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« the man who sold the world » ►Ft. Yuniko

E. Sidé Carell
E. Sidé Carell
Etudiant en linguistique
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Mar 7 Juin - 14:53

THE WORLD
Tu ne te sens pas bien, tu es comme fatigué, comme épuisé. Tu ne sais pas si c'est parce que tu es simplement comme ça mais c'est comme si ton corps ne suivait plus, comme s'il ne voulait plus. Il a dit stop. Stop à ta vie de stressé, stop à ta vie de torturé. Il a dit que tu devrais sûrement arrêter, c'est mieux, c'est plus pratique, peut-être même qu'il te hurle ne plus vouloir exister mais toi tu n'entends rien. Tu fais le sourd, tu le traînes jusqu'à ce qu'il s'épuise, jusqu'à ce que tu t'écroules, jusqu'à ce que tu l'entendes se plaindre, jusqu'à ce qu'il hurle ne plus pouvoir te supporter. T'es un peu comme ça si on réfléchit bien, tu l'as toujours été. Les gens sont rouges de colère et tu es bleu de peur. C'est drôle, tu as toujours trouvé que les expressions rouge de colère et peur bleue était quelque part liées. La colère est ce feu qui brûle en nous, en toi, en eux, c'est ce qui anime quelqu'un bien plus que n'importe quoi, c'est ce qui le fait vivre, le rouge c'est cette couleur chaude que beaucoup trop de gens aiment, c'est cette couleur qui réchauffe les cœurs, cette couleur qui rappelle bien des choses, le rouge c'est joli, c'est apprécié et à côté il y a ce bleu, cette peur. C'est froid le bleu, c'est la couleur des morts, c'est la couleur de toutes ces choses que les gens ne prennent pas le temps d'observer, c'est la couleur de ces choses que seuls les poètes semblent comprendre, semblent savoir dire, semblent savoir décrire. Le ciel est bleu, l'eau est bleu parce qu'elle n'est que l'image du ciel, elle n'est que son reflet, son ombre. Mais les gens ne prennent plus le temps de les regarder, ils ne prennent plus le temps de voir tout ça, ils ne savent plus que se plaindre du temps trop clair, du temps trop chaud, des nuages trop gris ou trop lourds. Mais ils ne savent plus apprécier la nature, ils ne savent plus apprécier les couleurs qu'elle offre. Toi, tu sais le faire. Tu sais attendre, regarder autour de toi, tu sais faire attention parce que si tu ne le fais pas, qui le fera ? Qui cherchera à comprendre, à décrire de nouveau ce que l'on peut voir ? Si on ne laisse pas une trace, comment sauront ceux qui viendront ? Ils seront perdus, tout simplement échoués au milieu de cette immensité et ils devront apprendre à redécouvrir les plaisirs simples, et ils devront redécouvrir la signification du mot ciel, du mot mer. Ils ne sauront plus rien de la poésie des couleurs, ils ne sauront plus rien du chant de la nature, pour eux ce ne sera plus qu'une réalité, une fantaisie, ce ne sera plus que leur regard sur un monde vide, un monde qui ne veut rien dire mais pourtant les rimes sont là, sous leurs yeux, elles crient, elles ne souhaitent qu'être dites, elles ne souhaitent qu'être soupirées mais on ne peut plus les voir, on a plus envie de les voir. On a plus le temps pour ça et toi tu déplores ça, toi tu voudrais leur redonner le goût de la nature, même si c'est une nature qui fait du mal, même si c'est une nature qui nous en veut on doit apprendre à la connaître, on doit savoir qui elle est, ce qu'elle vaut. C'est comme une personne, elle est une personne. Comme toi, comme eux, elle est quelqu'un qui existe. Peut-être que tu es tout simplement fou, mais elle vit cette nature autant que ton cœur bat, le sien fait tout autant de bruit et quelques fois si on ferme les yeux, on peut l'entendre battre. C'est une douce douleur dans les tempes, c'est une douceur dans le cœur, c'est comme une mélancolie qui caresse le visage. Et toi, tu peux sentir ça. T'en as l'impression. Et tu ne sais même pas pourquoi, tu ne sais même pas comment, tu ne comprends pas, tu ne comprends jamais rien. C'est très certainement un problème, comme un autre, mais un problème qui fait que. Que quoi ? Tout certainement. Qui fait que tu es comme ça, qui fait que tu ressembles à ce que tu ressembles, qui fait que tu penses comme tu penses. C'est parce que tu ne comprends pas, ou simplement que tu ne comprends pas comme tout le monde. Tu as ta façon de voir les choses, ta façon de comprendre le monde, une façon qui ne leur plaît pas.

T'aimes bien, l'air pur, respirer, ce genre de choses. T'as pas grand chose sur toi, un t-shirt qui laisse tes bras nus, un jean, des chaussures, tes longs cheveux au vent, mais t'as pas froid, 'fait pas froid. Ou tu as tout simplement l'habitude, de cette ambiance, de l'Angleterre en elle-même, d'elle qui vient et qui souffle tout le monde, tout le temps. Ne voyez-vous donc pas que ça n'existe pas, un Royaume sans soucis, ne voyez-vous pas que c'est une utopie de penser à l'Angleterre parfaite, que de penser à ce pays qui n'a que des failles, que des douleurs comme a un pays de réussite ? Le temps y est gris, dans tes yeux il l'est dans tous les cas, tu ne te souviens que de la pluie et du vent, tu ne te souviens que de ce trou où tu es né, où tu ne veux jamais retourner et quelque part tu te dis qu'ici, ça va, ici le ciel par moment est bleu, ici des fois, on peut être heureux. Tu te dis que quelque part, t'es bien, t'es presque libre. Non ? Quelque part, si on réfléchit, être prisonnier ici c'est comme être prisonnier ailleurs. N'est-ce pas tout ce que tu voulais, simplement fuir, n'est-ce pas ça dont tu rêvais, la liberté ? On ne sait pas ce qu'est vraiment la liberté, on n'a pas vraiment la même notion. Toi, les autres, vous allez la dire différemment, la définir sans aisance parce qu'elle est une idée qui ne veut rien dire, une idée tellement vague, tellement subjective que l'on finit par oublier réellement ce qu'elle est, la liberté. Faire ce que l'on veut, sans foi ni loi ? Être libéré de ce que l'on pensait nous enchaîner mais s'enchaîner à ce qu'on pensait être salvateur ? Ils riraient de toi et de tes pensées tordues, tes pensées qui font mal à la tête mais tu t'en fiches, à quoi peux-tu penser d'autres que ce genre de questions ? Personne n'est là pour les entendre, il faut bien quelqu'un pour y répondre. Alors t'y réponds, t'essayes, tu trouves des mots qui comblent tes attentes et on ne sait jamais, peut-être que tu pourras donner des réponses à quelqu'un un jour, peut-être que tu seras capable de dire à quelqu'un ce que tu penses réellement à propos de certaines choses ; la franchise ne manque pas chez toi, mais elle est tout simplement présente quand il ne le faut pas, quand c'est blessant, mais c'est parce que tu ne sais pas faire autrement. Tu es comme un couteau suspendu au dessus de quelqu'un, tu es comme une lame qui menace de s'écraser dans un cœur, t'es comme ces couteaux que l'on lance, espérant qu'ils n'atteignent pas ceux qui ne peuvent pas les éviter. T'es un peu comme les autres, comme ceux que tu fuis et c'est peut-être ce qui fait le plus rire ; tu n'es pas meilleur que les autres mais tu essayes quand même d'y croire, ne serait-ce qu'un peut. Peut-on y croire avec toi ?

T'as posé tes fesses dans l'herbe, t'as terminé par t'allonger, t'as les cheveux qui partent un peu dans tous les sens, rideau onyx contre l'herbe verte, tu avais oublié de les attacher ce matin, t'as les yeux qui se perdent dans le ciel. Tes yeux aussi sont beaux, beaux comme le ciel, beaux comme la mer, est-ce qu'on oubliera tes yeux ? Est-ce qu'on en oubliera la poésie détruite, les rimes qui flanchent ? Est-ce qu'on oubliera à quel point ils brillent alors que tu ne peux t'empêcher de regarder le soleil ? Le soleil qui brûle tes rétines, le soleil qui te fait fermer les yeux, le soleil qui dessine des formes inconnues sous tes paupières, un soleil qui t'amuse et te fait rire, tu ris. Seul, comme un idiot, tu t'amuses mais tu n'es pas vraiment seul, tu le sais. Des pas, des bruits, ça s'entend quand il n'y a rien autour et ton cœur s'accélère, qui te veut quoi ? Comme si tu étais vraiment en danger. Attention, tu sais tes battre et tu te relèves, les cheveux un peu en vrac, des brins d'herbe emmêlés dans tes mèches, certaines glissant sur tes épaules, d'autres s'écrasant sur tes cuisses et puis tu la vois. Et tu ne sais pas si elle te regarde parce qu'elle a peur -peur de quoi ?, ou parce qu'elle a envie de se moquer de toi -pourquoi se moquerait-elle de toi ?, de ta bêtise, et tu le regardes comme si tu te méfiais, et ton regard en revolver voudrait simplement la faire disparaître.
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Yuniko Bowen
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Dim 19 Juin - 13:51
“N'oublie pas que chaque nuage, si noir soit-il, a toujours une face ensoleillée, tournée vers le ciel.”

