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Souris, et je sourirai aussi. ✗ Tyee R. Wendell

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Sam 17 Oct - 15:24


Tyee Wendell


Nom : Wendell.
Prénom(s) : Tyee Rowell.
Âge : Vingt-huit ans.
Sexe : Masculin.
Nationalité : Anglais.
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Situation amoureuse : Célibataire.
Groupe : Citoyens.
Logement : Appartement.
Métier : Styliste, fondateur de la marque de vêtements “Elis’ clothes”, spécialisée dans les déguisements de toute taille, costumes homme/femme et vêtements pour enfants.
Avatar : Semi • Maoh : Juvenile Remix.


You see me but you don't know me


Le grand arbre sous lequel j’attendais ne pouvait plus protéger l’endroit ; la neige tombait sans le moindre obstacle, venant se poser nonchalamment sur mes cheveux. J’avais besoin de les ébouriffer régulièrement pour les débarrasser de la petite touffe qui s’y formait, si bien que, quand Tyee arrivait, il se moquait de ma tignasse qui ne ressemblait plus qu’à un chiffon blanc noirci de charbon. Il en était ainsi ; nous ne nous voyions qu’aux environs de quatre heures du matin, et il nous fallait affronter la nuit en plein hiver, tout particulièrement pour moi car je venais quelques minutes en avance pour apprécier un peu plus le calme qui régnait ici à une telle heure, ainsi que cette paix allongée sur une vue fade.

La nuit noyait les arêtes des bâtiments qui n’étaient plus que d’étranges silhouettes noires dont on distinguait difficilement les formes. L’obscurité avait fait son nid sur les couches blanches de l’hiver, rendant l’atmosphère plus froide qu’en pleine journée. Les fenêtres qui, il y avait quelques heures, offraient leur chaleur à un paysage meurtri, s’étaient éteintes, abandonnant la lune, ses campagnes et les quelques lampadaires du coin, éclairer les sombres ruelles d’un quartier assoupi. Il n’y circulait qu’un vent glacial, un souffle sans harmonie, la mélodie de ce temps lorsqu’il mélange sa froideur au caractère distant de la nuit - tout en la berçant. Alors que le parc se nourrissait en plein jour de cris d’enfants, il se vidait lui aussi de vie, se contentant ainsi de ce hululement des vitres au contact de ce vent.

Tyee s’en plaignait souvent. Lui qui appréciait les couleurs, ce mélange d’arbres sans feuilles d’automne, ce sol sans fleurs – sans pétales -, lui donnait un petit air déçu. Frileux, il n’appréciait déjà pas l’hiver ; il fallait en plus qu’il vienne me rencontrer en pleine nuit, le seul moment serein dont je pusse profiter en pleine semaine comme le seul moment où le ciel n’était ni bleu, ni gris, ni orangé. Tyee tentait d’y ajouter sa petite touche à sa manière, vêtu de son pull rose fétiche aux oreilles de lapin, muni de sa longue chevelure de blé qu’il attachait négligemment, de ses prunelles bleu-gris, luisantes, et ombragées de longs cils noirs et touffus, de son teint blanc mais vif. Il jouait à chaque fois un contraste, une sorte de tâche sur un tableau ; c’est ce qui, toutefois, me plaisait – une petite touche de chaleur qui résistait au froid. Les traits de son visage fin – son nez fin sans grande valeur, des lèvres délicates, rosées et humides, à qui appartiennent de beaux sourires – étaient mis en valeur, et il en devenait d’autant plus agréable à observer.

Il n’est ni bien grand (un mètre soixante-dix-huit), ni imposant, ni massif : il est mince et, sous ses vêtements, sa musculature déjà fine ne se voit pas. J’avais l’impression de pouvoir le briser à chaque fois que je le prenais dans mes bras pour l’embêter, de plus qu’il est assez léger. Je ne le trouve pas particulièrement beau, ni-même charmant ; il est doté d’une apparence simple, qui aurait cependant suffi à son amant. De plus que, plus on le connait, plus il bascule de cet homme trop calme à ce petit chérubin frêle et vulnérable qu’il n’aurait jamais dévoilé.

Car, au premier abord, Tyee ne parait que comme cet homme accompli, responsable et mature. Il parle de sa voix grave en pesant ses mots et garde son nuage de pensées dans sa petite tête. C’est une apparence trop calme, dite imperturbable, à l’esprit impénétrable. En franchissant le seuil de sa boutique, on le voyait vérifier les mesures d’un prochain t-shirt ou bien plongé dans l’écrit d’une histoire ou d’un poème. Mais Tyee n’est, au fond, qu’un gamin, tout aussi inconscient qu’attachant, dont les prunelles brillent à la vue d’une sucrerie. Avec le temps, son âme d’enfant est de moins en moins brumée, on y voit plus clair, on y remarque son cœur d’or et, pour la plupart des gens – ceux dont la remontée de cruauté est incontournable -, on garde en tête que ce dernier bat sans la moindre protection. Tyee a toujours su protéger les autres, surtout que, possessif et dévoué, son maigre entourage passe bien avant sa propre-personne ; par conséquent, il s’oublie. Je me suis longtemps battu pour le lui faire réaliser dans l’espoir qu’il se soucie un jour de ce qu’il puisse éprouver ; hélas, je me retrouvai souvent à le protéger […] à sa place.

