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« God save the Queen » Dorian C. Gray

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Jeu 3 Déc - 14:31


Dorian C. Gray


Nom : Gray
Prénom(s) : Dorian Cameron
Âge : 20
Sexe : Masculin
Nationalité : Anglais - Italien
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Groupe : Étudiant
Année/Métier : L3 Médecine
Situation amoureuse : Célibataire
Avatar : Daiki Aomine / Kuroko no Basket


You see me but you don't know me


L’union d’un athlète de football professionnel de légende et d’une journaliste italienne du sud
ayant vécu aux 4 coins du globe donnait naissance à un bel enfant nommé Dorian.

1m90 / 86 kgs / O- / 20 ans / Yeux bleus
Notre garçon dès son plus jeune âge a toujours surclassé les autres enfants que ce soit physiquement ou intellectuellement mais pour ce qui est de ça, des conditions atténuantes ne l’ont pas mis dans de meilleures conditions durant sa jeunesse.
Étant le fruit d’un métissage entre un père venant de Manchester, et une mère originaire de la Sicile, Dorian est à l’heure actuelle un beau jeune homme.
Un visage aux traits fins hérités et un teint mat hérité de sa mère, ainsi qu’un corps athlétique et des cheveux d’un noir ténébreux lui venant de son père.
Il a des expressions félines que ce soit sur son visage ou même dans ses mouvements et gestes de la vie quotidienne. Ses yeux sont en amande, presque bridés et dispose d’un sourire narquois naissant, ce genre de sourire naturel qui vous met en confiance mais vous incite à prendre des précautions lorsque vous vous entretenez avec lui. Ses expressions faciales sont en général réservées, il peut être très expressif voire même dans l’exagération c’est donc un passage du coq-à-l’âne.
Son corps semble être fait pour la pratique sportive et la survie sur une île déserte, mais heureusement pour lui ce n’est pas le cas. Il est dessiné physiquement, et ses muscles explosifs, il fait les beaux jours de l’équipe nationale britannique.

Dorian a vécu des moments profondément tristes, et a dû combler une absence paternelle par tous les moyens que ce soit par sa mère qui jouait le rôle de père et de la mère de par la perte de son mari, mais également en recherchant des figures paternelles dans les autorités masculines ou autres héros de la vie quotidienne qu’il avait pu rencontrer. Que ce soit son premier coach pour qui il était un véritable fils adoptif ou dans les icônes du basketball américain qu’il idolâtrait chaque jour, il voyait en eux le père qu’il n’avait que trop peu connu. Ayant souffert silencieusement de tout ça, il n’a fait que devenir plus fort psychologiquement et dû se comporter comme un homme adulte le plus tôt possible. Il respectait sa mère et de ce fait il honorait la femme dans son entièreté, il admirait également l’amour qu’elle éprouvait durant toutes ces années et même à l’heure actuelle et ceci même si elle était veuve, cela développa une grande estime de l’amour chez notre garçon. Sa première relation amoureuse le fit d’ailleurs tomber des nues, alors qu’il pensait que l’amour était une fusion intemporelle de deux être il tomba de bien haut lorsque tout se brisa sous ses pieds d’où le fait que depuis il a énormément de mal de rester tranquillement en couple préférant multiplier les relations.
Il est une sorte de bombe à retardement avec certaines personnes, lorsqu’il rencontre une personne qu’il juge comme hypocrite, un compte à rebours s’enclenche avec qu’il ne perde son calme. Il préfère ne pas lier de relation avec ce type de personne, mais ces gens-là viennent en général à sa rencontre et étant un garçon très bien élevé il ne repousse pas les gens qui font preuve de bonnes intentions même si ils ne le pensent pas. Il accumulera les reproches qu’il aura pour cette personne mais ne les sortira que lorsque comme l’expression le dit «la goutte d’eau fait déborder le vase».
Ses expressions faciales ne le trahissent jamais, il est en général réservé avec les gens qu’il ne considère pas et ceci malgré sa flagrante éloquence, il n’aura pas de fou rire ou des mines plus colériques en présence d’une personne qu’il ne respecte pas car ce serait d’une manière se confier à cette personne selon lui. Cependant, lorsqu’il apprécie une personne il saura montrer des facettes de lui qui sembleront complètement exagérées pour n’importe qui mais ce sera bien lui. Quand il est à l’aise avec quelqu’un, il a de très brusques changement d’humeurs et s’exprime très vite comme si il ne voulait pas perdre ne serait-ce qu’une seconde.
Il est vif, il n’y a aucun doute, il a un esprit élevé et durant toute sa scolarité personne n’a eu à se plaindre de son niveau, il était très bon. Ce qu’on pouvait lui reprocher c’était le fait qu’il était turbulent, il n’était pas méchant mais il était juste indiscipliné comme si c’était un appel à l’aide comme pour le remarquer, mais lorsque l’on lui demandait pourquoi ce comportement, il restait fermé et disait que ce n’était rien. À l’heure actuelle c’est similaire, il peut être très excité et amical avec des personnes qu’il sent bien, mais il évitera à tout prix de parler de lui.
À noter qu’il lui arrive souvent d’être très fatigué que ce soit à cause de ses nombreux entraînements et matchs, ou encore du cumul de ses différents jobs, il a beau être un garçon plein de ressources et d’énergie, il n’en reste pas moins humain même si sa détermination elle, ne l’est pas. Il privilégie donc son temps libre à dormir, il ne connaît pas grand monde à part les filles qui ont un faible pour lui. Il lui arrive également d’avoir de très forts maux de tête, cela est dû à la fatigue mais également les soucis que ce soit les siens mais aussi ceux de sa mère. Ce ne sont pas des problèmes physiques mais c’est seulement psychologique, il a remarqué ça lorsque sa mère lui avait coupé les cheveux dans un cas similaire. Donc dans ce genre de cas pour palier à ce genre de troubles il se coupe les cheveux ou se les teint.

