{FLASHBACK} « Merci bien la fuite. » [PV Cléanthe]
Elijah Devonte Jr
Apprenti
Date d'inscription : 05/09/2015 Messages : 52 Age (du personnage) : 18 ans Orientation sexuelle : S'en balek en vrai. Etudes/Métier : Fait des études de mécanique-réparation Pounds : 970
Mer 16 Sep - 0:46
"Merci bien la fuite."
Cléanthe
Elijah
Bon, il était finalement arrivé à destination. Et maintenant qu'il se trouvait devant l'entrée de cette université qui lui était inconnue, Elijah devait retrouver cet énergumène qui lui servait de… Ami ? Hum, ce mot était peut-être trop profond pour Cléanthe à ses yeux. Emmerdeur ? Chieur ? Ah, terme trop violent pour son esprit. Et puis, il ne faisait pas le poids contre son Jude. Ou peut-être bien que si. Avec le brun, absolument tout prenait une dimension bien trop complexe à ses yeux. À croire que leur “rencontre” pour le moins inhabituelle lui restait encore coincé dans la gorge. Se faire passer pour son frère n'avait pas été l'idée de génie, ni même du siècle de Cléanthe. Et rien que d'y repenser suffisait à l'agacer de nouveau.
Elijah retient difficilement le soupir qui menaçait de franchir ses lèvres. Il resserra sa prise sur sa petite mallette qu'il avait remplit précautionneusement et avec soin et qui aurait pu faire pâlir d'envie n'importe quels professionnels si elle avait été bien plus complète qu'elle ne l'était en ce moment. En plus, il avait pu changer la plupart de ses instruments de travail qui commençaient à se faire vieux. Tout cela grâce à cette merveilleuse et talentueuse Danitza qui… Wow. Le moment était mal choisi pour penser à son mentor qui lui avait permis d'améliorer sa fabuleuse et précieuse mallette traitée comme telle une princesse, mais à autre chose. Enfin, à quelqu'un d'autre, car il avait un boulot à accomplir en cette fin d'après-midi. Le dernier de la journée et il serait libre. Libre de ne rien faire de la soirée, ni de la journée du lendemain non plus. Halala, il lui tardait de rentrer chez Bino' son ami. Mais cette personne. Ce Cléanthe allait prendre son temps juste pour s'amuser, il le savait... Non, non, déjà, le retrouver parmi tous ces étudiants dont certains transportaient des tas de choses de dimensions fort encombrants. Oh comme le blondin sentait l'irritation l'envahir à la vue de la tâche. Mais plus vite il ira le chercher, plus vite il pourra mettre un terme à ce sentiment néfaste. Ni une, ni deux, Eli s’engouffra dans les couloirs du premier bâtiment qui se trouvait à sa droite d’un pas nonchalant. Il n’allait pas rester à l’extérieur comme un glandu non plus. Avec un peu de chance, il le tomberait sur la salle de cours qu’il fallait.
Eeeeet peine perdue pour lui. Au lieu de ressembler à un idiot attendant le déluge dehors, il ressemblait à un aventurier perdu dans une pyramide. C’était sympa les couloirs avec ses murs personnalisés, mais au bout d’un moment, on s’en lasse. Elijah devait se rendre à l’évidence qu’il ne trouverait jamais par hasard sans l’aide de personne. Et Eli ne se sentait pas l’âme d’entrouvrir les portes pour y jeter un coup d’œil à l’intérieur. Oh bien évidemment, un sms envoyé au principal intéressé aurait fait l’affaire, mais pourquoi faire simple quand on peut se prendre la tête dans des situations évitables ?
Il croqua dans sa sucette qui n’attendait que d'être libérer du bâton qui la maintenait en place et se saisit de son téléphone.
“Si tu me cherches, je suis dans ton réfectoire.”
“T’as pas intérêt à me dire que tu m’as oublié. Descends ASAP."
Messages composés, envoyés et téléphone rangé. Rapidité et efficacité en toutes circonstances. L’une de ses phrases fétiches. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à attendre Cléanthe dans cette pièce. Seul dans son coin, posé sur une chaise absolument inconfortable pour les lombaires. Le blond espérait qu’il apercevrait le message rapidement. Une fuite ça pouvait coûter horriblement chère si elle n’était pas traité à temps. En attendant, il passa en revue tout ce qu’il aurait éventuellement besoin pour le problème qui l’avait amené jusqu'ici.