Cette phrase dite « philosophique » avait toujours bercée mon enfance. Lorsqu’un orage était là, mère me rassurait ainsi. C’était comme l’expression « Après la pluie, le beau temps » ; mon côté optimiste était peut-être issu de-là. Les nuages me rendait ébahit devant chaque forme qu’ils pouvaient produire. Un peu rêveuse, je pouvais passer des heures à les contempler allonger dans l’herbe et ceux à imaginer tout dessins et scénarios possibles. De plus, ne dit-on pas que les rêves retranscrivent les rêves de chacun ? Lorsque le ciel pleure, d’innombrables âmes sont en peine. Lorsqu’il fait beau, ce sont les cœurs qui sont dans la joie et la bonne humeur. D’accord, il est vrai qu’à Londres ; il pleut souvent. Cela est peut-être dû à la morosité et la tristesse des grandes villes. Chacun est plongé dans son univers, sans faire attention à quoi que ce soit et ne prennent plus le temps de rêver. Pourtant, les rêves sont signes d’enfance ; l’innocence d’un enfant, qui se permet de croire du plus profond de son cœur. Les sourires d’un enfant, retranscrivent souvent leur état d’esprit. Mais lorsque l’on devient un adulte, je ne vois guère les personnes joyeuses. J’espère de tout cœur, que je ne serais pas ainsi plus tard. Je ne veux pas grandir tout court, ne touchez pas à mon enfance. –Oui, oui même à 17 ans, on peut être encore en enfance.-
C’était sur ses belles paroles et pensées matinales que je m’étais levée. Mes rituels matinaux prirent place et me laissaient dans la gaieté comme à son accoutumée. Le soleil était au rendez-vous aujourd’hui, tout comme mère qui me surveillait depuis ce matin. Elle fit en sorte, que je prenne correctement mon petit-déjeuner et ceux afin de bien commencer la journée. –Comme tout bon travailleur quoi. Même si cela ne me correspondait pas du tout.- Elle n’aimait pas mon grignotage incessant entre les repas ; mais je ne prenais pas de poids pourtant, j’étais toujours taillée comme une endive. Pour cela, je peux remercier mes chères origines japonaises qui me permettaient de garder la ligne. Des toasts beurrés, des gâteaux, des œufs et toutes boissons possibles garnissaient mon petit-déjeuner. Ce brunch, pouvait en faire jalouser plus d’un. Quand elle avait l’occasion de cuisiner correctement, mère ne rigolait point avec cela.
Je mangeais difficilement, chacun de ses mets afin de ne pas la vexer. En fait, je ne veux surtout pas qu’elle me gronde. J’avais beau avoir 17 ans, je n’aimais pas qu’elle me tombe dessus ; je finis toujours par pleurer dans ses cas-là. Ensuite, j’allais tout doucement me préparer. Mes cheveux devaient être parfaits comme à leurs habitudes, ornée de divers accessoires dessus ; mon visage devait être propre à la hauteur de mes cheveux et je pouvais ensuite m’habiller. Je ne mettais pas de quelconque produits superficiel, mon visage était dès mon plus jeune âge remplit de douceur ; les seuls point noir apparaissaient lorsque je mangeais. Je mange comme une enfant quoi. Ma tenue « classique » prenait place. J’étais vêtue de mon haut et pantalon assortis l’un et l’autre en noir, blanc et jaune. Besace sur l’épaule, mon baladeur dans les oreilles et mon ours à la main ; j’étais donc fin prête à vivre de nouvelles aventures dans Londres.
Ce beau rêve londonien, qui me permettait de ne rien faire à longueur de journée. Je pouvais juste faire, ce que bon me semble. N’y a-t-il pas de rêve plus doux que ce dernier ? Enfin un rêve ? Non, il était réel cette fois-ci, au contraire de la fois précédente. Je parlais à mère, d’une balade en licorne dans un monde rose. Aussitôt dit, je me retrouvais de force chez le médecin ; de peur qu’il me fût arrivé quelque chose.

Je me secouais la tête afin d’ôter toutes ses pensées de ma tête. Le cœur était là afin de passer une bonne journée. Je déambulais dans les rues, respirant la délicate odeur des confiseries ou des salons de thés qui s’inhalaient dans mes narines. La douce joie londonienne du matin, qui était marquée par un contraste fort le soir ; lorsque tous les adultes sortaient et allaient dans les pubs. À ce moment-là, seul la bière coulait à flot. Quel monde de brute et de porc. Je n’allais pas faire longs feux, sur les effets de l’alcool ; sachant que je n’y connaissais pas grand-chose. Les seules boissons que je bois, sont : Chocolat chaud, eau et soda. Lorsque j’accompagnais mère prendre un café avec une de ses amies, je prenais soit un verre de lait soit du chocolat chaud. Il faut donc voir le niveau vu mon âge. À l’heure d’aujourd’hui, où les jeunes de mon âge boivent à s’en tuer ; moi je buvais du lait. J’étais petite en taille et essayais toujours de grandir, de quelques centimètres. C’est un rêve accessible, vous ne trouvez-pas ?
Le ciel bleu et les nuages me guidaient dans Londres pour aujourd’hui ; je ne faisais pas vraiment attention aux passants qui m’entouraient et ceux à mes risques et périls. En effet, sur mon périple certain passants ont dû me crier dessus je pense pour un café renversé et autres ; puis une voiture n’était pas loin de m’avoir aussi. Mais à mes yeux, ce n’était qu’un évènement dans mon histoire du jour. Cela ne m’empêchait en aucun cas de sourire, en déambulant dans les rues en trottinant et chantant les doux airs estivaux qui arrivaient tout doucement.
Mon périple du jour dans les rues de Londres, s’acheva devant le parc. Ce dernier, rayonnait aujourd’hui sous le soleil et ses fleurs fleurissantes. Il y avait des familles de sorties, tout comme les jeunes et plus jeunes. Un peu de bon sens, contrairement à toutes ses personnes enfermées dans le bureau. Avançant tout doucement dans le parc, je profitais de cette délicate atmosphère afin de m’en imprégner. Dans un cadre idyllique, qu’allait-il donc m’arriver aujourd’hui ? Ne me dîtes pas que j’allais devoir me contenter d’une journée banale, si ?
Je cueillais des pâquerettes, enlevant les pétales une à une ; je dansais, tournoyais au milieu du parc telle une danseuse étoile, quand une âme au loin avait attiré mon regard. Cet homme, assez jeune avait l’air déprimé je pense. Il avait l’air de ruminer dans son coin. Même loin et allongé, j’avais cette mauvaise impression. Je ne me trompais que très rarement après tout et mon instinct, était infaillible. À cet instant-même, ma propre bêtise fit en sorte qu’une branche d’un arbre vint sur moi. Ce fut, aussi douloureux qu’une vraie gifle. Mais je ne pleurerais pas, pour une fois. Je voulais m’amuser avec le drôle de monsieur allongé. On ne peut pas déprimer dans un tel cadre.
J’avançais donc vers lui discrètement, -Oui, oui discrètement pour une fois.- et alla m’asseoir à ses côtés. Il était vêtu d’un sweat et jean noir, à croire qu’il n’avait rien compris à la mode lui. Encore un quoi, le noir n’est pas fait pour l’été. Puis, cela fait déprimer quoi. Bon en revanche, il avait une belle chevelure, mais c’était tout quoi. Admirant le ciel et les nuages, je dis d’une petite voix.

« Le ciel est beau quand il est ainsi. Ah tiens, n’est-ce pas une girafe là ? »

Une drôle de manière d’entamer la conversation auprès d’un inconnu, mais l’originalité ne fais pas de mal. Puis cela change des traditions avec les : Bonjour et toutes ses politesses. Tiens, si l’on devait plus se saluer et aller droit au but ; ne serait-ce pas plus rapide et agréable ? Ça changerait de toutes ses formalités, ou je n’en avais que faire. Pourtant, j’étais une lady. Mais une jeune lady, qui voulait changer les codes habituels. À quoi bon cela servait, de respecter toutes ses règles auprès de grandes personnes ; mis à part faire le lèche-bottes. Je ne m’y plie que pour père et mère. Enfin, je ne m’y pliais…
Le ciel nous éclairait et rayonnait telle une journée d’été. J’avais envie de jouer et ce dernier allait être mon compagnon de jeu pour la journée. Puis, ça lui changerait les idées pensais-je. Avant même qu’il ne puisse réagir, je repris donc :

« À quoi bon ruminer, ne serait-ce pas mieux de s’amuser en cette belle journée ? »

J’espérais le faire bouger et le voir sourire. Rien n’était plus plaisant lorsque j’obtiens satisfaction, en voyant un rire d’une personne avec qui je voulais jouer. C’est le plus beau des cadeaux qu’on pourrait me faire, dans cette douce journée.

Certains se nourrissent d’amour et d’eau fraîche, Yuniko se nourrissait des sourires et des jeux enfantins. Ce protagoniste, allait-il pouvoir adhérer au jeu innocent de cette dernière ? Où allait-il fuir l’originalité et la bizarrerie de Yuniko.
E. Sidé Carell
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Mar 21 Juin - 11:32