C'est aussi un caméléon que nous avons là, grâce à son verbe facile, son éloquence, sa bonne éducation, sa culture générale certaine et sa polyvalence dans les différents jobs qu'il a pu faire il sait être ce que l'on veut ou ce que l'on pense de lui. Il est capable de jauger et d'analyser une personne et ce depuis son enfance, à l'époque on lui reprochait déjà son regard inquisiteur sur ses aînés. Ce talent lui permet donc de se fondre dans la masse où d'être une perle parmi les pierres. Il se sert de ce don ainsi que de son charme naturel pour travailler pour différents patrons qui ferme les yeux sur certaines lois du travail pour qu'il puisse travailler. Mais il lui arrive également d'en user dans d'autres institutions comme son université.




Every life begins with a breath


« Sir Carrick Gray, c’est ainsi que sera dorénavant appelé le célèbre joueur aux 117 sélections à ce jour pour la sélection de football anglaise. La Reine Elisabeth II qui dispose du droit chaque année d’anoblir certaines personnalités artistiques ou sportives n’a cette année pas hésité une seule fois avant de faire Monsieur Gray comme étant Chevalier de l’Ordre de l’Empire Britannique. En cette fin d’année 1994, Sir Carrick Gray a annoncé sa retraite sportive à l’âge de 35 ans, après une carrière remplie de trophées aussi bien individuels que collectifs il méritait amplement cette distinction selon notre Reine.
Dans quelques instants nous devrions apercevoir le nouveau chevalier au côté de sa femme, qui est une collègue journaliste, tous les deux sortir du Buckingham Palace sous les ovations de tous. Quelle vie formidable ces deux-là mènent-ils. OH ! Les voilà ! Les voilà ! »

Le journaliste ne cachait absolument pas sa joie comme toutes les personnes rassemblées en un nombre incroyable derrière les grilles du palais. La grande porte en chêne massif s’ouvrait petit à petit alors qu’un gigantesque tapis rouge faisait un chemin jusqu’au grand portail métallique. À l’intérieur des grilles se trouvaient les plus grandes personnalités britanniques qui commençaient déjà à applaudir attendant seulement que les nouvelles personnes anoblies sortent de l’édifice.
Les premiers à sortir étaient les soldats, fleuret à la main tout en faisant la marche militaire des grands jours longuement répétés lors des répétitions. La coordination parfaite, une colonne à chaque extrémité du tapis rouge avançait face à la grille, jusqu’à ce que le premier soldat sorti atteigne la fin de la tapisserie grenade. Une fois ceci fait, les soldats se stoppèrent et pivota brusquement afin de se faire face. Ensuite vint les trompettistes, suivis par les tambours, et enfin les stars du jour. Héros de guerre, personnalités politiques, chanteurs, sportifs et enfin Sir Carrick Gray accompagné de sa femme la journaliste Sibyl Gray également rédactrice en chef du Times.
Alors que chaque personnalité se faisait alpaguer par une foule monstre de journaliste, venait enfin le tour du couple Gray d’être l’objet d’une interview pour le premier journaliste qui avait réussi à se frayer un chemin parmi tous ces gens. Microphone à la main et suivi de son cameraman il tenta de dérober quelques mots à ces deux idoles :

