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Du pays des rêves au cauchemar… [ PV : Cath' ]

Yuniko Bowen
Yuniko Bowen
Junior
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Lun 5 Sep - 18:59
Flashback :

En cette douce journée ensoleillée, Yuniko devait une nouvelle fois nager dans son monde. Remplit de gourmandises, de sucreries et où tout le monde s’aime. Dans ce monde, seul le bonheur devait régner et tout le monde sourirait. Oui, elle habite dans un monde remplit de licornes et où tout est rose me diriez-vous ; pourtant, elle ne prend rien d’illicite. Cependant, l’espoir fait vivre de voir des enfants pensez encore ainsi. Les gourmandises qu’elle consomme sont certes, parfois remplit de produits chimiques ; mais cela s’arrête ici. Elle ne boit pas, ne fume pas et n’a pas l’intention de toucher à quoi que ce soit se rapportant à cela. La parfaite fille innocente, qui ne connaissait pas grand-chose de la vie ; mis à part son nombril. Enfin, cela ressemble à un énorme cliché. Il faut apprendre à connaître la personne avant de pouvoir la juger.  À vrai dire, une fois qu’elle se trouve sous ses effluves nauséabondes, envahit, elle fuit aussi vite qu’elle le peut. En effet, autour de ses odeurs ; Yuniko est la première à tomber malade. Elle ne supportait pas ses odeurs. Les seules qu’elle pouvait supportées, n’était que celle de la nourriture ; dont elle s’enivrait dès qu’elle le pouvait. Les douces créations d’un chef, qui invente et teste différents mélanges pour obtenir de multiples résultats étaient ce qu’il intéressait. Plus simplement et ceux pour ne rien exagérer, un simple poulet qui cuit dans la rue ; pouvait l’attirer. De longs moments, pouvaient s’écouler sans qu’elle ne daigne quitter son regard du poulet. À l’école, lorsqu’elle n’était pas en classe ; seuls deux options étaient envisageables. Tout d’abord, soit elle sortait dehors sous le soleil et tentait d’attraper des papillons où elle traînait près de la cantine pour sentir les odeurs des mets du jour. Cela l’intriguait plus que certains cours, notamment lorsque l’heure de manger approchait. Dans le cadre scolaire, certains passent leurs temps à draguer, sympathiser ou étudier. Yuniko, devait-être une exception.
Cette belle journée printanière sur « le papier », n’avait pas commencé  sur les bonnes roues pour Yuniko. Sa réserve de friandises étant vide, ce fut un drame pour elle. Horreur me diriez-vous, cette journée sous le soleil allait-elle être tâchée par des nuages ? En effet, si elle n’avait pas de friandise avec elle ; c’est comme une partition ôtée de ses altérations ou de ses notes. La comparaison est forte, mais les sentiments ne se contrôlent pas. De loin, cela ressemble à une véritable dépendance. Mais on peut légitimement se poser la question : Qu’est-ce que le plus sain entre vivre avec des bonbons ou avec de la drogue ou de l’alcool ? Cet argument devenant un atout majeur pour elle, lorsque des remontrances à ce sujet apparaissaient.
Afin que sa mère daigne accepter qu’elle puisse s’acheter des friandises, elle dû faire les corvées. Aussitôt exécutée, Yuniko se mit à déambuler dans les rues à la recherche de cette boutique. Une douce confiserie dont elle en avait entendu parler ; sans pour autant, avoir eu l’occasion de déguster des spécialités de chez eux. Un peu de douceur, dans ce monde de brute ne fait pas de mal après tout. Avoir cette confiserie dans ce quartier, permettait de changer les habitudes des grandes surfaces. Moins de produits chimiques, ne pouvait que faire du bien après tout. Cependant, durant cette aventure elle se retrouva face à divers obstacles de taille. Ses derniers vinrent lui assombrir l’esprit et ceux pour la journée. Tout d’abord, une énorme foule se dressait devant elle. Il faisait beau, les enfants étaient de sortit avec leurs parents. Cette journée est propice, aux sorties et à la bonne humeur après tout. Malicieusement, elle se faufila entre deux clients afin de gagner quelques places. -La fin justifie les moyens, me diriez-vous…- Arrivée plus haut dans la file, elle fut intriguée, par un homme qui se dressait devant-elle. De nature curieuse, elle se mit à vouloir lever le mystère, qui pesait dans sa tête sur cette personne. Mais ce qu’elle ne savait pas, est que ce dernier allait être source d’un énorme orage au-dessus de sa tête. En lui prenant un cheveu long, elle ne pensait pas que cela lui apporterait tant de soucis. Ce dernier agressif et impulsif, s’en était pris au poignet de Yuniko. Cette dernière fine comme une brindille, n’avait que ses yeux pour pleurer sous les regards passifs des personnes aux alentours. De longues minutes passèrent, avant que l’étreinte se desserre. Elle riposta et s’enfuit le plus vite possible de la boutique, sans même avoir pris le temps de prendre des confiseries et de prendre son ours tomber à terre.

