Mon cul n'est pas un répondeur.

Hardin est flemmard. Et ce jusqu'au bout des doigts. Il n'a pas le temps de s'occuper de ses cheveux noir jais, ni de son style vestimentaire pour le moins banal. Mine de rien, Hardin a réellement l'apparence d'un type normal. Il n'a pas de tatouages, ni de piercings faisant allusion à son caractère merdeux. Juste deux écarteurs aux oreilles auxquels il n'a plus touché depuis longtemps. C'est comme ses bras ; c'est logique pour lui qu'ils soient là.

Les cheveux d'Hardin sont aussi sombre que sa personne. Noir jais. C'est une jolie couleur quand on en fait bonne usage. Mais chez Hardin, elle est effrayante.
Sa tignasse est aussi organisée que son appartement. Un vrai foutoir quoi. Il n'a pas le temps de mettre du gel, et la dernière fois qu'il en a mis, il s'est retrouvé avec les cheveux gras à mort. Hardin n'aime pas particulièrement qu'on lui touche les cheveux. Ils sont beaux et doux, mais cela ne fait pas d'eux une exposition à toucher comme bon vous semble.

Les yeux d'Hardin sont d'un brun sombre magnifique. Certains insistent sur le fait qu'ils sont noirs, mais on voit clairement la différence entre la pupille noire et le brun de l'iris.

La corpulence d'Hardin est pour le moins banale. Il mesure un mètre quatre-vingt-neuf pour quatre-vingt kilos. Il est assez mince si on passe outre ses muscles. Loin de moi l'idée de le faire passer pour le bad boy sexy ! Hardin n'a pas d'abdos, ou du moins, on n'en voit que de légères marques, et ses bras ne sont pas plus musclés que la moyenne ! Mais comme dit, la force des mots fait plus mal que la force des poings. Il a toujours le dos légèrement courbé en avant, les mains dans les poches, un regard blasé et une gueule m'en-foutiste. Il est loin de connaître la politesse, ou les principes d'une tenue correcte.

En parlant de tenue, tiens. Le style vestimentaire d'Hardin est simple. Il porte des T-shirts, des jeans, et des godasses aussi nommées baskets. Rien de plus, rien de moi. Les T-shirts blancs sont les mieux assortis à sa couleur de peau légèrement bronzée. Généralement, il en porte avec un jean noir et des baskets blanches. Enfin, blanches quand il les avait acheté.

Hardin possède une voix particulièrement grave et virile (incroyable). Etant donné qu'il est un grand fumeur, il a parfois tendance à tousser bruyamment.


Hardin est comme une rose. Beau à mater mais difficile à toucher.


Il est délicat de parler du caractère d'Hardin. Énigmatique depuis sa tendre enfance, difficile n'est pas un mot assez grand pour dire à quel point les discussions avec lui peuvent être... chiantes

Non pas qu'il soit un grand bavard, ça jamais, mais généralement, Hardin n'a aucune réaction, et n'est pas très vif d'esprit (aux premiers abords). Il ne parle pas beaucoup, s'en bas les couilles de tout, et ses phrases sont écourtées au maximum. Elles sont si petites qu'on pourrait les comparer à la taille de ta ... Tu vois ?

Hardin aime les jeux de regards. Hardin aime voir quelqu'un s'énerver pour la simple raison de son silence. Hardin aime provoquer. Hardin veut connaître les limites de chacun, pour ensuite les repousser.

Mais, Hardin n'est pas sadique. Il s'en fou réellement de tout. De l'enfant battu à l'orphelin en détresse, du chieur hurlant de douleur (tant ce qu'il lâche aux chiottes fait mal) au simple chef de gang... Hardin n'a pas une vie passionnante, ou agitée. Et c'est déjà assez dur pour lui de choisir entre le mot chocolatine ou pain au chocolat, alors priez de ne pas le faire chier avec vos problèmes. Il est déjà assez occupé comme ça.

Fumeur depuis toujours, Hardin est un certain accro à la bière et aux pizzas. Il passe le plus clair de son temps dans un bar, et est même devenu un client habituel là bas. Mais personne ne le remarque. Avec les rumeurs courant sur lui à propos de son métier, mieux vaut pour lui de se faire aussi petit que sa ... au repos, hein.

Hardin n'a aucun problème à prendre de la drogue. Comme dit, il n'a aucune limite. Il ne s'est jamais fais chopé, et c'est tant mieux pour lui. A savoir qu'il n'apprécie pas vraiment les pseudos-psychologues qui répètent sans cesse "la drogue c'est mal". C'est carrément hypocrite de dire ça...

Quand bien même il ne fut pas un très bonne élève à l'école, Hardin ne reste pas moins un rusé qui se fait passer pour un con. Il comprend tout, à une vitesse fulgurante, et parvient à savoir comment se sent une personne rien qu'au ressenti de ses battements de cœur.

L'histoire d'Hardin est aussi chiante à écrire que son physique. Elle ne servira pas à grand chose pour vous, car jamais il ne parlera de lui à qui que ce soit.

Tout d'abord, les parents d'Hardin étaient des personnes jeunes, et déjà drogués par l'alcool et autres conneries de ce genre. Ils étaient âgés de 19 ans seulement lorsqu'ils apprirent que la progénitrice d'Hardin était enceinte. Elle se nommait Jocelyne. Elle avait tout pour être la pire des mères. Tout d'abord, elle fumait et buvait, tout en sachant qu'elle portait en son sein un enfant. Elle était tatouée de la tête aux pieds, avaient le corps refais, et autres conneries de ce genre.

Malgré son placement en prison, la mère avait insisté pour garder l'enfant. Mais sa prière fut ignorée par les autorités. Ces derniers avaient placé le gamin dans un orphelinat, et avaient clos l'affaire sans trop d'inquiétude. Et je ne vous parlerais pas du mère. Il eut la peine de mort dans une prison d'Amérique.

Hardin n'eut aucun mal à... ne pas s'intégrer, dans son orphelinat. Il était différent des petits gamins d'son âge. Pour commencer, il était grand. Il chaussait déjà du 39 aux pieds à 8 ans seulement, et était violent, au point d'avoir frappé tous les gosses l'ayant touché.

Très franchement, personne ne voulait de lui.
Et personne ne veut connaître son enfance, parce qu'elle est inintéressante, et nulle à chier.

Hardin a fumé sa première clope à 14 ans, est devenu alcoolo à 16 ans, et avait de sérieux soucis à l'école. Pour diverses raisons, telles que l'incompréhension de ses cours inutiles, des bagarres entre connards, et de très mauvaises fréquentations. Mais au final, c'était Hardin, le type peu fréquentable.

Il marchait sur le même chemin que ses parents. Il a commencé à vendre de la drogue à 17 ans, et ne s'est jamais fais prendre jusqu'aujourd'hui. Son tempérament de glace et sa discrétion font de lui un bon dealer. Il n'attire que très rarement les regards, et n'a jamais intéressé qui que ce soit.

Dans une énième tentative de le raisonner, la direction de l'orphelinat l'envoya dans ce fameux lycée, à Londres. Il a quitté l'établissement scolaire à ses 18 ans, et n'y a plus jamais remis les pieds.

Aujourd'hui, Hardin vit dans le quartier le plus chaud de la capitale, et s'y sent comme la sangsue dans la caverne, si vous voyez c'que j'veux dire...