-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 
Kiseki Nakajima ▬ En cours. [100%]

Kiseki Nakajima
Kiseki Nakajima
Éducateur de jeunes enfants
Date d'inscription : 18/06/2016
Messages : 213
Pounds : 1219
Dim 19 Juin - 2:20


KISEKI NAKAJIMA
NOM : Nakajima
PRÉNOM : Kiseki
ÂGE : 19 ans
SEXE : M
NATIONALITÉ : Japonais
ORIENTATION SEXUELLE: Homosexuel
SITUATION AMOUREUSE : Célibataire
GROUPE : Stagiaire
ANNÉE / MÉTIER : En formation pour devenir éducateur de jeunes enfants
OPTION(S) : X
AVATAR : Kisumi Shigino de Free !
IN REAL LIFE
PSEUDO : On m'appelle pas c:
ÂGE : 22 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ?
Je sais plus :c
PETIT MOT : Mot
CODE : J'me l'auto valide ouech.

PHYSIQUE
Même si tu n’es pas spécialement grand, ni forcément très imposant, on peut dire que tu te fais facilement remarquer dans la foule. Et ce n’est pas parce que tu es du genre turbulent (même si tu l’es un peu, faut l’avouer), mais c’est surtout parce que des cheveux d’un rose aussi pétant, ça court par les rues. Alors à côté de ça, ton petit mètre soixante-dix et ta taille fine peuvent aller se rhabiller, c’est pas eux qui attirent le premier coup d’œil ! Tes cheveux qui d’origine étaient châtain très clair (Châtain très clair pour un japonais ? Ouais on en reparle après…), tu en prends soin, c’est comme ton trésor. Tu n’as pas de raisons particulières pour les avoir colorés ainsi, à vrai dire ça partait d’un coup de folie au départ, et finalement c’est resté parce que tu aimais bien, et on te disait que ça t’allait bien. Tu ne pouvais pas demander mieux, franchement. Du coup tu les portes mi- longs, et le seul problème que tu as avec eux, c’est qu’ils sont super épais et que donc t’as rapidement très chaud. C’est pourquoi il t’arrive de les attacher plus ou moins vulgairement avec ce qui traine, que ce soit un élastique ou des pinces pour les enfants.
Si on t’observe dans ton milieu naturel (aka ton appartement), on peut remarquer que t’apprécies pas mal te balader à moitié à poil. Bon, c’est qu’un détail parmi tant d’autres, mais du coup on peut remarquer avec aisance comment ton corps est fait. Des épaules assez larges, pour une taille fine. Tu ne fais pas vraiment de sport (sauf si porter des gamins à longueur de journée c’est considéré comme en étant un, dans ce cas-là tu peux prétendre à la médaille olympique) mais tes muscles sont quand même un peu dessinés, surtout dans tes bras. On remarque sans aucune difficulté tes clavicules, et tes reins sont creusés comme il faut. De quoi faire craquer les demoiselles en somme (si seulement elles savaient…). Si on continu de parler de ton corps, autant préciser tout de suite que tu n’es ni percé ni tatoué. T’aimerais bien, mais rien que l’idée de te faire percer les oreilles, tu vois déjà l’aiguille et… Non. C’est juste une horreur pour toi les aiguilles, d’ailleurs c’est un calvaire dès que tu dois faire le rappel d’un de tes vaccins. Les infirmières se souviennent toujours de toi.

Sinon pour un peu plus de détails, il est bon de préciser que t’es japonais, et ça se voit forcément un peu sur ton visage. Tes yeux sont en amandes, teinté d’un bleu très nuancé. En réalité, tes yeux sont certainement le seul caractère japonais visible sur toi. Ca et ta peau assez claire en somme, mais autrement, rien d’autre. Tes lèvres sont fines, ton nez aussi. Ton visage est assez harmonieux en fin de compte, surtout que t’es rarement en train de tirer la tronche.
Côté vestimentaire –parce que oui, même si tu aimes te balader presque à poil, tu t’habilles pour sortir quand même. Tu ne te prends pas trop la tête. Le matin, t’es tellement dans le gaz quand tu t’habilles que t’as pas trop intérêt à vouloir être « bien habillé » ou « classe », parce que c’est loin d’être le cas. Tant que le jean te va, et que le t-shirt de la journée n’a pas une grosse tache en plein sur ton bide et ne sent pas la transpiration, c’est parfait !


