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C'est la rentrée !

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Dim 28 Aoû - 15:11
C'est la rentrée !

Avec Kiseki Nakajima
C'est la rentrée ! 0212 C'est la rentrée ! 0113


Six heures, le réveil sonne. Le son me paraît bien plus strident qu'à l'accoutumé, un « Ferme la. » s'échappe même de ma bouche. Ma main s'écrase violemment sur le bouton pour que cet objet de torture la boucle enfin. J'avais déjà du mal le matin, mais ce week-end avait été plutôt rude pour moi. Après avoir tchater tout un samedi avec un gars sur internet, nous avons fini par nous rencontrer le soir dans un bar. Et bien sur, je ne dis jamais non à un verre gratuit. Sauf que là, ce n'était pas qu'un seul. Réveil difficile le dimanche matin, dans le lit d'un inconnu. Où était le mec que j'avais rencontré sur internet ? Aucune idée puisque j'étais rentré avec un autre. Ne voulant pas forcément apprendre à le connaître, j'étais parti de chez lui en catimini prenant à peine le temps de me rhabiller et de nouer mes longs cheveux blonds. S'en était suivi une marche de la honte dans le centre de Londres, je priais pour ne pas être vu par un des parents d'élèves. Puis une fois dans mon appartement je m'étais affalé dans le lit pour enfin dormir convenablement. La journée se passa tranquillement, il faut dire que j'étais sûrement encore un peu bourré de toute façon. Ce n'est que le soir que la gueule de boit arriva, plombant complètement ma nuit.

Et nous voilà donc lundi matin, le réveil me cassant les oreilles. J'ai l'impression de sentir l'alcool et le vomi et ça… Il vaut mieux que ça ne disparaisse avant d'aller bosser. Les enfants ne feront pas attention, mais concernant les parents et les collègues c'est une toute autre histoire. La nausée avait par chance fini par me passer, tout ce que j'ai désormais c'est un gros mal de crâne. Vivement la sieste de l'après-midi, je pourrais au moins dormir avec eux. Complètement à poil je traverse mon appartement pour aller à la salle de bain, j'allume le robinet et me glisse directement dans la douche. Je grimace en sentant l'eau froide, quel con ! J'aurais pu attendre un peu que l'eau se réchauffe, mais non. Quand la température est enfin acceptable, je me glisse à nouveau dessous. Les gouttes coulent le long de mes cheveux alors qu'un long soupir de plaisir se faufile entre mes lèvres. Je finis par passer un moment dans l'eau à bien me savonner et shampouiner pour être sur de retirer l'odeur d'alcool que je sens sur moi. Heureusement la douleur de mes hanches a complètement disparu après avoir passé la journée à dormir. Autrement j'aurais vraiment eu l'air d'un vieux au boulot…

En sortant de la douche, je me regarde dans le miroir. Enfin, j'essaie, parce qu'avec la buée c'est pas trop ça. Je glisse ma main dessus quand je peux enfin me voir, je m'observe scrupuleusement. Ma peau étant pâle d'origine on remarque plutôt bien mes cernes, mais à part ça on ne voit pas forcément de changement. Je n'aurais qu'à expliquer que j'ai passé la nuit à dessiner, et le tour est joué. Un sourire aux lèvres, j’attrape un peigne entreprenant le démêlage de mes cheveux. Un thé, une bonne aspirine et des biscuits m'aideront sûrement à me remettre sur pieds. D'ailleurs mon ventre en profite pour gargouiller afin de montrer son mécontentement. Il avait de quoi râler, en 24 heures tout ce qu'il avait eu c'était quelques cacahuètes et un mini bout de pizza. Rapidement je prends le sèche-cheveux pour éviter à ma tignasse de goutter partout puis je ressors de la salle de bain pour aller à la chambre m'habiller. J'enfile un boxer propre avant de prendre une jean slim et un t-shirt noir. Pour travailler avec les gamins on n'a pas besoin d'avoir la classe, puis de toute façon, une fois à la crèche je dois porter un tablier. Je file ensuite à la cuisine pour prendre la boîte de cookie qui me fait tant rêver depuis tout à l'heure et lance la bouilloire le temps que je mange. Je dois m'activer si je ne veux pas arriver en retard. Les premiers enfants arrivaient souvent vers 7h30 pour que les parents puissent arriver tôt à leur boulot. On devait donc arriver avant eux histoire de faire un peu le ménage et ranger ce qui n'avait pas été fait la veille.

