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{ FINI } Whisky à l'anglaise.

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Ven 29 Jan - 19:00


⌊ Kennedy -- Mackenzie ⌉


Nom ∠ -- Kennedy --
Prénoms ∠ -- Mackenzie --
Âge ∠ -- 19 ans --
Sexe ∠ -- Demoiselle --
Nationalité ∠ -- Anglaise --
Orientation sexuelle ∠ -- Hétéro --
Situation amoureuse ∠ -- En amour avec des chats --
Groupe ∠ -- Lycéen. Mac a raté une année de cours à cause des petits boulots qu'elle faisait pour gagner sa vie. Toute son absence a été justifiée par son psychologue qui lui prescrit ses antidépresseurs. Elle a pu reprendre le lycée sans soucis. --
Année/Métier ∠ -- Dernière année de lycée et travaille à mi-temps dans un pub pour gagner son pain.  --
Option(s) ∠ -- Histoire --
Avatar ∠ -- Horo-- -- Spice and Wolf --



« You see me but you don't know me »




Bordélique. C'est dingue vraiment. Commençons par ta chambre ou plutôt ton bazar ambulant. Le sol, inexistant. Juste un tapis de feuilles fraichement chiffonnées et des habits plus très odorants. C'est vrai, tu n'as pas le temps et tout ce bazar, ça te dérange vraiment. Alors une fois par an, tu mets la main à la pâte en triant ce champ de bataille. Le rangement ça n'a jamais été ton point fort, oh non. Pourtant, tu aimes être organisée et quand tu perds tes clés, tu ne peux que crier et pleurer en fouillant une bonne centaine fois au même endroit. Ton sac, n'en parlons pas. Mary Poppins numéro 2, promis juré craché. Des crayons, des livres, beaucoup de livres et de la nourriture. En abondance car manger, c'est bien, tu adores ça. Même ton bidon ne rechigne pas. Car vous savez quoi les filles ? Elle ne grossit pas. Allez, on vous laisse rager.

Tu es plutôt une fille assez bout en train. Tu aimes rire et tu détestes qu'on te demande de baisser le volume. Tu t'en fiches du regard des autres. Ou presque. Car il fut un temps où tu étais complexée à en mourir. Tu l'es toujours un peu. Et ça, tu le regrettes bien. Pour commencer, tu détestes les lieux publics, le frottement des gens sur tes bras, le regard des hommes sur toi. Parlons-en des hommes. En gros, tu les détestes. Enfin, ça dépend desquels. Car tous ceux que tu as connus étaient cons comme des piquets. Même ton père tu n'arrives plus à le saquer mais ça, c'est une autre histoire. Au fond, je le sais, tu saisiras la main de n'importe quel mâle inconnu tant qu'il soit poli et gentil. Car tu sais bien que les hommes peuvent être mignons. Mais un peu con. Puis un mec, ce n'est pas aussi superficiel qu'une fille non ?

Tu es très sensible. Oui, tu pleures assez souvent devant des films, des livres et parfois, malheureusement, en écoutant les gens. Tu ne te laisses pas faire avec ta grande gueule. Une longue langue qui peut à la fois cracher son venin et parler gentiment. Quand tu écoutes ses gens, tu encaisses. Tu te dis : " c'est rien, ils sont cons ". Mais après, qu'en est-il de ton sourire une fois rentré chez toi ? Une insulte ça passe. Mais dix, ça reste. Ça te pourrit la journée, la vie. Et ainsi se poursuit la spirale infernale dépressive. Car même si tu le caches, dans ton armoire, il y a bien plus qu'une boite d'antidépresseurs. Les séquelles d'une enfance rude, d'un corps jugé et d'un moral bâclé.

