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« Too young with not enough time » ► Ft. Nolan

E. Sidé Carell
E. Sidé Carell
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Ven 3 Juin - 9:14

not enough time
Tu n'avais pas vraiment eu envie de demander quelque chose à Cléanthe ; en temps normal, tu n'aimes pas demander quelque chose à quelqu'un tout court parce que c'est devoir se montrer redevable par la suite et tu n'as pas vraiment envie de devoir quelque chose à quelqu'un surtout si ce quelqu'un c'est lui parce qu'au fond, tu aimerais ne plus vraiment avoir à faire avec. Tu dois te souvenir que ce n'était qu'une fois, rien qu'une fois et que certainement, il n'y aura rien d'autres et tu dois te faire à l'idée que de toute manière maintenant ça restera plutôt awkward et que vous n'avez pas vraiment le choix -enfin, c'est ce que tu essayes de te dire, parce que tu n'es pas certain de penser ça et tu n'es pas certain de ce que tu peux penser à vrai dire. Un peu trop effrayé pour réfléchir, tu préfères chasser rapidement ces pensées de ta petite tête ; pas comme si tu fuyais la réalité mais peut-être un peu, au fond. Tu ne peux pas dire qu'affronter les choses une fois en face, c'est quelque chose que tu adores faire. T'es plutôt du genre à prendre des détours et des détours pour finir par revenir au point de départ parce que t'es qu'un idiot et que finalement, tu n'as fait que tourner en rond. Ca t'arrive souvent ce genre de conneries, c'est plutôt fatigant d'essayer de passer par tous les chemins avant de se rendre compte que la voie était libre. C'est parce qu'au fond, t'es un peu comme ça ; compliqué, tordu, trouillard et même si tu ne veux pas le dire et même si tu marches le torse bombé, le menton levé -tu essayes en tout cas- pour éloigner tous ceux qui n'ont pas le courage, tu te sens un peu comme eux, beaucoup trop. Il y a cette image que tu donnes et celui que tu es vraiment et tous deux se déchirent comme on peut déchirer une feuille de papier. Autrement dit, aujourd'hui tu t'es levé avec le cerveau rempli de pensées et ça t'a pas mis de bon poil. Tu as regardé l'heure sur ton smartphone -smart quoi ? et tu t'es rendu compte qu'aujourd'hui encore, tu étais en retard. Un soupir, un thé bu trop vite et une langue brûlée -tu en as pour une semaine là, te voilà trop vite parti. Des fois tu te demandes pourquoi est-ce que tu te casses le cul à bosser, tu ne sais même pas à quoi tout ça peut te servir, c'est pas comme si t'allais parler des langues mortes avec quelqu'un de vivant aujourd'hui, n'est-ce pas ? Du genre désolé, mais je parle que la langue des arrière multiplié par mille grand-parents, on fait comment ? Soupir.

C'est presque fini. Il ne manque plus que prendre tes pieds et te soulever de ce banc pour rentrer chez toi. Mais t'es plutôt bien, là, à l'ombre -mais pas trop avec cette légère brise et le temps un peu lourd parce qu'il fait chaud mais pas trop, parce qu'il fait soleil mais pas trop. Tu te dis que c'est typiquement anglais, ce temps. Un truc que tu n'as vu nulle part ailleurs -c'est pas dur, tu n'es jamais parti nulle part ailleurs. Mais t'es quand même bien, cheveux au vent -d'ailleurs tu as oublié de les attacher ce matin, ils t'ont cassé les pieds toute la journée, l'air un peu perdu, un peu rêveur. Puis tu te souviens qu'aujourd'hui, t'avais décidé de faire quelque chose. Parce que tu étais pressé, tu n'y as plus vraiment pensé mais le "N" gravé au stylo sur le dos de ta main te l'a vite rappelé. C'est vrai... On pourrait t'appeler masochiste de vouloir te rajouter du travail, mais à vrai dire, t'es comme ça. T'as toujours été plutôt extrême dans ce que tu fais et t'as toujours été du genre à te donner à fond -même si ça ne sert à rien, parce que de toute manière tu n'as pas grand chose à faire et plus tu peux te noyer dans le travail moins tu as le temps de penser à des choses futiles. Puis, tu t'es dit qu'il te fallait absolument ces cours de littératures. Tu as pour habitude d'analyser assez facilement les livres que tu lis mais avoir le point de vue de quelqu'un d'autre -un professeur en l'occurrence, c'est toujours quelque chose d'agréable. Puis à vrai dire, c'est toujours ça de pris et ça de culture et ça de travail -et ok peut-être que t'es un peu timbré. Dans tous les cas, Cléanthe t'avait gentiment donné le nom de quelqu'un que tu devais trouver -débrouille-toi et sans vraiment avoir cherché t'es certain que la description qu'on t'avait faite correspondait plutôt bien à la personne qui passait juste devant tes yeux. T'as mis quelques instants avant de capter. Merde. Ni une, ni deux, tu lèves tes fesses, petits pas, petits pas et tu te rends compte que ça va peut-être le moment le plus bizarre de ta vie alors que doucement -gentiment ? tu poses ta main sur l'épaule de la tête blonde. « Pardon, pardon. » c'est comme ça que tu as commencé ta phrase et tu ne sais pas vraiment quoi dire d'autres, à vrai dire, t'es carrément plus sûr de toi maintenant et tu lâches son épaule -qu'il crie pas à tu ne sais quoi ou qu'il ne te fasse pas une soudaine prise de judo (on sait jamais sur qui on tombe). « Sans vouloir être chelou, tu t'appelles Nolan, non ? » et tu passerais presque pour un stalker. « Cléanthe -j'sais pas s'il te l'a dit- m'a dit de venir te voir si je voulais emprunter des cours à quelqu'un -parce qu'à ce qu'il parait, tu les prends plutôt bien. Il a sûrement du me montrer ta tête -si tu t'appelles Nolan mais j'ai pas forcément su aller voir sur mon portable -désolé. » tu essayes de t'expliquer, mais tu sais que c'un peu trop tard et tu sais qu'on peut rire de toi et tu sais aussi que tu n'as jamais eu de moments aussi gênant que celui-là dans ta vie -mais c'était drôle, légèrement quand même, t'avais plutôt envie de rire toi aussi. Après tout, si t'avais su te servir correctement de ton smartphone...
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Nolan T. Connor
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Sam 4 Juin - 12:38



« Too young with not enough time »Sidé & Nolan


Cela faisait plusieurs jours que tu n’avais pas mis les pieds à l’université. Entre la préparation de ton mémoire et tes problèmes de famille, on ne peut pas dire que tu aies eu le temps de le faire. Tu savais très bien que ce n’était pas la meilleure façon de faire pour réussir ton année, surtout que tu avais aussi des concours à passer en parallèle, et ce n’était pas en fuyant les cours que tu allais y arriver. Mais encore une fois, pour toi, il n’y a pas assez de 24 heures dans une journée pour faire tout ce que tu as à faire pour toute une vie. Heureusement pour toi, tu avais de généreuses connaissances qui acceptaient de t’enregistrer les cours sur ton dictaphone, et tu prenais quelques heures de ta nuit pour les recopier tranquillement, ou alors au boulot quand il n’y a pas d’affluence dans le bureau des surveillants. Heureusement que tu as ces alternatives, autrement tu ne sais pas si tu arriverais à suivre, vraiment.