THE WORLD
Tu n'aimes pas quand les gens donnent l'impression comme ça de s'infiltrer derrière toi, tu n'aimes pas quand ils donnent l'impression de s'être mis à ramper pour venir te voir, pour venir te parler. T'aimes pas quand ce sont des gosses en plus de ça, qui viennent là, comme si tout était permis. Il ne faut pas s'y méprendre ; tu adores les gosses et aussi chiant soient-ils, tu as toujours plutôt apprécier t'en occuper. Faut dire qu'avec ton petit frère sur les épaules depuis qu'il est né, les enfants, ça te connaît. Tu n'irais pas jusqu'à dire que tu en as fait son éducation, mais peut-être un peu, quand ta mère semblait complètement désespérée et quand elle n'avait que faire de qui entrait et sortait de la maison, tant que ça avait l'air un minimum vivant, ça lui allait. Alors ouais, tu t'en es occupé. Parce qu'il est né juste après toi, parce que tes autres frères étaient déjà trop vieux pour faire quoi que ce soit -et souvent absent, puis il y a ce con qui avait décidé que le chemin de votre père était le meilleur. Tu n'as jamais vraiment laissé l'autre l'approcher. Une sorte de brother complex un peu perché, un peu ailleurs, c'est peut-être la personne qui te manque le plus mais aussi celle que tu peux le moins voir ; retourner chez toi serait une vraie torture. L'alliance semblant brûlante qui pend contre ton torse te rappelle ton destin fatale, elle te rappelle tes idées noires. Tu ne sais plus très bien pourquoi t'es là, ni même ce qui t'a mis de mauvaise humeur ce matin. Tu ne sais pas trop pourquoi toutes ces idées noires t'ont assailli, mais tu sais qu'elles sont là, bien présentes, tu sais qu'elles font parler d'elles. Tu n'aimes pas quand ton esprit n'est occupé que par elle parce qu'elle est ce démon qui fatigue, parce qu'elle n'est qu'une ombre sur ton soleil, parce qu'elle est du genre à t'énerver. Peut-être est-ce en rapport avec le message de ta mère, celui que tu as reçu l'avant-veille te disant qu'elle aimerait bien que tu rentres, qu'elle aimerait bien te voir, qu'elle a besoin de toi, qu'elle ne comprend plus cette promesse. A quoi bon se marier si vous ne connaissez pas l'autre personne ? A quoi bon se fiancer si ce n'est pour jamais voir son amant ? et ça t'a énervé. Parce que vous vous vous étiez promis quelque chose, parce que tu lui as de te foutre la paix jusqu'à la fin de tes études et peut-être que là, seulement là, tu verrais. Tu improviserais. Tu diras quelque chose du genre "j'ai rencontré quelqu'un", désolé, je ne peux plus. A cette pensée, ton coeur loupe un battement. Quelqu'un, peut-être que tu as vraiment rencontré cette personne, mais ça non plus, tu ne veux pas vraiment y penser. Parce qu'il est du genre à te rendre fou, à te faire perdre la tête, parce qu'il est du genre à t'avoir abandonné un matin sans rien dire et toi, tu t'es tu aussi. C'est comme un souvenir qui te hante, un truc que tu voudrais oublier mais tu n'y arrives pas, tu n'y arrives pas parce que t'es toujours accroché au passé, parce que t'es toujours accroché à ses mots, parce que t'es toujours dans le passé, dans la nostalgie, parce que t'es triste, parce que t'es hanté par tes rêves, par tes pensées et encore aujourd'hui, alors que le soleil est haut dans le ciel, t'as l'impression d'être dans les ténèbres.

« Le ciel est beau tout le temps, tu devrais être heureuse de pouvoir le voir. » as-tu répondu presque amer. Tu n'as pas besoin de laisser éclater ta colère sur une pauvre enfant et pourtant, tu t'es presque senti obligé de lui dire quelque chose du genre. T'aimes pas vraiment, qu'on vienne te taper la discute sans que tu ne l'aies décidé, ni même qu'on t'aborde comme ça. De ce que tu as vu, ce n'est qu'une simple gamine. Une petite blonde aux grands yeux bleus et aux airs trop princiers, le genre de gosse qu'on t'aurait demandé de trainer dans la poussière si tu avais son âge, ton père t'aurait dit qu'il faut leur mettre des béquilles pour survivre parce qu'avec la société actuelle, c'est eux qui dirigent le monde. Ca se voit sur sa tête, qu'elle a des grands airs, que l'argent ne doit pas lui manquer -et tu te trouves si stupide de juger sur les apparences, c'est d'une tristesse sans nom, tu ne te pensais pas ainsi. Le nom girafe te fit tout de même lever les yeux au ciel, non dans un signe de fatigue mais plus parce que tu as semblé presque intéressé par ce nuage qu'elle décrivait, mais tu ne le voyais pas; Exaspéré par ta propre idiotie, t'as l'impression de comprendre aujourd'hui que tu as perdu toute âme d'enfant. T'aurais peut-être pu le voir ce nuage, si tu t'étais concentré un petit peu, si tu avais fait des efforts. Si tu avais eu envie d'être un enfant à nouveau, mais non, tu n'as rien fait finalement, tu n'as rien dit. T'as essayé de la voire, mais tu ne la vois pas et ça t'énerve, même cette gamine, elle t'énerve un peu au fond. Un soupir. « Trop curieuse pour une gosse. » c'est ce que t'as lâché en te redresse pour te mettre en tailleur, pour enlever quelques brins d'herbe de ta tresse un peu trop longue, de ta tresse qui traine sur le sol. « J'suis pas très amusant tu sais ? » as-tu laissé échappé avec un léger soupir, pas vraiment certain de si tu devais la convaincre elle ou t'en convaincre toi. Est-ce vraiment le cas ? N'es-tu pas amusant, vraiment ? Puis tu te dis, peut-être qu'elle n'est pas si gamine. Peut-être que tu l'as décidé mais qu'au fond, elle est bien en âge à faire ce qu'elle veut comme elle veut; comme ça dans un parc et tu as ramené tes genoux contre ta poitrine et tu les as entourés de tes bras. Tu l'as regardée quelques instants. Peut-être que tu étais celui qui ressemblait le plus à un enfant, finalement. « Tu sais que ça peut être dangereux, de parler à on ne sait pas trop qui comme ça ? Tu sais pas qui je suis et tu ne sais pas non plus ce que j'aurais pu te faire. » air hautain, peut-être un peu grognon, t'as pas envie de jouer le méchant mais tu n'es pas si loin que ça de la vérité. Tu aurais pu être n'importe qui et tu aurais pu lui faire n'importe quoi. Tu aurais pu vouloir l'enlever, la vendre sur le marché noir, des choses que tu as lu seulement dans des bouquins et dont tu ne serais certainement pas capable mais sait-on jamais ; les gens comme ça doivent réellement exister et c'est ce qui est le plus effrayant, peut-être. Soudainement protecteur, peut-être que tu te files des gifles tout seul avec des conneries et tu finis par dire ; « Enfin, je ne te ferais rien, personnellement... » parce que t'es aussi doux qu'un agneau.
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Yuniko Bowen
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Dim 7 Aoû - 16:03
“ On ne s'arrache pas de l'enfance, qu'elle ait été heureuse ou malheureuse ; les origines frappent le subconscient comme on le dit d'une médaille. ”

Nous avons chacun notre propre enfance. Cependant, chaque histoire, qu’elle soit heureuse ou malheureuse doit être une force pour le lendemain. La médaille du passé, doit nous permettre de repartir plus fort. Il suffit juste de donner un bon coup de pied, au subconscient pour avancer. Un moteur marche, quand on lui en donne l’ordre ; pour le subconscient c’est la même chose du coup non ? –Ma logique est infaillible, tout marche ensemble et tout est lié. Il n’y a du coup rien d’illogique.- Petite, j’ai commis des erreurs et désormais même si j’ai toujours mon royaume,  je veux également m’amuser avec des personnes. On progresse de jour en jour, on grandit ; mais on ne peut se morfondre comme les adultes le font de nos jours. Il est pourtant si simple de sourire et de s’amuser, que je ne peux laisser ce jeune homme dans ses idées noires. J’obtiendrais se sourire, de la part de ce dernier. Bornée comme je suis, je ne lâcherai pas et ceux quoi qu’il en dise. De plus,je n’aime pas perdre quand je commence ainsi à jouer. –Oui, oui, je suis mauvaise joueuse ; mais je suis une enfant. On pardonne tout aux enfants, non ?-  
Nous sommes au parc, le soleil rayonne de plus belle en ce jour ; n’est-ce pas un cadre idyllique pour écrire une autre belle histoire de ma vie Londonienne ? Je n’étais pas ici, depuis longtemps ; mais j’ai pu écrire de belles histoires. J’espère que ce n’est pas la dernière et que celle-ci ira par-dessus la pile en numéro un.  Un jeune homme, déprimé qui broie du noir ; retrouve le sourire et parvient à s’amuser grâce à une jeune enfant. Je vois d’ici, la grosse partie de mon histoire.  
J’aime la vie, j’aime les parcs, j’aime quand il fait beau comme aujourd’hui. Les gens ne peuvent pas déprimer et être triste. Quand on sourit à la vie, la vie nous sourit en retour. Enfin, mis à part pour père ; je n’ai pas su être triste bien longtemps moi. Lorsque mère m’emmenait à des enterrements, elle devait suspendre aussi de ma tête ; la punition de mes confiseries pour que je me tienne à carreau.
Enfin, revenons à lui. Je ne connaissais pas grand-chose de lui, ni même son prénom ; mais cela n’est pas plus intriguant et intéressant ? Cela va amener un peu de challenge au jeu.  

“ L'enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n'est moins sensé que d'y vouloir substituer les nôtres. ”

N’est-ce pas un triste constat ? Pourtant, c’est ce que chaque adulte tente de nous inculquer dès notre plus jeune âge. Ne sommes-nous pas influencé, par le contexte auquel on vit ? Malheureusement, certains tournent plus ou moins bien. Mère, m’avait inculquée un minimum ; mais elle m’a laissée me faire ma propre idée de la vie. Mon esprit est libre. Je ne dirai pas qu’il est libre, telle une junkie ou autre ; mais il est libre de faire ce que bon me semble. Le ciel et les nuages, reflètent l’état d’esprit des gens. Lorsque tout va mal, le ciel pleure et vice versa.
Un ciel de velours, me convient parfaitement car il me permet de laisser libre court à mon imagination. Qui aurait pu voir la girafe dans le ciel par exemple ? À part s'il y a des gens «  étranges » comme moi, dans les parages ; cette girafe est difficile à imaginer.
Les nuages écrivent des histoires, moi je les vis. Cependant, ce n’est pas parce que j’ai une pensée originale que je suis si étrange que cela. Chaque partie de notre enfance à ses manières de voir et de penser ; la mienne est unique, mais elle ne fait pas de moi quelqu’un d’étrange pour autant. Ce jeune homme ne devrait donc pas être si étrange que cela. Son apparence est peut-être trompeuse, peut-être qu’au fond de lui se cachait quelqu’un de bien. Cette douce pensée, vint s’interrompre avec une réponse on ne peut plus amer de sa part :

« Le ciel est beau tout le temps, tu devrais être heureuse de pouvoir le voir. »