« Liam Layton pour le Times. Sir Gray pourquoi décider de prendre votre retraite maintenant alors qu’au vue de votre niveau de jeu, vous semblez avoir encore de belles années devant vous ? Les Red Devils ont-ils encore un avenir devant vous ? »
Le célèbre athlète, tout sourire répondit fraîchement à cette question piège :
« J’ai 35 ans, je suis à l’aube de mes 36. Je suis dans la ligue depuis presque 20 ans maintenant et j’ai déjà tout gagné. Même si je m’arrête maintenant, ils feront toujours aussi bien sans moi. Mais je sais que ma réponse ne vous conviendra pas totalement car ce n’est que la moitié de ma réponse, l’autre moitié c’est ma femme qui peut vous la donner.
- Merci Monsieur Gray ! Madame Gray, qu’en est-il de vous ? C’est donc une décision prise à deux ? Vous pouvez donc compléter la réponse de votre mari ?
- Liam, ça a beau être ton métier, tu t’adresses à ta supérieure et le Times n’est pas un tabloïd, mais je pardonne ton indiscrétion pour aujourd’hui. Pour répondre à ta question, oui, c’était une décision prise en couple, mon mari va rester dans le domaine sportif mais ce sera pour développer une entreprise et sûrement une marque c’est tout ce que l’on peut en dire. Et si il en est là, c’est parce que la famille Gray va accueillir un nouveau venu. »
Elle dit cela en touchant délicatement son ventre dont on pouvait distinguer une petite bosse naissante, elle était de nature très svelte donc même un tout petit peu de ventre était notable mais cela ne déformait en rien sa silhouette. Le visage légèrement rosé, le sourire aux lèvres, elle annonçait la nouvelle avec une telle satisfaction en toute décomplexion, puis comme pour combler le silence que laissait traîner le journaliste Layton qui semblait choqué par une telle nouvelle elle finit par surenchérir :
« Et donc pour ma part, je vais totalement me retirer du milieu du journalisme. »
Maîtrisant totalement ses paroles, elle avait annoncé une nouvelle après l’autre et conclut par un baiser à son mari comme dans une belle sitcom. Puis le couple finit par laisser le journaliste qui était comme tétanisé par l’ampleur que commençait à prendre toutes ces nouvelles.


2 années plus tard

L’entreprise faisait enfin son entrée en bourse, c’était un moment décisif pour Sir Carrick et le stress semblait déjà plus rapide à l’atteindre que la vieillesse dont il était incroyablement préservée. Assis sur un banc devant les locaux de son entreprise qui commençait à être fleurissante, il enfonça son visage dans mains jointes en attendant qu’il soit midi, l’heure à laquelle la LSE ouvrait pour les nouvelles entreprises.
« Gray ? ... Carrick Gray ! Gray ! »  
Son nom était sur toutes les bouches depuis déjà plusieurs années, donc ce n’était pas étonnant qu’il l’entende même dans un moment pareil, parfois il l’entendait même dans sa propre tête ceci était peut-être dû au stress mais là c’était trop insistant, puis ce n’était pas la voix qui incarnait ses pensées. Quand il releva sa tête, il observait un homme chauve, l’air furieux, des tatouages tout autour de son cou et des piercings aux arcades. Comme c’était triste de voir comment les jeunes se créaient des styles aussi atypiques et sans saveur se disait-il, mais le jeune homme à la voix agressive continuait de hurler :
« Carrick ! Gros Con ! Espèce de stupide grosse merde ! T’en avais marre de gagner des millions en faisant gagner notre équipe du coup t’as préféré gagner des millions juste en baisant ta femme ?! Espèce de grosse merde ! Reviens à jouer à Manchester ! »
Mais qu’est-ce que racontait cet abruti ? Il déblatérait tout un tas d’insultes, une diarrhée verbale sans nom, sans aucune signification, une véritable ignominie. Mais c’était ça les ultras dans les années 90 à 2000, de véritables sauvages. Alors que Sir Carrick allait tenter de voir si il pouvait parler calmement avec ce babouin mais il finit par réaliser que ce genre de supporters ne savait pas discuter il allait donc se retirer et retourner dans son bureau, jusqu’à ce que le garçon continue à hurler comme un animal :
« Mais de toute façon t’es qu’un gros enculé ! Tu sais quoi si tu veux pas revenir au club il faudrait que tu sois mort à la place ! Héééé les gars ! Venez ! Y’a cette fiotte de Carrick Gray qui insulte l’honneur du club ! »
Plusieurs jeunes du même style firent leur apparition, des anneaux entre les narines ou à la base du nez, des crêtes roses, tout ce qui se faisait de pire dans la mode semblait s’attrouper pour s’attaquer au Chevalier de l’Ordre de l’Empire Britannique. Sans se faire prier, Gray se décida à rentrer à l’intérieur du bâtiment des sueurs froides dans le dos. En entrant dans les locaux, un de ses employés vint à sa rencontre, tout excité il lui expliqua :