Je mange quelques cookies avant de me lever d'un bond pour finir de préparer le thé. Après quatre minutes d'infusion durant lesquelles je me lave les dents, je verse le liquide bien chaud dans mon thermos puis un fond dans une tasse. Je prends mon aspirine accompagné du thé, et une fois avalé j’attrape mon sac en bandoulière pour y mettre mon thermos. Jetant un coup d’œil à l'appartement pour être sur que je n'oublie rien, je pars pour aller à la crèche. Par chance j'avais trouvé un logement assez raisonnable à 15 minutes à pied. Une fois dehors je pousse un soupir en fermant les yeux, prendre l'air frais me faisait du bien après un tel week-end. Je noue rapidement mes cheveux pour éviter que le vent ne les mette sur mon visage, puis je me mets à marcher. Quelques regards se posent sur moi, mais j'ai l'habitude. Entre mes cheveux blancs, et mon boitement, j'étais un peu comme un animal de foire. Mais je n'en avais que faire, j’étais tellement heureux de retrouver les gamins. La crèche avait eu moins de monde à cause des vacances, mais aujourd'hui tous les enfants revenaient. Et certains avaient finis par vraiment me manquer. Ce boulot est juste formidable, je m'attache à tous les mômes qui passent ici. Certains parents nous envoient parfois des photos des enfants qui grandissent, de leur première rentrée, premier vélo… C'est toujours plaisant de voir ça.

Quand j'arrive à la crèche, je suis le premier. Rapidement j'ouvre la porte, et vais ouvrir tous les rideaux et les fenêtres pour aérer. Après avoir enfilé mon tablier à pois, j'attrape le balai et commence à faire un peu de nettoyage avant que les enfants n'arrivent. Je jette un coup d’œil à la pendule, Kiseki ne va sûrement pas tarder à arriver non plus.
Kiseki Nakajima
Kiseki Nakajima
Éducateur de jeunes enfants
Date d'inscription : 18/06/2016
Messages : 213
Pounds : 1219
Lun 29 Aoû - 20:56
Manque de sommeil imminent

Couché trop tard, levé trop tôt. Faut dire que t’es un peu décalé dans ton horloge biologique comme pendant une semaine, tu n’avais que des cours. Ça fonctionne comme ça dans ta formation, t’as des périodes avec seulement des cours, d’autres avec seulement du travail et parfois les deux aussi, quand t’as pas atteint le quota souhaité en fin de session. Du coup, cette semaine tu entamais de nouveau une semaine de travail en crèche, et tu adores, c’est pas le problème… Disons juste que de passer d’un levé à 7h à un levé à 5h30, ça pique un peu, surtout quand on sait que t’es allé te coucher à minuit passé.

Alors forcément, à 5 heures 30, t’as très bien entendu le réveil… Mais tu l’as arrêté. Et parce que t’étais trop crevé, tu t’es rendormi, comme si rien ne s’était passé. Et tu t’es réveillé de nouveau une bonne heure plus tard, donc à 6 heures 30, et autant dire que quand t’as vu l’heure sur ton téléphone, t’as fait un bond. Pour le coup, c’était le réveil le plus efficace de la planète pour toi : le retard. Surtout que quand on sait que d’habitude tu pars de chez toi à 6 heures 30 pour arriver à 7 heures à la crèche… Bah on se doute que ça va être très difficile pour toi d’arriver à l’heure.

T’as beau prendre une douche en vitesse, tu dois quand même te laver les cheveux ce qui te prend un temps fou, surtout pour les sécher. Tu t’habilles rapidement, aussi, enfilant avec toute la négligence du monde un jean et un t-shirt sans même regarder si ce dernier est propre ou non. T’as juste pas le temps de t’arrêter sur des détails pareils. Et puis de toute manière, tu sais qu’il sera obligatoirement sale ce soir, alors tu prends de l’avance, c’est tout.
Pas le temps de déjeuner, t’enfile rapidement tes baskets et tu sors en trombe de ton appartement, prenant quand même le temps de fermer à clé derrière toi. Il s’agirait pas de retrouver ton appartement vide ce soir en rentrant. Ça serait vraiment pas cool.

D’habitude, il te faut une demi-heure à pied –sans te presser, faut le dire, pour te rendre à la crèche. Cette fois ci, en partant de chez toi en courant, sachant qu’il est 6h55… Ouais, non tu seras jamais à l’heure. Ja-mais.
En effet, même en y mettant toute la bonne foi du monde et toute ton énergie, c’est dur de tenir très longtemps en courant aussi vite, surtout quand on sait que depuis que t’es arrivé en Angleterre t’as lâchement abandonné le sport. Cette course te fera peut-être t’y remettre, parce que l’endurance, c’est loin d’être ça ! Malgré tout tes efforts, tu arrives bien avec 10 minutes de retard à la crèche, et t’arrive en trombe dans la salle où les parents sont accueillis pour déposer leurs petits bouts.

▬ Oups. Pardon… Attention je passe… Excusez-moi, désolé.

Tu te frayes un chemin entre les parents qui retirent déjà leur manteau à leurs enfants. T’es à bout de souffle quand t’arrive dans la salle principale et rapidement ton regard se pose sur ton référent, qui lui, est arrivé à l’heure.

▬ Je suis en retard ! Désolé !

Tu précises pas que c’est parce que tu t’es rendormi comme un idiot quand ton réveil a sonné, ça se voit certainement bien assez à ta tête. Tu prends cinq secondes pour reprendre ton souffle, autrement tu vas tomber. Tu affiches quand même un léger sourire, en espérant ne pas te faire engueuler par ton retard. C’est pas que ça arrivait très souvent, mais on ne peut pas dire que tu sois non plus du genre à arriver très en avance d’habitude alors …

▬ Je vais me changer et j’arrive t’aider !

Ni une ni deux, tu pars enfiler ta tenue de travail habituelle : ton tablier. Tout blanc, comme tu travailles que temporairement ici, t’en as pas vraiment un à toi, alors tu te sers toujours dans ceux qui sont en stock au cas où un serait salit par les petits. Tu reviens assez vite, même si pour le coup tu te sens déjà épuisé de ta journée, mais t’es quand même satisfait de ta performance pour venir ici en courant : 15 minutes c’est quand même pas mal, faut l’avouer.
En revenant dans la salle principale, tu vas directement vers l’entrée pour accueillir les quelques parents encore présents, et surtout leurs enfants qui parfois sont un peu réticents à l’idée de rester ici sans papa ou maman.



(c) chaotic evil
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Sam 3 Sep - 13:45
C'est la rentrée !

Avec Kiseki Nakajima
C'est la rentrée ! 0212 C'est la rentrée ! 0113


Kiseki est un jeune homme très motivé et très attentif avec les enfants, c'est d'ailleurs pour cela que la directrice l'a engagé pour une alternance. Mais il a tendance à souvent arriver en retard. Au fil du temps j'ai fini par m'y habituer, je l'ai beaucoup réprimandé au début mais j'ai bien vu que ça ne servait pas à grand-chose. Alors quel intérêt de continuer à râler pour quelque chose qui ne changera pas ? Et puis malgré ça, le reste de son travail est impeccable, je soupçonne même la directrice de vouloir l'embaucher à la fin de son alternance. Enfin tant que je ne lui parle pas de ses retards répétés en tout cas. Mais comme je m'entends assez bien avec lui, jamais je n'irais risquer le fait qu'il se fasse renvoyer. Il est gentil, professionnel et j'aime bien pouvoir parler avec lui quand les gamins font la sieste, alors forcément si on me le propose comme collègue je n'irais pas refuser et encore moins lui planter un couteau dans le dos.