Enfin, aujourd’hui, tu avais eu une journée de congé au lycée. C’était une chose assez rare, puisque tu ne travaillais qu’à mi-temps, mais tu n’allais clairement pas cracher dessus, même si tu n’allais pas du tout prendre le temps de cette journée pour te reposer comme tu devrais le faire. Tu t’étais comme tous les jours levé très tôt, et pour la première fois de la semaine tu t’étais rendu à l’université pour assister aux cours de la journée. A ton grand étonnement, tu n’étais même pas fatigué. Ou alors tu l’étais tellement que tu ne ressentais plus la fatigue. Remarque, si un tel pouvoir t’étais attribué tu ne t’en plaindrait certainement pas. Si tu pouvais rester X jours sans dormir, ce serait vraiment le pied pour toi. Tu gagnerais tellement de temps, et ce serait tellement bien… Mais tu te perds là.
La journée passa tellement vite que tu ne t’en étais pas rendu compte. En même temps tes cours te passionnent tellement –et c’est pas une blague, que tu ne les vois pas passer et tu les enchaines sans vraiment en avoir conscience. Tu n’as même pas mal au poignet à la fin de la journée, et pourtant Dieu sait combien c’est difficile de suivre le rythme en cours quand on écrit. Enfin, encore une fois tu as tes enregistrements si jamais il venait à te manquer quelques détails, mais c’était assez rare tout de même.

Du coup, il devait être pas loin de 18 heures quand tu es sorti de ton dernier cours de la journée. Tu ne t’étais pas attardé avec les personnes de ta promo, parce que ce n’était pas dans tes habitudes. Tu te doutais bien que tu devais passer pour quelqu’un de mystérieux, mais ce n’était pas pour autant que tes camarades te trouvaient antipathique. La preuve, il acceptent bien d’enregistrer les cours auxquels tu ne peux pas assister, alors qu’ils pourraient très bien te dire « merde » et te laisser te débrouiller. Heureusement, tout le monde n’est pas méchant sur Terre, autrement tu serais bien embêté.
Comme l’été pointait doucement le bout de son nez, il était encore loin de faire sombre. Et étrangement, il faisait plutôt bon, même si de toute évidence, il avait plût il y a peut-être un peu moins d’une heure. Mais l’air n’était pas trop froid, et personnellement ça te faisait du bien de sentir la petite brise sur ton visage, après être resté toute une journée ou presque enfermé.

Tu étais, l’air de rien, assez pressé de rentrer chez toi. Pas pour souffler, non, t’as pas le temps pour ça. Pour te remettre au travail, puisqu’il te restait encore quelques cours à recopier. Tu espérais pouvoir terminer ça ce soir, ou peut-être demain matin, grand maximum. Alors tu pressais un peu le pas, sans vraiment faire attention à ce qui t’entoure, même si tu dois avouer que tu aimes particulièrement la verdure du parc de l’université. Ça te fait penser que si tu as deux minutes un jour, tu pourras venir ici faire des photos pour ton cours optionnel. Mais encore une fois, c’est si tu as le temps, et jusqu’à preuve du contraire, tu n’en as pas.

▬ Pardon, pardon.

Il te faut un petit temps avant de comprendre que c’est à toi qu’on s’adresse, même si tu avais parfaitement senti cette main qui s’était posée sur ton épaule. Mais tu pensais tellement à autre chose que tu n’avais pas fait attention. Tu avais alors tourné la tête pour regarder la personne qui s’adressait à toi. Tu ne la connaissais pas. Cette dernière t’était même totalement inconnu, alors quand elle te demande si tu t’appelles bien Nolan, tu tiques un peu. C’est grave louche comme situation, surtout à une heure pareille. Mais la suite arrive assez vite et tu comprends un peu mieux. Ah. Cette personne vient de la part de Cléanthe. Alors tu comprends mieux. Et du coup tu te détends légèrement.

▬ Ah euh… J’ai pas regardé mon téléphone alors s’il m’a prévenu je ne suis pas au courant…

Faut avouer que t’avais toujours cette sale manie de laisser ton téléphoner traîner à droite et à gauche. Les SMS, très peu pour toi, tu préférais que l’on t’appelle. En fait, il valait mieux pour les autres qu’ils t’appellent s’ils voulaient réellement avoir une réponse de ta part, parce que tu galères tellement avec ton téléphone avec les autres options que l’appel, que c’est assez drôle à voir en fait.

▬ Du coup, oui c’est moi Nolan. Ce que tu pouvais paraître sec, parfois… Souvent. Tu veux quoi comme cours ? T’es en Littérature Moderne aussi ?

Tu avais beau paraître sec et on ne peut plus sérieux, tu n’en restais pas moins agréable. Tu n’étais pas franchement du genre à envoyer paître les gens qui venaient demander ton aide, et ce n’était pas la première fois que tu prêterais tes cours. Et puis, tu avais ce petit sourire qui laissait facilement entendre que tu n’allais manger personne, même si en réalité il ne faisait que cacher toute la misère que tu portais sur tes épaules. Une façade, un masque, tout ce que tu veux, tant que personne ne perce à jour la réalité qu’est ta vie quotidienne.


