Kana Miwashiro

You see me but you don't know me

ASSOCIALE | « Miwashiro Kana ? Connais pas… Ah Miwa ! Pardon j’avais pas compris. Ouais on était dans la même classe plusieurs années d’affilés au collège. Ce que j’en pense ? Bah pas grand-chose, je lui ai pas trop parlé à vrai dire. Bah, c’pas faute d’avoir essayé. Vous savez c’est le genre de fille genre qu’on peut pas approcher, vous voyez ? Ouais, elle restait toujours dans son coin. J’crois que je l’ai jamais vu manger avec quelqu’un à midi d’ailleurs. Non, je pense pas que ce soit le genre de fille à se laisser marcher sur les pieds et tout. Nan, nan. Elle, elle restait toute seule car elle l’avait choisi, vous voyez ? Ouais, c’était conscient, voilà. Parce que j’en ai vu des fillettes esseulés au collège, croyez-moi avec mes potes on allait les rassurer… Mais elle, non, c’tait pas ce genre là. Elle, elle aimait bien sa solitude. »

AGGRESIVE | «  Miwashiro ? Oui, je vois très bien qui c’est. C’est cette pauvre fille qui restait toujours toutes seules au récrée. Je me souviens, personne ne voulait jamais se mettre avec elle lorsqu’on avait des projets de groupe. Ah nan, faut pas la plaindre hein ! C’est elle qui l’avait voulu. Une amie m’a dit qu’un jour, une fille de sa classe avait proposé à Miwashiro de se mettre avec elle pour un exposé. Bah vous savez ce que cette garce a répondu ? Rien ! Ouais, voilà, elle a rien dit. Il parait qu’elle a fixé l’amie de ma copine comme si elle venait de l’offenser. N’importe quoi. L’autre était sous l’choc, vous imaginez ? Ce vent mémorable qu’elle s’est pris devant toute la classe. Alors il parait que pour pas perdre la face, elle s’est moqué de Miwashiro ouvertement. Genre elle lui a dit un truc style ‘t’fçon tu vas mourir vielle fille’ ou quelque chose comme ça. Bah vous savez pas c’qu’elle a fait ? Miwashiro l’a giflée ! Ouais, frappé une camarade de classe comme ça ! Non mais j’vous dis, elle est timbrée. Moi je préfère pas le croiser dans les couloirs. Plus on va vers elle, plus elle s’enflamme celle-là »

INTELLIGENTE | « Miwashiro Kana  est une de nos meilleurs élèves. Elle est dans le top 5 du lycée, vraiment. Pourtant elle ne se fait jamais remarquer. Au debut de l’année, je l’interrogeais souvent afin qu’elle puisse faire avancer le cours et aider ses camarades par la même occasion. Mais elle s’était muré dans un silence sans fin. A chaque fois que je la questionnais, elle me fixait et ne répondait pas. Pourtant, en devoir, toutes les réponses étaient là. A force, j’ai même douté de sa sincérité et j’ai demandé à la voir en fin de cours, pour savoir si elle trichait ou non, et éclaircir cette histoire. La jeune adolescente m’a simplement répondu  ‘je n’ai pas envie d’être interrogé’. C’était court, net et précis. Devant son ton presque autoritaire, j’avoue, je me suis inclinée. Depuis je ne l’interroge plus à l’oral, je la laisse dans son coin, et elle triomphe toujours avec autant de succès aux examens. Vraiment, cette demoiselle est incroyable. J’espère qu’elle ira loin. »

OBSERVATRICE | « Nah, Miwashiro est une vrai perle. Je vous le dis-moi. Je n’ai jamais vu une élève aussi doué qu’elle pour le sport. Nah, bien sûr qu’il y a d’autre élève doué pour le sport, me faites pas dire ce que j’ai pas dit. Je dis simplement que Miwashiro, c’est plus que ça. Elle, elle part sur le terrain avec une stratégie. Elle a déjà tout analysé, vous voyez ? Limite je me demande si elle n’a pas des espions ou des caméras dans les camps ennemis. Elle exploite à la perfection les faiblesses de l’adversaire, et en tire profit. C’est dingue, seul les joueur pro savent faire ça normalement, non ? Enfin, si, oui. C’est juste que… j’sais pas, contrairement aux autres minstinguettes qui sont simplement endurante ou precise, Miwashiro observe. Une vraie prédatrice j’vous dis. Dommage qu’elle n’ait pas plus la notion d’équipe. Un bon joueur solitaire ne vaut pas une équipe soudée. »