MENTAL
Le sourire, c’est bien la première chose qu’on remarque chez toi. Toujours souriant, toujours la joie de vivre accroché sur ton visage. C’est très rare de te voir faire la tronche, parce que même quand ça va pas, tu te forces à garder ton sourire. C’est surement un mauvais pli que tu as pris à force de fréquenter les enfants, pour ne pas les inquiéter ou les faire pleurer. Tu t’inquiètes beaucoup des ressentis et des émotions des personnes qui t’entourent, ce qui fait souvent de toi l’ami auquel on se confie facilement. On te fait très facilement confiance, et c’est réciproque, même si tu laisses parfois le bénéfice du doute. Tu n’es pas du genre à chercher les embrouilles, tu préfères même les éviter, quand c’est possible. Tu n’aimes pas te prendre la tête avec les gens, d’ailleurs dans les disputes t’es toujours celui qui essaye de calmer les choses. D’un naturel très calme, parfois on se demande comment tu fais pour ne pas t’énerver dans certaines situations qui mériteraient que tu gueules un bon coup. Si tu venais à gueuler, c’est vraiment parce que la ou les personnes en face de toi ont réussi à te pousser à bout, et pour le coup, le jour où ça arrivera, ces personnes mériteront une médaille, tellement c’est difficile de te faire sortir de tes gonds.

Que tu sois de bonne humeur ou non, s’il y a bien un défaut qu’on peut te donner, c’est que tu n’as aucun tact. Ou du moins, t’en as pas avec les adultes, avec les enfants, c’est pas pareil, tu prends plus de pincette. Mais quoi qu’il en soit, quand tu as quelque chose à dire, tu ne passes pas par quatre chemins pour arriver à la finalité. En plus de ça, t’as toujours été très franc. Si quelque chose ne te plait pas, tu vas le dire directement.

En société, on te remarque très facilement. Si c’est pas à cause de tes cheveux, c’est parce que tu es du genre très turbulent. Un vrai gamin en somme. Tu ris fort, tu fais comprendre que t’es là. Pas discret pour un sou, pour le coup. Sans compter que t’es tellement bavard, que parfois tu te soules toi-même quand tu parles. Quand t’en viens à ce niveau, tu comprends qu’il faut que tu fermes un peu ta bouche… Mais souvent, c’est déjà trop tard et tes potes sont déjà tous soulé et ne t’écoutent plus depuis quelques heures.
Plus extraverti que toi, c’est compliqué. Tu acceptes n’importe qui dans ton cercle d’amis. Ils peuvent bien ne pas avoir les mêmes centres d’intérêt que toi, à partir du moment où tu les trouves « sympas », ils sont bon pour devenir tes amis. Tu es du genre, très ouvert. Tu ne dis pas souvent « non » aux nouveautés qu’on te propose. On peut dire que t’es assez curieux, aussi.

Ton entourage préféré, ça reste les enfants quand même. Tu aimes tellement être entouré de ces petits bouts de chou que t’as décidé d’en faire ton métier. C’est pas rien quand même, aimer les enfants au point de vouloir en avoir tous les jours autour de soi. Mais si tu apprécies tellement leur présence, c’est bien parce que dans un sens, ils sont un peu comme toi. Ils ne se prennent pas la tête, ils jouent, ils rient, et tu participes à tout ça avec plaisir. C’est limite si tu ne t’entends pas mieux avec les enfants qu’avec les personnes de ton âge, ou plus vieilles.