© Halloween


E. Sidé Carell
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Mar 7 Juin - 8:40

not enough time
Il n'avait pas l'air si surpris que ça de te voir l'aborder comme tu l'as fait, comme si c'était quelque chose de normal et comme si on l'abordait comme ça tous les jours. Tu espères que ce n'est pas le cas. Si ça t'était arrivé, tu serais certainement parti en courant -ou lâcher une vulgarité pour qu'on te laisse tranquille.Surtout à une telle heure, dans un tel endroit, et tout seul -mais tu dois avouer qu'avec sa bouille tu ne l'imagines pas forcément faire ce genre de trucs mais comme on dit, il ne faut pas se fier aux apparences et tu le sais plutôt bien. Plus d'une fois on a essayé de se fier à ton apparence sans vraiment chercher à comprendre qui tu peux bien être et ce que tu peux bien penser ; mais c'est quelque chose qu'ils établissent sans toi, sans vous, c'est ce que pensent les gens sans vraiment prendre en compte les avis de l'intéressé. Tu es ce qu'ils ont décidé de faire de toi et tu n'en as pas vraiment le choix, même si c'est faux et même si tu ne veux pas. Tu ne supposes que c'est comme ça, de toute manière et même si cela ne semble pas vraiment drôle, pas vraiment amusant, qu'est-ce que tu peux bien y faire ? Mais c'est peut-être cette apparence qui, aussi, a fait qu'il ne fuit pas. Parce que tu n'as pas l'air trop impressionnant, parce que tu n'as pas l'air trop méchant -tu l'espères. T'as même essayé de sourire quand il t'a regardé, comme si ça allait changer les choses, comme s'il n'allait pas te dire d'aller te faire foutre. Non parce que tu n'y crois pas trop, au fait qu'il puisse gentiment accepter de t'aider -sans même que tu le connaisses et même si tu viens de quelqu'un qui lui semble assez proche. Mais entre ce que tu crois et ce que tu es vrai, il y a toujours beaucoup trop de différences -c'est parce qu'au fond, t'es un peu idiot.

Il confirme son idée, tu laisses échapper un « Génial ! » presque rassuré parce que tu aurais tout de même eu l'air plutôt con s'il s'était avéré être quelqu'un d'autre, chose qui aurait très bien pu arriver. Pas que tu n'es pas physionomiste -mais tu ne l'es pas. Il est déjà difficile lorsque tu dois te souvenir des prénoms, alors quand il s'agit de reconnaître un visage, c'est encore plus compliqué. Surtout quand tu ne l'as jamais vu -t'y es carrément allé au pif, et pour une fois tu peux dire que la chance t'avait souris -s'il y a un dieu à prier, peut-être que tu le feras maintenant. Un nouveau sourire se dessine sur tes lèvres quand il te pose ses questions, tu ne peux pas lui en vouloir de sembler un peu sec et distant, tu aurais très certainement fait la même chose alors tu hausses les épaules ; « Juste tes cours de littérature, si c'est possible ? » Demandes-tu avec une moue un peu coupable ; « S'il te plaît.. ? » rajouterais-tu d'une voix presque petite comme si tu avais peur qu'il puisse te le refuser, comme si tu avais peur qu'il te dise quelque chose et qu'à ce moment-là il refuse, un peu comme s'il avait laissé tes espoirs se soulever pour s'écraser un peu mieux. « Non, absolument pas !  » laisses-tu échapper avec un petit rire et c'est peut-être ce qui va paraître le plus bizarre, c'est peut-être ce qui paraît le plus louche -quoi que, tu es certain que toute la chose en soit est bien louche si on le regarde de l'extérieur, non parce que de l'intérieur ça l'est déjà pas mal... « Je suis étudiant en linguistique » tu fais un petit geste de la main comme pour dire que ce n'est pas vraiment ce qui importe, ce que tu fais ; « Mais c'est pour du travail personnel... J'aime bien comprendre ce que je lis et avoir quelques études d'oeuvres -autres que les miennes, c'est toujours plus intéressant. » Petit mouvement de tête comme pour acquiescer tes paroles, un autre petit sourire ; « Et comme je te disais, on m'a dit qu'apparemment, on pouvait compter sur toi -je te les rendrais nickel, hein... » Nouveau rire puis, tu te rends compte qu'au final, t'es vraiment pas normal comme mec. Qui voudrait se rajouter du boulot pour rien et qui voudrait sincèrement étudier des oeuvres comme tu veux le faire ? Lire, ce n'est pas se prendre la tête. Beaucoup trop de personnes ouvrent un bouquin sans en vouloir le sens premier, juste pour le plaisir des yeux et le temps qui passe mais tu n'es pas du genre à être d'accord. Tu aimes bien savoir, connaître, comprendre, entendre. Tu aimes bien te dire qu'il y a des choses à lire entre les lignes et que tu n'arrives pas forcément à le faire, tu aimes bien te dire que l'auteur a voulu faire passer cent messages en un mot, te rendre compte qu'ici il y avait peut-être un sous-entendu et que là-bas c'était une réponse à la question que vous vous posiez depuis le début mais que vous ne l'aviez pas vu parce qu'il est difficile de le voir ou parce que c'était fait exprès -comme si l'auteur avait voulu que vous reveniez en arrière, histoire de. T'aimes bien quand les choses sont bien foutues comme ça, bien réfléchies, ça montre qu'au final certaines personnes se cassent vraiment le cul pour faire ce qu'ils aiment et surtout, pour le faire partager.

« En fait, moi c'est Sidé. »
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Dim 12 Juin - 12:15



« Too young with not enough time »Sidé & Nolan


Tu essayais de ne pas laisser percevoir cette fatigue persistante sur ton visage, en gardant un sourire qui se voulait assez agréable malgré la fin de journée qui approchait. C’est vrai que l’approche du jeune homme n’était pas des plus banales, mais tu avais, si on peut dire ça comme ça, l’habitude, avec les gamins du lycée d’à côté. Sauf que eux ne t’interpellent pas en te disant « Pardon », mais plutôt avec un « Eh m’sieur, j’ai été collé j’comprends pas »… Alors bon, oui il a l’habitude et ça fait un moment que ça ne l’ébranle plus du tout.

Visiblement, il était assez content et soulagé de ne pas s’être trompé de personne en t’accostant comme ça. Pour le coup, tu imagines assez bien la tête d’un autre gars s’il avait été pris pour toi, alors que tu n’étais pas lui. Ça aurait pu être assez comique à voir, enfin certainement très gênant pour ce jeune homme. Mais ça n’enlevait toujours pas ce léger sourire que tu gardais au visage. Pour une fois que quelque chose t’amusait sincèrement, fallait pas te priver.
Il avait besoin de tes cours de littérature, alors qu’il n’était même pas étudiant en littérature. Dans ta tête ça à raisonné comme un « Mais pourquoi tu t’auto flagelle, mec ? », mais ça, t’allais pas le dire, parce que c’était un peu déplacé tout de même, et ce n’était que ton avis personnel. Tu ne pouvais pas blâmer les gens de vouloir faire des choses en plus, alors que toi t’as même pas le temps pour la base. T’es sûrement un peu jaloux dans le fond, mais ça te passera. Tu l’écoute tout de même jusqu’au bout, sans l’interrompre, juste en hochant par moment la tête pour signifier que tu as bien compris.

