[FLASHBACK] Mesdemoiselles, un duo pour violons j'vous prie ! [PV : Joyce ~]
Tysha K. Reed
Sophomore
Date d'inscription : 08/09/2015 Messages : 2122 Age (du personnage) : 17 ans Orientation sexuelle : Ace. Etudes/Métier : Lycéenne. Pounds : 10737
Lun 11 Avr - 12:31
Ma tête retombe lourdement sur le plancher de ma chambre. Une explosion de bleu m'a réveillé et j'me suis stratégiquement pris le plancher dans la gueule. Pour la première fois en deux semaines, putain que j'm'améliore. Je me lève à la manière d'un zombie qui se réveille de plusieurs millions d'années de sommeil, alors que dans les faits j'ai dormi que... cinq minutes well well well je m'améliore vraiment en fait, et je me dirige vers ma salle de bain. Le léger bruit de la pluie fine et agréable du dehors m'apparaît comme une pluie de sang dans ma vision. Ô joie, j'peux pas rêver mieux pour me lever. Je sors de ma salle d'eau habillé avec mes vêtements en cuir et mon tee-shirt bleu gris en coton. J'attrape ma veste en cuir noir que j'enfile et je brosse méthodiquement mes cheveux. Une demi-heure plus tard, les cheveux lâchés, je fais un dernier check-up sur mon ordinateur.
Je plisse les yeux tandis que des feuilles de menthe apparaissent dans ma vision en se chevauchant les unes les autres, ce dû au bruit des touches de mon clavier, et j'envoie un message à Mad Hatter. Un léger sourire orne mes lèvres à sa réponse. Ils sont bien sur piste de Bloody Mary donc... Tant mieux, ça fait un putain d'obstacle en moins dans mes pattes et un fouineur en plus dans celles de ceux qui me font chier. Je sauvegarde le tout, je prends l'étui de mon violon et mon sac en bandoulière avec mes compositions musicales et mon petit ordinateur portable et je me brosse les cheveux encore une fois. Je vérifie que tout est fermé dans la maison et je me fais un grand verre d'eau que je pose dans l'évier. Je refuse de faire la vaisselle et puis de toutes façons j'fais ce que je veux bordel. J'ouvre la porte de la maison et je ferme à clefs derrière moi, idem avec le portail. Je laisse mes pas me guider jusqu'à la maison de Knight et je sonne à sa porte. Quand elle ouvre, je lui lance les phrases du siècle de mon soprano cristallin, ma voix de fillette de quatre ans :
- Yo. J'passais juste pour te laisser ça, Knight. Tu vas bien ? - Wow, sept heures et quart à la seconde près. J'allais bosser. Yo 'Hare. Je vais bien, et toi ? Tu vas te dégourdir les papattes ? - Fous-toi d'moi va. Yup, j'vais me promener. Une semaine cloué au lit m'a suffi. - Tu fais gaffe à toi, quatre mois ne suffisent pas pour assurer ton rétablissement complet. Pour une fois fais pas ton coq. Je prends tes clefs, je te les rends ce soir. - Ouais, merci. Oh, surveilles tes arrières. Bloody Mary est toujours de sortie.
Elle se contente de me faire un signe de la main après avoir rangé mes clefs dans la poche intérieure de sa veste et elle part vers l'arrêt de bus le plus proche. Un petit sourire passe sur mes lèvres tandis que je reprends ma route vers un bar non loin du Royal Albert Hall ( RH pour les intimes ). Alors que je traverse Hyde Park, une pluie diluvienne commence à me tomber sur la gueule et c'est à ce moment-là que je fais le constat de l'enfer. J'ai pris mon pull noir à capuche, avec un motif indonésien cousu sur le dos ( avec des perles et fils argentés ), mais j'ai pas mon parapluie. Je m'abrite momentanément sous un arbre, je mets mon pull ( et la capuche sur ma tête obviously ) et je fonce vers le kiosque le plus proche. D'ici la fin d'après-midi ça va se calmer, et de toutes façons y a intérêt. J'ai un rendez-vous very important vers dix-sept heures. Je préfère seulement arriver bien avant, c'est le meilleur moyen pour chopper d'éventuelles fuites d'infos. … Surtout au RH, en fait. Je hausse les épaules une fois sous le kiosque vide. Bref. Je m'assois sur un banc et je vérifie mon ordinateur portable. Il est safe. Merci, première bonne nouvelle de la matinée. La pluie de sang dans ma vision reprend de plus belle, ressemblant plus à un rideau de sang qu'à autre chose à ce stade.
Joie, bonheur et félicité.
Je reçois un sms d'Opale, qui me demande de l'appeler. Un sourire amusé étire mes lèvres et j'enlève ma capuche. Je passe ma main dans mes cheveux et je grogne. J'ai oublié de les attacher ce matin. Bordel de shit. … Oh et puis merde, tant pis. J'appelle le prof de théâtre, qui décroche alors qu'il est visiblement en plein cours. Il ne changera jamais...