Dans la vie de tous les jours, on peut te qualifier d’indépendant, de débrouillard. Tu préfères chercher la solution à un problème toi-même plutôt que d’aller directement chercher de l’aide à droite ou à gauche. Cependant, t’aimes qu’on s’occupe de toi. Tu aimes qu’on te parle, qu’on prenne du temps avec toi, qu’on reste avec toi la journée, la soirée, la nuit. Quand on te connait bien, on sait tout ça. On sait aussi que t’es très tactile, et que du coup ça peut rapidement devenir gênant pour ceux qui ne savent pas. Tu essayes de te contenir, hein, vraiment, mais… Quand t’as envie de prendre quelqu’un dans tes bras, bah tu le fais, c’est tout. En plus de ça, tu es très taquin et moqueur, tu aimes embêter tes proches en leur disant des choses qui le mettront mal à l’aise. C’est pas méchant, juste … T’es un gamin, c’est tout. Et une fois qu’on sait tout ça, c’est comme une habitude qui s’installe, et tout le monde y gagne. Toi t’es content de faire tes conneries, et eux ils le vivent comme si de rien n’était.


HISTOIRE
Tout a commencé à la maternité de Kushiro, au Japon. Les infirmières s’affairaient avec hâte dans le service, il y avait beaucoup d’activité. Ta mère venait d’entrer en salle de travail, tu allais naître après neuf longs mois d’attente.
Tout aurait pu se faire normalement. Ta mère aurait accouché, serait restée quelque jours à l’hôpital le temps de se remettre, et le temps que toi tu t’adaptes au monde extérieur… Vous seriez repartis de l’hôpital ensemble, peut-être même avec un papa attentionné, qui sait ? Tout ça aurait pu être le début d’une vie agréable.
Mais c’était loin de s’être passé comme ça. Ta mère avait demandé à accoucher sous X, ce qui faisait que tu t’étais retrouvé, après quelques jours passés à l’hôpital en pouponnière, directement à l’orphelinat de ta ville. Elle était loin, la vie de rêve, et en même temps, c’était peut-être mieux pour toi de te retrouver ici que dans une famille où tu ne devais pas être désiré.

Les premières années de ta vie se firent tranquillement. Tu étais un petit garçon plein de vie, en bonne santé. On avait rapidement remarqué que tu possédais des traits nippon mais pas seulement. Tes cheveux châtains et tes yeux bleus trahissaient facilement le fait qu’un de tes deux parents ne devait pas être japonais. Peut-être européen ? Qui sait. Tu ne le sauras certainement jamais pour ta part, pour le peu que ça t’intéresse !
Pas très grand, ça ne t’empêchais pas de faire des bêtises. Tu en faisais voir de toutes les couleurs aux femmes qui s’occupaient de toi à l’orphelinat. D’ailleurs ce n’était pas rare qu’on entende crier ton prénom dans les couloirs. Dès qu’on l’entendait, c’était soit que tu avais fait une bêtise, soit qu’on t’avait « encore » perdu.

« Kiseki ! »

C’était ton prénom. Plutôt un comble pour un enfant abandonné, d’avoir un nom qui signifie « miracle », non ? Tu n’as jamais compris pourquoi. Ce prénom était bien la seule chose que tes parents t’avaient donné, et tu ne comprenais définitivement pas pourquoi ils t’avaient appelé comme ça. Si tu avais été un vrai miracle, pourquoi ne t’avaient-ils pas gardé ?

Cette question avait trainé dans ton esprit pendant un long moment à partir du moment où tu avais été capable d’avoir des pensées construites et que tu pouvais te poser ce genre de questions. Et quand tu interrogeais les éducatrices de l’orphelinat, elles essayaient tant bien que mal de t’expliquer, mais pour faire comprendre à un enfant qu’il n’est pas comme les autres parce qu’il n’a pas un papa et une maman comme les autres enfants de l’école, c’est assez difficile en soi, même si à l’orphelinat, vous étiez tous logés à la même enseigne.