▬ C’est tout à ton honneur ce que tu fais.

Froid, distant. C’est ton habitude, à force tu ne t’en rends même plus compte, même si c’est loin d’aller en harmonie avec le sourire que tu t’efforce d’arborer.

▬ Ça ne me dérange pas de te les passer. Tu veux tous les cours depuis la première année ? Ça va te faire une sacrée charge, parce que je prends tout à la main, tout est rangé dans des classeurs.

Mais tout de même, l’air de rien ça te fait plaisir. Tu ne saurais certainement pas l’expliquer si on te le demandait, mais peu de gens autour de toi s’intéressait à tes études. Ils avaient tous autre chose à faire, ou alors ils suivaient les mêmes études que toi alors forcément ils s’en fichaient de ton ressenti, parce que quand on est en dernière année on a tous à peu près le même, forcément. Alors avoir quelqu’un devant toi, qui te demande de lui-même tes cours, et seulement parce que ça l’intéresse, et pas parce qu’il est obligé de le faire… Bah ça te fait plaisir, c’est tout. C’est peut-être un peu idiot de te sentir légèrement heureux à cause de ça, mais tu ne crache pas sur les doses de bonheurs qui te sont données, peu importe sous quelle forme elles sont.

Sidé. C’est un prénom on ne peut plus original, quand même. Mais ça sonne bien. T’es du genre à apprécier les prénoms rare, qu’on entend très peu –à défaut du tien qui est loin d’être original.

▬ Enchanté Sidé.

Encore un sourire, faux ou vrai peu importe au final, tant que tu fais bonne impression. Tu regardes rapidement l’heure sur ta montre avant de reporter ton attention sur lui.

▬ S’il n’est pas trop tard pour toi, tu peux passer chez moi.

Ça t’embête. Beaucoup. Parce que tu avais prévu de travailler dès que tu serais rentré. Mais ta bonté te perdra, ça tu le sais déjà depuis un moment. Et puis il vaut mieux faire ça vite plutôt que de laisser trainer sur plusieurs jours et que ça t’embête encore plus dans ton travail.

▬ J’habite pas très loin, si ça peut te rassurer. C’est à dix minutes d’ici même pas.


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E. Sidé Carell
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Jeu 16 Juin - 11:13

not enough time
C'est tout à ton honneur qu'il te dit et tu ne sais pas si tu dois prendre ça comme de l'ironie. Tu supposes que quelque part, c'est plutôt sérieux et puis peut-être qu'au fond de lui, il se moque un peu. Du genre t'es taré pourquoi tu fais ça, ou tu ne sais trop quoi que tu as déjà entendu des centaines de fois. C'est pas comme si on ne te l'avait jamais dit et c'est certainement pas le dernier à le penser. Alors que tu as une tonne de travail pourquoi est-ce que tu essayes de t'en rajouter ? Faire semblant ça ne marche pas et se dire que c'est comme ça qu'on acquiert une certaine culture, c'est peut-être espérer beaucoup et pourtant, tu le fais quand même. Pour toi, plus que pour le reste, tu as comme l'impression que tu essayes sans cesse de te prouver quelque chose. Comme si tu étais sur le point de ne jamais y arriver, tu as besoin de repousser un peu plus tes limites. Encore et toujours. Comme pour te donner un but, quelque chose à faire, comme pour dire que tu as besoin de ça pour avancer. Un sorte de carotte devant ton âne qui permet de le faire avancer. Ou quelque chose du genre, tu ne sais pas vraiment toi-même pour dire vrai. T'aimerais dire que c'est un but véritable, que ça te servira dans ta vie mais tu as plus l'impression de vouloir te noyer dans le travail comme ceux qui se noient dans l'alcool. Une sorte de sûreté, de monde parallèle, quelque chose qui fait que tu oublies. Il t'annonce qu'il prend tout à la main, léger éclaircissement sur ton visage et tu hoches la tête, quelques mèches caressant ta front avec ce mouvement et tu t'efforces de les remettre en place. « C'est pas un soucis, je m'en sortirais. » parce que tu t'en sors toujours n'est-ce pas ? C'est comme une qualité ou peut-être juste comme une mauvaise herbe, tu ne sais pas encore mais voilà, tu le sais ; tu t'en sortiras quoi qu'il arrive et quoi qu'il propose et même si l'avouer te brûle encore un peu la langue, tu fais confiance à Cléanthe quand il te dit que tu peux compter sur cette personne -Nolan. Un sourire essaye de se dessiner sur ton visage et tu as toujours l'impression d'être plutôt laid quand tu le fais mais tu rends son enchantement avec un léger mouvement de tête pour faire comprendre que toi aussi, t'es plutôt enchanté de le connaître -et toujours pour t'excuser de cette drôle de présentation sortie d'on ne sait où. Ce n'est vraiment pas ton genre que d'agir comme ça et maintenant que tu y penses, tu regrettes un peu ; on dit que d'un rien peut naître une amitié mais tu n'es pas certain qu'interpeller et se présenter de cette manière, ce soit quelque chose qui permette vraiment de tisser des liens. Une moue se dessine alors sur ton visage quand il regarde l'heure, tu dois certainement le déranger. Peut-être qu'il est fatigué, peut-être qu'il est pressé, peut-être que quelque chose l'attend chez lui mais voilà qu'encore une fois, tu as agis avant de vraiment réfléchir et tu t'en voudrais presque ; « tu es certain que ça ne te dérange pas ? » demandes-tu. Tu ne veux pas être une gêne, tu ne veux pas l'emmerder, tu ne veux pas qu'il te reproche quelque chose. « sinon, je peux repasser, tu peux me dire quand et où enfin tu vois.. J'veux pas vraiment que ça t'embête. » non parce que toi t'es plutôt du genre partant, dix minutes en plus ou en moins qu'est-ce que ça peut bien rajouter à ta vie hein ? Et tu as un petit mouvement d'épaule ; « si ça ne te dérange pas je te suis. » et tu esquisses, peut-être, un autre sourire comme pour lui dire que s'il en a envie, il peut très bien te dire d'aller te faire foutre et tu ne le prendrais pas si mal que ça -tu serais peut-être un peu vexé et peut-être que tu bomberais le torse pour te protéger mais tu ne lui en tiendras certainement pas rigueur et finiras toujours par venir le voir de nouveau ; t'es pas si rancunier que ça.
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Jeu 30 Juin - 23:22



« Too young with not enough time »Sidé & Nolan


C’est vrai qu’il prenait de ton temps, qu’il t’embêtait un peu parce que tu avais déjà tout prévu dans ta tête ce que tu avais à faire ce soir avant d’aller te coucher –si tu te couchais, parce que vu la dose de travail que tu t’étais donné, c’était loin d’être gagné… Mais en même temps, en le voyant aussi motivé, avec autant l’envie d’apprendre et autant de curiosité, lui refuser sa requête t’aurait certainement donné un mauvais sentiment. Or, tu étais loin d’être quelqu’un de mauvais. T’étais certainement un peu borné, un peu froid, un peu plein de choses négative, mais quand tu vois quelqu’un comme toi, avec une envie d’apprendre plus grosse que lui-même, tu ne peux t’empêcher de comprendre et d’accepter.