• • •

Tyee est doux, attentionné, chaleureux. On le disait renfermé, distant, étrange, voire froid, or c’est la timidité qui l’empêchait de parler à n’importe qui ; c’est la timidité qui le gardait sous son arbre, les écouteurs dans les oreilles bien qu’il n’écoutait aucune musique. Il est facile de regarder ses joues s’empourprer ; un ou deux compliments, une petite rigolade ou un simple aveu, puis il détournait le regard et cherchait que dire si ce n’était pas « Idiot ! », « Imbécile ! » ou « Tais-toi ! ».

Tyee faisait peur, parfois. Il avait cette mine fatiguée, des yeux cernés ou crayonnés pour cacher les poches du manque de sommeil. Il me dit, une fois, qu’il passait ses nuits à réfléchir jusqu’à ce qu’il s’endorme, qu’il s’y était fait et que, de toute façon, il avait ainsi bâti sa propre conception, sa vision de notre monde. S’il n’en avait pas la force, il glissait ses doigts sur son piano ou sur un papier pour trouver de nouveaux modèles.

Sous un voile préoccupé, sa bienveillance, sa gentillesse, son hospitalité se lisent pourtant sans peine. Je me souviens de cette fois, quand, sur un chemin du parc pris au hasard, il s’était arrêté pour ramasser un chiot alors qu’il pleuvait, aux environs de minuit. Il l’avait enveloppé de son pull et s’était installé sous un arbre, puis il attendit deux bonnes heures. Le chiot s’était endormi lorsqu’il s’était décidé à l’emmener chez lui. La propriétaire revint cependant à temps, l’accusant de vol. C’est ainsi que j’intervins pour le défendre, et cette nuit battue de pluie devint notre rencontre.

C’était ce jour-même qu’il m’avait offert l’un de ses rares sourires emplis d’un bien-être certain ; du bonheur, sans doute, qui donnait à ses yeux cette lueur radieuse, qui le rendait brave face à une nuit sans étoiles.
« Tu as un beau sourire, Tyee.
- Eh ! »
Il avait regardé ailleurs en faisant mine de bouder. Malheureusement pour lui, je remarquai son petit sourire tendre en coin, auquel je ne pus m’empêcher de sourire en retour.
« La prochaine fois, j’aimerais que tu viennes sans tes lentilles, sans tes faux crocs et sans ton crayon.
- Pourquoi ?
- Que je puisse te regarder tel que tu es.
- Idiot ! »
Avais-tu dit, bien que, le lendemain-même, tu l’avais fait.





Every life begins with a breath


Le couple Wendell vivait dans une simple maison en Angleterre, à Manchester. On ne voyait dans cette maison aucun objet de grande valeur, mais on sentait la chaleur qu’elle dégageait, et on imaginait sans mal la petite vie paisible qui s’y jouait tous les soirs, quand le mari revenait de son dur travail de directeur général d’une grosse entreprise de produits ménagers et que sa femme venait tendrement l’embrasser, lui annonçant qu’elle avait fait le ménage et qu’un bon dîner l’attendait après un bain. C’était une famille respectueuse, serviable et aimée de tout son voisinage ; leur nom était connu et les commentaires mélioratifs ne voulaient point se taire. Les seules critiques que l’on trouvait parlaient du manque du temps du mari ; « Il n’est pas assez présent pour sa femme, » disait-on ; mais lorsqu’on interrogeait la femme sur ce sujet, elle souriait en répondant : « Oh, si, il l’est beaucoup ; il n’y a pas une seconde sans qu’il ne pense à moi, me dit-il tous les soirs, et il me raconte ses journées en posant sa tête contre ma poitrine, puis nous profitons des quelques heures où nous pouvons converser entre mari et femme, avant qu’il ne s’endorme pour une nouvelle journée à travailler dur afin de subvenir aux besoins de sa tendre épouse. En échange, je m’occupe de notre chère maison ; je la meuble et je la chéris pour qu’elle puisse accueillir mon mari dans une atmosphère apaisante. »

Elizabeth Wendell, car ainsi se nommait-elle, n’était pas vraiment une femme au foyer. Certes, elle consacrait une bonne partie de son temps à sa maison, mais elle cousait aussi des vêtements pour enfant qu’elle vendait à prix raisonnables pour ceux qui ne pouvaient pas s’offrir grand-chose. Elle avait emménagé sa « petite boutique » et son atelier dans leur garage, laissant la voiture garée sur un rectangle de terre dans leur jardin vert et fleuri, et l’ouvrait à n’importe qui jusqu’à dix-huit heures (il fallait toutefois attendre quelques minutes lorsqu’on venait sonner à sa porte), heure à laquelle son mari, Stephen Wendell, rentrait. L’argent qu’elle en tirait faisait de petites économies qu’elle comptait dépenser pour contribuer à l’ameublement de la chambre qui accueillerait leur enfant ainsi que dans l’achat des tissus dont elle se servirait pour couvrir sa descendance.