- Ah Cath' ! Salut le sauvage. - T'es en cours mec, respectes tes élèves quoi... Opale, là t'abuses.
Je réplique de mon soprano cristallin, cette même voix de fillette de quatre ans carillonnante. Mère Nature m'a gâté, comme quoi Cand' avait peut-être bien fait de me donner un prénom de fille. … Elle a forcément bien fait, c'est de Candy qu'on parle après tout. Je ne fais pas gaffe à ce qu'Opale me dit, mais j'entends seulement des bouts de sa phrase.
- … mérite... première de la promo... viendra..., il réplique en parlant à un étudiant, du moins j'imagine.
Mes yeux glacés se perdent entre les gouttes d'eau s'écrasant sur le sol. Cela faisait quoi, quatre mois maximum que j'avais quitté la Millenium University... ? Trois ou quatre mois que j'avais eu mon diplôme ouaip, dans ces eaux-là... et Opale s'évertue encore à parler de moi à chaque personne qui dit aimer le domaine artistique. Même à une classe de lycéens, m'avait-il dit. Je lui avais bien dit d'arrêter, et il m'avait répliqué qu'il le ferait à une classe de collégiens. Il l'avait vraiment fait en plus. Mon sourire amusé se teinte de nostalgie à ces souvenirs. Il est juste fier de moi. … Je suppose... sinon je ne comprends pas pourquoi il en fait tout un pataquès. Je hausse mes épaules et mon regard songeur attrape mon carnet de compositions musicales. La dernière que j'ai finie est un duo pour violons, se basant sur la fugue musicale ( dans les faits c'est une double fugue ), que j'ai intitulé Le Sang de l'Amitié. C'est avec Snowdrop que je l'enregistrerai celle-là, c'n'est pas pour rien que la tonalité est en la mineur.
Je parcours la partition du regard ( j'oublie toujours que mes duos pour violons sont plutôt longs de manière générale ) et je m'empare de mon violon. Je vérifie qu'il est bien accordé, faisant quelques notes pour cela. Tout est bon. J'attaque les premières notes et je ferme les yeux, m'enfermant dans ma bulle. J'imagine dans ma tête Snowdrop qui commence à jouer lors de mon deuxième contrepoint et un sourire léger, montrant toute ma plénitude, s'harmonise avec la froideur de mon visage. … Et mes yeux glaciaux se rouvrent quand j'entends un léger bruit ( enfin, je l'ai plus vu qu'entendu ), me faisant comprendre que ça fait un moment que j'suis pas si seul que ça. Putain que la solitude c'est trop demandé. J'hésite à m'arrêter de jouer, et je finis par le faire six notes après mon hésitation ( invisible sur mon visage ). Mes yeux se plissent.
Mon sourire a disparu dès que j'ai constaté la présence d'une autre personne. Laissez-moi jouer en paix putain. Non j'renvoie pas la faute sur les autres, quand j'suis perturbé par un petit détail je ne joue plus dans le même état d'esprit. Entre être dans la mélodie et vouloir foutre mon pied au cul d'une perturbatrice ( tiens, mes cheveux sont plus longs que les siens ), y a un monde de différence. Je laisse tomber le bras qui tient mon archet, puis l'autre tenant mon violon et mon regard glacial s'ancre dans ses yeux bleu gris. Presque la même couleur que mon tee-shirt, mais ses yeux sont plus azur gris que bleu gris. Enfin... Ma voix de fillette de quatre ans, carillonnante et cristalline comme à l'accoutumée, ici teintée d'une touche de froideur, brise le silence de quelques secondes s'étant instauré. Ma tête se penche légèrement de côté.
- Bonjour, little miss sunshine. T'as perdu ton parapluie ?
... Okay. Nan c'est pas long, j'étais inspiré et j'aurais voulu faire plus long en plus. //bam Mais sinon... Ouais, je crois que je viens de lancer leur RP rencontre haha. J'espère qu'il te plaira.
Ah ouais, jai mis flashback parce que Cath a 21 ans à ce moment-là, donc c'est en... euh... 2011, voilà. Un bond de cinq ans en arrière ( on avait dit trois, mais en écrivant mon RP et en faisant quelques petites recherches dans les mémos que j'ai sur mon p'tit chat, j'me suis rendu compte que cinq ans en arrière était plus viable ( pour la confiance, tout ça tout ça ) ). J'espère que tu m'en voudras pas trop et que ça correspondra à ta chronologie aussi ( vu que Joyce était un peu séquestré par sa mère ) ( le mot est fort, je sais ) ( c'est de l'humour noir //paf ). Petit détail, Cand' ou Candy, c'est le surnom que Cath donne à sa mère. Bon, c'est pas censé te gêner pour écrire ton RP mais voilà, j'le dis.
Et sinon... AH OUI ! Cette semaine j'suis en partiels, la semaine prochaine je serais sur Marseille. Donc... ne comptes pas sur moi pour répondre durant ce laps de temps. J'avais l'inspi aujourd'hui. C'est tout. :face: