⌊ HEMERY -- EUTERPE, GAIA. ⌉
Nom ∠ -- Hemery -- Prénoms ∠ -- Euterpe, Gaïa -- ge ∠ -- 19. -- Sexe ∠ -- ♀. -- Nationalité ∠ -- Française. -- Orientation sexuelle ∠ -- ♂ / ♀. --
| Situation amoureuse ∠ -- Seule. -- Groupe ∠ -- Etudiante -- Année/Métier ∠ -- Première année de Linguistique. - Duo de Langue. -- Option(s) ∠ -- # -- Avatar ∠ -- Saber-- -- Fate / stay night -- |
« You see me but you don't know me »
Gaïa, c’est une adorable femme en devenir. Un corps longiligne ; presque trop à bien le regarder et pourtant, elle n’était pas squelettique ou anorexique, sa taille était simplement si fine qu’elle semblait facile à briser, comme un mannequin de bois.
La demoiselle restait tout de même bien faite, assez d’élégance et de raffinement pour justifier ses tenues de jeune fille aisée, et le teint rosé d’une enfant qui n’acceptait pas encore de grandir, et qui préférait l'insouciance de l’adolescente au sérieux de l’adulte qu’elle allait devenir. Ses yeux brillaient d’ailleurs de ce même éclat de l’enfance, de l'épanouissement, et la hâte de découvrir ce qu’elle ne connaissait pas, des océans, dont la couleur se reflétait en parfait miroir des iris de Gaïa, aux forêts les plus sauvages. Pourtant, si son regard était des plus expressifs, son visage, lui, ne suivait pas. Effectivement, il s’éveillait rarement aux sourires, aux joies ou aux larmes, il restait impassible, comme dénué de tout sentiment, ce qui au final n’était pas le cas.
Ses cheveux avaient l’éclat du blé, un blond si doux qu’il semblait presque blanc, lorsque les rayons du soleil s’amusaient à lui caresser le visage. Coupé en un carré long, ils lui arrivaient environ au milieu du dos, éclairant son visage, et l’enveloppant d’un voile presque angélique qui tout compte fait n’était pas si loin de la réalité de son caractère. Cependant, elle les gardait très rarement lâche, préférant les regrouper en un chignon élaboré, ou une queue de cheval haute, selon ses humeurs et ses préférences et d’ailleurs, elle n’acceptait comme autre accessoire que chapeaux ou rubans, préférant la simplicité à l’exubérance.
Malgré sa taille, elle pouvait sans problème se donner des airs de poupée, ou bien se fondre dans la masse, acceptant sans aucun problème de se faire discrète puisqu’elle détestait sincèrement toute marque d’attention, ainsi, elle préférait parfois opter pour des jeans et des hauts simple et unis plutôt que ses robes qu’elle affectionnait tant. Encore une fois, tout dépendait de la situation et de ses envies. Après tout, on est jamais à l’abri d’un changement d’avis.
Au niveau de son caractère, Gaïa est complexe. Bien que son regard soit très expressif, son visage impassible établissait automatiquement une distance entre elle et les autres. Très fortement lié à son histoire, elle n’était pas du genre à s’exprimer avec des grands gestes et une voix puissante. Au contraire, elle préférait parler avec un ton modéré, mais qui ne laissait pas place à la contestation, dans le sens où ses paroles montraient généralement le fond de sa pensée, et qu’elle n’était pas du genre à revenir sur ses positions.
D’ailleurs, elle avait les autres en haute estime, peut importe leur sexe. Gaïa considérant que les hommes n’avaient aucune raison d’être mieux traité que les femmes, qui avaient parfois plus de raison d’être valorisées que les autres ceci dit, pour elle chacun méritait d’être vu de la même façon, naissant de la même manière, vivant comme ils le pouvaient, chacun était à son avis, sur un pied d’égalité. Le sexe, l’âge, les conditions sociales, le physique, peut importe au final. Pour elle, tout le monde se valait de la même manière. Un riche n’avait aucune raison d’être estimé plus hautement qu’un pauvre, ni d’être traité avec plus de respect que l’autre, ça n’avait aucun sens logique. Chacun étant, à sa manière, un être humain doué de parole et de pensée. Tous étaient le fruit d’une même chose ; de la relation entre un homme et une femme, peut importe s’ils s’aiment ou non. Cela ne jouait en aucune façon sur ce qu’ils étaient. Ils restaient des êtres capable de réfléchir à ce qui serait le plus bénéfique pour eux. Tout cela ne dépendant que de leur propre maturité, et des choix qu’ils feraient. En aucun cas ils n’étaient différent. L’argent ne faisant en rien l’homme. Quoique parfois. Tout n’est qu'interprétation, et Gaïa préférait le voir comme ça.