« Je lui ferai des vêtements avec amour. »


Alors, quand Tyee vint au monde, il fut accueilli comme il se dut, dans une chambre parsemée des traces de sa mère qui allait ici et là peindre, placer, déplacer, replacer. Les voisins, par sympathie, venaient rendre visite au nouveau-né et certains d’entre eux apportaient des petits présents, la plupart du temps pour remercier Elizabeth de la grande gentillesse dont elle était munie. Tyee réjouit en somme du parcours de sa mère : il reçut bien des louanges et de bons souhaits ; et le sourire qu’il rendait à ces personnes suffisait au bonheur immense de sa maman. Le père n’en fut point écarté, si bien que dès qu’il rentrait, son premier réflexe était d’aller embrasser les joues rosées de sa progéniture et de lui répéter encore et encore à quel point il l’aimait.

Elizabeth prit congé de sa boutique le temps que son fils soit assez grand pour ne plus demander le sein. L’argent que rapportait Stephen suffisait à leur vie à trois. Quand la maison était propre et que l’enfant dormait, Elizabeth s’installait sur son atelier pour coudre ; des grenouillères, des t-shirts, des pantalons, des gilets, et tout autre vêtement en sortait, allant le lendemain-même protéger le petit des vents frais de l’hiver ou du dangereux soleil de l’été.

Aux trois ans de Tyee, la petite boutique d’Elizabeth rouvrit. L’heure d’ouverture avait cependant été reculée jusqu’à neuve heures et la fermeture, avancée à seize heures, pour que Tyee puisse profiter d’au moins un parent. Cela ne l’empêchait pas de lui tenir compagnie dans la boutique et parfois-même il allait accueillir les clients.

Ainsi, Tyee passa une grande partie de son temps en compagnie de sa mère ; même lorsqu’il débuta sa scolarité, elle était là lorsqu’il se retournait avant de pénétrer dans l’établissement et était là lorsqu’il en sortait. Le soir, ils s’amusaient à s’attraper dans la maison en attendant que le père rentre. Stephen arrivait souvent en entendant des rires et des cris de joie ; cet entrain dans la maison lui faisait chaud au cœur et lui servait de réconfort en sachant qu’il n’était pas très présent. Tyee l’accueillait malgré tout avec des câlins et des « Papa est là ! ».

Ce n’était plus le « Couple Wendell », mais la « Famille Wendell » qui vivait dans cette maison, avec un rythme qui leur convenait parfaitement. Tyee grandit, forgea son caractère. A l’école, il n’avait que deux amis mais c’en étaient des vrais, il obtenait de bons résultats et développa une certaine passion pour la littérature et le dessin (Il s’amusait à dessiner des vêtements qu’il présentait ensuite à sa mère comme il écrivait des poèmes [...] ainsi que quelques nouvelles pour débuter.). Chez lui, il travaillait correctement, aidait sa mère dans le ménage et, à partir de ses douze ans, à la boutique aussi. Il se contentait des quelques heures qu’il passait avec son père, comprenant son indisponibilité, l’encourageant même à aller travailler lorsque celui-ci voulait prendre un jour de congé à passer avec son fils.

La vie coulait alors et le temps passait, Tyee gagnait en taille et en apparence. Il grandit en tant qu’enfant sage et exemplaire, plein d’ambition et de d’enthousiasme dans ce qu’il faisait, amoureux de l’apprentissage. Il en vint à rejoindre sa mère dans son atelier afin d’y suivre quelques cours de couture, ce qui devint rapidement un passe-temps. Il réalisa son premier t-shirt à ses onze ans, le portant fièrement à l’école. Elizabeth elle-même en était fière tandis qu’elle regardait Stephen appeler son fils, le soir, histoire de voir ce qu’il avait réussi à faire.

Malheureusement, vint ce coup de téléphone qu’on n’aimerait jamais avoir. C’était un vendredi 17 Octobre, alors que le soleil se couchait. Elizabeth avait laissé son fils de douze ans seul le temps d’aller faire quelques courses.
Tyee résidait calmement dans la maison, attendant patiemment le retour de sa mère. Cela devait faire deux heures d’attente et d’inquiétude quand la sonnerie du téléphone fixe retentit. Il sonnait bien rarement, ça devait être un cas d’urgence. Tyee alla décrocher sur un « Allô ? ».

« Tyee ?
- Papa ? C’est toi ? Pourquoi tu n’es pas encore là ? Et elle est où maman ?
- Je suis à l’hôpital, mon garçon…
- Papa ? Tu pleures ?
- Tyee, écoute. Il faut que tu restes fort. J’arrive.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Tyee… Ta mère est…
- Est ?
- Ta mère est morte. »


Sur la route du retour, Elizabeth Wendell passait sur un feu vert tranquillement, mais une de ces personnes impatientes, voulant gagner quelques secondes sur un long trajet de plus d’une heure, ou bien simple fou de la vitesse, n’avait pas respecté le feu rouge et le passa à grande vitesse, heurtant en chemin la petite voiture blanche qui s’en allait rendre la femme à son enfant. Le choc fut si violent que les deux chauffeurs n’avaient aucune chance de survie : après une rapide autopsie, on en déduit que le dissident était mort d’un trop brusque mouvement au niveau du cou à cause de la secousse, tandis qu’on retrouva le corps d’Elizabeth en sang, avec une fracture crânienne et plusieurs organes broyés. Un téléphone fut retrouvé dans les carcasses blanches ; on y trouva le numéro d’un certain « Mon mari » qui fut le premier à être averti de l’accident. Stephen Wendell quitta ainsi urgemment son bureau en direction de l’hôpital, d’où il appela son fils après une heure à chercher les bons mots – qui, au final, ne lui venaient pas. Il eût le courage de rentrer et accueillir son fils dans ses bras, tous-deux ravagés par la tristesse, tous-deux perdus par un évènement si inattendu, si injuste. Main dans la main, ils assistèrent trois jours plus tard aux obsèques d’Elizabeth Wendell, et Tyee pleura à chaudes larmes, refusant de croire que sa mère était partie sans lui dire au revoir.