En réalité, Sidé serait certainement une des rares personnes avec qui tu apprécierais parler, si vous vous connaissiez un peu plus.

▬ Non ne t’en fais pas, ça ne me dérange pas. Je suis juste un peu pris de court, mais je vais m’arranger ! Ça m’apprendra à ne pas lire mes messages.

Tu souris. Oui oui, tu souris, c’est pas une blague. En réalité tu te trouves un peu idiot, parce que tu te dis que si tu avais vu le message de Cléanthe, tu aurais certainement pu aménager ton emploi du temps de façon à ne pas être aussi pressé. Mais bon, c’est pas comme si tu n’avais pas l’habitude, hein, d’être pressé comme un citron. D’ailleurs c’est à se demander combien de temps tu allais encore tenir comme ça.

Vous vous dirigez donc tranquillement vers la cité universitaire. En route, tu te dis que tu devrais peut-être faire la discussion, plutôt que de rester muet comme une carpe, comme à ton habitude, petit gars très sociable que tu es. Même si c’est un peu compliqué pour toi de discuter comme ça, de tout et de rien, calmement, sans but précis.

▬ Mh… Du coup t’es un ami de Cléanthe ? C’est étonnant, je n’aurais pas cru que Cléanthe pourrait avoir des amis comme toi…

Oula. Gros sous-entendu en approche. Tu t’en rends compte et tu te presses de te reprendre, en paniquant un peu de peur qu’il le prenne mal.

▬ Enfin je dis pas ça négativement hein ! Juste que, toi et Cléanthe, vous avez l’air tellement différent que c’est un peu étonnant, tu vois ? Tu me diras, lui et moi c’est le jour et la nuit aussi donc bon … En fait j’aurais mieux fait de me taire…

Tu te sens con, pour pas changer. T’es vraiment pas doué pour parler avec les gens que tu ne connais pas. C’est à se demander comment tu fais quand tu dois parler avec les élèves au lycée, et que tu dois les diriger ou leur donner des informations. Quand on te vois comme ça, t’as plus l’air timide et maladroit qu’autre chose, alors qu’étrangement, au travail, tu t’en sors bien. Peut-être parce que là-bas tu as un but, tu sais où tu vas, alors que là… Bah à part aller chez toi, et donner tes cours, tu sais pas trop.

▬ Tu habites à la cité aussi ?

Ce sera peut-être plus simple de discuter avec un sujet comme ça, finalement…



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Lun 25 Juil - 11:56

not enough time
Tu as comme l'impression qu'il se blâme pour toi et tu n'aimes pas vraiment ça ; ce n'est pas de sa faute s'il n'a pas lu ses messages et c'est un peu plus de la tienne à ne pas te servir de ton téléphone portable. Il faut dire que cette allergie à la technologie est quelque chose qui te bloque pas mal quand il s'agit de se servir de ton téléphone et pour être tout à fait honnête, tu ne t'en sers qu'en cas de grandes occasions, ou si vraiment quelque chose de grave se passe.... Il doit y avoir aussi quelque par le tas de photos que tu prends tout le temps ; faut dire que tu ne rates pas une occasion de te servir de l'appareil photo et peut-être qu'un jour tu apprendras à les mettre sur ton ordinateur avant que ton portable ne se meurt. Ce serait plutôt triste que de perdre la jolie photo de Cléanthe que tu avais prise ce soir-là, même si tu avoueras ne jamais la regarder parce que bien trop gênante pour toi. Tu te demandes encore ce qui t'es passé par la tête quand tu as dégainé ton portable à cet instant précis, ça ne te ressemble pas vraiment et quand tu te dis que tu veux la supprimer, tu n'arrives pas à t'y résoudre. Et il t'adresse tout de même un sourire, peut-être veut-il te rassurer ? Toujours est-il que cela semble être le premier sourire véritable qu'il te fait et tu ne peux que lui rendre, accompagné d'un petit rire. Oui, tu l'avoueras, vous avez l'air de deux parfaits idiots à vous dire que cette rencontre fortuite s'est faite parce que vous ne savez même pas composer un numéro sur l'écran de vos smartphones.

Il te parle de Cléanthe et tu ne peux que hausser les sourcils en le regardant. Ce qu'il te dit, ça te fait rougir, malgré toi. Merde. Et voilà que tu baisse »s un peu honteusement la tête, laissant quelques mèches brunes te caresser le visage. Ouais, toi et Cléanthe êtes amis. C'est ce que tu aimerais dire. Mais c'est bien plus compliqué que ça, tu ne saurais vraiment comment l'expliquer, à vrai dire tu n'es même pas sûr d'être capable de l'expliquer. Tu ne peux pas lui dire que Cléanthe et toi, ce n'est pas vraiment ça et tu ne peux pas lui dire non plus que tu ne sais pas comment régler tes problèmes et oh mon dieu, non, tu ne peux tout simplement pas expliquer la situation comme ça sans qu'on te prenne un peu pour un fou -un truc du genre. Alors t'as rigolé à ses mots qui ne t'ont pas blessé, il a raison n'est-ce pas ? Personne ne s'attendrait à te voir traîner avec Cléanthe et personne ne le croirait capable de traîner avec quelqu'un comme toi, il faut le dire. T'as fait un léger geste de la main pour lui signifier que ce n'est pas grave, que tu comprends ce qu'il veut dire ; « C'est Cléanthe qui m'a approché un jour et puis on a discuté, on s'est rendu compte qu'on avait un peu plus en commun que ce que laissait croire les apparences et puis voilà. » tu as haussé les épaules, comme si c'était la vérité, mais que peux-tu dire de plus à vrai dire ? Et tu rigoles un peu, comme pour toi, parce que tout de même le souvenir en est drôle ; « Mais bon, il a un moment cru que j'étais une fille avant de se rendre compte que j'tais un mec. » et puis finalement, peut-être que ce n'était pas si drôle que ça, quand on y pense. Parce que la situation ne t'avait pas faite rire. Parce que vous étiez bien deux pauvres enfants. Et parce que vous avez sûrement pleuré l'un autant que l'autre. « Mais j'avoue que toi et lui êtes complètement différent. » et tu te laisses aller à un autre rire ; ça fait beaucoup pour aujourd'hui non ?