« Sir ! Sir ! Félicitations ! ... Vous allez bien ? »
En revenant à l’intérieur, il n’avait pas beaucoup couru mais il était essoufflé, il avait desserré son noeud de cravate, déboutonné le premier bouton de sa chemise, et les cheveux en bataille. D’ailleurs les supporters ultras, où étaient-ils ? Ce n’était pas important, il était en sécurité et de plus son employé semblait étrangement excité.
« ... Oui, oui ! Tout va bien ! Dites-moi ce qu’il se passe ?
- Nous sommes en bourse, et l’action est cotée à 76,55£ !
- ... C’est beaucoup ?
- Beaucoup ? Mais c’est énorme Sir !
- Convoquez tous mes associés et mes consultants, je veux faire une réunion extraordinaire vite !
- Entendu ! Félicitations encore Sir ! »

Ayant complètement oublié ce qu’il avait bien pu se passer avant cette bonne nouvelle, il se dirigea vers son bureau et appela sa femme pour partager avec elle son extrême joie. Elle finit par répondre à la 4 ème sonnerie :

« Bonjour ma chérie ! Comment vas-tu ?
- Darling ! C’est rare que tu appelles du bureau ! Je vais bien ! Et toi ?
- Oui, je vais bien ! Comment va Cameron ?
- Je t’ai déjà dit plusieurs fois de l’appeler Doryan, arrête de l’appeler par son deuxième prénom !
- Oui, oui ! Hahaha ! Comment va mon fils ?
- Il va très bien, il est avec moi et la nourrice, il essaye d’apprendre à compter.
- Déjà ? C’est bien trop tôt !
- Qui est la femme au foyer ici ? Moi ! Alors tais-toi ! Bref, pourquoi as-tu appelé ?
- Je voulais te donner la bonne nouvelle... Nous sommes enfin en bourse, et l’action vaut près de 80£ !
- ... ! Mais c’est incroyable ! Je n’ai jamais vu un tel départ pour aucune entreprise, c’est historique !
- Oui, c’est ce que je disais à mes employés, je suis génial hein ?
- Gros menteur ! Je sais très bien que tu n’en avais aucune idée !
- Tu dois arrêter d’être dans ma tête chérie haha !
- Hahaha... Oooh ! Dorian stop ! Stop ! Tu ne touches pas ça ! Bon chéri, on se rappelle !
- D’accord, embrasse mon fils pour moi ! On se voit ce soir je t’ai-....»
Le combiné raccroché, Sir Gray n’avait pas pu finir sa phrase mais ce n’était pas grave, il reprendrait sa discussion au soir voire même plus.