À ce moment-là, mon esprit fut perturbé par ses dires. Je ne savais pas quoi faire, ni en penser. Ma première approche de cette personne, ne ressemblait pas à cela. Je me doutais, qu’il broyait du noir intérieurement ; mais pas à ce point. Il y a-t-il quelque chose d’important ? Si c’est le cas, je peux toujours m’en aller. Je n’aimais pas les «  choses d’adultes », s’il devait y avoir des malheurs ; ce serait sans moi. Pour autant, je n’allais pas la laisser ainsi. J’étais parti dans mon objectif et je n’allais pas lâcher maintenant. Mais que faire dans ce cas ?
J’étais prise entre deux points de vue et choisir n’est pas ce que je préfère. D’habitude, je fais tout selon mes envies et sur un coup de tête … Comme une enfant quoi. Lorsque des choix difficiles se montrent à moi, je suivais toujours mère et ceux quoi qu’elle décide. Il est plus facile de se cacher derrière quelqu’un, que d’assumer les décisions d’adultes. Tout ceci n’était pas pour moi après tout, réfléchir sur le pourquoi du comment de la décision. Le monde n’est-il pas plus simple et beau, quand on observe les nuages ? Ils changent de forme et se baladent constamment découvrant de nouveaux horizons.
La scène avec le jeune homme, en deviendrait presque amusante quand chacun est lancé dans un monologue. Je réfléchissais intérieurement quand,  lui, énonçait des dires à l’oral. À vrai dire, je n’avais pas tout écoutée. J’ai cru comprendre qu’il ne se disait pas drôle et qu’il était dangereux de parler à des inconnus. En plus, d’être déprimé, mal habillé et pas drôle, il n’allait pas me faire la morale si ? C’est le monde à l’envers, où je suis sans doute en train de rêver. Enfin non, si je rêvais il y aurait des sucreries et le monde serait rose comme dans mon royaume. Je continuais à imaginer toutes sortes de scènes dans ma tête, -Oui, j’ai une grande imagination.- quand sa dernière phrase m’interpellait. Cette dernière disait, qu’il ne me ferait rien. Ceci est plutôt rassurant, car quand on le regarde et au vu de la douceur employée dans ses dires ; cela n’aide pas à penser le contraire. Mais je n’avais pas tort au final, au fond de lui doit se cacher une douce partie de bon sens.
Peut-être qu’en le poussant un peu, je pourrais avoir un grand sourire de sa part. C’est toujours plus doux et beau quand on agit ainsi.
Dès lors, je cherchais dans ma besace tout ce qui pourrait m’aider à lui donner un peu le sourire. La seule chose d’intéressante qui en sortit, fut un petit nounours. Je le pris dans mes bras, tout en réfléchissant de nouveau. Et oui, quand je le voulais ; j’étais capable d’être constamment en réflexion. Pour cela, il fallait juste m’appâter, où que je trouve cela amusant. Quel intérêt il y a-t-il à courir derrière un ballon par exemple ? Alors, qu’observer un animal dans la nature est déjà plus intéressant. J’arrêtais mes pensées, quand me vint une idée. Il fallait juste que je réveille sa partie innocente qui est présente au fond de son cœur.
Je lui tirais tout doucement la manche de son sweat noir,  qui au passage est de mauvais goûts puis lui tendis mon nounours en disant :

« Tiens, c’est pour toi. On peut jouer avec si tu veux. Il suffit d’un rien pour jouer et s’amuser. Un caillou aurait suffi. Tu ne peux pas dire que tu n’es pas drôle. Chacun sait sourire et rire, puis tu n’as pas l’air si vieux pour me faire la morale. »

Sans même attendre une réponse de sa part, je renchéris de nouveau :

« Rire, jouer, pleurer ; la vie est faîtes de multiples sensations. La plus sympa, n’est-elle pas celle des rires et de l’amusement ? »


Ceci est sorti instinctivement de ma bouche, sans même que je ne puis contrôler quoi que ce soit. Mais, je suis une enfant et parfois les mots sortent tout seul. Par exemple, lorsque je devais aller chez des invités avec mère et que je n’aimais pas les plats ; mon premier ressenti se faisait constamment entendre. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir été sermonnée par mère.
Dans le cas présent, j’espérais du plus profond de mon cœur ; faire sourire cet étrange inconnu.
Je m’étendais dans l’herbe, comme je pouvais de ma petite taille tout en restant à ses côtés. Je contemplais le ciel et ses doux nuages tout en dessinant avec mes mains dans le vide ; dans l’attente d’une quelconque réaction.

L’innocence et la douceur enfantine, arrivera-t-il à prendre le dessus sur les pensées noires de ce jeune homme ?
E. Sidé Carell
E. Sidé Carell
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Lun 15 Aoû - 19:42

THE WORLD
Tu ne peux pas dire que tu n'aimes pas les enfants, ils ont de toute manière tendance à venir te voir quand tu t'y attends le moins. Tu as toujours eu une certaine compatibilité avec les gosses, un truc que tu n'expliques pas ; un peu comme avec les animaux, tu avoueras, il n'est pas rare que les chats du quartier se retrouve entre tes jambes quand tu commences à caresser l'un d'eux. On dit que ce genre de choses n'aiment que les gentilles personnes et tu ne sais pas si tu peux croire en ces mots comme en une vérité et tu ne sais pas si tu peux voir cela comme un compliment mais tu apprécies le fait d'être, peut-être, un peu, au fond de toi, une gentille personne, quelqu'un de bien comme ils savent le dire, même si ça n'a aucune signification particulière à tes yeux. Ce qui te dérange peut-être, certainement, c'est que cette enfant n'a pas l'air d'en être une et à tout casser, elle doit avoir minimum quinze ans -elle a peut-être un visage de poupée, tu connais assez bien les traits de la jeunesse pour savoir qu'elle doit être une adolescente. Les gens comme ça, les gens rêveurs, les gens stupides, ceux qui courent après un rêve ou un idéal, ils t'énervent. Ils semblent bien trop idiots, ils pensent tous pouvoir faire quelque chose de grand quand tout est déjà énorme. Tu les détestes parce qu'ils sont tout ce que tu ne pourras jamais être et peut-être qu'au fond, tu les jalouses un peu. Tu aimerais avoir l'espoir qu'ils paraissent avoir et tu aimerais pouvoir rire aux éclats aussi facilement qu'eux sans te dire qu'un jour ou l'autre, il faudra contempler la mort. Elle n'arrange rien à ton humer de chien et certainement pas à rester ainsi silencieuse en face de toi. Si elle est venue pour simplement te regarder, voilà qu'elle peut s'en aller, toi tu t'en fiches bien de ses grands yeux bleus et de ses cheveux blonds, tu t'en fous bien de la gosse aux allures de princesse, elle semble te taper sur le système. Elle est très certainement bien plus stupide que tous les autres, certainement le genre d'enfant qui rêve à un mode tout rose, à des bonbons tout le monde, ce genre d'enfant qui ne veut pas grandir et qui au fond a toujours huit ans. Toi aussi, tu aimerais encore avoir huit ans. Tu n'aurais aucun problème. Tu ne serais pas fiancé. Tu ne serais pas brisé. Tu ne serais pas un adulte avant l'heure et ta seule préoccupation aurait été la couche pleine de ton petit frère à changer -ah, le bon vieux temps. Tu ne sais pas très bien pourquoi tu te repenses à tout cela soudainement, c'est le genre de choses que tu ne fais habituellement pas, ça a tendance à te filer le spleen. Tu penses à ton petit bout qui court partout, appelant son grand-frère parce qu'au final, tu es le seul sur le qui il peut compter. Non, correction, tu étais le seul sur qui il pouvait compter. Et tu repenses à ceux qui se sont enfuis, à tes "grands-frères" comme tu dois les appeler mais que tu ne vois que comme des traitres. C'est dans un moment comme celui-ci que tu sembles avoir le mal du pays et tu te dis, pourquoi ne pas passer par Hitchin un jour ? Et puis tu te rabats, tu te dis que non, parce que Hitchin veut dire qu'il y a elle, qu'il y a ta mère, qu'il y a cette vie que tu oublies, cette vie pleine de mensonge alors qu'ici, tu essayes de te construire un autre monde.

Elle se décide enfin à bouger et elle sort de son sac ce qui te paraît être un ourson en peluche. Ton sourcil s'est arqué, légèrement, un peu et tu as comme l'impression qu'elle se moque de toi. Tu sens ton coeur qui s'accélère, certainement une colère qui te prend, comme ça. Parce qu'elle semble vraiment t'énerver, parce qu'elle est beaucoup trop gamine, parce qu'elle est tout ce qui te prend les tripes et te donne envie de vomir. Et quand elle vient tirer sur ta manche, quand elle te tend l'ourson, tu voudrais lui dire de dégager, lui hurler de te laisser tranquille et surtout, qu'elle peut garder cette chose en peluche qui ne te rappelle pas vraiment de bon souvenirs ; pourtant tu ne fais rien, parce que tu n'en as pas le courage, parce que tu ne peux pas, parce que tu ne saurais t'énerver contre une telle enfant, parce que ça ne sert à rien. Elle te propose de jouer et toi, tu voudrais te moquer, un peu, beaucoup et tu as l'ourson entre tes doigts et tu regardes son visage et ça fait combien de temps que tu n'as pas touché à une telle peluche ? Tu as eu un soupir quand elle parle de jouer, tu as eu un soupir quand elle parle de rire de sourire. Bien sûr que toi aussi, tu sais rire et sourire et pourtant, tu n'as plus envie, pas aujourd'hui. « La vieillesse, c'est dans la tête. » et tu n'as pas tort. C'est une chose qui ne se contrôle pas vraiment la vieillesse. On peut parler d'une maturité certaine, on peut parler de vieillesse prématurée, tu t'en fiches un peu de ce qu'elle pense à vrai dire mais tu sais que tu es assez vieux pour faire la morale ; elle est trop jeune pour comprendre, n'est-ce pas ? Et tu as presque envie de lui dire qu'elle est trop vieille pour faire l'enfant mais à quoi bon, elle ne comprendrait certainement pas ce que tu veux dire et toi, ça t'énerve encore plus. Cette impression d'être face à un mur, quelqu'un de borné, d'ignorant et voilà qu'elle te dit que la plus belle des sensation, c'est de rire d'amusement. Tu soupires, un peu et elle s'allonge à côté de toi alors ton regard s'est posé sur le ciel, dans les nuages. Dieu, qu'as-tu fait pour avoir sur le dos une enfant qui semble te mettre hors de toi ?