Les jours qui suivirent n’étaient plus les mêmes. Tyee s’efforçait à sourire pour son père et son père en faisait de même ; ce n’était plus de la joie, mais une joie apparente, un simple voile comme un simple réconfort. Ils niaient le fait que la présence d’Elizabeth se sentait dans toute la maison : dans la cuisine où elle faisait de bons petits plats, dans la chambre de Tyee où elle venait lui dire bonjour ou bonne nuit, dans la chambre parentale où elle dormait paisiblement, dans le salon où elle s’occupait, dans le jardin où elle prenait soin de ses fleurs, et surtout dans sa boutique, dès lors abandonnée. Tyee entrait souvent dans l’atelier de sa mère pour s’installer sur la machine à coudre sans pour autant l’utiliser : il y pleurait en cachette. Son père le savait pourtant mais ne l’en empêchait pas, se contentant de l’observer par le trou de la serrure.

Tyee allait à l’école, accompagné cette fois par son père – celui-ci avait arrangé ses horaires afin de pouvoir emmener son fils à l’école et l’y récupérer au retour. Lorsque Tyee se retournait pour adresser un dernier salut, il remarquait à chaque fois le visage dévasté de cet homme qu’il avait pourtant connu si fort ; Stephen s’appuyait sur la voiture, un faible sourire sur les lèvres, et ses yeux parlaient à la place de son cœur. « Elle te manque à toi aussi, » se disait Tyee avant de lui sourire en retour.

Le soir, Tyee aidait son père à la cuisine – celui-ci n’avait jamais été bon cuisinier ; la cuisine finissait souvent au mauvais état. Tyee dictant la recette ramenait bien trop souvent à la voix d’Elizabeth. Il arrivait que dans le cassoulet, dans le gratin ou le rougaille, une larme tombait ; et à table, ils ne mangeaient qu’à deux dans un silence bien plus que douloureux. Quelques regards étaient échangés, disant à chaque fois la même chose : « Cette maison porte l’odeur de maman. »

Stephen en vint à une solution : il fallait tourner la page. Après plusieurs journées débordantes d’appels et d’arrangements, il finit par trouver une petite maison où ils vivraient très bien à deux. De plus, elle était plus proche de l’école de Tyee. Tyee décida de ne garder qu’une petite poupée en porcelaine qui appartenait à sa mère ; Stephen, quant à lui, décida de mettre en vente presque tous les meubles, ne gardant que leur table de salle à manger, les ustensiles de cuisine, la vaisselle, la machine à coudre et le canapé du salon. Leur arrivée dans la nouvelle maison serait ainsi une nouvelle vie où s’effaceraient petit à petit les traces d’Elizabeth.

« Tyee, mon fils, c’est ce que ta mère aurait aimé qu’on fasse. Cela fait trop longtemps que l’on vit ainsi… deux ans, quand même ! Et, de toute façon, elle aura toujours une place quelque part dans nos pensées. »


Mais, contrairement à ce que Tyee appréhendait, leur arrivée dans la nouvelle maison fut une bouffée d’air frais. Ensemble, ils s’amusèrent à trouver des places temporaires dans les pièces vides pour les objets qu’ils avaient gardés. Le soir-même de ce jour, ils se mirent à se poursuivre dans toute la maison en se lançant de la farine. Ils finirent roulés par terre, le minois ravivé, les joues fatiguées par le rire.
Tyee prit son père dans ses bras, enfouissant son visage dans son torse. Stephen, qui n’avait jamais connu cet immense bonheur de sentir son enfant peloté contre lui, le serra bien fort, et entendit quelques minutes plus tard la douce respiration d’un enfant endormi.

« Je te promets, mon fils, que je me rattraperai. »


Les jours devenaient meilleurs ; ils arrivaient de mieux en mieux à évoquer les souvenirs passés avec Elizabeth jusqu’à ne plus en pleurer. Tyee se remit à la couture et au dessin, proposant quelques fois à son père de venir l’aider. Puis, la mort d’Elizabeth Wendell devint un vague souvenir au fond d’une petite boite dans la mémoire de chacun, que ce furent anciens voisinages ou vieilles connaissances. Cependant, ce n’était pas le cas de Tyee ; il revivait souvent en rêve le jour de l’enterrement de sa mère, mais il gardait ce détail secret de peur de refaire tomber son père, montrant qu’il avait maintenant la force de vivre pour deux. Tyee en prit un certain recul : ses deux amis le perdirent de vue et finirent par l’abandonner sans que Tyee ne s’en soit vraiment rendu compte.