Pendant longtemps, tu t’étais mis à rêver d’une famille qui voudrait bien de toi. Quelques-uns de tes camarades à l’orphelinat finissaient par partir et tu ne les voyais plus. Et quand tu demandais aux adultes et qu’ils t’expliquaient qu’ils avaient été adoptés, c’est-à-dire qu’un homme et une femme l’avaient emmené avec eux pour s’occuper de lui. Cela créait une certain jalousie chez toi quand tu voyais des adultes emmener des enfants avec eux, tous, sauf toi –Bon, t’étais enfant, tu multipliais toujours les choses par 1000.
Mais quand même, il avait fallu que tu atteignes tes 6 ans pour qu’un couple veuille bien te prendre avec lui. C’était rare, les couples qui prenaient des enfants aussi âgés que toi, et les éducateurs étaient autant étonnés que toi. Mais tu n’allais pas cracher sur l’opportunité qui s’offrait à toi. Ils s’appelaient Monsieur et Madame Nakajima, ils n’avaient pas d’enfants à cause de stérilité et tu étais comme quelque chose d’inespéré pour eux. Enfin, ça tu ne le savais pas, toi ce que tu voyais, c’était juste la possibilité de pouvoir faire comme tous les enfants qui sont parti avant toi, et peut être avoir une vie « normale ». Parce que oui, tu as 6 ans, et pourtant tu comprends déjà que tu n’es pas comme les autres. Les autres enfants à l’école te font bien la remarque, et les enfants, c’est très méchant, surtout entre eux, quand ils sont petit. Tu avais du mal à supporter cette différence, alors quand tu compris que tu pouvais enfin avoir la même vie que ceux qui se moquaient de toi, tu n’avais pas montré la moindre réticence.

Au début, on peut dire que tout se passait bien. Monsieur et Madame Nakajima n’étaient pas très fortunés, ils avaient même une vie assez banale en somme, lui était fonctionnaire dans un bureau, et elle était secrétaire pour un cabinet de dentiste en ville. Rien de très extraordinaire pour le coup, mais ça te suffisait.
A l’école, t’étais plutôt moyen. T’étais pas en haut du classement, mais pas le dernier non plus. Les enseignants disaient que tu faisais des efforts, mais que tu étais plutôt du genre dissipé. C’est vrai, t’étais le premier à perdre ta concentration dès qu’il y avait une bêtise qui pouvait être faite. D’ailleurs, tu te retrouvais empêtré dans toutes les bêtises. Mais ta turbulence n’avait jamais joué sur ton travail. De toute façon tu ne voulais pas laisser tes notes baisser, parce que tu savais que tu ne devais pas décevoir tes parents adoptifs.

Ce que tu ne savais pas, à ce moment-là, c’est qu’il se passait dans ton dos des sévices assez graves.

Le temps du collège arriva assez rapidement. La crise d’adolescence avec. Tu étais plutôt précoce comme gamin, et maintenant que tu n’étais plus « différent », tu avais réussi à t’affirmer socialement et à te faire pas mal d’amis. T’étais même très bien entouré, et il ne se passait pas quelque chose sans que tu sois rapidement mis au courant.
Seulement, avec l’adolescence s’envole déjà légèrement l’innocence, l’insouciance, et tu commences à voir ce qu’il se passe autour de toi. Pas au niveau de tes amis, mais plutôt de ta famille. Tu t’étais toujours très bien entendu avec tes parents. Du moins c’est ce que tu pensais. Rapidement tu avais compris qu’on se jouait de toi. Qu’on feignait le bonheur face à toi.
Rien dans ta famille n’était joie ou bonheur. Tu ne savais pas depuis combien de temps cela durait exactement, mais tu avais commencé à remarquer les traces de coups sur les bras de celle que tu appelais « maman » depuis maintenant 5 ans. Des bras, c’était passé au cou, à la joue, à l’œil. Et quand tu demandais ce qu’il s’était passé, elle te disait qu’elle avait été maladroite, qu’elle n’avait pas fait attention. Et après elle te demandait d’aller travailler tranquillement dans ta chambre.

Certainement que tu te détestes encore aujourd’hui pour ne pas avoir compris tout de suite ce qu’il se passait, pour ne pas avoir eu un peu plus de jugeote. Peut-être que ça aurait évité tout ça.