Les affaires reprirent, et les employés ainsi que leur grand patron Sir Carrick Gray étaient comme reboostés par la nouvelle du jour et se mirent à travailler plus que jamais durant toute la journée. Une fois la journée finie, succéda la nuit, lorsque le dernier employé quitta le bureau il était 22h35, il ne restait plus que le fondateur de l’entreprise dans son bureau qui avait été totalement subjugué par toute son oeuvre. En regardant l’heure à sa montre il n’eut que le visage de sa femme qui lui venait à l’esprit, ce qui le fit saisir ses affaires à la hâte. Il appela à l’ascenseur mais ce dernier ne semblait pas en état de servir, il ne fonctionnait clairement pas, il utilisa donc les escaliers pour se rendre au rez-de-chaussée et voir si il y avait quelqu’un à l’accueil. C’était bien le cas, il y avait encore du personnel qui travaillait de nuit qui expliqua à Sir Carrick Gray que le seul moyen d’atteindre le sous-sol pour avoir sa voiture était l’ascenseur qui est actuellement hors-service. On lui proposa de lui appeler un taxi et pendant ce temps il attendrait dans le hall, mais le fondateur n’était pas de cet avis déclina l’offre polie de son employé. L’ancien footballeur de génie quitta son bâtiment et se sentait assez guilleret pour une balade de santé. Se dirigeant vers le métro sifflant à tue-tête, il croisa quelqu’un qui lui semblait familier :
« Carrick, Carrick, Carrick ! On a pas prit le temps de bien discuter tout à l’heure, mais je réalise que t’as été épargné par les blessures dans ta carrière donc tu ne nous en voudras pas si mes amis et moi on rétablit l’ordre naturel des choses, hein ? »
Celui qui avait prit la parole était ce même violent animal, mais cette fois-ci il tenait dans ses mains une queue de billard, alors qu’un autre tenait une batte de cricket, un autre une batte de base-ball.
Le jeune entrepreneur jeta son porte-document et se mit à courir dans la direction dans une ruelle adjacente à la rue alors que ses poursuivants étaient toujours à ses trousses. En s’engouffrant dans les artères de Londres finit par se retrouver près de la Tamise sur les quais, il pensait avoir semé celui qui les poursuivait en longeant le fleuve mais tout ne se passait pas comme il le souhaiterait. Dans son dos cinq personnes , en face de lui quatre personnes, les mêmes ultras qui le suivent depuis le début. Ne pouvant rien faire d’autre que d’affronter son destin, il pensa à se jeter dans le fleuve mais y survivrait-il ? Le leader de ce groupe s’approcha de lui, arrogant et imbu de lui-même la queue de billard dans la main :
« Tu vois Carrick, on va commencer par ce joli genou droit, celui qui nous a donné la victoire lors de la finale de la FA Cup contre Leicester. 3-2. C’était génial. »
Il lança d’un swing la tige de bois vers son genou, mais Sir Gray d’un coup de pied explosa la queue de billard, puis comme pris d’un instinct animal il se jeta sur son agresseur et lui décrocha des coups de poings puissants au visage, ainsi que des coudes, on entendait petit à petit les bruit des muscles de la mâchoire qui s’écrabouillaient, ainsi que les os du visage qui se brisaient rapidement jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter par un du groupe d’ultra qui frappa d’un coup sec à l’aide de sa batte de base-ball sur le haut du crâne de Carrick. Le coup asséné l’étourdit complètement, alors qu’il était à genoux sur son assaillant il se releva en titubant le visage en sang, dû à son crâne qui venait de s’ouvrir. Alors qu’il voyait complètement flou, ses yeux se fermèrent tandis qu’il essayait de prendre appui sur une poteau imaginaire.
Inévitablement il finit par tomber dans la Tamise.


« Nous sommes en 2015, dix-huit ans jour pour jour après cette horrible tragédie. Il s’agit de la commémoration nationale de la mort de l’une des plus grandes âmes qui ait pu vivre au Royaume-Uni. C’est un deuil national et même depuis toutes ses années le nom de cette légende du football n’a jamais été oublié par le peuple Britannique. Je suis Liam Layton et je serai en mesure de vous donner l’information en continu durant ces funérailles nationales qui ont pris dix-huit ans avant d’être exigés par la Reine Elisabeth II, la même Reine qui a anobli notre ancien héros devenu maintenant une légende. Je pense que toutes les chaînes d’informations ont assez bien profité de la situation pour donner en détail les conditions de la mort du défunt Sir Carrick Gray. »