Tu es très tête en l'air. Tu oublies souvent tes cours, tu marches parfois dans une merde ou tu trébuches. Tu aimes rêver, tu aimes écouter le décibel de la musique rentrer dans tes oreilles. Mais ce que tu aimes par-dessus tout, c'est la liberté. Les vues sublimes d'une montagne, les balades joyeuses dans la forêt, tu aimes les choses simples et tu veux une vie simple. Une meilleure que celle de tes parents, ta vie tout simplement. Tu lis beaucoup, un peu de tout. Puis tu adores les films et la musique. Tu t'es mis au dessin récemment, ce n'était pas très concluant. Tu as besoin d'exprimer ta créativité, mais par contre, tu ne sais pas du tout cuisiner. Les pâtes au ketchup, c'est tout aussi bon qu'un gastro, à coup sûr. Et la bière aussi. C'est de famille ça. Une vraie petite pochetronne. Tu peux t'enfiler beaucoup de verre, mais uniquement de bière, le vin, la liqueur et tout le tralala ce n'est vraiment pas très bon pour toi.

T'as un bon fond aussi, tu n'hésiteras pas à aider quelqu'un dans le besoin et avec un grand sourire en plus. Car les gens mal polis et pas mal cons, ça t'énerve. Comme les gens qui gueulent dans le métro, tu hais ça. Tu détestes les gens qui n'ont aucun savoir-vivre et aucune politesse. Tu les prends de haut et tu les dévisages, dans ta tête, c'est un orage. Parlons de tes bonnes manières. Elles ne sont pas aussi jolies non plus. Déjà, tu tiens tes couverts mal, tu es vulgaire et parfois même, tu es violente. Et par-dessous, toi aussi, tu parles fort ! Quand tu étais était petite, tu massacrais tous tes camarades à coup de morsure ou de gifle, résultat ? Tu n'as jamais vraiment eu d'amis hormis tes petits voisins un peu trop chiants à ton goût. Tu es d'ailleurs très franche avec les gens, parfois poliment ou parfois méchamment. Tout dépend de ton humeur ou de ton cycle après tout.


----------------------------


Jolie tu l'es. Tu es même pas mal. Ta tête est ronde et pâle. Des joues juteuses et un nez très fin. Ton visage, on a envie de le tripoter, de tirer sur tes joues. Mais tu n'aimes pas ça alors tu soupires ou tu te fâches. C'est mignon ( hey, écoutez ça : elle est super chatouilleuse donc amusez-vous ). Tu as de beaux grands yeux marron. Des perles en chocolat qui pétillent comme le soleil qui virent légèrement au rouge selon la lumière. Ta peau quant à elle, est toujours bien douce mais très pâle. Seules tes joues toujours roses ramènent un minimum de couleur sur ce visage typiquement anglais.

Tu as de longs cheveux châtains t'arrivant aux reins et tu y prends particulièrement soin. Tu adores les brosser et tu raffoles des papouilles relaxantes lorsqu'on te masse le crâne. Quand tu étais petite, tes cheveux étaient très courts, comme un garçon, alors quand ils poussent, tu te sens féminine et joyeuse. Un mètre soixante-sept, voilà ta taille. Une taille convenable pour une femme qui a presque fini de grandir même si parfois, tu te trouves un peu trop grande.

Niveau vestimentaire, tu as un style bien à toi. Les vêtements confortables sinon autant aller à poil en cours ! Tu adores bouger et être coincée dans des tissus qui grattent te gêne toute la journée. Jeans souples, pull, robes, toute des petites choses banales, mais revisiter pour te convenir, ô vénérée Mackenzie. Tu ne respectes pas vraiment le mode que la société impose dans les vitrines, tu t'en fiches. Même si voir des mannequins, ça fait toujours un peu rêver. Tu as toujours été complexée par ton corps, normal pour une femme. Mais il arrive souvent que tu piques des crises car rien ne te vas. Mieux vaux pas te déranger dans ces moments-là.