Le temps passa à nouveau, sur un nouveau rythme qui leur convenait parfaitement. Tyee avait trouvé le courage d’aller à l’école seul, sans espérer voir sa mère en se retournant. C’était maintenant un jeune homme de quinze ans, responsable et bon élève, quoiqu’un peu distant mais toujours aussi gentil.

Dans leur maison, ils n’étaient plus deux, mais six petites âmes qui vadrouillaient ici et là : Stephen, qui avait toujours adoré les chats, en avait acheté plusieurs, petit à petit. (Il s’en était abstenu longtemps, Elizabeth étant allergique à ces boules de poils.) Paper, Angora Turc, chatte blanche, touffue, aux yeux vairons (gauche, vert ; droit, bleu) ; Griffin, American curl, grand chat roux rayé de blanc, fin, gracieux, aux prunelles vert olive ; Dream, Sacré de Birmanie, grande femelle blanche, à la face et aux pattes noires, légèrement bouffie, qui portait deux yeux bleus ; et King, le tout premier chat arrivé chez eux, un grand Maine coon mâle au poil gris et aux yeux ambrés, le plus proche de Tyee.

En dehors des cours, si Tyee ne trouvait rien à écrire, il occupait son temps à dessiner encore et toujours des vêtements. Il tentait quelques fois de réaliser ceux qui lui semblaient les plus simples, si bien qu’il finit rapidement par s’attacher au seul qu’il avait réussi sans défauts : un pull gris foncé, doux, arborant une grande capuche avec de grandes oreilles de lapin. C’est vraiment le seul que je puisse faire… seul, se dit-il, les autres semblant plus complexes et plus longs à réaliser. On voyait dans son carnet, par exemple, un très long « vêtement », rectangulaire (il y avait écrit « 200x130 min. »), terminé en deux tendons « qui devaient faire au moins un mètre pour attacher » : il fallait, pour cela, un tissu souple et épais, ainsi que des mains habiles pour ne laisser aucun pli de mauvaise couture – et personne ne devinait que ceci pouvait faire office de jupe, de robe, ou de haut, et qu’il pouvait faire dos-nu, coupe en V ou dégradé, ou encore bien d’autres formes avec un peu d’innovation.

A force de plonger son nez dans des papiers, Tyee s’était davantage détaché du monde et, le voyant bien trop concentré, bien du monde n’osait pas l’approcher. Les quelques âmes qui vinrent lui dire bonjour ne reçurent que très peu d’attention, délaissant rapidement le but de faire sa connaissance. Ainsi, bien que Tyee ne s’en préoccupasse pas, sa réputation était quelque peu péjorative et il n’avait plus aucun ami. C’est ainsi que nous allons introduire Lawrence dans son histoire, un nouvel élément perturbateur qui aura changé toute une vie. Lawrence, de la même école que Tyee mais plus âgé de deux ans, fut le seul qui avait remarqué que Tyee ne parlait pas beaucoup parce qu’il portait encore dans son cœur ce lourd poids de la perte d’un proche. Il avait repéré dans ce regard cette petite lumière qui cherchait un refuge pour ne pas s’éteindre – ce refuge étant donc les papiers sur lesquels Tyee pouvait passer des heures – et ceci l’avait interpelé. Il attendit bien longtemps avant d’avoir l’occasion de lui parler sans que celui-ci ne fusse en compagnie d’un crayon.

C’était alors la nuit d’un 27 Février, à vingt-trois heures plus précisément, quelque part au Tatton Park de Manchester. Une averse arrosait la verdure du parc. Tyee n’avait pas pensé à embarquer un parapluie, mais la pluie était la dernière chose qui l’aurait dérangé ; il en profitait même bien malgré qu’il en fût trempé. Cependant, à cause de l’heure, il songeait à rentrer lorsqu’un chiot, pleurant et sortant d’une flaque, attira son attention. La petite boule de poils tremblait de la tête au pied. Tyee vérifia aux alentours, au cas où le propriétaire se trouvait quelque part, mais il ne trouva personne. Interdit, il retira son pull, eut un rapide frisson, puis s’avança vers le chiot qu’il prit délicatement avant de l’enrouler dans le vêtement. Il alla ensuite trouver un coin sec à proximité – un arbre au feuillage plutôt épais, néanmoins l’herbe y était plus ou moins sèche -, s’assit par terre, le chiot sur son aine, et attendit calmement. Lui qui était mouillé, le vent le faisait greloter, mais la chaleur du chiot endormi contre lui lui offrait un certain courage.

Un peu plus loin, abrité par un parapluie, Lawrence l’observait. Il se passa deux bonnes heures jusqu’à ce qu’il voie Tyee se relever, décidé à donner au chiot un toit temporaire, mais une femme l’accosta à cet instant. Lawrence supputa, de par ses gestes brutaux, que celle-ci était pompette et qu’elle engueulait le pauvre garçon. Il s’approcha alors, se posta derrière Tyee et, après un rapide salut ponctuel, commença à lui expliquer que ce garçon venait probablement de sauver la vie à son chiot. Il n’y avait aucune raison pour que Madame accuse cet ami de vol ; au contraire, elle devait lui en être reconnaissante. La femme reprit son chiot, sans oublier de retirer le tissu qui le couvrait pour l’abandonner sur l’herbe plus ou moins sèche, avant de s’en aller sans un au revoir ou un quelconque signe de courtoisie. Tyee en resta un moment bouche bée ; ce fut un nouveau frisson de froid qui le ramena sur Terre, et il se tourna vivement vers cet inconnu, pour le remercier en bafouillant. Sur un sourire bienveillant, Lawrence ramassa le pull sali par le chiot qui, tantôt, avait plongé dans une flaque au fond boueux.