« Je ne suis pas d'accord. » c'est ce que tu as dit alors en laissant tes yeux dans le ciel. « Toutes les sensations sont belles, Rimbaud a écrit un joli poème à ce propos. » mais connait-elle Rimbaud ? « Pleurer peut-être sympa, tu sais ? Pleurer de joie parce qu'elle est tellement énorme que ton corps ne sait plus la contenir, pleurer d'amour, pleurer d'un surplus de bonheur, pleurer parce qu'on se sent bien, pleurer parce que ça libère. Rire de l'amusement, c'est drôle, par moment, c'est idiot par d'autre, c'est subjectif et superflu pour certaines personnes. L'amusement, ce n'est pas la même chose pour tout le monde et ce qui t'amuse n'est certainement pas ce qui m'amuse moi et si j'ai envie de rire, je pourrais peut-être même en rire jusqu'à en pleurer, tu sais ? » et tu ne sais comment continuer tes mots, tu as peut-être laissé retomber ta voix mais tu as fini par reprendre ; « Pleurer est peut-être la sensation la plus agréable parce qu'elle semble être celle à laquelle on revient toujours, tu vois ce que je veux dire ? Tu pleures parce que tu es heureux, parce que tu ris, parce que tu as peur, parce que tu es en colère, parce que tu as du coeur ou peut-être parce que tu en as plus... » et tu hausses les épaules ; « Il est dur de ne pas pleurer... » ou peut-être est-ce simplement toi qui semble pleurer pour tout et n'importe quoi. Tu termines ; « Je n'ai pas envie de m'amuser et certainement pas avec quelqu'un comme toi. » que veux-tu faire ? Et tu rajoutes, un peu plus bas peut-être ; « Les gens comme toi, ça m'énerve. » au moins, elle le sait.
AVENGEDINCHAINS
Yuniko Bowen
Yuniko Bowen
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Jeu 1 Sep - 15:38
« Noire la misère, les hommes et la guerre
Qui croient tenir les rênes du temps
Pays d'amour n'a pas de frontière
Pour ceux qui ont un cœur d'enfant »


Les douces paroles de cette chanson, résonnaient au fond de ma tête. N’était-ce pas la vérité après tout ? L’amour n’a pas de frontière, il est universel pour ceux qui y croient. Enfin, la question ne repose pas seulement sur une simple croyance ; il repose aussi sur la capacité de chacun à raisonner au fond de soi et faire ressortir la part d’enfance qui l’habite. Malgré les années, malgré le contexte qui se détériore pour chacun ; nous avons tous une part d’enfance. On peut essayer de l’enterrer et l’oublier, mais tôt ou tard il finira par ressortir. En effet, chacun possède une étoile qui tisse sa ronde et qui veille au-dessus de nous. Un jour où l’autre, cette étoile finit par briller un peu plus que d’habitude et allumera le soleil noir, qui plane sur chacune de nos âmes. Celle qui couvrait la mienne, fut vite dissipée ; le jour où un proche de ma famille, avait eu l’excellente idée de m’offrir une caisse remplit de friandises et de peluches. Bon d’accord, je ne peux oublier que mère est et sera toujours cette étoile, qui brillera jour et nuit pour enlever ce soleil noir. Après, ce jour triste lors de mon enfance ; elle fut celle qui balaya tout devant ma porte. Telle une héroïne, d’un coup de vent ; elle m’a parlé du lendemain et tout est allé si vite.
Que l’on ait, une enfance malheureuse ou rose ; il y a forcément de doux moments, une odeur, un geste qui nous berce quand l’on y pense. Une douce odeur de confiture, de fleurs,  une peluche, un souvenir tout simplement de nos êtres chers. Chaque personne dans ce monde, se doit d’entretenir cette fleur qui dort au fond de nos cœurs ; au risque de devenir ses hommes qui amènent tous ses faits divers et les guerres qui existent. Il serait pourtant plus facile de vivre en harmonie, dans la solidarité et la joie tous ensemble. Je ne peux donc que souhaiter « Tout le bonheur du monde » aux personnes que je croise sur ma route. Une jeune fille qui apporte de la joie, qui se démarque et attire l’œil pour égayer les journées des gens, est mon objectif de tous les jours. Ce qui m’intéresse, n’est que de voir des sourires sur les visages des gens. Attention, je ne cautionne pas les moqueries, ou la violence gratuite. Je voudrais juste voir, chaque personne dans ce monde sourire et ceux comme-ci c’était leur dernier jour. Il faut profiter et ne pas ressasser, chaque événement qui nous porte préjudice. Cette personne à mes côtés, allait donc être ma montagne à gravir en ce jour. Un challenge, un obstacle … Qu’importe comment il allait se présenter à moi, je le relèverais. Chaque être humain sur cette terre, possède un cœur d’enfant. Il peut être teinté de diverses couleurs, mais au fond de chacun règne de la douceur. Ce sentiment sera présent sur cette personne. Je suis sûr au fond de moi, que j’en suis capable. Je suis certes fragile physiquement, mais pour autant j’ai un immense caractère de cochon. Je suis bornée et têtue comme une mule, lorsque je veux avoir raison. Un grand « Paf » vint donc éclater ma bulle pensive, ce qui avait pour effet immédiat de mettre un peu d’ordre. Il est si facile avec moi, de partir loin dans des rêves, des songes dans tous les sens, que j’en oubliais l’essentiel parfois.  

« Je prends mon envol mais je n'oublie pas
Les paroles d'une chanson d'enfance
Qui me rappelle d'où je viens, d'où je tiens ma chance »


Décidément, il y avait tant de belles paroles qui traversaient mon esprit aujourd’hui. Après tout, le temps est propice à l’inspiration des artistes. Et moi, je suis une artiste hors du commun. Je vis, crée des choses, tout au long de mes journées ; n’est-ce pas-là une forme d’art contemporain ? Bon d’accord, à vrai dire je n’en ai aucune idée. Mais les rêves et l’espoir, sont faits pour être entretenus et vécus. Les idées et les écrits des artistes fusaient, au rythme du vent qui avait balayé les feuilles de cet inconnu. Peut-être était-ce là, un signe afin que je me rapproche de ce dernier ? Cet être cynique et déprimé, allait-il se laisser bercer par mon innocence ? Je cours, sans savoir où aller d’habitude et ceux jusqu’au moment où je tourne ; attirer par des êtres, un besoin ou une chose. Cependant, si je n’allais pas vers d’étranges êtres parfois ; cela ne serait pas amusant si ? Contrairement, à ceux qui prennent leur routines ; moi j’amène chaque jour un peu de piment au sein de ma vie, afin que demain soit un autre jour.
Mes douces pensées, s’estompaient au rythme de la voix du jeune homme. Ce dernier s’opposa à mes dires sur les rires et l’amusement. Sans même lui avoir demandé, il commença à argumenter ses propos. La délicate impression de me trouver dans un débat politique, se mit progressivement en place. Rimbaud était cité, avec un long passage sur les pleurs. Pourquoi ce sentiment ? Pourquoi en faire des tonnes sur cette sensation ? Pleurer, c’est signe de tristesse dans la majeure partie des cas. Cet étrange personne, dont son nom m’était inconnu ; serait sans doute à ranger dans ma case « Personnes Barbante. » À vrai dire, bons nombres d’adultes sont rangés dans cette catégorie. Il y a des hommes politiques et beaucoup de gens de la vie de tous les jours, que j’ai pu rencontrer avec mère. Me diriez-vous, que ce terme est fort et sans doute exagérer ; d’autant plus que je ne le connais pas. Certes, il était étrange au vu de son physique et du peu de la personnalité qui se dégageait. Cependant, quelle personne pourrait en première approche ; être pessimiste, négative et parler de cette sensation. Avait-il fumé ou avaler une étrange substance ? Il était tôt encore en ce jour, avant que les junkies commencent à sortir. Ceci devait être sa personnalité alors, un caractère de vieux quoi. Je devais le sortir de cette emprise et le faire sourire. J’y arriverai et ceux même s’il me repousse. Je n’étais pas en terrain conquis, comme ses dires ont pu me le faire remarquer. « Je n'ai pas envie de m'amuser et certainement pas avec quelqu'un comme toi. »  « Les gens comme toi, ça m'énerve. »

« Qui a le droit, qui a le droit,
Qui a le droit d’ faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C’ que disent les grands ? »


La musique sonne et raisonne fort aujourd’hui, dans ma tête. Cependant, ce sont toujours des paroles de chansons, qui viennent parfaitement illustrer la situation où mes pensées. Quel type de personne est-ce ? Qui a le droit de faire ça à une enfant ? La rejeter, sur une première impression ? Il ne me jugeait que sur mon aspect physique et sur ce que je lui avais montré. Quelqu’un comme moi, qui l’énerve ? N’avait-il pas une quelconque once d’humour, ou de gentillesse ? Antipathique… Il n’en fallait que peu, pour me taper sur le système. Qui était-il pour me juger d’abord? De loin, mes intentions sont sans doute étranges ; mais elles partent toujours d’une bonne intention. Je voulais juste jouer avec lui, mon ours en peluche n’était qu’une preuve de bonne foi. Les mots blessent et sont parfois durs à avaler. Il est d’autant plus vrai, que je prends tout ce que l’on me dit au premier degré. Je crois, les dires des gens et ne réfléchis que peu à ce qu’il m’est dit. J’ai sans doute l’air d’être une fille parfaitement naïve, car je fonce toujours dans le tas. Mais mon intuition et mes envies me dictent ma conduite. Malgré cette sensation, de vouloir gravir cette montagne ; je ne pouvais retenir mon cœur plus longtemps. Pour une fois, je n’allais pas fondre en larme ; mais cette personne allait comprendre qu’il ne fallait pas me faire réfléchir. Je peux aussi jouer les grandes têtes parfois.  De plus, durant son long monologue sur Rimbaud et cette sensation sur les pleurs, un passage me titillait l’esprit ; ce qui ne fit qu’accentuer de plus belle ma réplique qui se préparait au fond de moi :