Tu es fine, ton corps a été gâté par la nature. Surtout que toi, tu ne grossis jamais. La carte maîtresse de ton charme quotidien. Tu n'as pas une énorme paire de seins mais ta poitrine reste plantureuse quand même, un C/D à tout casser. Mais tu ne t'en plains pas, tu arrives encore à dormir sur le ventre alors tout va bien. Mais si descend en bas, on peut remarquer de belles hanches ainsi qu'un superbe fessier plutôt bien équiper.

Sinon, tu n'as pas de tatouages même si un jour, tu comptes t'en faire. Mais tu n'as pas d'idées fixes alors tu oublies avec le temps. Tu as néanmoins une partie de tes mains recouvertes chacun d'une dizaine de petites brûlures due à ton petit incident causé par ton cher paternel que tu aimes tant.




« Every life begins with a breath »







Lâche ça bordel.

C'est moi l'homme ici ... laisse moi ... tranquille.

Un homme toi ? PRENDS TES COUILLES ET VA CHERCHER DU BOULOT.

Fais pas comme ta conne de mère ...

Elle a eu raison de partir putain. Pourquoi elle m'a pas pris avec cette conne. Allez bouge le vieux.

La ferme !


Alcoolique. Putain d'alcoolique. Il m'a fait chier longtemps. J'ai enduré les tensions comme n'importe qui. Petit à petit, la maison mourrait. Ils coupaient le courant, puis la TV, l'eau chaude, le chauffage. Une vie de misère avec à peine de quoi manger. Des vêtements usés par mille lavages. Et un père. Un père absent qui a cessé de vivre au moment où son entreprise a coulé. Une belle entreprise qui consistait à envoyer les gens très loin, poursuivre leur rêve dans d'autres contrées. Une agence de voyages ou le biais pour les gens extravagants, les familles et les amoureux. Mais tout ça n'a pas duré longtemps, 7 ans après le lancement, c'est la crise budgétaire. Les gens ne partent plus en voyage. Ils négocient leur ticket ailleurs, au prix les plus bas. Pendant que les prix régressaient, mon père lui, ne cessait d'empiler les bouteilles de gouttes dans la poubelle. Ça fait mal. Vraiment. Au début, j'en pleurais. C'était égoïste, mais je ne voulais pas vivre dans la rue. Je voulais vivre comme toutes les filles. En famille.

Je n'ai pas vraiment une grande famille. Juste des tantes disloquées par des conflits et quelques cousins vite fait bien fait. Ma mère ? C'était une pute. Dans le sens propre du terme. Mon père était tombé amoureux de son teint, de son sublime regard et de son sourire éblouissant comme le soleil d'un matin au bord de la mer. C'est qu'elle était intelligente. Mais les beaux attributs suffisaient-ils pour prouver qu'une personne était bonne ? Non. Après avoir passé une nuit de folie, je suis apparue dans le ventre d'une sublime beauté. Puis éjecter aussi tôt une fois les 9 mois annoncés. Puis un an plus tard, elle décida de partir en voyage pour requinquer son corps de femme au foyer.  Oui, car c'est mon père lui-même qui avait sorti cette femme de la rue, qui lui avait donné un lendemain sûr, des baisers doux et surtout vrais. Purs comme les primevères du printemps. Ce ne lui suffisait pas l'amour d'un homme, il lui en fallait plus, encore plus. Lorsqu'elle acheta les billets pour son voyage, elle prit toute ses affaires et s'en alla. Et c'en était fini de la routine familiale. Aussi éphémère que douce. Elle n'a rien dit à personne. Elle s'est envolée loin. La police ? Elle était majeure et surtout libre. Le temps s'écoula et j'ai alors pensé :" je ne suis que le produit d'un soir pour elle ? ". Ça fait mal certes, mais avec le temps, j'ai appris à l'oublier. Mais pas mon père. Lui, il ne faisait que rallumer encore et encore le kaléidoscope de ses doux souvenirs révolus.