Léger mouvement de tête ; « Nope, j'ai mon propre appart' en ville. » dis-tu et tu hausses les épaules ; « C'un peu compliqué, mais j'ai de la chance d'être en quelque sorte entretenu par ma famille... Enfin, c'est pas vraiment intéressant comme histoire. » tu fais la moue, et de nouveau ta main se mouve comme pour lui dire d'oublier ; « Du coup tu vis sur la cité ? C'est cool ? Ca doit être sympa quand même, avec tous les étudiants et tout... » comme si l'interaction avec les autres était quelque chose qui t'intéressait vraiment.
AVENGEDINCHAINS
Nolan T. Connor
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Lun 8 Aoû - 15:21



« Too young with not enough time »Sidé & Nolan


Vous marchez vers ton appartement et t’es déjà en train de te demander intérieurement si tu as tous tes cours des années précédentes à la maison. T’es loin d’être du genre bordélique, mais comme t’es en dernière année de master, t’as quand même beaucoup de cours des années précédentes et certainement que ceux des premières années sont restés chez toi, en banlieue. Chez tes parents, quoi. Dans le fond, c’est pas bien grave, t’auras juste à aller les chercher ce week-end et tu pourras les passer à Sidé d’ici la semaine prochaine si ça ne le dérangeait pas. Quand tu imagines la belle dose de feuilles de cours, tu te dis que s’il souhaite vraiment se renseigner à fond sur cette matière, il a intérêt à avoir du courage et de la patience, parce que ça va lui prendre un sacré bout de temps. Et dans un sens tu te demandais s’il n’était pas un peu comme toi, trop curieux, trop assoiffé de savoir…

Mais tu changes finalement de sujet pour parler de Cléanthe. Tes mots ont été plus vite que ta pensée, et tu te rends rapidement compte que ce que tu dis, ce n’est pas vraiment le genre de choses à dire. Alors tu t’excuses tout aussi vite, mais ça n’a pas l’air de l’avoir déranger plus que ça. Ou en tout cas qu’il n’a pas l’air d’avoir été blessé par tes mots et c’est assez rassurant, parce que si tu l’avais vexé ou quoi que ce soit d’autre, bonjour l’ambiance pour que tu lui prêtes tes cours quoi. Il t’explique un peu comment lui et Cléanthe se sont rencontré, et tu souris un peu en hochant la tête pour signifier que tu comprenais bien. En plus de ça, tu ne peux t’empêcher de faire les gros yeux et de rire ensuite quand il te dit que Cléanthe l’a confondu avec une fille quand ils se sont connus.

▬ Sérieusement ? C’est dingue ça !

T’es amusé, et en même temps tu te dis que toi, tu ne t’étais pas vraiment posé la question.

▬ Si ça peut te rassurer, j’ai tout de suite vu que t’étais un homme personnellement !

Encore un sourire et tu reprends ta marche à allure constante, ayant légèrement ralentit avec la surprise. Tu ne tardes pas à renchérir sur le fait qu’il dise que toi et Cléanthe êtes aussi très différents.

▬ Je sais pas si on peut faire plus différente que Cléanthe et moi. On est dans des mondes complétement différents ! A vrai dire on ne se parle pas beaucoup. C’est surtout nos mères qui se voient souvent.

Faut dire que ton genre un peu casanier, loin de tout, loin des gens, ça aide pas à se faire des amis. Et toi et Cléanthe étaient réellement totalement différents sur ce point. Lui, tu l’imaginais bien plus sociable, bien plus amical, alors que toi, tant qu’on te laissait tranquille, tout allait pour le mieux.

▬ C’est vrai qu’il ne faut pas se fier aux apparences ! D’ailleurs, je ne sais pas si il est à l’appartement en ce moment, mais je vis en colocation avec un ancien camarade de classe à moi… Il a l’air un peu bourru mais fais pas attention il est gentil dans le fond. Il s’appelle Aria, au cas où on venait à le croiser… Mais je pense pas. Il a pas mal de cours lui aussi en ce moment.

Voilà que tu te transforme en vrai moulin à parole. Pourtant, on peut pas dire que ce soit dans tes habitudes. Tu deviens un peu curieux, tu demandes des choses comme l’endroit où il vit etc… Vraiment, on aurait du mal à deviner que quelques minutes plus tôt t’étais pressé par le temps. Tu l’es toujours, mais on dirait qu’autre chose a pris place dans ton esprit. Est-ce que tu serais un minimum sociable finalement ?

▬ Ah je vois ! Personnellement je pourrais pas vivre en centre-ville, c’est un peu trop animé à mon gout… Et j’ai besoin de calme pour terminer mon mémoire. Du coup ouais j’habite dans la cité. C’est sympa, franchement, mais j’habite ici surtout parce que c’est neuf et pas cher pour ce que c’est quoi. Après les autres étudiants tout ça… Ça m’intéresse pas trop. Je suis pas trop sortie et tout ça.

Tu hausses légèrement les épaules. Tu ne te caches pas d’être loin d’aimer les soirées étudiantes.

▬ Je préfère de loin rester chez moi à lire un bon livre, que de sortir et pas savoir quand je rentre.

Tu pouffes doucement de rire, et à force de marcher, vous arrivez dans le bloc d’appartement dans lequel tu vis. Tu ouvres la porte avec ta carte étudiante, laisse passer Sidé et laisse ensuite la porte se refermer derrière vous.

▬ C’est au 3ème, y a un ascenseur.

Tu le guides jusqu’au dit ascenseur, appuie sur le bouton, entre, appuie de nouveau sur le bouton pour monter, et en à peine deux minutes vous voilà devant la porte. Tu cherches les clés dans ton sac, que tu trouves rapidement, et tu ouvres la porte avant de le laisser entrer.

▬ Voilà voilà… Bon c’est pas immense, hein. Tu peux laisser tes affaires à l’entrée si tu veux, je vais chercher tout ce qu’il faut dans ma chambre j’arrive. Installe toi, hein.

Il a le choix entre le canapé du salon, ou la table juste derrière. Pour ta part, tu va directement dans ta chambre où tu poses ton sac et te mets à regarder dans tes classeurs les cours que tu avais éventuellement déjà. T’en as quand même pas mal, même si comme tu le pensais, le reste se trouvait forcément chez toi.
Mais tu reviens déjà avec deux gros classeurs. De quoi l’occuper un moment, tu te dis. Tu poses le tout devant lui avant de s’asseoir à côté.