« Ton pull… (Il lâcha un petit rire en voyant les deux oreilles.) … sera difficile à laver.
- Je vais voir ce que je peux en faire, mais je ne le porterai probablement plus. (Tyee gonfla les joues un moment.) Je m’en referai un. Celui-là commence à être petit de toute façon.
- Oh, c’est toi qui l’as fait ?
- Oui ! »


Un éclat de fierté fit venir une bonne impression. Lawrence affirma intérieurement qu’il n’y avait vraiment aucune raison pour ne pas approcher ce garçon. C’était un gamin comme les autres, […] juste cerné aux yeux et tirant toujours la gueule quand il est seul.
Lawrence retira sa propre veste pour la mettre sur les épaules de Tyee. Il ne lui laissa aucune occasion de refuser, abordant de suite un sujet.

« Aimes-tu la couture ?
- Oui, beaucoup.
- Dis-moi. As-tu un rêve ?
- Ouais ! Je veux devenir styliste.
- Je vois. J’aimerais bien voir ça. »


Ensemble, ils se mirent à marcher sous le même parapluie. Lawrence en apprit énormément sur Tyee : que celui-ci résidait dans sa ville natale, qu’il avait un second prénom, qu’il s’amusait à dessiner et à écrire, que sa mère était morte. C’était donc ça, cette tristesse constante sur son visage. Lawrence en devina que le garçon n’avait jamais réellement fait son deuil et qu’il espérait fort probablement revoir sa mère un jour.

« C’est maman qui m’a appris à coudre. »


La pluie cessa.

Tyee, qui, au début, ne trouvait pas grand-chose à dire, se laissait dès lors aller sur le sujet. Lawrence l’écoutait attentivement, allant parfois le consoler sur des mots qu’il avalait difficilement. Ils passèrent ainsi toute une nuit à gambader et à discuter, à apprendre sur l’un comme sur l’autre, à rire ou à déprimer ensemble. Cette nuit fut amplement suffisante pour que Tyee apprécie Lawrence : les heures passèrent comme des secondes, quoique le temps ne se comptât même plus. Ils ne se rendirent compte de leur voyage que lorsque le soleil pointa le bout de son nez : il était alors temps de se séparer. Ils se fixèrent un point de rencontre qui était l’arbre où attendait Tyee, tous les jours à quatre heures du matin, puis ils se quittèrent. Tyee, à moitié endormi déjà, avait oublié de rendre la veste à Lawrence, ce qu’il fit le lendemain-même, sur des excuses bafouillées.

« Tu as un beau sourire, Tyee.
- Eh !
- La prochaine fois, j’aimerais que tu viennes sans tes lentilles, sans tes faux crocs et sans ton crayon.
- Pourquoi ?
- Que je puisse te regarder tel que tu es.
- Idiot ! »


Ainsi, qu’il y eût cours ou non, ils se virent tous les jours, au même endroit comme à la même heure. Ils prenaient plus de temps quand c’était les week-ends, autrement Tyee partait en courant, le sac sur le dos.

Plus ils parlaient, plus ils se rapprochaient. Tyee finit par faire de Lawrence un point d’accroche et, à force de lui parler de sa mère, il fit petit à petit son deuil, jusqu’à ce que cette mort ne soit plus qu’un moyen de ressasser les bons souvenirs. Lawrence découvrit, quant à lui, le côté enfantin de Tyee, et il en fit une sorte de protégé, un petit cocon fragile.

Malheureusement ou heureusement - qui pouvait le dire ?-, après l’obtention du bac, les portes du rêve s’étaient ouvertes à Tyee : il avait la possibilité d’étudier à la Millenium University dont il avait entendu parler, mais il ne pouvait se résigner à laisser Lawrence derrière, le seul ami qu’il s’était fait. Lawrence avait beau lui dire que le chemin vers la réalisation de son rêve venait de se dévoiler, qu’il l’attendait là, illuminé (!), mais à chaque fois Tyee lui prenait le bras, secouant faiblement la tête. Et, finalement, Tyee ne voulait même plus l’écouter.

« Lawrence, s’il te plaît, arrête. »


Bien sûr, Tyee ne voulait point lui avouer que cet obstacle était un sentiment bien plus puissant que la peur, mais tout aussi douloureux ; que c’était une flamme vibrante, ravivant l’air mort dans les poumons, faisant battre un cœur quand il s’enfonce dans l’agonie ; que c’était une flamme que personne n’aimerait voir s’éteindre ou ne serait-ce que perdre un petit éclat ; que cette flamme semble parfois être la seule corde sur laquelle tirer en étant sûr de pouvoir être sauvé.