« La sensation la plus agréable, n’est-elle pas plutôt le sourire ? Rire et sourire en tout temps, n’a rien de bête. Tu souris dans les moments les plus difficiles, afin de faire face à la situation. Pleurer dans des moments tristes, n’arrange en rien la douleur. Sourire, amène du baume au cœur pour les personnes qui nous regardent du ciel ou qui souffrent comme nous. Tu pleures parce que tu as mal, parce que tu es heureux ; mais au fond n’est-ce pas parce que l’on cherche à masquer se sourire ? »

Pleurer est si simple, que moi-même je me laissais aller dans la facilité. Je me cache si souvent derrière ce sentiment, qu’il en devient banal parfois. Pleurer parce que je me fais mal, c’est digne d’un enfant qui ne sait pas grand-chose du monde extérieur, qui est innocent et qui se plonge dans sa bulle. Pourtant, je suis tombée un bon nombre de fois. Petite, je pleurais même quand une araignée ou une abeille venait à ma rencontre. Mais je n’avais pas l’air d’apprendre de mes erreurs. Depuis que je suis petite, bons nombres de trottoirs et de marches ont causés mes chutes, plus ou moins importantes. Malgré tout cela, je suis en un seul morceau et rien ne m’empêche de sourire et de m’amuser. Cependant, cette personne n’a pas tout à fait tort sur son long discours sur les pleurs ; mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable. Inconsciemment, je me cache derrière ce sentiment d’innocence ; mais apporter du baume au cœur à des personnes tristes, qui ne sourissent plus n’est-ce pas là le plus important ? Certains se portent bénévoles pour apporter du soutien, de l’amour et de la joie aux plus démunis ; ne puis-je donc pas agir avec un peu de bon sens, pour apporter la même sensation ? Sans même lui laisser le temps de répondre, je repris donc :

« Tu n’as pas tort, sur certains points. Beaucoup de sentiments et sensation nous amènent aux pleurs. Cependant, n’est-ce pas plus agréable de sourire pour enlever la morosité des gens ? Lorsque tu prends les transports en ville, vois-tu quelqu’un sourire ? Je préfère me laisser aller à sourire bêtement, que de voir tant de visages tristes. La vie est courte, si on ne sait pas la prendre à pleines dents ; on aura des regrets. Vivre avec cela, nous causera des remords et nous poussera à faire des conneries. Rimbaud, ou je ne sais qui ne sera jamais au-dessus de mes propres pensées et credo. »

Je n'en revenais pas. Tant de belles choses de ma bouche étaient sorti en une fois, que je ne savais plus où donner de la tête. Je fermais les yeux et laissais le vent, porter mes pensées et émotions. J'espérais lui avoir cloué le bec et ceux, afin qu'il ne s'oppose plus à moi. Parfois, dans de simples situations ; j'étais capable du meilleur comme du pire. Il fallait croire qu'aujourd'hui, dans ce cadre idyllique ; l'inspiration fusait en moi.  Il ne m'appréciait pas, sans que je sache ce que je lui ai fait. Peu de personnes m'apprécient au quotidien, mais rien ne m'empêchent pour autant de faire ce que j'ai toujours voulu faire. Ayant repris l'ours dans mes bras, je le câlinais comme je pouvais dans l'herbe ; laissant un calme digne d'un film de western prendre place entre nous. La petite bête douce et gentille, est aussi capable de mordre quand on l'a titille sur son terrain.  

« Il faut toujours se méfier de plus petit que soi. »
E. Sidé Carell
E. Sidé Carell
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Sam 3 Sep - 9:30

THE WORLD
Il y a de fortes chances pour que ne t'entendent pas avec la blondinette, oh non, et la conversation risque de grandement tourner en rond alors que tu n'as pas tout ce temps à perdre et au fur à mesure de la conversation tu prends presque conscience que tu as une vie côté et l'impression d'avoir des responsabilités se posent sur toi comme un cadeau tombé du ciel et peut-être même que tu t'apprête à partir quand le silence s'installe mais soudainement tu te rends compte que prendre la fuite voudrait dire se montrer plus faible qu'elle, la laisser gagner et ton côté mauvais joueur n'accepterait jamais que tu laisses une gamine bornée prendre la victoire sur toi ; elle est peut-être têtue mais tu peux l'être bien plus qu'elle et tu seras probablement tellement chiant qu'elle finira par partir en t'insultant de tous les noms ; mais c'est probablement parce que tu l'auras mérité et tu ne pourras lui reprocher en rien de t'avoir ainsi gentiment dit tes quatre vérités. Il faut dire que quand tu veux, tu peux être un vrai enfant à ton tour et tu ne peux que t'élever à son niveau dans votre discussion ; de toute manière, l'envie de papoter n'a toujours pas fait son chemin jusqu'à ta gorge et il est déjà rare de te voir gentiment parler avec quelqu'un pour rien, dans un jour comme celui-ci où ton humeur semble bien meurtrière, cela est pire. Elle n'a pas choisir le meilleur des moments pour te rencontrer et tu te dis que le destin est bien drôle de jouer des tours au monde ainsi ; peut-être est-ce la seule manière qu'il a de s'amuser que de chercher à embêter les autres ; la blonde aurait pu tomber sur quelqu'un de bien plus agréable, de bien plus souriant, quelqu'un pour l'écouter déblatérer ses conneries encore et encore sans rien dire mais non il a fallu que ce soit sur toi qu'elle tombe et tu la plains si fort de ne pas avoir fait de belle rencontre aujourd'hui. Non pas que ton estime de toi déjà bien médiocre soit si basse mais tu avoueras qu'il n'y a rien d'agréable aujourd'hui à te parler ; il n'est déjà pas forcément très drôle de discuter avec quelqu'un de ton genre, il n'en est que plus pire quand ton humeur est mauvaise. Tu es un peu comme une tempête et tu souffles fort sans faire vraiment de dégâts si ce n'est que quelques arbres arrachés et tu espères ne pas déraciner la pauvre enfant qui a pris place devant toi parce que la pauvre ; ce n'est pas vraiment ce que tu lui souhaites -il y a des limites à ta pseudo méchanceté et tu sais bien que tu devrais lui dire de parti, ou partir toi d'ailleurs mais la fierté mal placée t'empêche de le faire -et pourtant, n'es-tu pas le plus adulte des deux ? C'est ce que tu te plais à croire mais peut-être qu'en vérité, tu n'as bien rien d'adulte et la façon dont tu te chamailles en quelque sorte avec l'adolescente le montre très amplement ; tu aurais pu faire le grand et aller dans son sens comme pour dire « laisse-moi tranquille ta raison » mais tu es de suite venu chercher la confrontation comme si tu avais besoin de prouver que tu avais raison. Et là est le ridicule.

« Pour ceux qui nous regardent du ciel ? » est ce que tu relèves alors et tes sourcils se sont alors haussés sur ton visage alors que tu semblais bien perplexe face aux mots de la gamine. Tu ne sais plus si tu dois rire ou pleurer face à ce qu'elle te dit. Argumentant la cause du sourire, tes lèvres s'en étirent en un, légèrement, redressant le coin de tes lèvres parce que tu es amusé parce qu'elle dit, parce qu'elle n'a pas tort et pas raison non plus ; les gens qui sourient mettent du baume au cœur, n'est-ce pas ? « Mais il est si facile de mentir avec un sourire. » est ce que tu as alors répondu et n'est-ce pas la vérité ? Le sourire est un moyen bien facile de prendre la fuite et tu en sais quelque chose. Tu n'as qu'à étirer les lèvres en assurant que « oui ça va, bien sûr » pour que l'on te laisse tranquille. Il est si facile de mentir derrière un sourire et tu crois même qu'il est le plus beau de tous les mensonges ; si facile et si vrai à la fois que tout le monde tombe dans le panneau. On peut sourire pour de vrai autant que l'on peut sourire pour de faux et même si elle n'a pas tort -sourire ça fait plaisir aux gens, c'est bien pour ça que tout le monde le fait, tu n'es pas certain qu'il en est moins douloureux. Il y a bien des personnes qui sourient sans savoir vraiment pourquoi, mais ils le font. Il y a bien des personnes qui sourient pour cacher leurs larmes et c'est ainsi qu'on ne se rend jamais compte que derrière tant de sourires peut se cacher la plus grande des tristesse, la plus profonde des peines. Et tu te dis qu'elle pense complètement à l'envers, qu'elle a le cerveau renversé cette petite, ce n'est pas possible, qu'il faut faire quelque chose, la secouer peut-être pour lui remettre bien gentiment les idées en place et tu voudrais lui prendre les épaules autre tes doigts fragiles pour essayer ne serait-ce qu'un peu de remettre son cerveau en place ; « Ne masque-t-on pas plutôt nos pleurs avec un sourire ? » est-ce que tu as répondu sans attendre de réponse de sa part parce que tu es persuadé d'avoir raison et tiens donc, tu n'es pas certain de changer d'avis. Il est drôle de la voir penser et réfléchir et tu essayes de suivre son raisonnement, tu essayes hein mais tu ne te rappelles pas avoir déjà vu quelqu'un pleurer parce qu'il ne voulait pas sourire ; le contraire était un peu plus vrai et même toi, tu le fais. Cacher douleur et mal être derrière un sourire, c'est si simple, ne s'en rend-t-elle pas compte ? N'a-t-elle jamais vu que les sourires qu'on pouvait lui offrir étaient faux ? Pas tous, bien sûr, mais certains probablement ne sont en rien une vérité et tu voudrais lui faire comprendre un peu plus que le monde ment, que le me monde est cruel, que la vie est comme ça et que par moment il vaut mieux pleurer pour se sentir mieux que sourire en laissant tout un tas de sentiment te serrer l'estomac ; il faut savoir exprimer ses sentiments et sourire parce que ça fait plaisir aux autres ne fait pas forcément plaisir à soi-même ; peut-être es-tu égoïste mais tu ne veux pas que tes sentiments passent avant ceux des autres, et puis quoi après ? Il serait bien trop aisé de se faire écraser.