Fin du Flash-back.

Les yeux et les larmes dans le vent, Yuniko nageait dans un immense cauchemar, sans en voir l’issue. Passer par tant d’émotions, son corps devenait de plus en plus faible. Qu’est-ce que le destin allait désormais lui réserver, en cette « belle journée » printanière ?

Je n’avais jamais couru aussi vite de toute ma vie je crois. Enfin si, peut-être lorsque mes parents revenaient de courses avec des confiseries. Dès lors, je déambulais aussi que possible dans la demeure. Parfois, cela m’a valu quelques glissades et chutes mais, lorsque l’on est seule, il faut bien s’occuper et s’amuser comme on le peut. Puis toute façon, à chaque course venait une belle récompense à la fin. Et oui, je n’ai pas si « pourri gâtée » que ça finalement. Il fallait également courir pour mériter. Peut-être que grâce à cela, je connaissais également la notion de mérite. Bon d’accord, elle n’est que rarement appliquée. J’aime avoir ce goût de liberté, pouvoir choisir ce que je veux faire à l’instant T  et ceux, sans avoir une récompense ou devoir me soumettre à une obligation.
Mes larmes s’asséchaient tout doucement, au rythme de ma respiration qui tardait à revenir. Je ne savais pas où j’étais désormais. Je ne me rappelle de rien mis à part, que j’ai dû tourner plusieurs fois après être sorties de la boutique. La seule chose que je pouvais ressentir, fut un horrible sentiment sur l’endroit où j’avais atterri. Cette rue m’effrayait, elle était sombre et sale. Les ordures jonchaient le sol, comme si des personnes étaient passées fouiller dedans. Oui à l’heure actuelle, les personnes vivants sous le seuil de pauvreté sont de plus en plus nombreuses. Ou peut-être que les gens ne sont que sales après tout, dans toutes grandes villes c’est comme ça je crois. Pire encore, des drames ont pu avoir lieu dans cette rue. Ce décor y ressemblait énormément. Enfin, c’est ce que j’avais pu voir dans les films à la télé ; rien de cela n’arrive en vrai après tout. J’essayais de me rassurer comme je le pouvais, mais j’étais effrayée. Mon ours n’était plus avec moi, je n’étais que seule face au monde.  
Je n’osais pas bouger, tant j’avais peur. La solitude, ce sentiment qui me faisait parfois tant de mal. Pourtant, je n’étais pas à plaindre ; une mère aimante, des confiseries à n’en pas finir et une belle demeure. Enfin, aujourd’hui je mettrais un grand hic sur les confiseries. Mais avoir une amie, quelqu’un à qui se confier en vraie ; n’était pas trop demandé si ? Je pouvais parler à mes peluches, à moi-même ; mais au bout d’un moment je passerai sans doute pour une folle. De plus la sensation n’est pas la même, lorsque l’on parle avec une personne et seule. Cela ne me déplaît pas, de parler à mon royaume ; mais je ne pouvais le faire à longueur de journée.


Après un doux rayon de soleil, dans l’univers de Yuniko ; des personnes approchant, la fit sortir de ses pensées. Elle semblait apaisée et calme, mais pour combien de temps ? Qu’allait-il désormais lui arriver ?

Des ombres s’approchaient de moi. Je pouvais les reconnaître, à l’odeur qu’ils dégageaient. Ses dernières s’approchaient de plus en plus, quand l’un commença à grogner de ne rien trouver dans les poubelles. Prostrée sur une marche, je fermais les yeux en espérant qu’il reparte aussitôt. Les drames, auxquels je faisais allusion ne pouvaient pas m’arriver. Pas à moi, une douce et innocente enfant. Je serrais de toute mon étreinte, ma besace. Dedans, ôtée de mon ours il ne me restait plus grand choses ; mais malgré tout j’y tenais précieusement. De plus, il y avait de l’argent pour les confiseries. Je ne pouvais donc pas leur laisser quoi que ce soit ; puis sans cela, qu’est-ce que je pourrais désormais serrer contre moi ? Je commençais à trembler et mes larmes coulaient de nouveau. Ce long et grand sentiment de peur, qui venait vous glacer le corps, était revenu me hanter de nouveau. Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps, avant de revenir. Après l’altercation avec l’autre homme, il fallait que d’étranges personnes m’approchent. Je vais me réveiller de mon cauchemar, il n’est pas possible d’avoir tant de soucis en une journée. Qu’avais-je donc fais pour mériter tout ceci ?