Je m’appelle Dorian Cameron Gray, je suis le fils de Carrick Gray et de Sybil di Nuvola Gray. Ma relation avec mon père fut courte, trop courte je ne l’ai connu que deux petites années et je pense avoir que un voire deux souvenirs de lui mais bizarrement je ne me sentais pas triste. Je n’arrivais pas à comprendre, pourquoi était-il mort. Pourquoi lui, pourquoi comme ça, pourquoi ce jour-là. Ce n’est pas logique. Ma mère, quant à elle avait sombré les première années, elle avait énormément de mal à m’éduquer sans craquer un jour, pleurer un autre, crier, vomir. Mais je savais que je ne pouvais pas lui en vouloir, je l’aidais, je faisais en sorte que ses journées ne soient pas trop difficiles, j’essayais de faire mon possible, quand elle rentrait du travail je préparais tout pour elle, je lui consacrais ma jeune vie.
Malgré le fait qu’elle était dévastée, elle faisait son possible pour que je vive bien, que je vive comme elle voulait que je vive lorsque mon père était encore en vie. Elle avait dû cumulé deux jobs, car oui, nous n’avions plus un penny, mon père était incroyablement riche mais l’associé de mon père qui était sans scrupules avait falsifié de nombreux papiers et signatures pour s’attribuer l’entièreté de l’entreprise ainsi que les futurs gains. Mon père n’ayant aucune connaissance avait été dupé, son associé avait lui avait laissé croire qu’il dirigeait entièrement l’entreprise mais tout était au nom de ce traître d’associé, mis à part la fondation. Mais tout était légal, mon père s’était juste fait avoir par un renard. Nous avions donc dû hypothéquer et puis mettre à la vente nos deux maisons à Bayswater ainsi qu’à Kensington pour vivre dans un taudis à Stratford, aucun penny ne nous était revenu mais était revenu à l’État. Nous avons reçu l’aide du Royaume pendant les premières années car mon père était un Sir, mais une partie de l’argent servait à rembourser les investissements de l’entreprise de la part des actionnaires tout comme l’assurance-vie. L’argent qui me servait pour mes études dans l’avenir y passait aussi, j’ai donc dû me contenter d’aller dans des écoles publiques bas de gamme, tout en aidant ma mère parfois à ses jobs. Devant moi elle gardait le sourire, mais je savais qu’elle était très malheureuse.
Le fait que je donnais autant de mon temps pour l’aider la rendait confuse, elle était heureuse que je sois bien éduqué mais malheureuse que je perde mon enfance. Alors elle décida de m’inscrire à une activité extra-scolaire pour que je me crée mon propre temps libre, et me fasse des amis. J’étais assez indifférent quant à la musique, ainsi qu’à la peinture et elle me proposa le sport. J’ai essayé le football mais bien trop de pression pesait sur mes épaules, j’avais beau être très jeune, des coachs de plusieurs équipes professionnelles venait à mes entraînements pour voir ce que je valais car j’étais le fils du grand Carrick Gray. J’étais plutôt talentueux pour mon âge mais je ne souhaitais absolument pas que des regards se portent sur moi lors de temps qui m’était consacré. Alors j’essayais le basket-ball, et je semblais avoir un don naturel pour ce sport. J’étais assez grand pour mon âge, j’étais agile, athlétique, je sautais haut et je disposais d’une certaine dextérité. J’ai commencé le basket à l’âge de 10 ans, ce sport me plaisant énormément je me suis entraîné avec beaucoup d’effort durant mon temps libre. Ma mère m’avait acheté uniquement une paire de baskets ainsi qu’un ballon de basket, et un short. Mon ballon me suivait partout, lorsque j’accompagnais ma mère à un endroit il était là, à l’école il était là, partout où j’allais. À moi tout seul je faisais gagner mon modeste club de nombreux matchs, jusqu’à ce qu’un jour 3 ans après avoir commencé ce sport je nous gagnions le championnat. Ma mère durant les instants où elle regardait mes matchs oubliait toute la tristesse qu’elle pouvait avoir.
Lorsque j’avais 14 ans j’ai été pré-sélectionné en équipe nationale d’Angleterre des moins de 15 ans. C’était incroyable, je goûtais juste un tout petit fragment de ce qu’avait pu connaître mon père durant toute sa carrière. Quoiqu’il en soit on avait reconnu mon talent, et sûrement que j’avais un avenir radieux. Lors de ma présélection, j’ai participé à un stage d’entraînement intensif avec plus de cent jeunes de mon âge, et finalement j’ai été sélectionné parmi les 17 restants. Pour mon premier match en sélection nous avons joué contre la Turquie à Londres pour un match qualificatif pour le championnat d’Europe des moins de 15 ans. J’ai fais mon premier match en tant que titulaire et j’ai joué un rôle crucial dans la victoire de mon équipe, à la fin du match j’ai été considéré comme l’un des meilleures joueurs de ma génération. Ma mère avait pu se libérer pour venir voir, mais pour le second match que nous avons disputé en Belgique il était évident qu’elle n’avait pas pu. Je me sentais mal de laisser ma mère seule, elle se sentirait vraiment triste d’être aussi seule sans moi. Nous avons gagné le match, haut la main, j’ai tenu mon rôle mais en rentrant chez moi ce n’était pas ma mère mais les sirènes des ambulances ainsi que des pompières qui m’accueillirent. Ma mère avait eu une crise cardiaque dû à sa tension et pression artérielle dangereuse.
Elle fut tirée d’affaire, mais la couverture médicale dont nous disposions était bien trop faible, il devait la garder en observation mais ne pourrait pas la garder très longtemps. Je ne voulais absolument pas la perdre, car à la différence de mon père, j’avais des souvenirs très forts avec elle, de plus nous nous sommes toujours soutenus du plus loin que je m’en rappelle. Je l’aimais plus que tout et je décidais donc de trouver un travail pour les soins médicaux.
Le lendemain je finis par travailler dans une épicerie dès 5h du matin jusqu’à 14h, puis j’enchaînais dans un salon de coiffure dont le propriétaire parlait de football et de paris sportifs toute la journée jusqu’à la fermeture à 20h. Je m’accordais une pause, et je rendais visite à ma mère à l’hôpital pour voir si elle allait bien, le temps de 30 petites minutes puis je devenais livreur de pizza jusqu’à minuit, et je retournais dans la chambre de ma mère dans l’établissement médical et je m’endormais la tête posée contre ses jambes. Sur la table de chevet, j’avais déposé la veille une enveloppe contenant plus de 200£ à l’attention du docteur. Le matin ce dernier savait très bien que cet argent n’était pas suffisant pour les frais médicaux mais peut-être avait-il pitié de moi et acceptait de la garder encore un peu plus.
Ce schéma de vie se répéta encore 3 jours de plus, j’étais exténué. Alors que je ramassais les cheveux coupés sur le sol carrelés de chez le coiffeur, la porte s’ouvrit dans mon dos faisant sonner la cloche qui était relié par un malin mécanisme à cette même porte.
Pendant que je balayais je réalisais que je n’étais pas allé aux deux derniers entraînements de mon club et que je n’avais pas répondu à la sélection de l’équipe nationale dont le rendez-vous se tenait le lendemain mais cela m’importait peu. Puis une voix de femme que je reconnaissais m’appela :
« Dorian ? »
Je me retournais et observais que ma mère se tenait là, debout devant moi. Un large sourire aux lèvres, cette expression semblait me dire « Tout va bien » mais ce n’était que apparence, mais j’eus les larmes aux yeux, je ne voulais pas lui faire face alors je lui tournais le dos pour continuer machinalement un balayage inutile.
« Dorian ! C’est fini, je vais bien, j’ai quitté l’hôpital, rentrons à la maison. »  
Sans pouvoir y faire quelque chose les larmes finirent par couler mais je tentais de rester calme, ne pas craquer, je lui répondis :
« Non, tu ne vas pas bien, retourne à l’hôpital, je vais travailler pour payer tes frais médicaux.
- Dorian, le docteur m’a dit que tu travaillais sans dormir pour me permettre de rester à l’hôpital, mais je vais bien. »
J’avais bien compris que l’argent que je ramenais n’était pas assez pour ce médecin, peut-être devrais-je travailler deux fois plus. Je comprenais que dans ce monde personne ne nous aiderait, tout le monde ne pensait qu’à soi et à l’argent, ma mère et moi étions seuls l’un pour l’autre.
Je finis donc par me résigner et je la suivis mais cependant je n’acceptais pas qu’elle prenne deux jobs pour subvenir à nos besoins, mais elle pour sa part souhaitait que je reprenne le basket, ce que je fis.

