Algernon Fairbairn
Nom : Fairbairn Prénom(s) : Algernon Reene Titus Âge : 19 ans Sexe : Masculin Nationalité : Anglo-japonais Orientation sexuelle : Homosexuel Situation amoureuse : Single
| Groupe : Étudiants Logement : Appartement fourni par ses parents. Année/Métier : Étudiant en Linguistique, spécialité : LEA Japonais/Anglais Options : Langues anciennes (Sumérien/Grec ancien/Latin) Avatar : Kamui (Gin Tama) |
You see me but you don't know me
Vous avez devant vous un roux. Mais un beau roux. À la peau douce et aux yeux bleus. Avec de longs cheveux de feu. Assis en tailleur, il ne vous parait pas très grand, dans les 1m70. Son visage fin vous attire, il a l'air si fragile et pourtant si sûr de lui.
Vous savez, c'est fatiguant d'entendre continuellement les gens ressortir les clichés sur les roux. J'ai une âme, du moins si l'existence de cette énergie spirituelle est un jour prouvée, ce n'est après tout qu'une supposition. J'aime remettre en question le fonctionnement du monde, me demander si cette réalité n'est pas juste un rêve collectif. J'ai toujours été curieux et attiré par les mystères que l'on définit comme "impossible à résoudre".
Il agite ses cheveux puis commence à en faire une tresses.
Mes parents m'ont appris le respect d'autrui et la vie m'a appris à le laisser de côté pour me respecter moi-même. Ne pas plier l'échine, ne pas accepter la défaite quitte à mépriser ceux qui abandonnent lâchement. Cette fierté me permettra de surmonter les épreuves et de survivre dans ce monde de brutes de fous et de lâches. Je vis pour la connaissance.
Il se lève et vous adresse un grand sourire. Vous remarquez son style studieux à l'inspiration japonaise et ses airs de "rat de bibliothèque". Il vous tend une patte blanche que vous saisissez et secouez vigoureusement, pensant le déstabiliser un peu. Il laisse une petite moue lui échapper, ses lèvres fines changeant son sourire en une infime expression de douleur. Il lâche votre main et récupère sa sacoche noire remplie de vieux papiers. Il vous sourit à nouveau.
Vous savez, j'aime les gens au fond, mais il ne faudrait pas que ça leur monte à la tête.
Il disparaît dans l'encadrement de la porte et vous n'entendez plus qu'un pas feutré et léger s'éloigner.
Est-ce l'histoire qui fait l'homme ou l'homme qui fait l'histoire ?
"C'est l'histoire d'un petit garçon qui s'endort. Il repasse sa journée dans sa tête et alors qu'il marche dans sa mémoire, blottit dans son rêve, un petit bonhomme bleu apparaît devant lui. C'est le génie de la mémoire, le gardien des souvenirs. Il prends la main du petit garçon et l'entraine alors brusquement dans tous les couloirs où sont rangés ses souvenirs et approche sa main d'un des bocaux... Le gardien l'ouvre et une nuée de papillons s'en échappent, commençant à voleter tout autour du garçon qui..."Non ! Tu as sauté la jarre en céramique qu'il y a dans le coin ! Si tu lis pas l'histoire en entier c'est pas drôle..."
Se redressant sur son lit, Algy' arborait une expression de colère. Il connaissait l'histoire par coeur et savait bien que sa mère cherchait à l'endormir plus rapidement. Cependant, il ne semblait pas être d'accord. Sa mère, une belle anglaise aux cheveux bruns, poussa un petit soupir désespéré. Elle ébouriffa la chevelure de son petit et referma le livre.
"Il est tard Algy', et cette histoire est très longue. Je travailler demain, tu le sais bien..."
Mmmnh... C'est pas juste... Je peux pas dormir, il fait trop chaud et j'ai pas sommeil.
Sa mère soupira une nouvelle fois et vint déposer un baiser doux sur son front. Elle ne le repoussa pas lorsqu'il s'accrocha autour de son cou et rit, fondant sur lui pour le couvrir de baisers tandis qu'il riait de plus belle. L'enfant la lâcha finalement et lui souhaita une bonne nuit, décidant de finalement aller se blottir contre Morpheus.