Les années passent. Tu termines le collège à 14 ans et te prépare à entrer au lycée. La vie à la maison est nettement moins joyeuse qu’avant. Ton père n’est plus pareil, et ta mère est nettement moins souriante qu’il y a quelques années. Tu t’en es bien rendu compte, mais tu ne sais pas ce que tu peux faire pour ça. Tu te demandes si c’est de ta faute surtout. Tu culpabilises, et ton entrée au lycéen est chaotique. Tes notes chutent, tu n’arrives plus à travailler correctement. A cause de ça, tu devras redoubler ta première année de lycée, ce qui a particulièrement le don d’énerver ton père.

« Tu te rends compte un peu ? Tu sais combien tu nous coute chaque année Kiseki ? Est-ce que tu sais, un peu ?
▬ Arrête de lui crier dessus ! Il avait un an d’avance ça ne change rien pour lui !
▬ Oh ta gueule toi ! »


Rapidement, toutes les soirées étaient identiques à cela niveau discussion. C’était même de plus en plus violent. Ton père avait changé. Tu le soupçonnais même d’être dépendant à l’alcool ou à la drogue, tu ne sais pas trop, tu ne préfères pas savoir en réalité. Ta mère, elle, est bien trop dépendante pour oser s’affirmer. Et toi dans tout ça ? Toi… Tu es au milieu, tu vis un vrai calvaire, et tu ne sais pas du tout ce que tu peux faire pour tout ça.

« Maman… Pourquoi est-ce que tu laisses papa te frapper comme ça ? »

La question laissa planer un long silence en guise de réponse, ce jour-là. Tu te souviendras certainement toujours du regard étonné que t’avait lancé ta mère en t’entendant lui demander cela, pour ensuite feindre l’incompréhension.

« Qu’est-ce que tu racontes Kise’, voyons… »

C’est tout ce qu’elle t’avait répondu à ce moment-là. Et pourtant tu pouvais aisément voir la détresse dans son regard. Ses yeux ne brillaient plus comme avant. Elle ne vivait plus comme avant. Elle survivait.
Sauf qu’elle aimait son mari. Et c’est certainement ça qui la perdra un jour, c’était ce que tu te disais encore aujourd’hui. Elle était tellement dépendante de lui qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de lui dire que tu te doutais de quelque chose. Et c’est à partir de ce jour que ta vie commença à devenir un vrai calvaire. Parce qu’avant, ce n’était rien. Parce qu’avant, ce n’était que des coups de gueule, rien de plus. Alors qu’à partir de ce moment-là, c’était les bleus sur ta peau blanche qui marquaient ton désespoir, comme celui de ta mère.

Au début, tu acceptais. Pourquoi ? Parce que cette famille, elle restait la seule, l’unique, celle qui avait voulu de toi, pas celle qui t’avait lâchement rejeté à la naissance. Ils étaient ceux qui t’avaient aimé, qui t’avaient choyé… C’était difficile de renier des personnes qui ont fait tant de chose pour toi. Un jour, tu t’étais même dit que tu méritais tout ça. A ce moment-là, tu avais à peine 15 ans, et tu touchais déjà le fond du gouffre, trainé par les deux boulets qu’étaient tes parents.