L'agence a fermé. Ce qui est drôle c'est que ma mère était l'une des dernières clientes. Ça clôturait ainsi la vie de mon père qui s'était mis à ne plus me chérir du jour au lendemain, croyant que j'étais la cause de cette disparition. Et mon visage disait-il. J'avais son visage et cela l'insupportait au plus haut point. Je suis partie vivre chez ma grand-mère. Une vieille dame toute ronde avec des yeux turquoises comme on n'en trouve jamais. Une gentille mamie gâteau qui avait bien trop d'argent pour elle-même. Une grande maison remplie de bibelots et de cette odeur si particulière qu'est la cannelle. Cette odeur qui me fait pleurer à chaque fois que je la hume. Une odeur nostalgique, timide et réconfortante. Mais le mal était fait. J'ai été délaissée par les êtres que j'aimais profondément. Par ma mère qui était pourtant si tendre et par mon père qui ne pouvait s'empêcher de m'embrasser. Je ne comprenais pas. J'étais trop jeune. Alors j'ai tout simplement sombré, sombré dans une routine monotone. J'ai fermé les yeux sur les belles choses, je dormais, j'oubliais. Dépressive d'après le psychologue. À seulement 15 ans je ne voyais rien d'autre que ce tunnel fermé qui ne me donnait aucunes horizons à visiter. Aucun espoir de pouvoir sortir de ce trou noir, de ce vide intersidéral que font mes pensées. Cela m'étais impossible.


Puis est apparus l'un des autres plus grands drames de ma vie. C'était la fatalité que nous offrait le temps. C'était la barre de vie qui devenait néant. C'était ma chère et tendre grand-mère qui devenait poussière au fond du cimetière. Nous étions de simples mortels face à la vie. Nous étions balayés de la surface du globe en même pas une seconde. Ma grand-mère avait été pour moi ma seule et véritable mère. Une personne avec une profonde gentillesse et une sincérité qui enrobait notre coeur dans la confiance. Une empreinte du passé qui ne cessait de me conter ses péripéties de son temps dorénavant résolu. Mariée à 18 ans avec quelques années plus tard, 5 beaux enfants. Depuis l'enterrement, je suis retournée chez mon père, toujours aussi pitoyable. Toujours aussi débile et irresponsable. Je ne voulais pas y retourner. Mais avais-je le choix ? J'avais un cœur. Je m'étais dis qu'à 16 ans, il était peut-être temps de recommencer. De façonner une autre vie qui je l'espérais, aurait été remplie d'amour. Mais il en fut autrement.

J'avais pris mon courage à deux mains pour entrer dans cette sinistre maison. Sombre. C'était le premier mot qui m'était venu à l'esprit en voyant le couloir. Il y avait des poubelles à l'entrée. De la fumée aussi. Il fumait. J'ai poussé tout ça avec mon pied, mon nez me piquait. N'avait-il jamais envisagé de changer après tout ce temps passé ? Pas le moindre du monde. Sur la table, ruisselaient les factures impayées et les lettres des huissiers. Merde. C'était trop tard. Les larmes coulaient le long de mes joues, je ne pouvais pas y vivre. Je ne le voulais pas. Mais il était seul et pauvre. J'étais jeune et ma carrière était à portée de main. J'étais forte et je devais lui donner un coup de main. Je suis entrée dans le salon encombré de vidanges. La TV ne diffusait plus que le câble. Une vieille émission sur la montagne, la forêt, la liberté. J'ai coupé l'écran et il a braillé. Je lui ai expliqué que maintenant, je vivrais ici. Il n'a rien dit. A part un soupire fort et endormis. J'ai rangé mes affaires et je me suis couchée. Le lendemain, je suis partie à la recherche d'un emploi. Je voulais survivre à la fin du mois.