Mais elle n'avait pas terminé son joli discours et tu savais bien qu'elle allait continuer et ça te fait fermer les yeux. Tu veux t'imprégner de ses paroles, écouter bien sagement ce qu'elle te dit et peut-être calmer ce qui bout en toi aussi parce qu'il ne semble plus avoir de fin à ta mauvaise humeur -et pourtant ne t'a-t-elle pas dit que le soleil brille, que les nuages sont beaux ? Tu devrais profiter mais tu préfères te plonger dans le noir ambiant semble-t-il et sa voix te perce gentiment les tympans alors que de nouveau elle exprime tout son noble avis sur le sourire et toi ça te fait pouffer ou peut-être même que ça te fait rire ? Certainement que tu te moques un peu mais voilà qu'elle a réussi à t'arracher autre chose ta moue grognonne et c'est à ses dépends que tu as rigolé à la fin de sa longue tirade digne d'une pièce de théâtre ; que peux-tu rajouter ? Elle a dit qu'elle ne changerait pas d'avis et débattre jusqu'à ce que mort s'en suive alors que votre dialogue est un dialogue de sourd n'est pas quelque chose te tente, loin de là et lui donner raison semble pourtant t'arracher la bouche ; tu voudrais lui faire comprendre qu'elle ne peut imposer cette vision à tout le monde et alors tu l'as regardé, une nouvelle fois et tu as suivi ses paroles d'un haussement d'épaule ; « Très bien, je peux dire de même, n'est-ce pas ? Ce n'est pas parce que tu t'amuses à me faire une dissertation sur les bienfaits du sourire que je risque changer d'avis. » et vous voilà très probablement rendu au point de départ -et ce n'était probablement pas ce qu'elle voulait, n'est-ce pas ? « Et puis, qu'est-ce que tu en sais toi, des gens qui font des conneries, de ceux qui ont des regrets, de ceux qui pleurent parce qu'ils préfèrent pleurer que sourire ? » dis-tu soudainement, mais ton ton reste calme, et tu as redressé ton corps pour enrouler tes genoux de tes bras et poser ta tête contre. Tu n'as plus vraiment envie de t'énerver, non, tu as bien compris que cela ne servirait à rien. « Qu'est-ce que tu en sais vraiment que ceux qui ne sourient pas son malheureux, moroses ? Peut-être ne veut-ils simplement pas sourire ? Et qu'est-ce que tu en sais que ceux qui sourient sont réellement heureux, sont là pour mettre du baume au cœur ? Bien sûr que tu peux sourire ou que je peux sourire sincèrement mais l'hypocrisie qui se cache derrière dans de jolis sourires et si importante qu'il est dur de savoir la vérité, tu sais ? » De toute façon, qu'est-ce que vraiment la vérité ? Et tu as pouffé, légèrement, devant tant d'innocence -au fond, peut-être que tu aimerais être autant insouciant. « Tu me dis ça comme si les sentiments étaient si simple mais tu sais combien ont le sourire alors qu'ils sont plein de regrets ? Et tu sais combien plaisantent si fort qu'ils ont font rire les autres mais qui finissent quand même pas faire des conneries ? C'est pas si simple, ça marche pas par case et tu ne souris pas juste parce que tu es heureux et tu ne pleures pas juste parce que tu es malheureux... Il y a ceux qui sourient mais qui ne sont pas effrayé de mourir, ceux qui pleurent mais qui respirent le bonheur et je ne sais pas comment tu fais pour juger si facilement les émotions des autres mais je crois que tu devrais t'intéresser un peu plus à ce qu'il y a au fond d'eux au lieu d'en juger par leurs airs. Tu pourras connaître la plus souriante de toute les personnes et pourtant demain, tu pourras la retrouver prête à se jeter sous les rails d'un train. T'en sais rien. » et c'est bien parce que l'homme ne sait rien que ce genre d'erreur arrive et toi, tu es fatigué de tant parler.
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Yuniko Bowen
Yuniko Bowen
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Sam 17 Sep - 15:24
« Si on peut unir amour et rêves ensemble, ça sera magique. Maintenant jetons le sort du sourire. »

Cette expression était certes un peu niaise, mais elle me faisait toujours sourire. Il suffit d’un rien pour être heureux. L'amour, les rêves et le sourire, ne sont-ils pas des sentiments merveilleux ? Alors, quand on mélange tout ceci, cela ne peut-être qu'une bonne chose. Est-cela la recette du bonheur ? Je n’en savais trop rien, mais chacun possède sa propre recette. –Hum, la recette du bonheur existe-t-elle également en plat ? Je commençais à avoir faim, à force de penser et réfléchir autant.- Après tout, l'amour et les rêves n'ont pas de prix. Donc lorsqu’une personne nous décroche un sourire, cela ne peut qu'allumer une flamme dans nos cœurs. -Quand les étoiles brillent, la lumière dans nos cœurs brille également. Quelle grande âme poétique avais-je non ?-  Par exemple, quand on regarde un sans-abri délaissé du monde, un sourire et un peu d’intérêt ne sont-ils pas sources de réconfort ? Ce sentiment est d'autant plus chaud pour la personne qui tente de faire sourire les gens, lorsqu’elle se bat dans la réalisation de cet objectif. Que font-un clown ou des artistes par exemple ? Ils tentent certes de gagner leur vie, mais leur but in fine n'est-il pas de procurer du plaisir, de faire sourire les personnes qui viennent les voir ? Lorsqu’un clown ou un artiste séduit à travers ses œuvres, quel est donc son ressenti ? N’est-ce pas une sensation de bien-être que l’on crée, pour les deux parties ? Chaque personne dans ce monde est capable de sourire, amener du bonheur et rire pour tout simplement profiter de la vie. On profite des instants de notre vie, on sourit pour d'heureux événements, on pleure pour des choses plus tristes ; mais sourire n'a pas de prix. Je crois en mon credo et à toutes ses pensées, niaises et innocentes que certains pourraient dire. Mais croire en ses principes et les défendre, n'est-ce pas une preuve de maturité ? Bon d’accord, c’est un mot que je n'aime pas, car il est un reflet du monde des adultes.  Être mature, signifie parfois entrer chez les grands et ça je ne le voulais pas. Je préférais être bercée, câliner et aimer comme une enfant l'est toujours par ses parents. Je ne voulais pas quitter cette douceur, celle qu’une mère apporte à tout précieux. Les berceuses, les moments où elle nous réconforte avec de doux mots, mais aussi lorsqu’elle nous fait un doux chocolat chaud, quand on est malade. Vous allez me dire, que chaque parent peu importe l’âge de l’enfant, continue à prendre soin de son enfant ; mais la sensation n’est plus la même petit à petit. En effet, si l'on suit le cycle de la vie, il arrive à un moment ou les enfants commencent à se détacher des parents. Ses derniers lassés de leurs enfants, commencent petit à petit à les lâcher dans la nature. Je ne voulais pas qu'un tel moment arrive avec mère, je n'étais pas prête à lui lâcher la main. Bon d'accord, il est vrai que dans la nature j'étais capable d'être seule ; d'autant plus que cette sensation me plaisait. Admirer les paysages, l'architecture, le comportement des personnes de grandes villes, leurs attitudes sont tant d'activités qui animaient mon jeune esprit d'enfant. Je ne connaissais pas beaucoup de personnes, qui pouvaient répondre à toutes mes questions ; donc lorsque j’avais du temps libre, je décortiquais toutes les personnes que je croisais afin d’obtenir des hypothèses et parfois des réponses. Par exemple, j’avais émis tant d’hypothèses afin de comprendre pourquoi mes « camarades » avaient les moqueries si faciles. Cependant ce jour-là, j’avais dû tellement réfléchir que je m’en étais lassée et avais conclus que la bêtise est humaine.   " Je n’ai pas besoin de réponses compliquées. Ris ! Pleure ! Sois honnête avec toi-même. Les émotions simples sont les plus importantes. Tu peux changer ses larmes tristement versées dans la nuit en force.  " Voilà une citation, qui ferait sans doute taire cet inconnu. Elle est si simple et à la fois complexe, mais elle apporte de la force et du courage.