Le temps passait et j’étais devenu un élément indiscutable du futur de la sélection nationale de basketball anglaise. Je continuais aussi mes études et prenait aussi quelques jobs pour épauler ma mère qui tentait de s’économiser à cause de sa santé en travaillant à mi-temps.
À l’âge de 19 ans je finis par avoir ma première sélection nationale avec masculine de basketball anglaise, pour les matchs qualificatifs de la coupe d’Europe. N’étant qu’un jeune espoir de l’équipe, je n’ai pas pu jouer autant de temps que je le voulais voire trop peu. L’état de ma mère se détériorait mais elle ne se laissait pas abattre, car d’après elle, le pire était déjà derrière elle, elle était à l’image d’un roc. Pour ce qui est du travail, j’acceptais tout ce que l’on me proposait pour pouvoir donner le plus d’argent possible à ma mère mais nous avions accumulé de sacré dettes durant toutes ces années et l’argent que j’avais eu pour ma première sélection était passé presque entièrement dans le remboursement des créances. En acceptant tout ce qui existait on finit par me proposer des jobs illégaux comme vendre des substances illicites ou participer à des cambriolages, je n’en fis l’expérience qu’une seule fois, c’était excitant mais trop dangereux, je ne pouvais pas prendre le risque de perdre ma mère d’une manière aussi stupide. Je ne recommençais donc plus.