Sauf que Lawrence s’en était rendu compte et avait choisi comme seule solution de s’éloigner de Tyee. C’était un enfant plein d’imagination, l’avenir lui étant réservé se devait d’être brillant. Il s’en serait voulu si la seule raison qui empêcherait Tyee de battre de ses ailes était […] lui, la personne qui l’avait sorti de la souffrance et qui, en quelque sorte, en était devenue une.

Alors Tyee, sans être au courant des intentions de Lawrence, ne le vit que trois dernières fois avant que celui-ci ne vienne plus à leur rendez-vous et ne reçut aucune nouvelle de sa part. Pensant que celui-ci était malade, Tyee s’y rendait toujours et attendait jusqu’à l’heure de partir, s’occupant de ses dessins et de son imagination. Il aurait bien aimé lui rendre une visite, mais ni lui, ni Lawrence, n’avait donné à l’autre son adresse. Des messages furent envoyés […] sans la moindre réponse.

L’attente dura presque un mois. Tyee commençait à perdre espoir lorsqu’un message annonçant la fin de sa venue dans le parc lui parvint : une femme, digne, élégante, qu’il crut d’abord être la sœur de Lawrence mais qui en était, en fait, la mère, vint à sa rencontre et lui dit, avec une pointe de tristesse dans la voix, que son fils n’avait pas survécu à un récent accident.

« Mon fils me parlait souvent de vous, Tyee. Je pensais utile de vous en informer. Peut-être que vous voudriez aller voir sa tom-…
- Non merci, ça ira. Je… je vous remercie. »


Le départ pour Londres fut douloureux mais, comme Lawrence le lui avait appris, Tyee fonça à fond de train pour rapidement tourner la page.

Entre-temps, la petite troupe de chat s’était multipliée : de l’alliance King-Dream résultèrent quatre autre chatons ; Snow, Honey, Cloud et Storm. La colonie suivit Tyee dans son appartement à Londres sous l’ordre de Stephen qui s’effondrait à l’idée de laisser son fils seul. Stephen promit qu’il paierait tout ce qui concernait ses chats, et ce jusqu’à leur mort. Tyee avait beau lui dire qu’il s’en occuperait une fois un bon boulot trouvé, Stephen persistait.

Alors, après deux ans à la Millenium University, Tyee se lança une bonne fois pour toute dans le stylisme. Le début fut un peu dur mais, soutenu par ses anciens professeurs, par son père et, d’esprit, par sa mère, « Elis clothes » (en hommage à Elizabeth), après huit ans de carrière, devint une marque de vêtements bien connue. Tyee en vit aujourd’hui très bien, ainsi que ses plusieurs employés et ses treize chats – car, oui, entre-temps vinrent de nouveaux chatons, et Paper n’était plus des leurs. Elizabeth et Lawrence ne sont plus que de bons souvenirs, observables parmi les étoiles, visibles depuis n’importe quelle fenêtre, à accueillir avec un sourire, et plus des larmes.

« Prochain objectif, mes chers : des vêtements pour adulte !
- Approuvé ! »

+++

« Merci, mère, disait Lawrence.
- J’espère pour toi que c’était vraiment nécessaire, tu as fait du mal à ce garçon. »



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∵ Pseudo : Doudouille. ∵ Âge Plus de quinze et moins de dix-sept. :out: ∵ Comment avez-vous connu le forum ? EXAAAAA ! ∵ Code du règlement Checké par Zeph ∵ Un dernier mot pour la fin ? J'aime votre design.  Ah et Elis’ clothes garde ses portes ouvertes à d’éventuelles demandes d’embauche ! :publicité: /PAN/

©Riva


June Marshall
June Marshall
Patissière
Date d'inscription : 04/10/2015
Messages : 226
Age (du personnage) : 24 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Etudes/Métier : Pâtissière - Chocolatière
Pounds : 1421
Sam 17 Oct - 15:25
Saluuuuuut et bienvenue ici ♥

Bonne chance pour le reste de ta fiche, n'hésites pas si tu as des soucis, on est là pour toi ♥
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Invité
Invité
Sam 17 Oct - 15:28
JE T'AIME.


PS : Putain June t'es trop rapide, j'voulais être first étout, t'es au taquet srs.
Xander Winchester
Xander Winchester
Chef de gang
Date d'inscription : 29/09/2015
Messages : 383
Age (du personnage) : 30 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Etudes/Métier : Chef de gang
Pounds : 4354
Sam 17 Oct - 15:43
Bienvenue !

(J'aurais juré voir des boobs sur ton vava xD)
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Invité
Invité
Sam 17 Oct - 15:59
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche !
=D
avatar
Invité
Invité
Sam 17 Oct - 16:01
Merciii ~
Je contacterai au moindre bloquage ! ♥

*Va barbouiller les joues d'Exa de chocolat ~*

Et oui ! Moi-même je suis perturbé. L'image de base est juste très virile... :tousse:
Aria L. Cathrew
Aria L. Cathrew
Étudiant en informatique
Date d'inscription : 05/09/2015
Messages : 84
Age (du personnage) : 24 ans.
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Etudes/Métier : 1ère année de master informatique.
Pounds : 981
Sam 17 Oct - 17:13
Hey ! Bienvenue ! J'aime beaucoup la bouille de ton perso. ** Bon courage pour la suite de ta fichouille !
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Invité
Invité
Sam 17 Oct - 19:46
Merciiii. ♥ *Distribue du chocolat*
avatar
Invité
Invité
Sam 17 Oct - 20:01
Okay, La Cigale, Semi. Je meurs. Alright, on va faire mine que je ne hurle pas intérieurement.