De plus, avant de se mêler aux autres, elle préférait se faire son propre opinion. Est-ce que cette fille était aussi timide qu’elle en avait l’air ? A quel point cet abruti était-il stupide ? Elle ne voulait pas se fier à l’image renvoyée par ceux qui l’entourait, car si elle le faisait, elle devrait croire autre chose d’elle même, et ce n’était pas le cas. Elle voulait connaître les autres comme elle se connaissait elle même, pas parfaitement, mais plus profondément qu’en surface. Ce qu’elle souhaitait le plus, c’était comprendre. Tous, et chacun d’entre eux. Mais pour cela, il lui fallait réussir à communiquer, et jamais elle n’avait été doué pour cela. Elle n’était pas du genre à ouvrir la bouche, et lorsqu’elle le faisait, elle ne disait rien de superflu. Elle préférait être courte, rapide, quitte à être sèche.
Parfois, malgré sa méfiance sans nom, elle s’attachait aux gens, qu’ils lui soient néfaste ou non, elle s’en moquait. Elle ne s’y attachait pas forcément par affection, mais plutôt par une sorte de d’attraction malsaine qui l’empêchait de ne pas se lier à ceux qui lui faisaient forte impression. En étant marquée par quelqu’un qu’elle n’oublierait pas, elle se sentait lié à lui. Ces liens étaient ce qui l’effrayaient le plus, car elle les savait durable. Elle savait que ses souvenirs ne la quitterait pas ; seules les images le feraient. A l’instar de cette méfiance qu’elle n’arrivait à dominer, elle était incapable de contrôler sa propre vie, sentant que petit à petit, chaque chose l’influencerait. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était essayer d’instaurer un étrange juste milieu qui n’existait peut-être même pas.
Mais au moins, elle essayait.
« Every life begins with a breath »
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Euterpe ; parce qu’on lui souhaitait une voix semblable à ceux des anges, et un talent particulier pour la musique. Gaïa parce qu’un duvet d’or naissait au sommet de sa tête, et qu’il était commun dans sa famille d’avoir des cheveux aux couleurs du blé. On voulait qu’elle devienne un enfant modèle. Une conduite qu’on voulait irréprochable, des résultats qui se devaient parfait, suivi d’un entourage d’un milieu coquet, qui lui “ siérait à merveille ”.
Elle s’était, lors de sa petite jeunesse, pliée à ces règles stupides qui n’avaient pas raison d’être dans un pays qui se voulait “ libre ”. Elle portait de petites robes de coton blanches, assorties à des noeuds plus ridicule les un que les autres. Une parfaite petite bourgeoise, en théorie. Mais un enfant ne prête pas une attention particulière aux différences sociales, si bien qu’elle se fit des amis sans se soucier de la règle instaurée par ses parents. Des réprimandes suivaient.
Gaïa grandissait, non pas que physiquement, mais mentalement aussi. Elle commençait à prendre conscience de la vie qu’elle menait, du rythme soutenu de ses activités, de sa richesse, du luxe qu’on lui offrait sur un plateau. De la monotonie. Ce qui était sa vie ne l’était qu’en théorie. Il s’agissait plutôt des désirs de ses parents projetés sur elle même, une vie ponctuée d’attente qui ne tolérait pas la médiocrité.
Ce n’est pas pour autant qu’elle se rebellait. Au contraire. Elle continuait de vivre de cette manière, dans l’attente d’une opportunité pour s’enfuir vers un monde plus cruel, mais plus humain. Ce qui était un rêve pour beaucoup d’enfants était un cauchemar pour elle ; un cauchemar dont elle ne pouvait se réveiller. Elle fit baisser ses résultats petit à petit, non dans le but de s’opposer aux règles, mais simplement pour se donner l’illusion d’être normale. Elle tenta de s’intégrer dans sa classe, sans pourtant en trouver le moyen.
Puisqu’elle n’y arrivait pas, elle décida de vivre en marge de tout cela, de cette interminable boucle. Elle en venait à se sentir spectatrice de son existence, sans pour autant avoir le désir d’en reprendre le contrôle. Une sensation étrange de flottement dans laquelle elle se complaisait tristement, sans interagir avec personne. Il n’y avait, à ce moment là, qu’elle.
Alors, telle une poupée, elle s’était emparée du journal, l’avait ouvert, et avait lu. Elle tourna les pages, encore, et encore. Puis un nom se démarqua. Millenium. Une université. Loin de chez elle, mais qui correspondrait aux critères demandés par ses parents. Un lieu où elle pourrait tenter de vivre dignement. Elle découpa l’article, se dirigea vers le salon, et déposa la feuille sur la table, devant ses parents.
Coup d’oeil interrogateur, refus, conversation, et s’en suivi tout ce qu’il fallait pour qu’ils acceptent, ce qu’ils firent, évidemment. Du coup, elle se retrouvait là, à Londres, sans rien connaître d’autre de la ville que son nom.
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