« J’espère pour toi que je pourrais arranger ça, sinon, tu vas prendre cher. » murmura-t-il pour lui même.
Toutes sortes de problèmes et leurs solutions se dessinaient dans sa tête. Dans tous les cas, la première chose qu’il devra faire serait de colmater la fuite avant d’aller acheter les possibles pièces à changer.
Loup
Cléanthe J. Alevatros
Étudiant en art
Date d'inscription : 09/08/2015 Messages : 1463 Age (du personnage) : 19 y.o Orientation sexuelle : Bisexuel. Etudes/Métier : Art ; design graphique. Pounds : 24303
Mer 16 Sep - 15:38
« Merci la fuite. »
ft Elijah.
Tu l’avais oublié, tu avais un peu oublié Elijah, jusqu’à ce que tu reçoives non pas un, mais deux sms ! Comme quoi, heureusement que le blond avait eu la géniale idée de t’envoyer ces messages, sinon tu l’aurais vraiment zappé. En plus, tu es vraiment horrible de l’avoir oublié alors qu’il devait réparer la fuite d’eau dans la cuisine, sous le lavabo, près de la table… Oh, quelle vilaine idée tu avais là. Tu ne devais pas y penser, pas tout de suite du moins… Ce n’est pas comme si tu étais en manque, après tout. En manque de quoi ? Mais de baise. Oh, pardon, de sexe je voulais dire. Ah là là, quel monstre tu fais, hein. Ce n’est pas comme si dès la seconde où tu l’avais vu, tu t’étais dit qu’il avait l’air fort appétissant, pas du tout, bien sûr que non voyons. Et c’est en répondant joyeusement à son sms que tu diriges vers le réfectoire, en trottinant tel un enfant qui s’apprêtait à recevoir son cadeau d’anniversaire.
No problem, i’m coming. Et ouais, dsl, j’avoue que j’avais zappé de te donner un endroit où se retrouver. J’arrive mon chevalier.
Quel bâtard tu fais, tout de même Cléanthe. Un sourire satisfait sur le visage, tu veux juste que le blond répare cette méchante fuite. Et puis après, après… Après il adviendra ce qui arrivera. Après tout, il ne faut jamais tenter le destin. Jamais. C’est en apercevant la chevelure blonde et l’uniforme vert que ton sourire s’agrandit. Tu es tout simplement heureux de le voir, ton cher Elijah. L’ami que tu aimes bien emmerder de temps en temps, ravis de voir ses réactions plus intéressantes les unes que les autres.
« Eliiiiiiiiii ! » Cries-tu avec une voix de fangirl et en lui faisant signe de la main. « Un autographe Jajah, un autographe ! S’il te plaiiiiiiiiiit ! » Fais-tu en montant dans les aigus. Tu lui fais la bise, l’enlaces dans une étreinte fort virile évidemment, comme toujours, et tu le laisses enfin respirer entre deux conneries que tu prolifères. « Bon allez, assez plaisanter. Comment tu vas sinon ? Pas trop perdu dans les murs de la fac ? »
Et pendant qu’il te pond une réponse pleine de dédain comme à son habitude, tu commences à marcher vers la sortie. « Tu es venu en voiture, ou on doit prendre le bus et tout le bordel ? » Heureusement que tu n’habites pas loin de la fac quand même, mais bon, quartier résidentiel oblige, bus tu devras prendre. Tu jettes un d’œil à Elijah qui se trouve derrière toi, et tu lui souris, un de ces sourires pour lesquels tu sais, tu le sens, que le blondin a envie de t’étrangler, de t’étriper. Ah, qu’est-ce que tu t’amuses à chaque fois que tu es avec lui, Cléanthe.
Date d'inscription : 05/09/2015 Messages : 52 Age (du personnage) : 18 ans Orientation sexuelle : S'en balek en vrai. Etudes/Métier : Fait des études de mécanique-réparation Pounds : 970
Ven 18 Sep - 19:02
"Merci bien la fuite."