BIENVENUE. ♥ Courage pour la fin de ta fiche et n'hésites pas si tu as des questions!
avatar
Invité
Invité
Sam 17 Oct - 20:21
BIENVENUE ♥
Ton perso a une trop bonne bouille gngn !
Fight pour ta fiche en tout cas :3
avatar
Invité
Invité
Sam 17 Oct - 23:41
Why so cute ? J'ai mouru en lisant en diagonale, ça sera quoi quand je lirais entièrement ?

Bienvenue à toi et bon courage pour l'histoire ! Si tu as une quelconque question, hésite pas <3
avatar
Invité
Invité
Dim 18 Oct - 19:29
Hey. ~ Merci pour l'accueil, c'est très motivant. ♥
Tysha K. Reed
Tysha K. Reed
Sophomore
Date d'inscription : 08/09/2015
Messages : 2122
Age (du personnage) : 17 ans
Orientation sexuelle : Ace.
Etudes/Métier : Lycéenne.
Pounds : 10737
Dim 18 Oct - 21:54
Oh geez, i'm so late. Sorry, dude.

Bienvenue, chaton. ~
J'approuve ce prénom, j'approuve cet avatar.

J'attends que tu aies fini ta fiche pour lire tout d'une traite mais laisse-moi te dire qu'un styliste avec cette gueule-là...
Ça promet, dites donc.

Good luck pour finir cette présentation. ~♥
avatar
Invité
Invité
Lun 19 Oct - 16:33
Moh, avec un peu de retard mais merciiiii. ♥
L'histoire progresse. Je devrais pouvoir la poster bientôt. **
avatar
Invité
Invité
Lun 19 Oct - 17:06
CE NOM, CE VAVA, MON DIEU.
C'EST BEAUUUUUU.
J'adore le caractère aussi ;w;
Bonne continuation,
impatiente de voir la suite !
Love.
Cléanthe J. Alevatros
Cléanthe J. Alevatros
Étudiant en art
Date d'inscription : 09/08/2015
Messages : 1463
Age (du personnage) : 19 y.o
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Etudes/Métier : Art ; design graphique.
Pounds : 24303
Jeu 22 Oct - 10:57
j'aime ton pseudo, et j'aime beaucoup l'avatar que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant !

Bon courage pour ta fiche et si jamais tu as des questions n'hésites surtout pas !
avatar
Invité
Invité
Jeu 22 Oct - 14:13
Avec un peu de retard vu que je voulais annoncer la fin de ma fiche dans mon prochain post…
Merciiiiiiiiiiiiii. ♥

Ma fiche est enfin terminée !  
Je préfère dire de suite que, si certains points au sujet de Lawrence sont flous (comme le pourquoi Tyee n’a pas voulu aller voir sa tombe, etc…)(et ce sera un gros spoil mais osef), c’est normal, car j’ai essayé de ne pas en dire beaucoup concernant ses pensées, son histoire et tout : Lawrence sera un prédéfini. N’hésitez pas à le signaler, cependant, si quelque chose paraît étrange à son sujet ; si ce n’est pas une faute d’inattention de ma part, je tenterai d’expliquer.
Sur quoi je dis bon courage pour lire toute cette affaire-là. ♥
(Et encore un merci pour l’accueil, c’est touchant et ça m’a boosté pour la fiche. ♥)

Edit : AH ET J'AI FAILLI OUBLIE. Désolé si la fin est un peu écrite à l'arrache, je pars bientôt en vacances alors je voulais terminer ma fiche avant... xD
avatar
Invité
Invité
Jeu 22 Oct - 17:23
Bienvenuuuue. ♥
Ton personnage a une bouille de chat, c'est trop cute. *u*
avatar
Invité
Invité
Jeu 22 Oct - 21:57
Merciiii. ♥
Ouiiii ! De plus qu'il en a plein chez lui, meow. ~
Nolan T. Connor
Nolan T. Connor
Surveillant à mi-temps
Date d'inscription : 28/07/2015
Messages : 521
Age (du personnage) : 22 ans
Orientation sexuelle : Homosexuel
Etudes/Métier : Lettres Classiques - Surveillant à mi-temps
Pounds : 29942
Ven 23 Oct - 13:01

Validation
Wouuuuh j'ai adoré lire ta fiche, vraiment ! Et j'ai eu les larmes aux yeux mais ça c'est souvent xD Je trouve vraiment aucune raisons pour ne pas te valider, donc je le fais ! Braveau ♥

Maintenant que tu as ta couleur et ton rang, tu vas pouvoir t'acquitter de tâches administratives ! (Youhou, Ô joie !)

♙ Aller recenser ton avatar ;
♙ Créer ta fiche de relations ;
♙ Demander un rp ;
♙ Demander un logement ;
♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
♙ Rejoindre un club si tu es lycéen ou étudiant.

Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
©Riva
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