GEEK | « Kana passe ses journées sur l’ordinateur ou ses nombreuses consoles. Je ne sais pas ce qui la fascine la dedans. Elle ne fait que ça. A chaque fois qu’elle rentre des cours, je la vois poser son sac au pied de l’escalier et puis je l’entends gravir les marches avec empressement. Vraiment, on dirait que c’est vital pour elle. Peut-être… qu’elle se créer un autre monde, comme les enfants en bas âge, je ne sais pas… Ce n’est pas parce que je suis sa mère que je connais tout, les enfants ont tous une part de secret… non… ? Je pense qu’elle regarde aussi beaucoup de vidéos, de séries. A vrai dire je n’en sais trop rien… Je sais simplement qu’elle emporte sa console portable partout sur elle, et qu’elle porte son casque à longueur de temps. Mais ce n’est pas sa passion. Un être passionné, lorsqu’on lui parle de son sujet favori, il s’émeut non ? Kana, elle, reste immobile et silencieuse… alors je ne sais pas trop quoi en penser… »

Malgré l’image qu’elle donne, Miwa a un bon fond. C’est une jeune fille très empathique. Elle comprend facilement ce que ressentes les autres, et n’a pas de mal à se mettre à leur place. Néanmoins, cela ne l’empêche pas de porter un jugement sévère sur ces personnes. Elle comprend les émotions qui l’entourent, mais elle les repousse. Elle ne veut pas de tout ça, de tout ce monde qu’elle déteste. Alors pourquoi la psychologie, me direz-vous ? Miwa a une façon propre à elle de raisonner. A force d’avoir regardé des séries, lu des mangas et jouer aux jeux vidéo, à force d’avoir trainé sur internet, l’imaginaire de Miwa s’est extrêmement développé. Ainsi, elle s’est créer un monde à part entière, un univers ou chaque émotion représente un pigment, une étincelle. Et une personne est donc représentée par une couleur. Chaque couleur est unique, et quelque fois la couleur d’une personne est camouflée par d’autre subterfuge. Mais Miwa adore essayer de percer cette coquille teintée pour trouver la véritable couleur de l’aura de la personne qui se trouve en face d’elle. Bien sûr, elle n’est pas du genre à discuter, elle se contente d’observer et d’analyser. Et ainsi, dans un tiroir de sa mémoire, elle catégorise toutes les personnes qu’elle rencontre. Le vert de l’espoir, le jaune de la joie, le bleu des larmes… Toutes émotions à une couleur unique pour Miwa. Mais ça, c’est son secret. Enfin, Miwa reste tout de même une étudiante de 20 ans. Elle aime ce qui est drole, ce qui est beau, ce qui est chaud, de qui est mignon. Elle aime l'orage, elle aime les animaux. Elle aime les sucreries et les peluches. Mais tout ça, personne ne le verra.

asociale + agressive + geek + intelligente + observatrice + imaginative + empathique + solitaire + tétue + sévère


PHYSIQUE Miwa est dans la moyenne. Ni trop grande (1m67) ni trop grosse (58 kg). Ses cheveux ont la raideur typique asiatique, mais son d’un bond vénitien presque roux au soleil, du certainement à son héritage paternel inconnu.  Ses prunelles sont marrons, prenant des reflets rougeâtre à la lumière. Sa peau est plus pales. Miwa est néanmoins sportive, même si cela ne se voit pas au premier regard. Ses jambes sont musclés, et ses bras tout autant. Mais elle mange assez gras pour maintenir son physique de gameuse-trop-pas-athlétique. Enfin, Miwa porte la plus part du temps des habits plus confortables qu’esthétique. Elle est très à l’aise avec son corps et ses formes, mais elle ne voit pas l’intérêt de suivre une mode.  Elle porte ce qui lui plait sans se soucis du reste. Elle adore tout particulièrement les pulls et les vêtements d’hiver. (elle est aussi très fan de tout ce qui est robe de soubrette et autre vêtement kawaii, mais ça, elle ne l’avouera jamais).

Every life begins with a breath

ANNEE 13 | << J’ai décidé que j’allais écrire un journal intime. Mais je ne commencerais pas par ‘cher journal’ car c’est trop cliché. Et puis, je n’écrirais pas tous les jours, mais seulement une fois par an. Ca suffit amplement, il se passe pas énormément de chose en un an. Mais bon, vu que j’ai 13 ans, j’ai 13 années à compléter, soit :
Année 0. Je suis née. Maman et Papa m’ont fait une chambre dans notre maison. Je suis leur premier enfant, alors je pense qu’ils ont dû être contents en me voyant.
Année 1. Je fête mes un an, globalement, rien d’autre à dire. Maman devait recommencer son travail je crois, mais finalement elle a décidé de rester à la maison pour s’occuper de moi, et de laisser papa travailler. C’est sage. Ou faible, cela dépend du point de vue.
Année 2. Je dois être un beau bambin now. Maman s’occupait toujours de moi. Il s’est rien passé de phénoménal. Il parait que j’étais super mimi en bébé, j’aurais bien aimé voir ça ,mais maman a jeté toute les photos je crois.
Année 3. Je me souviens de pas plus de chose qu’auparavant. J’ai dû commencer à marcher, aller sur le pot, et parler, comme tous les autres bambins. Non ? Ou alors j’étais précoce mais on ne me l’a jamais dit alors…
Année 4. Papa et maman m’ont parlé d’avoir une petite sœur ou un petit frère. Ça m’a pas trop emballé. Je jouais déjà beaucoup avec la voisine du même âge, je n’avais pas besoin d’une autre copine.
Année 5. Time to go to school. Ouais c’était ma première année d’école. Elle s’est plutôt bien passée. Je me suis retrouvé dans la même classe que ma voisine, alors c’était sympa. Toujours pas de trace de mon cadet.
Année 6. Papa et maman se disputaient de plus en plus. Et toujours pas de petit frère ou petite sœur. Ils avaient surement du abandonner l’idée, mais quand je leur posais la question, ils s’énervaient encore plus. L’école se passait bien, il parait que j’avais d’aussi bonnes notes que maintenant.
Année 7. Fini le temps où tout était beau. Non j’rigole, c’est juste que j’étais plus dans la même classe que ma voisine, ça m’a fait bizarre. J’voulais plus allé à l’école, je m’en souviens. Mais maman m’a forcé.  L’année s’est globalement bien passé, même si les soucis ont commencé à arriver. Certaines mères ne voulaient que leurs enfants jouent avec moi, je n’ai pas su pourquoi sur le coup. Et puis je m’en fichais un peu. Papa et Maman se disputaient toujours. Pas de trace de bambin.
Année 8. La terrible année. Un bambin est arrivé, ouais. Du moins, il était en chargement quoi. Durant les neufs mois de loading, maman et papa se sont beaucoup moins engueuler bizarrement. Peut-être que finalement, ils s’en voulaient mutuellement de pas avoir de fils ? J’ai fini par comprendre que je ne leur suffisais pas, simplement. A l’école, les enfants écoutent de plus en plus leurs parents, si bien que je n’avais plus que deux copains. Mais ce n’était pas grave, on s’amusait bien. Maman parlait de retrouver du travail après l’arrivée du bambin.
Année 9. Le bambin est née et c’est une fille. Une petite sœur. Ça m’a pas enchanté plus que ça, mais j’étais quand même contente que papa et maman se soit réconcilié grâce au nouveau bébé. A l’école, mes notes étaient toujours bonnes, je crois. Mes deux principaux amis et moi étions les meilleurs amis du monde ! Mais bon, l’amitié est éphémère à cet âge. Je crois que l’un d’entre eux a été acheté avec un paquet de bonbons, et que c’est pour ça qu’il m’a lâché en fin d’année. Je n’avais toujours pas compris pourquoi on me traitait comme une pestiférée. Sinon, à Noel, j’ai eu pas toute première console ♥
Année 10. Changement d’école, bonjour le collège. Ca changeait de mon établissement de village tout petit, là, j’ai atterris dans un grand collège de Tokyo, c’était vraiment immense ! Je ne sais pas trop comment papa et maman on put payer l’école. Mais je me souviens que c’était éprouvant, tous ces allés retours en train. Le bambin grandissait. Cette année là, j’ai eu une console portable et un chat.
Année 11. Une lettre est arrivée cette année-là, je ne sais pas trop ce qu’il y avait dedans, mais ça a causé du tort. Papa et Maman s’étaient disputés comme jamais, ils ont même pleurés. Papa hurlait sur le bambin. Maman voulait qu’il la pardonne, mais je ne savais pas encore pour quelle faute.  Au final, papa est parti. Et au collège, ça s’est rapidement su. Maman ne travaillait pas, papa était parti, c’était problématique.  L’administration demandait souvent à me voir pour demander un règlement manquant, ou autre. Et les rumeurs vont plus vite que la fibre…
Année 12. Papa et maman sont officiellement divorcés. Maman m’avait expliqué que j’aurais une pension alimentaire, une petite somme d’argent versé par papa, mais que je ne le verrais plus. Cette année fut difficile.  Je suis resté dans mon coin sans protester contre l’avis de maman. Après tout, elle était déjà assez triste comme ça. C’est aussi cette année-là que j’ai commencé à sécher deux trois cours.
Année 13. Le bébé a bien grandit, il est chiant maintenant. Il fait des caprices. Au collège, on m’a averti que si je continuais de sécher les cours, on me virerait. Etant donné que ma mère était toujours en retard sur les paiements, je n’étais pas vraiment en position dominante. Seules mes notes me sauvaient, je crois.  Cette année-là, j’ai aussi décidé de reprendre contact avec papa. Je ne sais pas trop comment, je connais juste son identité. Son numéro de téléphone a changé, et son adresse aussi du coup. Maman ne sort plus du tout, c’est moi qui vais faire les courses à sa place avec la pension que papa me verse.  Au village, on raconte qu’il y a une femme qui a mentit à son mari toute sa vie, et que cette femme va finir morte esseulé. J'ai trouvé ça triste.
Et voilà le résumé de ma petite vie. Aller, à l’année prochaine !  >>