Je vivais à du cent à l'heure, entre mes cours et mon boulot, je ne respirais plus. J'étais zombifiée par la société. J'étais effondrée devant les factures qui ne cessaient d'augmenter. Je séchais quelques jours et même une fois un mois entier. Conclusion ? Une année de ratée. Et surtout, un moral brisé. Les boites de ces gentilles pilules qui me montraient un semblant de rêve s'empilaient dans la poubelle. D'abord de simples somnifère et maintenant mes nouveaux compagnons de galère, les antidépresseurs. Ce n'est pas comme si j'avais envie de me tuer, non. Je saturais. Je saturais de voir les renvois des boulots de mon père. J'avais beau lui parler, il ne m'écoutais pas, trop absent pour bredouiller un mot correct. Il s'était enfui sous cette carapace glissante et malsaine de l'addiction, de la mort et de la solitude. Comment lui montrer une bonne fois pour toute que je ne désire que lui apporter mon aide, je ne voulais que l'épauler dans sa vie, je veux retrouver mon père. Merde, je pleure. C'est dur. Je ne peux plus accepter cette fatalité. Je vais partir. Loin. Je veux faire autre chose de ma vie que d'assister un autiste profond. Je lui ai laissé une dernière chance et elle s'est terminée. À moi de m'envoler pour réaliser mes rêves. Qu'on me rende ma bordel de liberté s'il vous plaît.

Me voilà, là, à 18 ans. Je suis sur le palier de la vie. Le monde des grands. Un monde qui me donne le vertige, j'ai peur mais il faut sauter. Je veux sentir la sensation de vivre seule, avec moi-même, mes livres, mes rêves et mon âme. Pourtant, mes poches sont vides. Pas un seul sous, pas le moindre moyen d'y arriver. L'espoir rase le sol mais l'envie est bien plus haute que n'importe quel nuage, emporté par la brise du vent qu'est le temps qui passe. J'ai arrêté les cours durant un petit moment. Deux boulots et un salaire qui va droit dans le compte en banque. Le compte en banque de mes rêves, l'agence de mes espoirs. Comme l'était celle de mon père que je peux déterminer de défunt. Inexistant. Je pense l'oublier un instant.

Millenium ou le billet d'une nouvelle vie. Je n'ai jamais eu d'idées particulières comme métier pour mon avenir. Tout ce que je veux c'est qu'en allant dans cette grande ville qu'est Londres, j'espère trouver ce en quoi mon être a toujours été destiné. Voyager, voir du monde, sortir de cet environnement néfaste. Respirer, sourire, rire, je veux redécouvrir tout ça. Peu importe comment, je le veux et je l'aurai. Dernière chose avant de partir : prévenir le paternel de mon départ. Chose qui me déchirera encore plus mais chose inévitable que je dois accomplir.

Papa ?

Hmm ... ?

Je m'en vais, j'ai réussi à avoir une place dans un unif à Londres. J'ai assez glandé comme ça.

Et donc, tu vas laisser ton père ? Oui bonne idée ! Tu restes.

Je suis ta fille juste pour te payer tes putains de boissons de merde ? Va te faire. Tss.

Et moi je suis ton père, t'es sous ma garde, tu m'obéis ... !

J'ai 18 ans. Je ne suis sous la garde de personne, tain, tu me dégoûte ...