Et du coup, ce matin encore je me retrouve à faire le ménage seul en soupirant. Quand les premiers parents arrivent enfin, lui n'est toujours pas là. Et ce n'est vraiment pas le jour pour mettre ma patience à bout. Je souris aux enfants qui pour certains ont un peu de mal à lâcher leurs parents. Dur de reprendre le rythme, alors que je m'accroupis pour parler à un petit garçon qui refusait d’être séparer de sa mère quand j'entends une voix qui m'est familière. Je me redresse et aperçoit mon apprenti qui tente de se frayer un chemin entre les parents qui avaient finis par s’agglutiner devant l'entrée de la crèche. Quand je le vois je garde une bonne tête pour ne pas effrayer les gamins, mais je crois que si mon regard avait pu tuer, Kiseki serait retombé raide mort. Déjà de mauvaise humeur, on savait que les rentrées étaient compliquées pour les enfants, et pourtant non. Ce triple idiot trouve quand même le moyen de se pointer en retard. Comme s'il avait comprit mon message, il part rapidement pour se changer. Beh ouais, heureusement que tu vas venir m'aider ! C'est un peu ton boulot en faite. Je soupire et me tourne pour rejoindre le gamin qui est toujours accroché à la cheville de sa mère telle un pot de glue.

- Allez viens Louis, maman va devoir aller au travail. Et puis tu sais, tout à l'heure j'ai entendu Kise qui a dit qu'il adorerait jouer le rôle du monstre, c'est pas super ça ?

On ne sait pas exactement d'où cette épidémie est arrivée, tout ce que l'on sait c'est que les garçons de la crèche n'ont qu'une seule envie depuis quelques jours, c'est de jouer aux chevaliers. Bon je ne suis pas sur qu'ils comprennent réellement ce que c'est, mais ils ne cessent de se trimballer avec leur épée en plastique ou en mousse dans toute la crèche. On le sait, les enfants ne sont pas connus pour faire attention, ils ne savent pas vraiment ce qui fait mal ou non. Ce qui fait que depuis le début nous refusons que quelqu'un joue le monstre, préférant à la place utilisé la peluche du dragon qui a une taille plutôt raisonnable. Mais aujourd'hui Kiseki a choisi le mauvais jour pour arriver à la bourre, et ça ça mérite clairement une petite punition. Alors quand il revient, je me tiens debout avec Louis dans les bras qui a cessé de pleurer à la mort. Je le regarde un grand sourire sur les lèvres qui n’augure rien de bon pour le jeune homme. Le gamin pointe alors le doigt sur Kiseki et commence à dire « C'est le mons'te ! ». Trois petits garçons tournent alors la tête, et brandissant leur épée, ils commencent à courir vers mon apprenti. Je repose Louis à terre pour qu'il les rejoigne.

- Bien. Soit un monstre convaincant Kise.

Puis tout sourire, ayant retrouver la pêche je me tourne vers le petit groupe de filles qui a eut un peu moins de mal pour lâcher les parents. La crèche est limitée à dix enfants, et nous sommes donc trois pour nous en occuper entièrement. La majorité des enfants a deux ans, mais nous avons aussi un petit bébé qui est le centre d'attention des demoiselles. Doucement, je prends Gaël des bras de sa maman, le petit suce son pouce alors que je m'accroupis pour que les filles puissent le voir. J'en profite pour faire signe aux mères de partir et nous voilà enfin seuls avec les enfants. Derrière moi j'entends les garçons qui crient, préparant une attaque contre le vilain monstre. Avec tout ça, il allait être facile de les coucher au moment de la sieste au moins. Je me redresse pour aller dans le coin lecture. Je repose Gaël dans le petit panier molletonné près de moi et j’attrape un livre. Une des filles vient s’asseoir sur moi alors que l'autre un peu plus timide reste à mes côtés. La troisième se met derrière moi et commence à brosser mes longs cheveux rapidement rejoint par une autre. Dur de pouvoir les empêcher d'y toucher, alors je surveille pour être sur que l'on ne me fasse pas de nœud, mais autrement je les laisse souvent jouer avec.

J'ouvre le livre illustré pour commencer à leur faire la lecture. Ici il n'y a ni télévision, ni jeux électroniques, ni tablettes. On essaie au maximum de développer les enfants en les faisant jouer, on tente parfois de faire des petits ateliers et de temps en temps on les emmène en sortie avec leur parents. On a de la chance car à l'arrière de la crèche, un petit jardin est accessible et nous permets de faire quelques activités dehors. La directrice nous achète parfois des livres, le plus souvent elle les emprunte à la bibliothèque pour que l'on n'est pas toujours la même chose à lire. Et quand je termine un livre, je l’emmène souvent ici pour le tester auprès des enfants qui sont parfois un peu trop sincère. Mais aujourd'hui pas de test, j'ai choisi un livre qui a pas mal de succès à la crèche.
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