La peur est un vaste sentiment qui reflète parfois, certaines faces de chacun. Elle peut être marquée par des souvenirs, un traumatisme, ou tout simplement par un sentiment de lâcheté. Il est plus facile de se cacher derrière quelqu’un ou un reflet. Cependant, le jour où cette bulle est percée ; comment la personne réagira-t-elle face à « la vie » ?

J’entendais des pas, s’approchant de moi. Ils étaient plusieurs, comme les bruits et les pas étaient nombreux. Enfin, au moins deux quoi … Je n’avais pas de réelle notion sur le « Beaucoup » ou « peu ». Par exemple, beaucoup de bonbons signifiait un chariot remplit par exemple ; tandis que pour mère, cela ne devait-être qu’un ou deux paquets. Lorsque nous avions des invités, je trouvais de suite que l’on était nombreux ; même lorsqu’une seule personne était notre hôte. J’avais tendance à l’exagération, même si cela n’était pas volontaire.
L’odeur se faisant de plus en plus agressive, j’ouvris les yeux et vit un homme et une femme. Ils étaient tous deux habillés, avec de vieux habits. Leur peau fut d’une noirceur, que je ne saurai les identifier ; s’il m’arrivait quoi que ce soit. Je tremblais de plus belle, quand l’homme se mit à toucher mon épaule. Les mots ne sortaient pas de ma bouche, je voulais juste les voir partir et retrouver ma couette et mon royaume. Les larmes coulaient, mais mes mains étaient plus qu’accrochés à ma besace. Le couple l’avait bien compris et tentait tout doucement, de me la prendre. Quand une main fut posée dessus, un immense cri de détresse sortit de ma bouche. Je répétais ce dernier plusieurs fois, avant qu’il ne mette sa main sur ma bouche. J’aurai bien voulu le mordre, mais étant donné que sa main fut remplit d’une couche de noirceur ; j’allais éviter cette option.
J’espérais que mon cri, atteigne une âme dans les rues adjacentes à la mienne. Le peu de force qu’il me restait, était en train d’y passer. Mère, dans ses cas-là serait venue de suite me secourir comme un grand chevalier. Cependant, elle n’était pas là et j’étais seule ici. Mon seul espoir, ne reposait que sur un chevalier qui viendrait me sauver. L’espoir fait vivre après tout, l’espoir fait vivre …

Tysha K. Reed
Tysha K. Reed
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Lun 24 Oct - 12:36
Que quelqu'un me rappelle pourquoi je suis dans un putain de dédale de ruelles et pas dans la file de la meilleure confiserie de Londres, déjà ? Que je le flingue. Heureusement que j'ai eu la présence d'esprit de demander en silence au vendeur de me contacter dès que c'est censé être mon tour, quatre à cinq minutes avant, histoire que je ne me sois pas décarcassé pour venir et rendre cet ourson à l'autre p'tite bourge pour me retaper une queue encore plus monumentale. Encore que, leurs confiseries valent au moins une semaine d'attente... Ma démarche, aérienne, souple et rapide, accélère lors que des légers estampillages d'un bleu électrique qui m'est maintenant familier tâchent ma vision, en même temps qu'une putain voix de crécelle. J'y crois pas. Dès qu'elle sort elle tombe que sur des problèmes c'te gosse ?

Wanker mind ta gueule, j'ai pt'êt un casque sur les oreilles mais la musique est assez basse pour que j'arrive à entendre un son pareil - je m'en serais bien passé, remarquez. Je me dirige vers la voix que j'ai entendu, qui se fait réentendre. Je m'arrête un instant, pilant net au milieu du trottoir, en soupirant. Pourquoi je vais aider cette sale gosse de bourge, déjà ? ... Ah ouais. Pas pour l'aider, pour lui rendre sa peluche. Et on me dit que je suis horrible et sans coeur, ah, rien que pour ça la p'tite bourge mériterait que je lâche Tweedle-Dum sur elle. Pas sûr qu'elle approuve mon choix, cela dit, et elle risque même de m'engueuler pour mon manque de contrôle haha. Et le pire c'est qu'elle aurait raison. Je regarde la peluche et je me mets à courir silencieusement vers la voix de crécelle que j'ai de nouveau entendu. On va dire que ce sera ma bonne action de la journée, mais si elle recommence à me faire chier avec ses manières d'aristo qui ne se sent plus, je l'abandonne au beau milieu du marché du Brixton. Quelle idée pour une gamine comme elle d'aller traîner dans des ruelles où le choc des rangs se ferait clairement ressentir... J'vous jure. Que des sales gosses en ce bas-monde. ... Et un connard de vioque, aussi.

Je me retrouve dans une ruelle avec des sacs poubelle éventrés et j'arque un sourcil. Rappelez-moi pourquoi je suis là, déjà ? Ah oui, ma BA du jour. Ma BA de l'année, ouais. Putain, j'ressemble à un saint maintenant, manquait plus que ça. Wanker mind oses l'ouvrir et j'te démonte ta misérable gueule. Conscience de merde. Mouse dégage. Les bras le long du corps je m'avance lentement là-dedans, tenant l'ours en peluche de ma main gauche. Ma main droite se glisse naturellement dans ma poche et je m'apprête à rebrousser chemin quand je remarque enfin du mouvement, sur ma gauche. Je me dirige vers le mouvement et je vois la p'tite bourge sur une marche, une main sur la bouche, avec un monsieur et une madame devant elle. Ben elle aura pas fait long feu... Je m'approche d'eux, tranquillement, et de ma voix cristalline, carillonante, enfantine et, ici, douce, je m'adresse aux deux inconnus.

- Yo, guys. Vous avez un problème avec ma p'tite soeur, par hasard ?

... Ma BA pour les dix prochaines années. Pourquoi je fais ça, au juste ? Putain, j'ai plus l'air d'un saint mais d'un ange auréolé de bonté, de générosité et de gentillesse. Un peu plus et la pureté va m'envahir.

Wow, t'essaies de ne plus te faire bastard, Cath ?
Tu ne peux changer ta nature en aidant une gamine en détresse.
Et n'essaies même pas de faire rentrer ton honneur dans l'équation.
Tu n'as pas d'honneur.
Tu n'as jamais eu d'honneur.
T'es un enfoiré, bastard.
Un enfoiré n'a pas d'honneur.


Wanker mind, oses encore parler de mon honneur et j't'égorge à vif. Connasse. Ta gueule. Dégage. Casse-toi. Tue-toi. Pends-toi. Meurs. Crève. Et tire-toi putain. L'homme se retourne vers moi en plissant les sourcils, et me sert un sourire édenté en relâchant la petite bourge tandis que la femme tient fermemnt la besace de la gamine, qui semble lutter pour la garder.

- Juste faim et besoin d'argent. La fin justifie les moyens. Mais si vous pouvez payer pour votre p'tite soeur, m'sieur, on peut s'arranger.
- Si tu veux qu'on s'arrange, commence par te taire et dégager. Et ça vaut aussi pour la charmante femme de suie à côté.


Avec le même sourire, l'homme s'approche de moi. Merci, maintenant j'dois jouer aux super héros. C'est la seule BA que je ferais de toute ma vie, c'est plié réglé. Putain d'honneur de merde, même les rares qualités que je possède me font chier sérieux... L'homme parle, je ne l'écoute pas donc je ne sais pas ce qu'il dit, mais vu la ligne couleur fauve qui traverse ma vision et qui s'épaissit il est sans doute en train de me filer des ordres. La fin justifie les moyens, hein. Je n'attends pas qu'il vienne vers moi, je le contourne souplemment et je m'empare du bras de la femme qui tient la besace en le serrant et en le tirant sèchement vers l'arrière. Pas de claquement sec. Je regarde les deux boules de suie et je soupire en esquivant un coup visant à s'emparer de ma veste. Je leur jette un regard meurtrier et je me contente d'esquiver leurs quelques coups avant de décider que j'en ai marre. J'emboutis le plexus de l'une avec mon genou et j'abats le tranchant de ma main sur la trachée de l'autre. Vos gueules les chieurs.

- La fin ne justifie jamais les moyens. Abrutis. C'pas parce que vous vivez dans les slums que vous ne devez plus demander comme tout un chacun.

Je me tourne vers la p'tite bourge et un petit sourire léger orne mes lèvres. BA de ma vie toute entière accomplie. Je lui tends son ours en peluche ainsi qu'un paquet de mouchoirs, vu ses larmes elle doit avoir envie de se moucher aussi. Aaaah, ce que je ferais pas pour la BA de ma vie... Quoi mon honneur ? Évidemment qu'il rentre en compte, tiens. Pas d'honneur pas d'BA. Incultes de la réfléxion. Je glisse mes deux mains dans mes poches et je me tourne de façon à être de profil pour la p'tite bourge. Une vibration me fait décrocher un sourire en coin et mon visage redevient entièrement glacial en moins d'une seconde après ça.

- Bon, c'pas tout ça mais je retourne à la confiserie. Le vendeur m'a pas gardé la place pour rien. Au fait, tu t'appelles comment sweetie ?

Libre à elle de vouloir y retourner, mais elle a pas intérêt d'me faire chier la p'tite bourge.
©Riva

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