Je me sentais bien de lui avoir clouée le bec, un sentiment qui reflète un peu l'importance du débat.  –Bon d’accord, il est vrai que cela ne vole pas haut ; mais j’aime avoir raison et le dernier mot.- Cette personne aussi désagréable soit-elle n'allait pas obtenir gain de cause avec moi. Lady Yuniko est une enfant bornée, têtue mais qui crois en ses principes. De plus, cette dernière citation trottait dans mes pensées et ce n’était pas lui qui triompherait. Je suis une battante et le challenge, ça me connait. Par contre, quelques hics commençaient à se montrer à moi. Tout d’abord, je voyais l’heure qui défilait à vitesse grand V, tout comme mon ventre qui criait famine. J’avais faim et mon cerveau n’allait pas suivre la suite des événements. Lorsque mon ventre est vide, je ne pouvais plus réfléchir et bavais en pensant à ce que je pouvais manger. Puis autre argument de taille, cet être incongru n’allait pas lâcher l’affaire également. Il avait l’air aussi borné que moi, ou plutôt bête de ne céder par  fierté masculine. Les hommes ne savent pas réfléchir parfois, laissant juste les hormones prendre place au lieu et à la place du cerveau. D’ailleurs, sa réponse ne se faisait pas attendre argumentant, que l’on pouvait mentir avec un sourire. Avant même que je ne puisse répondre, il continua et insista sur le fait qu’il ne changerait pas d’avis. Les autres arguments, m’étant passés au-dessus de la tête ; tant la fatigue et la faim se faisait sentir sur moi. Enfin, ce n’était pas vraiment de la fatigue ; mais plutôt de l’ennui. Nous nous trouvions actuellement avec un discours de sourd, chacune des deux parties ne voulant pas changer d’avis. Quelle solution pouvait donc s’offrir à nous ? Si ce n’est qu’un affrontement perpétuel, afin de déterminer qui gagnerait ce débat ? On pourrait se croire à un vieux débat politique, alors que le ciel et le cadre s’offrant à nous devraient nous inspirer joie et amusement. Les fleurs rayonnantes de bonheur et de joie, jonchaient les parterres tout comme les arbres qui dansaient avec le vent. Alors pourquoi ? Pourquoi devons-nous, nous battre sur des futilités ? Je pensais pouvoir m’amuser et apporter des sourires, comme je sais le faire. Je ne pensais pas mal faire et créer un débat barbant. À vrai dire, cet homme ne m’avais pas aidé avec son cynisme et ses idées noires ; mais étant une grande enfant, j’aurai du répondre autrement. Ma tête se mit donc à cogiter, pour que l’on passe à autre chose. Je ne reconnaîtrais jamais qu’il a raison et je ne m’avoue pas vaincue, mais il est débile de s’arrêter sûr de telles futilités. La vie est belle, aujourd’hui le soleil rayonne, pourquoi ne pas s’amuser ? Il avait certes refusé mon nounours un peu plus tôt, mais je suis sûr que je pouvais trouver d’autres jeux. Une enfant à toujours de l’imagination, d’autant plus lorsque l’on parle de jouer. Mes jeux sont certes niais et innocent, mais ils sont amusant et amène des sourires. Puis quel mal, cela fait de retourner un peu dans une enfance innocente ? À ce que je sache, cela est comme le ridicule. Il ne tue personne, sauf si je ne suis pas au courant.
D’un bref soupir qui me servait de réponse à ses dires, je dis d’une petite voix rêveuse : « Tu sais la vie est courte, teintée de multiples couleurs, mais belle malgré tout. Si on ne sait pas la croquer, il arrive qu’à un certain âge on regrette des choix. Pourquoi aujourd’hui, dans un contexte idyllique nous devons nous battre, pour un débat qui n’en vaut pas la peine ? Je sais que tu ne m’aimes pas, que tu n’aimes sans doute pas les enfants, mais puis-je te prouver que sourire fais du bien et ne cache pas forcément un mauvais côté ? »
Mes dires s’estompèrent, au rythme de mon ventre qui se mit à gargouiller. Je n’osais plus dire un mot, pour laisser la faim se calmer un peu. Les nuages étaient beaux aujourd’hui, formant de multiples desseins pour les plus créatifs. Les enfants s’amusent avec les parents, les jeunes jouent et profitent du soleil alors pourquoi pas nous ? Innocemment, je mis ma tête sur son épaule tout en câlinant mon ours en peluche et repris tout doucement : « Je m’appelle Yuniko. J’aimerais beaucoup que tu acceptes ma précédente proposition. Nous pouvons tout d’abord manger, puis nous jouerons ensemble. Je trouverais cette petite flamme au fond de toi, car au fond du cœur de chacun se trouve cette âme d’enfant. » Aujourd’hui est un jour de création. Les douces paroles de mon cœur qui sortait de ma bouche, tout comme les animaux que je pouvais former dans le ciel sont un exemple de ce spectacle. Mais du plus profond de mon être, j’espérais pouvoir faire sourire cet homme. Cela serait le clou du spectacle et embellirait ma journée. L’espoir fait vivre, mais ne tue pas ; que pouvais-je donc perdre à jouer ? Les mots blessent mais parfois touchent, j’espérais vraiment atteindre cet homme pour l’amener vers la lumière et le bonheur. Il fallait juste employé le plan B.

Déterminée mais aussi fatiguée, Yuniko ne perdait pas son objectif pour autant. Elle voulait le voir jouer et sourire, mais elle devait faire à un rocher. Qu’allait-il donc lui arriver désormais ?
E. Sidé Carell
E. Sidé Carell
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Ven 21 Oct - 12:51

THE WORLD
Voilà que d'une certaine manière, elle recommence à te faire la leçon et étrangement cette enfant te fait penser à ton père ; il tenait un peu le même discours avant de se barrer pour vous laisser tomber -certainement qu'il a vécu sa vie pleine de couleurs lui, pendant que toi, tu devais t'occuper de tes frères, de ta mère, pendant que tu devais assumer de drôles de responsabilités parce que les autres n'étaient pas là pour le faire et c'est un peu pour ça aussi que tu t'énerves, un peu pour ça que tu te dis que c'est drôlement égoïste de penser ainsi ; parce que tu n'aimes pas ceux qui parlent de profiter sans penser aux conséquences, sans penser à ce qu'il peut se passer après et s'ils ont envie de profiter tu ne les empêches pas mais que l'on ne te force pas àf aire quelque chose que tu ne veux pas ; c'est incompréhensible ces gens qui se pensent permis de faire ce qu'ils veulent, qui pensent avoir le devoir de rendre tout le monde heureux, tout le monde souriant ; tu détestes ça si fort que tu en as encore le cœur qui se serre et elle te parle de votre débat inutile ; un débat n'est jamais inutile mais si tu ne peux pas lui faire entendre raison alors elle n'a pas tort, probablement qu'il vaut mieux le laisser de côté, c'est bien plus beau ainsi, bien plus doux, bien plus tendre. Un cadre idyllique, hein ? Tu regardes autour de toi, l'horizon, tu fermes les yeux et tu essayes d'oublier la désagréable présence à tes côtés. Peut-être qu'elle a raison, le cadre est idyllique mais c'est elle qui vient briser ce doux moment de ses mots qui te font un peu mal, quelque part, qui te font trop réfléchir, qui te font hausser la voix et penser à des choses que tu voudrais maintenant oublier de tout ton cœur ; tu détestes ça, tu la détestes et tu détestes ceux qui sourient trop fort, si fort qu'ils font penser au soleil parce que Dieu que tu es ébloui à chaque fois. « Tu n'as rien à prouver. » et tes mots étaient bien plus doux que les précédents, bien plus sincères aussi probablement, parce que c'est la vérité. Elle n'a absolument rien à prouver, ni à toi, ni aux autres mais surtout à toi. Parce que tu le sais, que le sourire ne cache pas que des choses, parce que tu sais que c'est beau, que c'est sincère, que parfois il y a des sourires qui ne trompent pas mais tu as toujours un peu du mal à y croire, pas que tu ne veuilles pas ou que tu n'en aies jamais vu ni fait, simplement que tu ne penses pas l'homme bon à sa base et tu es toujours très méfiant, sur la défensive, prêt à sortir les armes et les crocs s'il faut que tu te protèges d'une quelconque attaque, s'il faut qu'encore tu renforces ta carapace.
Elle a posé sa tête contre ton épaule, tu es surpris, tu as soudainement eu envie de partir mais tu t'es dit que peut-être, tu devais rester. Tu ne sais pas, tu es probablement un peu perdu face à cette enfant et tu te dis que les gens comme elle, il ne doit pas y en avoir des tas. Tu as soupiré, comme résigné, comme perdu et tu es venu passé tes doigts quelques instants dans sa chevelure blonde, comme pour t'assurer qu'elle était réelle, comme pour t'assurer que tu n'étais pas fou, peut-être aussi pour la conforter quelques instants contre ton épaule comme si cela allait arranger les choses, comme si cela mettait fin à la discorde. Tu n'en as probablement pas l'air mais tu n'es pas si rustre que tu l'as laissé paraître et si tes mots furent dur et prononcés plus vite que ta pensée, tu finis toujours pas regretter de dire de choses que tu trouves maintenant bien idiotes. Bien sûr que c'est t afaçon de penser, bien sûr qu'on ne te changera pas et que tu ne changeras pas d'avis mais tu n'avais pas besoin de l'imposer avec tant de violence à quelqu'un qui n'avait rien demandé, tu te dis qu'elle n'est tout simplement pas tombé sur le bon toi, sur le bon jour. Peut-être était-elle venue demain ou hier, tu n'aurais pas été le même, ça c'est certain et tu en fais de muettes excuses alors que quelques regards se sont égarés sur vous et tu as froncé les sourcils, Dieu, que tu as en horreurs ces gens qui observent tout et n'importe quoi pour des raisons bien plus qu'idiotes.
« Enchanté, Yuniko. » dis-tu alors et tu te dis aussi que ce n'est pas vraiment d'ici, ça. Elle est étrangère ? Tu ne saurais vraiment le dire. Peut-être. Au fond, vous êtes tous un peu pas d'ici, un peu d'ailleurs non ? « Moi, c'est Sidé. » elle ne te l'a pas demandé mais c'est la moindre des politesse ; « Et je ne sais pas si j'accepte ta proposition, mais on va aller manger. J'ai entendu ton ventre tout à l'heure. » et tu rigoles un petit peu ; « Dis-moi, est-ce que tu as déjà goûter à ce qu'on vend dans le parc ? Il y a une petite baraque un peu plus loin, elle fait des sandwichs qui sont juste délicieux ! Et à côté, les glaces font parties des meilleures que je n'ai jamais mangé. Ca te dit ? » et certainement que tu retrouves ton âme de grand-frère soudainement ; « C'est moi qui offre.. » dis-tu alors soudainement, peut-être un peu plus bas, un peu plus doux encore, un peu comme pour te faire pardonner des durs mots que tu as pu lui dire sans vraiment le vouloir ; qu'elle te laisse faire. « et peut-être qu'après on jouera... » mais tu sais que malgré tout, l'enfant en toi est mort depuis bien longtemps maintenant et l'anneau autour de ton cou te le rappelle soudainement, très lourd de tes péchés, très lourd de tes mensonges, brûlant comme les enfers et tu fais la moue, un peu.
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