Cléanthe
Elijah
Les pinces, prises. Les joints, pris. la clé de lavabo, présente; il ne lui manquait rien. Pour le reste, comme par exemple la soudeuse qui coûtait une blinde, Elijah se le fera acheter par Cléanthe. Bien qu'il pouvait toujours demander à l'emprunter à son école ou à une connaissance qui en possédait déjà une. Mais au fait, lui avait-il dit de couper l'arrivée d'eau là où ça posait problème ? Hum, il n'en était pas sûr. Dans tous les cas, personne n'était aussi bête pour ne pas le faire en voyant l'eau qu'il payerait et dont il n'avait pas utilisé s'enfuir joyeusement du conduit prévu à cet effet. Et ceci, le blond était certain que Cléanthe possédait suffisamment de jugeote pour le faire sans l'aide de personne.
Le fil conducteur qui l'avait maintenu occupé fut interrompu lorsqu'il reçut la réponse du brun qui visiblement, était en grande forme, à son grand déplaisir. Il ne le connaissait pas depuis très longtemps, mais le fait que Cléanthe eût oublié de lui donner un point de rendez-vous lui prouvait que la raison de sa venue ne l'intéressait que sommairement. Et non, le fait qu'il avait lui-même oublié ce détail ne changeait rien à la donne. Lui aussi avait d'autres chats à fouetter. Et donc, il ne lui répondrait pas, surtout après qu'il eut appelé chevalier. Oui, c'était d'une logique imparable.
La suite des événements quant à elle, n’était pas aussi cohérente que l’aurait souhaité le mécanicien-réparateur en devenir. Un Eliii retentissant se fit entendre à des mètres à la ronde et le surprit si bien que le principal concerné fut à deux doigts d’avaler le bâton qu’il avait entre les dents, manquant de tomber de sa chaise.
« Oh bordel de… » Cléanthe n’avait pas osé hurler son prénom quand même ? Non, c’était une illusion. Tout comme ce Jajah qui sortait d’on ne sait où. Il sentait déjà sa résistance aux inepties du brun s'effriter à grands pas après la notion d’un autographe. Le pire dans cette histoire était que cet idiot qui avait accouru jusqu'à lui était totalement sérieux.
Ce n’est qu’après cette imitation de cruche tournant dans une mauvaise comédie romantique et une étreinte étouffante qu’il demanda comment il allait. Oh l’exaspération qu’il ressentait en ce moment précis.
« Ça allait à peu près bien avant que tu te mettes à jouer les groupies folles furieuses. Tu vas pas bien parfois… Et comment veux-tu que je ne me perde pas dans ta fac alors que c'est la première fois que je la visite ? » prononça Elijah d'une voix tintée de dédain non dissimulé, le tout accompagné d'un roulement d'yeux pour marquer la lassitude qui le gagnait au fil des secondes qui s'écoulaient.
Parfois, Elijah se demandait pourquoi il traînait avec lui. Tout ce qu'il recevait de sa part était de la frustration pure et dure. Mais bon. Intrinsèquement, il voulait savoir le pourquoi du comment. Il cherchait à mettre à nue la vraie personnalité de Cléanthe s'il pouvait le dire comme cela. Elijah savait que tout à chacun avait sa face cachée. C'était juste la quantité dévoilement qui changeait selon la personne. Et comme il était acharné, il cherchait inlassablement le fond intérieur de tout le monde, en particulier celui du brun qui lui posait déjà une autre question et qui résulta à un Elijah fronçant les sourcils. Est-ce que Cléanthe n'était pas en train de le provoquer pour qu'il le réprimande par hasard ?
« Je suis venu en bus, comme d'habitude. Alors ça sera le bus et tout le bordel qui nous amènera jusqu'à ta maison mon petit. » annonça-t-il avec une pointe d'agacement. « Je te rappelle que c'est grâce à "tout ce bordel" que tu te déplaces, alors un peu de respect. »
Il était hors de question qu'il demande à la mère de Bino' de l'emmener faire ses petits boulots. La nature lui avait doté de jambes et jamais elles ne l'avaient failli jusqu'à présent. Il n'y avait que pour les grandes distances qu'il utilisait les transports en commun. Après tout, dans sa ville natale, il n'y avait le choix qu'entre être motorisé ou être un piéton ou, avec beaucoup de chance être cycliste. Alors, Cléanthe pouvait se montrer plus respectueux envers ceux qui se cassaient la tête à transporter tous ces gens où ils voulaient.