ANNEE 14 | La femme dont j’avais parlé avant, devine qui c’était ? Ouais, maman. On se demande plus pourquoi j'etais si repoussé à l'école, hein. Les ragots de village... L’année à été mouvementée. Ca a beau etre ma dernière année de collège, c’était compliqué. Les difficultés financières et familiales ont presque été rendu publiques, et tout le monde se moquait de moi. Mais, je m’en fiche un peu, après tout, je les aime pas vraiment non plus, tous ces gens. Enfin, n’empeche qu’on m’a quand même fait de belles vacheries. Et un soir, fatiguée de tout ça, j’ai gueulé sur maman. C’était la première fois depuis qu’elle était dans son état léthargique. Et c’est là qu’elle m’a avoué.  Apparemment, Papa ne pouvait pas avoir d’enfant. C'était ça la fameuse lettre. Moi-même et la petite dernière n’étions en réalité pas les files de… notre père. Ouah c’est compliqué à dire. Je crois qu’on n’a même pas le même père en plus. En même temps, on a aucun point commun… Mais bon, c’est bizarre toute cette histoire. Et ca me soule aussi, de plus voir papa. Mais j’ai trouvé comment le recontacter. Sur l’enveloppe de la pension il y a une adresse ! Je veux lui demander ce qu’il pense de tout ça. J’ai besoin de son avis cette année.

ANNEE 15 | J’ai retrouvé papa, enfin ‘papa’ est un grand mot. Il m’a confirmé ce que maman disait. Qu’il n’avait rien à voir avec nous, et qu’il voulait tout oublier de passage sinistre de sa vie. Voilà donc ce que je suis : un passage sinistre dans la vie de quelqu’un. Chouette. Maman est de plus en plus macabre, et ça devient compliqué de subvenir a nos besoins. Moi et ma ‘sœur’ on essaye de la pousser à sortir, a travailler. Mais elle ne nous répond même pas.  C’est triste pour la petite. Moi je suis grande, ça va, mais elle… Sinon, c’est ma première année de lycée. J’avoue, j’ai pas cherché à aller voir les gens. J’ai pas envie qu’on me catégorise encore comme la petite paumée de la campagne à la situation familiale délicate. Ca me soule clairement. Je préfère être seule que face à l’hypocrisie en personne.  Et, mon chat est mort. Ca a été un choc pour tout le monde, mais bon. C’est la vie.