Hide. Tu te souviendras certainement de lui toute ta vie comme celui étant ton sauveur, celui qui t’a trainé hors de tout ça. Il avait ton âge, était dans la même classe que toi. Ce n’était pas spécialement quelqu’un de proche de toi, disons que vous ne parliez pas beaucoup, au début. Mais dès que ça a commencé à aller mal pour toi, étrangement, il avait commencé à venir vers toi, à te parler, à partager des choses avec toi. Il faisait pour toi des choses dont tu n’avais plus l’habitude, parce qu’avec ton redoublement, tu avais perdu une grande partie de tes amis.
Tu ne sais plus exactement comment cela s’est passé, mais Hide est celui qui t’a sorti de ton calvaire. Un jour où ton père était définitivement trop shooté pour comprendre quoi que ce soit à ce que tu lui disais, et où les coups parlaient encore une fois mieux que la parole, tu avais préféré fuir la maison plutôt que de te prendre encore plus de coups. Tu étais déjà bien assez marqué comme ça, tu n’en pouvais plus.
C’est Hide qui t’a trouvé, ce soir-là. Tu lui avais demandé de venir là où vous vous retrouviez toujours après l’école. Et il était venu. Et tu lui avais tout raconté. Tu lui avais tout dit. Que tu n’en pouvais plus, que tu n’aimais pas cette vie, que ton père était violent, et que ta mère ne disait rien, parce qu’elle avait peur. A partir de ce jour-là, ta vie prit un nouveau tournant.

Tu ne voulais plus vivre avec eux. Tu n’avais que 16 ans, à peine, et tu voulais déjà vivre indépendamment de ceux qui prétendaient être tes parents. Grâce à l’aide du père de Hide qui était aux services de la sécurité de l’enfant, tu avais pu faire tous les papiers pour demander ton émancipation. Cette requête n’est pas une chose aisée, on t’avait prévenu, mais tu avais pris ta décision. Ton père était violent, et ta mère ne voulait pas le quitter pour partir avec toi. Alors tu devais te débrouiller tout seul, c’était la seule solution qui s’offrait à toi, et certainement la meilleure.

Passage au tribunal, pour que ton dossier passe en commission. Pour que tu puisses passer devant le juge, tu avais besoin de l’accord d’un de tes deux parents. Evidemment, c’est ta mère qui signa les papiers, même si elle n’était pas totalement pour cette idée, elle savait très bien que tu ne reviendrais pas sur ta décision. Elle te connaissait comme si elle t’avait faite, en fin de compte. A ce moment-là, tu lui demandas une dernière fois si elle ne voulait pas venir avec toi, en lui disant qu’à deux, vous réussirez bien mieux qu’à trois avec ce trou béant qu’était devenu ton père. Elle te répondit encore une fois par la négative, et tu compris que tu allais devoir faire le reste de ton chemin tout seul, comme tu l’avais commencé.

Une fois l’accord du juge des tutelles donné, tu étais définitivement séparé de la garde de tes parents adoptifs. La seule choses qu’ils étaient obligés de faire, si on peut dire ça comme ça, c’est te donner de quoi manger. Au début, tu acceptais les paniers que déposais ta mère chez les parents de Hide, mais tu t’étais dit que rapidement, tu arrêterais de les accepter, quand tu aurais trouvé un petit travail et que tu aurais de quoi subvenir à tes besoins tout seul.
Pour commencer, les parents d’Hide t’avaient proposé de rester chez eux. C’était vraiment généreux de leur part, et tu avais accepté parce qu’autrement tu n’avais réellement nulle part où aller. Sans compter que ça te faisait un bien fou de rentrer le soir et de ne pas subir les disputes pour un oui ou pour un non.

C’est pendant cette petite période de flottement que tu t’étais d’autant plus rapproché de Hide. Sans entrer dans les détails, c’est à ce moment-là que tu te rendis compte à quel point Hide comptait pour toi. C’était certainement la première fois que tu tombais réellement amoureux. Mais bien trop gêné pour avouer aimer un homme, tu n’avais rien dis et c’était certainement mieux comme ça.

Suite à cela, tu avais pu trouver un petit boulot dans une épicerie de la ville, tout en continuant tes études au lycée, jusqu’à l’obtention de ton diplôme de fin d’études, que tu avais obtenu non sans difficultés.
En deux ans, tu avais réussi à faire de petites économies. Tu avais depuis un moment maintenant l’envie de partir vivre à l’étranger, en Angleterre plus exactement. Pourquoi ? Aucune idée. Tu es doué pour parler cette langue, et tu as réellement envie de voyager, alors quitte à choisir autant mêler l’utile à l’agréable.