Sous mes yeux, je voyais l'ombre de mon père s'allonger. Cette épave venait de se mettre sur pied et il m'a fixé. Avec son regard sec comme le désert, des yeux injectés de sang, une bouche mâchant une dernière cigarette qu'il ne tarda pas à cracher sur le sol. Je ne voyais plus mon père devant moi. Je ne voyais juste que l'ombre d'un homme heureux. Les restes d'un humain. Il n'y avait là qu'un corps creusé par la fumée et la goutte. Il s'approcha doucement de moi, les yeux rivés sur ce que je tenais entre mes mains. Mes papiers, mes billets, tout. Il les empoigna avant de les jeter dans le feu qui venait de prendre dans la cheminée. Mes gestes furent simples, nets et rapides. Pour rien au monde j'aurai laissé cet homme dominer ma motivation de vivre. Non, j'étais trop déterminée. J'ai plongé mes mains dans le vide afin de les rattraper au vol ce qui fut pour moi de l'air, fut inévitablement du feu. Les documents avaient changé de trajectoire était venus s'éparpiller partout dans cette pièce remplies de vidanges. Cependant, moi, je ne changeais pas de trajectoire. J'avais l'impression de voir la scène au ralenti. Les yeux grands ouverts de mon père et mes mains, solidement placées devant moi pour me protéger le visage. J'ai foncé droit dans les flammes, du moins, mes mains. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'en veux pas à mon père, loin de là. Il était perdu. Il sombrait depuis tant d'années dans un rythme de vie du diable. Mais je suis partie. Je suis partie loin d'ici. Je voulais oublier un instant mon nom de famille, mon passé. On peut dire que je me suis brûlé les ailes, du moins, les mains. Brûlure au deuxième degré profond. Ça passe où ça casse et j'ai eu de la chance. Juste que chaque soir, quand je regarde mes mains tâchées, je me demande ce qu'il fait. Je me demande si dans ses mains il tient une bouteille de whisky ou alors un stylo. Un stylo pour écrire un CV.






« Big Browser is watching you »


Pseudonyme ∠ -- Mac pour les amis, Ma kekette pour les intimes. --
Âge ∠ -- 15 yo. --
Comment avez-vous connu le forum ? -- Par le trou de fesse de quelqu'un. :D --
Code ∠ -- Siroté par Alaric --
Encore un mot ? -- /* always.--


©Riva - Andrew


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Ven 29 Jan - 19:16
GNNN MA TARTE A LA POMME BIEN LUBRIFIÉE <3 (oui avec un keur moche pck je suis sur mon tél.)
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Ven 29 Jan - 19:21
Welcome home honey ! \o
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Sam 30 Jan - 1:19
Saul - BAH MOI VU QUE JE SUIS PARFAITE J'EN FAIS UN BEAU DE COEUR. ♥♥♥
Sasha - Merci beaucoup babe. :p

J'AI FINIS MA FICHE LES LOUTRONS. CDNJKDF.
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Lun 1 Fév - 23:29
Bienvenue parmi nous, jeune demoiselle ! ♥
Je te souhaite de bien t'amuser par ici et si tu as un problème, n'hésites pas à venir voir le staff, on est gentil huhu ~

Cependant, c'est un petit détail qui peut vite s'arranger, mais les attributs de nature animale de ton personnage sur l'avatar risquent de poser quelques problèmes je pense. Pour une question de réalisme je dirais. Sur le reste de la fiche ce n'est pas vraiment un problème, mais au vu du contexte réaliste du forum, je pense qu'il serait mieux que ton avatar affiche une personne irl que l'on serait susceptible de vraiment croiser.
Je suis navrée parce que ton avatar est très joli, mais il est souvent demandé que l'avatar retranscrive le personnage physiquement donc, ça dérange un peu. :/

Si tu as un souci de ce fait pour changer ou bien modifier, comme je ne sais pas si c'est toi le graphiste de cet avatar ou non, mais si tel est le cas, tu peux demander de l'aide ici.
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Invité
Invité
Mar 2 Fév - 7:27
Bonjour !
Alors je comprend totalement mais j'ai pas le talent graphique pour à chaque moi m'amuser à effacer ses attributs puis, toutes les images sont comme ça et c'est vraiment un personnage que je veux jouer depuis bien longtemps. On ne peut pas jouer sur un sens figuré ? Genre que Mac sois aussi gentille, énergétique, drôle, etc qu'un chien ? Après oui, je comprend que cela ne sois pas possible ( je changerai le GIF sur le fiche tantôt ). Après oui, c'est juste une question d'avoir un bon niveau photoshop ( juste que le perso est partout comme ça ). Donc voilà ! ♪(ノ*'ω'*)ノ
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Invité
Invité
Mar 2 Fév - 13:45
Coucou toi ~
Le problème c'est que cela est une question d'équité sur le forum. A vrai dire, on ne peut pas faire exception et prendre le risque que cela devienne courant ! J'en suis navrée, mais au moins sur l'avatar, le reste ce n'est pas un souci en soi, mais l'avatar oui, nous ne souhaitons donc pas voir d'attributs de types animale.