Vivre avec des parents archéologues n'est pas tous les jours facile et pourtant le jeune rouquin s'en accommodait plutôt bien, il les suivait dans tous leurs déplacements grâce à l'enseignement à distance. Le jeune Algernon avait développé une vivacité d'esprit qui lui permettait de déjà discuter avec ses parents de leurs découvertes. Il faisait également preuve d'une curiosité sans limite, si bien que sa mère lui apprit à lire le sumérien sur les vieilles tablettes qu'ils avaient retrouvés sur le site. L'apprentissage d'une langue à un jeune âge est plus simple, et ses parents en profitèrent pour lui apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur la culture greco-romaine, sumérienne, et sur les langues mortes. Il appris également le japonais par son père et l'anglais par sa mère. Avec toutes ces connaissances en poche, il était près pour la vie.
L'évènement le plus marquant de la vie jeune Algernon fut sa sédentarisation. Effectivement, ses parents avaient décidé qu'il serait plus facile pour leur précieux garçon de passer ses années de lycée dans une vraie école, avec des vrais professeurs et surtout des camarades de classe. C'était surtout ces derniers qui effrayaient autant qu'ils attiraient Algy'. Le rouquin n'avait jamais vraiment été en contact avec des "jeunes". Il avait joué avec les locaux des pays où ses parents travaillaient étant petit mais la langue était devenu un obstacle avec l'âge... Il appréhendait donc particulièrement cette rentrée dans un nouveau monde.
Ses parents l'avaient inscrits dans une bonne école de Manchester. Il enfila donc l'uniforme bleu marine de cet institut pour garçons et prit sa belle sacoche en cuir usé avant de se lancer à l'aventure.
Les premières semaines furent très éprouvantes pour le jeune homme qui ne parvenait pas à trouver sa place au sein de la classe, n'étant pas intéressé par les même choses que les garçons de son âge. Il préférait parler du déchiffrage des stèles que du soutif apparent de la prof. Les femmes d'ailleurs ne l'intéressaient pas tant que ça.
À cause de ce manque d'intérêt très clair, il fut catalogué par les gens de sa classe comme le "weirdo gay". Pas très glorifiant comme titre. C'est à ce moment qu'Algernon commença à dédaigner les autres pour leur faiblesse d'esprit. Il avait besoin de cette supériorité pour ne pas fondre en larmes en entendant ce surnom et les "catcalling" désobligeants de ses camarades. Il se réfugiait dans la connaissance, écrivant en grec et approfondissant sa connaissance des langues. Il vécut deux années ainsi, replié sur lui-même, gardant des cheveux très courts, de peur des réactions.
On peut dire que la troisième année fut celle de la libération, celle où il lut le livre d'où provenait son prénom Flowers for Algernon et il connut son premier amour. Ce n'est pas une histoire d'amour fou et de paillettes mais celle d'une passion interdite et cachée. Le garçon avait un an de plus que le rouquin, ayant doublé l'une de ses années. Il avait bien remarqué le comportement du jeune homme et s'en était amusé, se disant qu'il devait être sympa. Il avait donc engagé la conversation et avait laissé échapper qu'il pensait que les cheveux longs lui iraient mieux. Algernon tomba presque immédiatement sous le charme de ce grand, qui lui parlait sans moquerie... Leur histoire dura une année et un été, empiétant quelque peu sur sa première année de faculté. Ils se séparèrent d'un commun accord, mais il était plus d'accord qu'Algy. Le jeune rouquin mis quelques semaines à s'en remettre mais est aujourd'hui totalement à l'aise (du moins il le prétends) avec son homosexualité et ses longs cheveux.
Il est aujourd'hui en 2ème année de faculté, en section Linguistique où il éblouit les professeurs par ses connaissances approfondies, voulant devenir linguiste et travailler sur le lien entre toutes les langues...
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