▬ J’ai que ça ici… Le reste est chez moi, mais je rentre ce week-end donc je les ramènerais, et tu pourras passer quand tu veux pour les prendre. Bon par contre tout est écrit à la main, j’ai horreur des ordinateurs… J’espère que t’arriveras à me relire.

Tu ouvres le premier classeur pour lui montrer un peu, heureusement que t’avais pas une écriture en patte de mouche. Enfin, si, t’es notes étaient vraiment horrible, et comme tu les joignais à tes cours recopiés au propre, on pouvait nettement voir la différence, mais ça…

▬ Tu veux boire un truc, au fait ? Je t’ai pas demandé. J’ai du jus de fruit ou du soda… Et de l’eau, évidemment. Sinon je peux faire du café, du thé, tout ça…



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E. Sidé Carell
E. Sidé Carell
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Lun 15 Aoû - 18:28

not enough time
Quand il te dit qu'il t'a tout de suite reconnu en tant qu'homme, tu es certainement rassuré. Il n'est pas le premier bien sûr à comprendre ce qui se trouve réellement entre tes jambes mais tu avoueras qu'il est rare ceux qui ne regardent pas à deux fois avant de réellement comprendre ou bien même ceux qui demandent pour être certain parce que tu comprends, tu n'as pas tellement l'air d'un mec toi, plutôt d'une fille facile et toi ça te fait un peu rire tout de même parce que tu leurs montres un sourire qui se veut narquois, tu te montres toujours fier et intelligent alors qu'on pourrait t'écraser si facilement. Il n'y a pas de problèmes si alors il te prend pour un garçon, le dernier mensonge que tu prenais comme un jeu a si mal tourné que tu ne veux plus y penser et pourtant ton androgénie, tes cheveux longs et ton visage rond ont toujours été source d'amusement pour toi. Semer le doute dans l'esprit de l'homme est une chose aisée et tu adorais te foutre un peu d'eux, avec ce prénom trop féminin mais pas vraiment et puis avec juste ton visage, tes sourires, tes rires et tes yeux biens trop grands ; il était facile de berner le premier venu. Et maintenant, tu sais qu'il n'est pas toujours une bonne idée de le faire -il n'y a qu'à voir votre relation avec Cléanthe et rien que d'y penser, tu voudrais te taper la tête contre un mur. Tu te sens si idiot que ça ne va plus. Mais Cléanthe doit aussi très vite sortir de tes pensées ; c'est sur le petit blond que tu dois de concentrer et non pas sur le grand imbécile, pourtant, le voilà qu'il le ramène encore sur le tapis et qu'il titille ta curiosité. Tu dois pourtant te retenir de demander des choses sur sa vie, sur leurs vies -parce qu'ils semblent avoir de la famille qui se connait, une histoire du genre et toi pour le peu que tu as parlé avec l'autre, il est vrai qu'en savoir un peu plus sur son passé te ferait peut-être plaisir. Plaisir ? Mais à quoi tu penses ? Et ut te trouves un peu plus idiot alors tu essayes de l'oublier, tu te mords la langue pour ne rien demander et tu fais comme si tu avais entendu les quelques mots qui avaient de nouveau échappé au blond quant à son colocataire à l'apparence à laquelle il ne faut pas se fier.

C'est ton lieu de vie qui y passe en suite et ça te fait un peu rire ; « Je ne suis pas vraiment sortie non plus, je bosse la plupart du temps et j'finis par vite m'endormir comme un abruti sur mon bureau si tu veux tout savoir. » Et tu as légèrement ris ; « On me le paye cet appart', du coup j'ai pas eu d'autre chose que d'accepter. T'sais, "tu vis seul, seulement si je sais où tu vis, un peu". » et tu ne sais pas trop pourquoi tu lui racontes tout ça parce que ta vie il doit complètement s'en foutre et vu ce qu'il te dit, lui, l'argent, c'est pas quelque chose qu'il a forcément. Toi non plus, on ne peut pas dire que tu es riches et avec tes petits frères il est toujours dur de s'occuper d'un gosse bien trop adulte mais ta mère avait promis de te le payer pour une raison quelconque -tu es presque certain d'entre les mots "cadeau" et "mariage" et c'est bien pour ça que ton appartement semble être bien situé dans l'espace londonien mais que surtout il est assez grand pour un couple. L'alliance qui pend autour de ton cou semble alors peser un poids si lourd qu'il te tire le cou, tu as baissé la tête pour regarder tes pieds. D'abord Cléanthe puis elle, voilà que tu voudrais faire taire tout le monde.

Il t'ouvre la porte et tu le remercies, la tenant sur ton passage pour le laisser entrer avant de te diriger vers l'ascenseur que tu prends à contre coeur -c'est que tu n'aimes pas vraiment les espaces ainsi fermés et tu voudrais très certainement t'en échapper le plus vite possible. Trois étages, ce n'est rien, te dis-tu, tu peux tenir, et pourtant tes mains sont quelque peu moites.
Il t'ouvre la porte et tu le remercies, une nouvelle fois et tu fais ton entrée dans le petit appartement étudiant. Il te dit que ce n'est pas immense, tu te dis que ça suffit et tu poses alors ton sac dans l'entrée sans essayer de trop encombré, et quand il te dit de t'installer, tu ne sais pas trop où aller, que faire alors finalement tu prends place sur la table qui était juste derrière toi en attendant son retour -qui ne se fit pas très long et les classeurs qu'il menait avec lui avaient l'air si lourd que tu le plaignais et peut-être que tu t'en veux un peu aussi ; « oh tu sais que t'as pas besoin de t'embêter, je suis certain que ça doit suffire, c'est simplement pour moi et pas vraiment pour les cours quoi que je réfléchis depuis un moment à commencer un cursus en littérature aussi... » et il ouvre ce que tu peux considérer comme le Graal de ta soirée. Et alors que tu avais posé tes yeux sur les feuilles, le voilà qu'il se montre convivial. Ca te fait sourire et tu hausses les épaules ; « Je prendrais ce que tu bois toi, te dérange pas pour moi. » et tu lui adresses un léger sourire ; « Merci hein... C'est gentil de ta part.. Enfin pour les classeurs, pas pour la boisson.. enfin, la boisson aussi mais.. Bref, t'as compris ? » laisses-tu alors échapper en rigolant un peu ; tu n'y peux rien et tu as toujours été un peu socially awkward, si Nolan continue de te fréquenter par la suite, il aura juste à s'y habiter, ce n'est pas grand chose et c'est plutôt drôle au bout d'un moment. Puis tu reportes ton attention sur le classeur ; « Ca me rassure de voir que je ne suis pas le seul à prendre tous mes cours à la main parce que l'ordinateur ce n'est pas trop ça... » et ça te fait légèrement rire, oui oui, ça t'amuse.
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Nolan T. Connor
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Jeu 27 Oct - 14:47