De ce fait et comme je n'ai pas envie que cela te dérange dans la suite, je te propose ceci :

Avatar:

Si l'un des deux te plaît, ce sont des cadeaux donc tu es libre de les utiliser ! Ainsi, il n'y a plus de souci huhu ♥ J'espère que cela te convient, sinon tu peux venir me trouver par mp ma belle ! Et si les avatars ne te convienne pas, n'oublie pas que tu peux faire une demande. On ne te demande pas de changer ton visuel et je suis certaine qu'un graphiste se fera une joie de répondre à ta demande pour t'aider ! ^^
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Invité
Invité
Mar 2 Fév - 15:50
C'est parfait, désolé d'avoir été impatiente avec ma fiche ! Merci beaucoup pour l'avatar, je l'installe une fois chez moi. (ง ˙p˙ )ว
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Invité
Invité
Jeu 11 Fév - 1:35
Hello, toi ! ❤
J'espère que tu te portes bien, tout ça. Déjà, Horo… HORO. :câline: Dommage que Milleniun soit un forum réaliste, sinon l'un de mes trois comptes se serait risqué à te tripoter les oreilles. Le caractère de Mack est assez attachant dans sa volonté de ne dépendre de personne, de ne rien devoir à quiconque et dans sa force, sincèrement.

Ton histoire me pose de petits soucis, ceci dit.

Il me semble que les lycées - quel que soit le pays - ne gardent pas les élèves aux absences récurrentes et de longue durée si ces dernières ne sont pas justifiées d'un certificat médical. Donc, Mack, qui a été absente régulièrement et sur une durée de plusieurs semaines à un mois à chaque fois, a sûrement dû être exclue. Les élèves coûtent cher, les directeurs d'établissements ne vont pas garder les petits minos qui ne se pointent que tous les 36 du mois, même s'ils ont toutes les bonnes volontés du monde.

Ensuite, il y a une erreur temporelle dans l'un des premiers paragraphes. « Puis éjecter aussi une fois les 9 mois annoncés. Puis un an plus tard, elle décida de partir en voyage pour requinquer son corps de femme au foyer. » OK. Mais ensuite, tu rajoutes : « J'avais 8 ans. » Pour le coup, ce n'est pas très clair. Mack avait un an à la fuite de sa mère, ou huit ?

J'ai aussi remarqué un certain nombre de petites erreurs - aucune de vocabulaire, il me semble qu'elles étaient toutes de conjugaison - donc profite des modifications à effectuer pour te relire. Ce n'en sera que plus agréable pour tes potentiels partenaires qui furèteront sur ta fiche. c: J'avais cru voir des mots moins tendres encore à l'égard du père, mais il semblerait que la fatigue me joue des tours.

Voilà, j'ai fait le tour ! Courage à toi pour toutes ces petites choses, et n'hésite pas à venir vers moi si tu as la moindre question. ❤
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Invité
Invité
Jeu 11 Fév - 18:32
Horo. ♥

Alors j'ai relu ma fiche ( désolé, j'ai toujours eu des soucis d'accord avec la conjugaison et je ne sais jamais s'il faut mettre s ou pas. Je fais très attention et je fais relire mes textes par un correcteur d'orthographe ) et j'ai changé la partie avec l'âge. Je voulais dire par là que à ses 8 ans, Mac a vu la vérité en face et elle s'est posée pleins de questions sur le départ de sa mère et elle en était venu à cette conclusion. J'ai édité pour ne plus confondre.