Après t’être minutieusement renseigné sur les possibilités de formation en Angleterre, fais de multiples calculs pour savoir combien te couterait à peu près la vie là-bas, tu t’étais enfin décidé : Ta prochaine vie démarrerait en Angleterre, à Londres plus exactement. Tu avais trouvé un organisme qui aidait beaucoup de jeunes dans ton cas, et avec l’obtention d’un prêt d’études s’étendant sur trois ans, tu avais pu partir là-bas. Tu n’avais que 18 ans, et pourtant te voilà déjà en train de prendre encore plus ta vie en main.

Aujourd’hui, cela fait un an que tu vis en Angleterre. Ta formation fonctionne plutôt bien, tu fais vraiment quelque chose qui te plait. Travailler avec des enfants, c’est comme une vocation pour toi. Peut-être parce que tu es orphelin, qui sait ? Ton anglais n’est pas encore parfait, on peut facilement entendre ton accent japonais quand tu parles, mais ça ne t’empêche pas de te faire des amis, de discuter, sortir, faire la fête… On peut dire que tu as retrouvé une certaine joie de vivre. Elle est loin ta vie de calvaire, même si quand tu y penses parfois, tu te demandes ce que tes parents font, s’ils pensent à toi, s’ils regrettent… Mais ça ne dure jamais très longtemps, parce que tu sais que si tu commences à te perdre là-dedans, tu ne pourras pas remonter. Alors tu n’y penses pas et tu avances, droit devant, sans te retourner, avec toujours ce même sourire accroché aux lèvres.
E. Sidé Carell
E. Sidé Carell
Etudiant en linguistique
Date d'inscription : 17/05/2016
Messages : 243
Age (du personnage) : 20 YO
Orientation sexuelle : HOMOSEXUEL
Etudes/Métier : LINGUISTIQUE - LANGUES ANCIENNES
Pounds : 2101
Dim 19 Juin - 2:21
Citation :
PETIT MOT : Mot
t'es la connerie même, toi aussi. ♥
Tysha K. Reed
Tysha K. Reed
Sophomore
Date d'inscription : 08/09/2015
Messages : 2122
Age (du personnage) : 17 ans
Orientation sexuelle : Ace.
Etudes/Métier : Lycéenne.
Pounds : 10737
Dim 19 Juin - 3:31
Fufufufu, revienvenue Dolce.
Hâte de voir ce que tu nous réserves, nye. ~
Cléanthe J. Alevatros
Cléanthe J. Alevatros
Étudiant en art
Date d'inscription : 09/08/2015
Messages : 1463
Age (du personnage) : 19 y.o
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Etudes/Métier : Art ; design graphique.
Pounds : 24303
Dim 19 Juin - 10:43
Kiseki Nakajima ▬ En cours. [100%] 2047543583
avatar
Invité
Invité
Mar 21 Juin - 11:40


VALIDATION
Bon bah je crois que j'ai rien à dire non-plus sur ta fiche, elle est parfaite écoute. (je me demande quand même ce qu'il est advenu de ses sentiments pour Hide par la suite, mais ça je sens que je viendrai te le demander sur skype bb.)(et j'aime son mental, ahahahahaha /die)

Bref je te valide donc sans plus d'attente que ça, et n'oublies pas d'aller faire un petit tour là-bas ;

♙ Aller recenser ton avatar ;
♙ Créer ta fiche de relations ;
♙ Demander un rp ;
♙ Demander un logement, mais uniquement si tu penses en avoir besoin pour rp,
♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
♙ Rejoindre un club si tu es lycéen ou étudiant.
♙ Et si tu es un dc, n’oublie surtout pas d’aller l’indiquer ici !

Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Call me Baby ! ▬ Téléphone de Kiseki ♥
» and i touch your skin on the feeling ; kiss my feet and break my pride. { ft Kiseki amûr.
» Don't put me in a drawer (en cours)
» Andy ♦ Dis-moi oui, chérie ! ♦ [EN COURS]
» Jayson Aoki [en cours]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Millenium :: Pour commencer :: Présentation :: Fiches :: Validées-