Mon premier jour de congé, il ne fait pas encore tout à fait jour. Je suis parti courir dans le parc près de chez moi. Coincé entres dans ce béton, j’ai parfois besoin de sentir l’odeur de l’herbe, de la terre et des arbres.
Le jour viens de se levé. La lumière doré filtre à travers les branches. A cet heure peut de gens viennent courir. Tout en faisant mon sport je réfléchit à ce que je pourrais faire en rentrant chez moi. Encore quatre moi avant ma pause. Il faudra que j’aille aidé le vieux Jim et voir tonton Abel. Je me demande comment va ce canasson d’Alezan. A et en rentrant aujourd’hui faudra que j’écrive une lettre pour raconté ma semaine. Dire que j’ai enfin mon stage, maman et papa vont être tellement fière.
Les gens arrivent, il est temps de rentré. La route jusqu’a mon appart, n’est pas très longue, je peut encore me gardé un peut chauffé durant le chemin. C’est donc avec un petit footing que je me dirige dans la rue.
Plus je me rapproche, plus les rues se transforment en ruelles. Soudain, devant mon immeuble, j’entend un aboiement. Je me retourne. La bas, dans l’ombre, il y a une forme. Un animal ? Appartient-il à quelqu’un ? Est-il blessé ou abandonné? Je m’approche doucement. C’est un chien, évidement. C’est un doberman, il me semble. Pas de tatouage, pas de collier, il est bien abandonné. A moins qu’il n’ai une puce…
Je m’accroupir :
« Hey, bonjour toi. Tu es perdu? Viens, je vais m’occuper de toi. Tu as l’air maigre. tu veux à manger? »
L’important avec les animaux, ce n’est pas ce qu’on dit. Mais comment on le dit. Ma voix est douce, j’ai l’habitude de m’occuper de jeunes juments effrayées pour leurs petits.
« Viens. »
Toujours la même douceur en un peut plus ferme, qu’il comprennent que je l’invite à me suivre. Je sort de ma poche mes clef en faisant très attention aux gestes brusques. Je fais clipé le passe et, avant d’ouvrir la porte je me met à hauteur du chien et lui murmure :
« Chuuute… »
Je ne suis pas sensé avoir d’animaux. Heureusement, mon studio est au bout du couloir. Je marche à pas de loup, espérant que le chien fait de même. S’il fait trop de bruit, il devra partir et je n’aime pas ça…
Je déverrouille la porte de chez moi et laisse passer le canidé. Je ferme pas à clé. Je ne ferme jamais à clef quand je suis là, même la nuit. La pièce est à la fois grande et petite quand on considère qu’elle sert de chambre, de salon et de cuisine. La fenêtre est ouverte, rien d’inhabituel. Par contre il y à quelques plumes qui se ballades, je vais devoir faire le ménage. Mais pour l’heure, j’ai à faire. Je me dirige vers les placards du coin cuisine et sort de l’un d’eux de la nourriture canine et une gamelle. Oui! Oui, j’ai chez moi de la nourriture pour chien, pour chat et même des graines. Et alors?!
Je remplit la gamelle et la pose par terre à l’intention de mon nouvel ami. Et m’accroupi pour le caresser.
« Il va falloir te trouvé un nom… Hum… » Mon regard se perd sur son museau. « Que dirais-tu de…. Truffe ! »
C’est moi ou ce chien me regarde avec consternation?
« Ok… Heu… Dougy? Parce que t’as l’air tout doux et t’es un chien! C’est cool comme nom, non?!»
Je me redresse et croise les bras pensif. Il y à rien à dire, je me sens bien plus à l’aise avec les animaux qu’avec mes semblables. Je crois que c’est la première fois cette semaine que j’aligne autant de mots et aussi que je me comporte comme ça. D’habitude, je suis bien plus calme… Je soupir et vais me servir un verre d’eau.