce qu'il restait de ma famille indirectement à cause de lui. J'avais du mal à croire que tout ce qui se passait m'arrivait réellement.

Ainsi, pendant plusieurs mois durant, je ne me suis pas découragé, bien que le moral ne fût pas toujours au rendez-vous... Il fallait que je survive tant bien que mal. Je dus abandonner mes études pour m'insérer au plus vite dans la vie active, je postulais par ici et là où l'on voulait bien de moi. Je fus serveur dans un bar, caissier en grande surface, baby-sitter, aide pour les personnes âgées, jardinier pour les services publics et bien d'autres petits jobs à contrat indéterminés et parfois au black le jour tandis que la nuit où lorsque j'étais sans emploi, j'essayais de gagner encore quelques sous en faisant de la pyrotechnie en évitant de me faire surprendre par la police, cela avait au moins le mérite de me détendre un minimum. Néanmoins, cela ne suffisait pas pour pouvoir seulement louer un studio, alors régulièrement, je dormais sous les ponts qui n'étaient pas déjà occupés ou je squattais sous les kiosques. Je me lavais dans les toilettes publiques avec l'eau du robinet, puis lorsqu'il y avait des douches au boulot, j'en profitais pour me laver, histoire de regarder un peu d'hygiène et pouvoir continuer à prétendre à des emplois.

Cette situation dura un an, je crois, je ne sais plus exactement, car j'avais un peu perdu la notion du temps. Jusqu'au beau jour où, alors que je me donnais en spectacle au même endroit où les jongleurs faisaient leur prestation lorsque mes parents ont divorcé, l'un d'eux vint à ma rencontre. Il avait remarqué que je vagabondais régulièrement dans le coin et que j'avais l'air un peu perdu dans la vie. Nous avons donc discuté un moment ce jour-là, il me paya une bière et me fit une proposition que je ne pouvais pas refuser : celle de rejoindre leur groupe de pyrotechnicien et si j'acceptais, je pourrais vivre chez eux aussi longtemps que je le souhaitais. Évidemment, j'étais un peu méfiant, je ne les connaissais ni d'Ève ni d'Adam, mais... J'étais dans le besoin et au point où j'en étais cela ne pouvait pas être pire, je suppose ?

Il se trouve que ces personnes n'étaient fondamentalement pas mauvaises même si au premier regard, ils avaient l'air de "babacool" hippie sous acide ou de punk à chien. Le groupe était constitué de cinq personnes, moi inclue, il y avait Zénoé et Noël un couple très charmant qui sont devenus en quelque sorte mes parents adoptifs, ils se chargent de la musique pour leurs prestations et de l'approvisionnement en fumigènes, essence, mèches de kevlar, maquillage et tout le nécessaire pour que tout se passe bien. Sinon à côté de ça, ils sont échassiers et font des acrobaties puis il arrive à Zénoé de se munir de ses éventails de feu pour participer aux spectacles pyrotechniques. Ensuite, il reste Johan, celui qui m'a trouvé dans la rue, il manie les bolas comme un chef et Reno l'accompagne dans ses prestations aux bolas, quant à moi, je complète le spectacle avec mon maniement du bâton du diable.

Tous les cinq, nous vivons dans la périphérie de Londres dans un vieux bâtiment, pas très accueillant vu de l'extérieur, dans l'un des quartiers pas très réputé de la capitale, mais qu'importe au final. Le loyer n'était pas trop cher et il y avait suffisamment d'espace pour nous tous voir un peu plus puis, nous avions même accès à une cour centrale de quelques mètres carrés. Notre business n'était pas démentiel, mais suffisant pour qu'on puisse tous répondre à nos besoins primaires et bien vivre. Lorsque ce n'était pas la saison des spectacles, où que nous n'étions pas payés pour nos prestations au sein d'un festival et que nous ne récoltions pas suffisamment d'argent, nous travaillions tous à droite à gauche pour pouvoir continuer notre petit train de vie confortable.