Puis vint le jour, ce jour, celui où la Reine souhaitait honorer la mort de mon père en tant que héros de la Nation. J’avais 20 ans et je commençais à me faire un nom dans le monde du sport. Quoiqu’il en soit nous étions au Buckingham Palace, avec ma mère nous avons été conduis en carrosse jusqu’au palais. Pendant le voyage, ma mère me racontait l’histoire de son passé lorsque mon père fut anobli par la Reine. Lorsqu’elle était une journaliste réputée, et mon père le plus grand joueur des Royaume-Uni. Quand je descendais du véhicule, je remarquais la foule monstre aux portes du palais, cela me donnait envie de vomir. Pourquoi il y a-t-il autant de monde pour des funérailles nationales mais où était-il lorsque ma mère et moi souffrions de l’absence de mon père ? Personne n’a jamais été là pour nous aider ne serait-ce même qu’un petit peu. Personne n’est jamais venu toquer chez nous pour prendre des nouvelles. Personne ne nous a jamais donné ne serait-ce qu’un misérable penny pour survivre. Je ne reconnaissais aucun visage dans tout ce monde, je me sentais même plus familier avec toutes les personnes qui m’avaient exploité durant ma jeunesse que toutes ces personnes vêtues de noirs. Alors que j’étais perdu dans mes pensées, de nombreuses personnes venaient saluer ma mère confiant leurs condoléances, des messages de sympathie et des phrases toutes faites comme « Si je peux faire quoique ce soit, appelle-moi », de véritables monstres. Mon père est mort il y a 20 ans nous n’avons plus besoin de ces gens-là qui se prétendent amicaux. Quoiqu’il en soit, les funérailles commencèrent, les trompettes sifflèrent, les coups de fusils retentirent, les soldats firent des chorégraphies  millimétrées, la Reine et le prince Charles firent leur discours, ma mère fit son discours, et pire que tout : l’ancien associé de mon père dit quelques mots, je lui souhaitais le malheur. J’étais sur cette grande scène surplombant la foule, je voyais le dos courbé de démon de cette homme, j’avais l’envie de le poignarder dans ce même dos cadavérique. Puis vint la minute de silence, personne ne parlait mais leur hypocrisie était trop bruyante, c’était insoutenable et des sueurs froides parcouraient tout mon corps, ce sont eux qui avait tué mon père. Une fois la minute finie, l’hymne national retentit et les gens pouvaient enfin partir. Ils ne se firent pas priés.
Je m’approchais de l’autel de mon père, il n’y avait que sa photo et une montagne de fleurs, tout était désert. Tout le monde était parti, ma mère était restée assise en m’attendant. Elle ne pouvait le voir mais c’était la première fois que je pleurais pour la mort de mon père.

À l’heure actuelle, je suis étudiant à la Millenium University en plein coeur de Londres. Ma mère ne veut pas que j’abandonne les études car c’est ce que mon père avait fait à l’époque, la preuve en est de ses lacunes à l’époque. Elle a raison, si imaginons je deviens quelqu’un dans le milieu du sport il faut que je prévois quelque chose pour le futur.
Je vis encore avec ma mère, mais je n’ai plus réellement à m’inquiéter pour elle, c’est pourquoi il m’arrive souvent de dormir chez des conquêtes.
Ce que je souhaite c’est réussir dans la vie pour que ma mère puisse encore profiter des belles années qu’elle a devant elle.



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©Riva


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Invité
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Jeu 3 Déc - 17:12
HAAAAAAAAANW TOI JTM.
AOMINE GNGNGNGNGN !!
Bref. Ahem.
Bienvenue ♥
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Invité
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Jeu 3 Déc - 18:05
ENCORE BIENVENUE. ♥

Hâte de lire ton mental et ton physique. N'hésites pas si tu as des questions. ♥
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Invité
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Jeu 3 Déc - 18:15
AOMIIIIINEEEE ❤
J'ai hâte de lire le caractère et le physique. ~
Welcome chez nous, en espérant que tu te plairas ici.
Si tu as des questions, lève la patte. ❤
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Invité
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Ven 4 Déc - 1:49
Merci à vous tous.
Je n'hésiterai pas à vous demander quoique ce soit.
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Invité
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Ven 4 Déc - 9:41
OMG BIENVENUE. ♥
TOI JE T'AIME PARCE QUE AO QUOI. /paf/
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Invité
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Ven 4 Déc - 14:51
Merci bien !
Cet amour est réciproque alors.
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Invité
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Ven 4 Déc - 18:45

Validation
Eh bien en v'là une petite fiche qui m'a bien plu! L'histoire est originale sans tomber dans les méandres d'un pathos bien lourd, malgré le passé peu joyeux de Dorian. Pour ma part cela dit, je te conseillerais d'espacer un peu plus tes paragraphes (tu fais des retours à la ligne, essaie de faire des paragraphes plus longs, mais espace bien ensuite) et essaie de mettre aussi un peu de couleur dans tes dialogues dans tes RP. C'est plus simple à lire et je me perdais un peu. Mais ça, c'est que de la mise en page, en soit ta fiche est très sympa. ♥ Encore bravo!

Félicitations, tu es validé ! Maintenant que tu as ta couleur et ton rang, tu vas pouvoir t'acquitter de tâches administratives ! (Youhou, Ô joie !)

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♙ Demander un rp ;
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♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
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Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
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