Il se contenta de marcher derrière le client du jour lorsque celui-ci se dirigea vers la sortie, vue qu’il ne connaissait pas la route à prendre et compta mentalement le nombre de sucettes qui lui restait en se tâtant d’en prendre une tout de suite ou plus tard. S'il en prenait un en maintenant, il n'en aurait pas assez pour lorsqu'il retournera chez lui.
Ce fut en relevant la tête qu'il vit un sourire sur le visage de Cléanthe qui le regardait par-dessus son épaule et en fit de même avant de se reprendre. Non mais ça n’allait pas ces réflexes de réciprocité là. Ça y est, il avait la haine contre lui-même et contre Cléanthe qui l’avait inconsciemment conduit à lui sourire alors qu’il n’y avait absolument aucune raison de le faire. Cléanthe le prenait vraiment pour un con, il en était certain. Un peu plus et il lui sautait dessus pour lui effacer ce rictus de son visage. C'était juste un réflexe et Eli arriverait à changer ce réflexe ! Il le savait, ce n’était qu’une fichue question de temps. Et avec Cléanthe, le gain de temps était garanti.
« J'ai hâte d'arriver chez toi pour me pencher sur ton soucis de tuyaux, ça m'évitera de recevoir ton excitation exagérée et indécente en pleine poire. »
On oui, qu'il avait hâte d'avoir bientôt l'esprit accaparé par des soucis n'appartenant uniquement qu'à son rayon d'expertise.
Loup
Cléanthe J. Alevatros
Étudiant en art
Date d'inscription : 09/08/2015 Messages : 1463 Age (du personnage) : 19 y.o Orientation sexuelle : Bisexuel. Etudes/Métier : Art ; design graphique. Pounds : 24303
Sam 19 Sep - 15:01
« Merci la fuite. »
ft Elijah.
Son ‘bordel de’ résonne à tes oreilles comme une douce mélodie, une appréciation que tu adores entendre. L’effet de style et d’arrivé est réussi, et tu ne peux que t’en féliciter, oh oui. Rien de tel qu’un petit soupir de lassitude et un regard blasé de sa part pour te mettre de bonne humeur, et surtout dans le bain. Sa petite pique sur les groupies folle furieuse te provoque un rire que tu n’essaies pas de dissimuler. Elijah, il a toujours les phrases qu’il faut pour te donner le sourire ou te faire rire, même si elles sont le plus souvent accompagné d’une tonalité remplie de dédain ou de colère, à la limite de l’exaspération et de la fatigue ; mais tu aimes l’effet que tu lui fais. C’est rare que tu joues comme ça avec les nerfs de quelqu’un, mais avec le blondin, c’est une habitude, une constante dans votre relation. Alors tu ne t’en plains pas, même si tu es sûr qu’il aurait aimé que tu sois vexé par son ton dédaigneux, ce qui n’est absolument pas le cas. Cléanthe : 1, Elijah : 0.
Tu l’entends pestiférer derrière toi, un truc dans le genre que tu devrais avoir plus de respect pour ses bus et tout leur bordel. Ce n’est pas que tu ne les respectes pas, c’est juste que tu aimerais bien que les bus soient à l’heure, pour une fois. Qu’ils ne tremblent pas comme s’ils avaient attrapé un rhume et capable de tomber en panne à tout instant. Et qu’enfin, ils ne sentent pas le tabac froid et l’urine gelée –pour certains bus uniquement-, parce que c’est vraiment, mais alors vraiment désagréable quand tu dois prendre le bus tôt pour aller en cours. Un des aléas de la vie que tu n’apprécies guère, hélas. Mais bon, tu fais aller, comme tout le monde après tout, même si tu adorerais avoir une voiture, tu t’es promis de t’en acheter une dès que tu rentrerais dans la vie active. En tant qu’étudiant, même si tu en vois l’utilité tu ne pourrais peut être pas t’en occuper comme il le faudrait – que ce soit par manque de temps, d’envie, ou d’argent. Alors pour l’instant l’horreur des bus fera l’affaire, restera dans ton quotidien d’étudiant qui gagne de l’argent par-ci par-là afin de pouvoir se faire des petits plaisir et d’aider à payer le loyer, à côté de l’argent que t’envoies tes parents juste pour les loyers.