ANNEE 16 | Le monde m’a gonflé une année de plus. Les humains sont vraiment le pire fléau existant. Papa refuse de nous donner la pension alimentaire, sous prétexte que maman compte la dessus pour vivre, et que l’argent ne me revient pas à moi, mais à maman. Ce qui n’est pas juste, d’après lui. Au fond, il n’a pas tort. Maman vit de toutes les aides possibles. Moi j’ai pris un emploi à mi-temps. Ca me change les idées et j’ai de quoi m’acheter un ordinateur portable maintenant.  Ma petite sœur devient capricieuse, et rale qu’elle n’a pas le dernier jean à la mode. Ca m’exaspère tellement. Encore un peu et elle me demandera de travailler pour lui acheter ses broutilles.

ANNEE 17 | J’ai décidé de changer de pays. Au vue de mes bonnes notes, un professeur m’a parlé d’un programme de stage scolaire. Quelque chose comme quoi, je partirai étudier en Europe.  Bien sur, il faut d’abord que j’ai mon diplôme, mais ensuite, victoire. J’espère que je l’aurais, même si j’en doute pas trop. J’ai beau sécher, mes notes restent dans le haut du classement. Et je pense que certains sont jaloux, au vue des rumeurs que l’on fait courir sur moi. Il paraîtrait, cette année, que j’ai été enlevé par des aliens. Eh bien soit, je pense que les aliens sont beaucoup plus charitables que vous, chers humains.  Ma sœur, si je peux encore l’appeler comme ça, est pire que tout. Elle impose à ma mère de retrouver son papa. Elle a beau hurlé, lorsqu’on lui demande une justification, elle ne sait même pas de quel père elle parle.  Néanmoins, ça a eu le mérite de faire bouger ma mère. Elle travaille a la petite supérette du quartier, quelques heures par semaine. Elle est courageuse. Elle, la sal**pe du village, faire face à ses responsabilités. Quel courage *ironie*

ANNEE 18 | Ca y’est, je suis partie en Europe, plus précisément à Londres ! C’est fou là-bas. Les humains restent semblables, mais l’univers est tout à fait diffèrent. L’air est plus respirable… Peut-être car je ne vois plus ma mère, d’ailleurs. Je n’ai pas de regrets, vraiment pas. Après tout, elle m’a menti, elle ne sait pas se prendre en main, et elle a assez de pain sur la planche avec ma sœur. Et puis mon père (le premier du nom) refuse de voir d’avantage et ne sera bientôt plus contraint de me verser cette fabuleuse pension. Quant a mon père (deuxième du no), je n’ai pas tellement envie de savoir à quoi il ressemble.  Je vais me contenter de suivre mes études et d’oublier le reste. Recommencer une vie quoi. Et cette fois, je ne ferais pas les mêmes erreurs.

ANNEE 19 | Ce qui est bien dans le supérieur, c’est que tu peux être solitaire, tout le monde s’en fou. Bon certes il y a toujours deux trois vipères qui te regardent de travers, mais je me sens beaucoup plus sure de moi ici. Je suis catégorisé comme stagiaire, pour devenir psychologue. Du coup c'est cool, je fais des allé retour entre le bureau de la COP du lycée et les études en amphis à l'université. J’ai tellement hâte d’entendre tous ces gens me racontent leurs terribles maux, et de les conseiller sur le bon chemin à prendre… ou pas. Sinon, maman s’est faite hospitalisé. Apparement, elle a tenté de mettre fin à ses jours, sous pretexte que personne ne voudrait d’elle. Je me demande comment la famille à reagit ? Surement en l’ignorant, comme le reste du temps. Elle voulait que je rentre au Japon la voir, mais j’ai refusé. Pourquoi lui porter secours alors que c’est à cause d’elle si j’ai dû fuir mon pays ?

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∵ Pseudo : Sneakiss ~ ∵ Âge 20 hivers ! ∵ Comment avez-vous connu le forum ? Partenaires de Heroes's sup (je crois o:)∵ Code du règlement Code peinturluré par Joan. ♥ Eh non, minette, ce n'était pas un piège! ∵ Un dernier mot pour la fin ? BLBLBLBLBLBLBLBL  + edit : j'ai vu sur une fiche d'un autre petit camarade qu'une 'liste' pour l'histoire ne convenait pas. Un journal intime, c'pas une liste, non ? *têtequifaitpitié* Si ... ?