« Too young with not enough time »Sidé & Nolan


Etonnant. C’est tout simplement étonnant de te voir aussi bavard en compagnie de quelqu’un que tu viens de rencontrer. D’habitude, tu resterais quasiment muet et tu ne dirais rien de très engageant, tu ne ferais pas part de ta vie, de tes ressentis comme ça. C’est peut-être parce qu’il s’agit d’un ami de Cléanthe, et que jusqu’à maintenant, ce dernier ne t’a jamais déçu, alors tu te dis que ses amis doivent être semblables ? Pourtant, Sidé n’a rien à voir avec Cléanthe. Le jour et la nuit. Alors la raison doit être autre, mais tu ne saurais mettre le doigt dessus pour le moment. Enfin, tu ne vas pas t’en plaindre, c’est quand même pas mal pour toi de te montrer un peu plus sociable avec les jeunes de ton âge.

Quoi qu’il en soit, vous continuez de discuter tranquillement le temps d’arriver à ton appartement. Il t’avoue vivre en centre-ville parce que son appartement, on le lui paye, et tu comprends rapidement que lui et toi n’être certainement pas du même monde niveau moyens financiers. En même temps, tu ne souhaites à personne d’être dans la même galère que toi niveau argent, ce ne serait vraiment pas très sympa. Limite, ça te fait plaisir de voir des étudiants comme lui s’en sortir niveau argent, ça te rassure. Encore une fois, tu penses plus aux autres qu’à toi-même, même quand la personne en question tu ne la connais que depuis quelques minutes. C’est tout de même quelque chose d’affolant chez toi, ce genre de choses.
Trois étages en ascenseur, c’est vraiment la belle vie. En même temps tu te dis que tu devrais prendre les escaliers par moment pour rentrer chez toi, ça te ferait faire un peu de sport, mais dès que tu passes devant la machine, c’est plus fort que toi, t’as la fainéantise de monter les trois étages alors que tu peux laisser l’ascenseur le faire pour toi, sans aucun effort. Puis bon, au point où t’en es, les muscles et tout le reste, ça peut bien passer à la trappe.

Tu le fais entrer dans ton appartement, et referme la porte derrière lui en lui disant de faire comme chez lui et tu files directement dans ta chambre pour rassembler ce que tu avais pour lui. Vu le silence présent dans l’appartement, tu te doutes qu’Aria n’est pas là, à moins qu’il dorme mais ça t’étonnerait quand même beaucoup. Tu empiles les deux classeurs que tu as actuellement chez toi, et après un rapide coup d’œil pour vérifier que tu n’en avais pas plus, tu reviens dans le salon, où tu peux voir Sidé qui a pris place sur la table à table, et t’attend tranquillement. Tu t’installes donc à côté de lui, et ouvre le premier classeur pour lui montrer un peu ce que tu avais. Il te dit que tu n’as pas forcément obligation de tout ramener, mais quand il te parle de suivre un double cursus tu hausses un peu les épaules avant de lui répondre.

▬ Bah. Si tu veux faire un double cursus, autant que tu aies un peu d’avance. Parce que ça va être difficile de suivre tous les cours. Si je peux t’aider, moi ça ne me dérange pas. Tant que tu me les rends dans le même état que je te les ai donnés, il n’y a pas de soucis !

Dans la foulée, tu lui demandes s’il a soif, et tu prends les devants en te levant pour partir dans la cuisine chercher deux verres.

▬ Au fait, t’as du courage pour vouloir faire un double cursus ! C’est vraiment pas simple. Mais quand on est motivé j’imagine que ça passe tout seul.

Tu regardes dans le frigo pour constater qu’Aria n’avait pas fait les courses et que tu devrais certainement y aller avant qu’il ne rentre, autrement vous n’alliez rien avoir à manger ce soir. Tu attrapes la bouteille de jus de fruit et revient dans le salon pour servir les deux verres.
Il se mélange alors dans des remerciements et tu ne peux t’empêcher de rire un peu, en plus d’afficher un petit sourire qu’on a rarement l’occasion de voir sur ton visage.

▬ Il n’y a pas de quoi, vraiment. Pour les classeurs comme pour la boisson ! Ça me fait plaisir. Et puis s’ils restaient là ils prendraient la poussière, c’est pas Aria qui irait lire mes cours. Autant que ça serve à quelqu’un qui en a réellement besoin.

Tu reviens t’asseoir à côté de lui après lui avoir donné son verre, et ouvre le second classeur pour vérifier que tout était en ordre, que rien n’était abîmé ou qu’il y ait des choses qui n’avaient rien à faire là-dedans. T’es pas du genre bordélique, au contraire, mais un papier qui se glisse entre deux feuilles, c’est vite arrivé. Et si Sidé pouvait éviter de tomber sur des courriers un peu gênant, ça serait cool.
Cela dit, tu relèves la tête quand il te dit qu’il n’est pas trop ordinateur lui non plus, et tu ne peux t’empêcher de rire un peu.

▬ Les ordinateurs et moi, ça fait deux. J’ose même pas toucher à celui d’Aria, je suis sûr que je le casserais en moins de deux. Non, je préfère vraiment tout prendre à la main. Et puis ça m’aide à apprendre aussi, c’est double bénéfice pour moi.

Tu refermes le classeur en question pour le glisser un peu plus loin et attrape ton verre pour en boire quelques gorgées.

▬ Mais ça va, t’arrives à me lire ? Les notes doivent être illisibles, mais normalement les cours recopiés j’fais des efforts pour que ça soit lisible.

Tu dis ça, mais t’as vraiment une écriture irréprochable. Digne d’un professeur des écoles qui devrait apprendre à ses élèves à bien faire leurs lettres, en lié, tout beau tout joli. Niveau fautes, tu te défends plutôt bien aussi. Tout en discutant avec lui, tu te dis que ce serait bien si tu voyais la prochaine fois qu’il essaye de te contacter, et tu sors ton téléphone, ton antiquité vivante, téléphone unibloc, qui a l’air d’avoir fait la guerre tellement il n’a pas d’âge, qui ne va pas sur internet et ne connait certainement pas les mms. Mais c’est ton téléphone, et t’es pas prêt d’en changer –de toute manière, t’as pas vraiment les moyens.

▬ Au fait. J’me disais, si tu veux me rendre mes cours ou m’en emprunter d’autres, ça serait peut-être bien que j’ai ton numéro, non ?



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