Tu l’avais énervé, irrité, oh oui. Et qu’est-ce que tu aimais ça, bon dieu. Que c’était grisant, de le voir tirer une tête pareil, et surtout, SURTOUT, qu’il rage alors que c’est lui qui te sourit. Oh oui, que tu aimes ça. Tu peux passer pour un enfoiré de base, mais tu t’en fous, Elijah, c’est ton petit plaisir personnel que de l’emmerder. Surtout que ça ne rate pratiquement jamais, et qu’il sait parfaitement que tu fais ça pour l’embêter, rien de plus, rien de moins. Dans un coin de ton esprit, tu hésites à oser penser que le blondin aime bien ça, finalement. Que tu lui portes de l’attention comme ça, juste en cherchant à l’exaspérer, à le faire sortir de ses gonds. Mais tu ne veux pas t’autoriser à penser ça, sinon tu y prendrais bien trop de plaisir, et tu te sentirais capable de faire des choses que tu risquerais de regretter ensuite. Alors tu chasses bien vite cette idée de ton esprit, qui repart comme elle était venue ; dans un coup de vent qui vient te fouetter et mêler tes cheveux. « Satané vent, ah là là… »
Un sourire de mécréant s’affiche à nouveau sur ton visage, pendant que tu te retournes pour lui répondre –tu t’arrêtes, même, en fait, afin qu’il marche à côté de toi désormais. « Roh, tout de suite les grands mots. J’étais juste content de te voir, voilà tout. Mais sache que j’apprécie énormément que tu veuilles bien m’aider, sur ce coup là. » Tu reprends un air sérieux, laissant Elijah profiter un instant de toi et du calme dont tu peux parfois faire preuve en dehors de sa présence. « Je t’avoue que je me sentais vraiment embêter lorsque j’ai eu ce problème. Et même si je sais à quoi c’est dû, je n’ai pas les outils ni l’expérience nécessaire pour réparer ça tout seul. » Un soupir qui en dit long sur le stresse que ce problème t’a causé. « Surtout que je ne savais pas vraiment à qui m’adresser, et puis j’ai pensé à toi. Alors vraiment, merci, c’est super que tu acceptes de m’aider. » Un petit sourire sincère rempli de la gratitude que tu as envers lui, et vraiment, tu te dis que ce n’est pas tous les jours qu’Elijah aura le droit à te voir comme ça, tout simple, sans exagéré ses émotions ou sa tonalité de voix qui n’a qu’un seul but ; l’embêter. Mais c’est bon aussi de parfois être tout simplement toi-même autour de lui, qui sait, peut être qu’un jour vous deviendrez un peu plus ‘ami’ que ça, si tu arrêtes de faire l’idiot lorsqu’il est là.
Arrivé à l’arrêt de bus, vous attendez quelques secondes avant de pouvoir monter dans la machine tremblotante et péteuse qui ne cesse de caler. Evidemment, le chemin jusqu’à ton appartement se fait difficilement ; entre les arrêts brusques du bus, les piétons qui en profitent pour passer sans être au passage fait pour eux, la tremblote maladive de la machine à six roues, c’est un véritable parcours du combattant pour aller jusqu’à chez toi. Mais fort heureusement, tu vois le prochain arrêt qui signe la descente de ce maudit bus ; tu appuies sur le bouton d’arrêt, et quelques centaines de mêtres plus loin le véhicule s’arrête, calant au passage. « Punaise, ils doivent vraiment le changer, celui-là… » Un étudiant qui descend en même temps que toi se tient la hanche, acquiesçant douloureusement à tes paroles. Tu fais ta tête triste en effaçant une larme imaginaire et il te sourit, t’imitant. Ah, les joies des étudiants qui partagent le même bordel.
Continuant à marcher un peu, tu arrives enfin à l’immeuble où ton appartement est au deuxième étage. Escalier oblige, étant donne que l’ascenseur est en panne pendant un mois environ, le temps de le changer et de réparer ce qui ne va pas. Tes doigts cherchent à tâtons les clés tant recherchés à l’intérieur de ton sac, et tu exprimes ta joie par une pose de vainqueur ; Link qui a récupéré sa fameuse sword. Ouvrant la porte de ton appartement, tu regardes Elijah et lui offres de passer devant toi, t'inclinant dans un même temps ; « Entrez donc, mon sauveur. »