Puis pour le côté scolaire, j'ai eu vraiment dur à chercher un truc correct ! Vu que Mac ne sait pas trop quoi faire en métier, elle est toujours restée dans l'enseignement général ( je sais pas si en France ça existe ). A la limite des limites je peux faire en sorte que Mac ne fasse pas d'études supérieures en travaillant chez un particulier mais son but c'est de réussir dans la vie et avoir une famille avec un salaire autre que ce qu'elle a eu durant les années qu'elle a passé avec son père. Et vu qu'elle n'a pas son bac, je sais pas trop quoi faire du coup. Abaisser l'âge à 18 ans ? Ou alors commencer directement par la première année de fac ? Désolé mais j'ai besoin de conseil sur ce sujet. owo

Sinon je pense avoir bien fait le tour ! Et oui, j'ai été parfois dure dans les mots au sujet du père du Mackenzie mais c'est pour insister sur le fait que la vie est dure patati patata, je sais pas trop comment expliquer. xD

Wala. :D
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Invité
Invité
Ven 12 Fév - 11:10
Il n'y a pas de soucis pour les fautes, nous en faisons tous. Je tenais seulement à te le signaler pour que tu puisses prendre ton temps et bien relire, afin d'en endiguer le maximum ! Même pour toi, je pense que ce sera toujours plus plaisant de lire tes propres textes s'ils sont assez pauvres en fautes.

C'est nickel, maintenant, côté du quiproquo sur l'âge. c:
Pour ce qui est de l'école, ce que j'entendais, c'est que sans la complicité d'un médecin qui lui donne des certificats médicaux pour justifier ses absentes récurrentes, le lycée est contraint de la virer. Mack n'avait-elle pas un psychiatre, à l'époque ? Lui est autorisé à lui délivrer des certificats. Je ne te demande pas de lui faire quitter l'école, ni de la rajeunir. Seulement de trouver une "explication" au fait que ta petite brune n'ait pas été virée malgré ses absences récurrentes. De toute façon, si Mack a reçu des boîtes de ces antidépresseurs que tu énonces dans ton histoire, un suivi psychologique s'en accompagne forcément. Les traitements de ce genre sont souvent lourds, et la dépression se traite aussi bien par la parole, le travail sur soi que grâce aux pilules. Du coup, le psy a pu faire passer ses absences comme étant liée à ses problèmes. Là-dessus, les écoles ne peuvent rien y redire.

Je peux tout à fait comprendre la colère de la demoiselle vis-à-vis de son paternel, c'est "normal" dans une telle situation. Simplement, si tu en arrives à le citer dans tes rps, reste toujours modérée. C'est tout ! c:
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Invité
Invité
Ven 12 Fév - 20:43
Alors je pense que tout est en ordre, je n'ai pas écris un autre paragraphe dans mon histoire mais dans les précisions du premier cadre :

Mackenzie a écrit:
Groupe ∠ -- Lycéen. Mac a raté une année de cours à cause des petits boulots qu'elle faisait pour gagner sa vie. Toute son absence a été justifiée par son psychologue qui lui prescrit ses antidépresseurs. Elle a pu reprendre le lycée sans soucis. --

J'espère que cette petite explication suffira. c:
Donc voilà, tout est réglé normalement ! :yipee:
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Invité
Invité
Ven 12 Fév - 21:00

Validation
Merci, sincèrement, de ta patience. Amuses-toi bien chez nous ! ❤

Du coup, tu es validé ! Maintenant que tu as ta couleur et ton rang, tu vas pouvoir t'acquitter de tâches administratives ! (Youhou, Ô joie !)

♙ Aller recenser ton avatar ;
♙ Créer ta fiche de relations ;
♙ Demander un rp ;
♙ Demander un logement ;
♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
♙ Rejoindre un club si tu es lycéen ou étudiant.

Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
©Riva
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