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You're not a genius but you're good at drawing [PV : Finn]

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Laël Smith
Laël Smith
Professeur de Philologie
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Dim 24 Juil - 0:06

© Yamashita sur épicode

And I will
paint my words...





Je rassemble un tas de feuilles entre mes mains et je tapote le tout sur mon bureau histoire de tout bien ordonner. Je mets le tout dans la chemise dédiée à cet effet, que je range ensuite dans un tiroir. J'affale mon dos contre le dossier et je ferme un instant mes yeux. Je force trop sur eux ces derniers temps, il faut que je me prenne plus de temps pour les fermer et ce ne sont pas mes insomnies qui vont m'aider. J'en parlerai à Maïa, pour mes insomnies, et ensuite j'aviserai pour voir si je dois en parler à Joe également. Je regarde la paperasse inexistante sur mon bureau et un petit sourire, léger mais satisfait, orne mon visage profondément calme et naturellement paisible. J'ai fini. Ma tête part en arrière et vient se positionner sur le haut du dossier de ma chaise à roulettes. J'ai fini la paperasse qui m'est due depuis que je suis le représentant littéraire de l'université...

- Il est seize heures moins dix... Oui, je boucle les copies chez moi et j'aurais le temps de reprendre l'avestique et de me mettre à jour sur l'avancée des recherches sur le zhou.

Je me lève et je roule paisiblement vers mon sac à bretelles que j'enfile dans mon dos. Avec ma dégaine j'ai conscience que je ressemble ainsi plus à un étudiant, peut-être même un lycéen, qu'à un professeur qui a dépassé la trentaine, mais je préfère ça plutôt que de charcuter mon dos ou mes épaules. J'ai suffisamment de contraintes avec mes yeux, je vais éviter de me rajouter d'autres contraintes physiques bêtement. J'étire mes bras vers les cieux, me baisse ensuite jusqu'à ce que mes mains atteignent la pointe de mes rollers, ah je sens un craquement bref et peu sonore dans mon dos, puis je me relève et j'ouvre la porte de mon bureau. Je la referme derrière moi, à clefs s'il vous plaît, puis je fais passer mon sac sur mon ventre le temps de ranger mes clefs et de vérifier le contenu de mon baluchon d'écolier. Tout y est. C'est parfait.

Je roule silencieusement à travers les couloirs de l'université, passant à côté d'un agent d'entretien après avoir négocié lentement un virage - sans le percuter, cette fois, j'ai retenu la leçon depuis le choc sismique qui s'était produit avec za'ro - ... et je m'arrête un peu après ce dernier. Je me retourne lentement, mes gestes gardant encore et toujours leur lenteur caractéristique, puis mon oeil droit à la lentille d'oeil de chat jaune se pose sur l'homme au crâne dégarni. Ma main droite vient se poser ( lentement, au cas où ) sur mon bandana blanc, qui couvre mon oeil gauche. Je l'ai déjà vu ailleurs. Où... ? Je fouille dans ma mémoire, je me rappelle distinctement l'avoir vu autre part qu'au sein de l'université et quelque chose m'avait marqué mais quoi ? Où l'avais-je vu, déjà ? En ville. Centre-ville ou les parcs, seul, avec un carnet et un crayon. Dessin. Qu'est-ce qui m'avait marqué ? La technique de son art, avant tout. Autre chose qui m'avait marqué... ?

- ... Oiseau qui s'élève d'un point d'eau.

Je lance de ma voix aux clairs accents irlandais, le premier mot étant dit en gaélique irlandais ; un signe que je ne me concentrais pas sur mon anglais. Mon regard s'est teinté de froideur tant je suis actuellement plongé dans les abysses de mes souvenirs, et je me souviens alors. Les traits. Toute la technique des traits qui dessinent les gouttes d'eau, l'éclaboussement provoqué par un oiseau qui démarre son envol - après s'être posé sur un point d'eau, du moins c'est ce que laissait supposer le dessin. Je l'avais vu cette fois-là, sans l'approcher parce que je m'étais rappelé que j'avais beaucoup à faire, mais ce n'était pas la seule fois. Mon regard s'adoucit, redevient plus calme, plus tranquille, et je boise mon unique oeil sur le chauve.

- Hm... Bonjour.

Là, un parfait accent anglais, enfin un accent tout droit sorti des manuels de phonétique anglaise, ce qui tranche complètement avec l'accent irlandais. Un sourire des plus légers se forme sur mes lèvres et étire les commissures gauches de ces dernières. Je l'ai salué, de ma voix calme et tranquille... mais encore ?

- Je me suis rappelé d'un de vos dessins, que vous avez fait dans un des parcs de Londres. Je vous avais espionné comme un adolescent admiratif et j'étais parti comme un gosse en filature qui ne veut pas se faire repérer, fufufu...

Enfin, s'il travaille ici depuis un petit moment, il devrait savoir que je suis professeur à Millenium, pas étudiant ou lycéen. Enfin bon... Je passe ma main dans mes cheveux bleu nuit, teinte qui est évidemment permanente mais non naturelle ( non sans blagues, tout le monde naît avec des cheveux bleu nuit c'est connu ), et je me rappelle ainsi d'un petit détail. Mon regard se pose à nouveau sur le sien.

- Navré de vous déranger dans votre travail, je tenais juste à vous dire que votre dessin, celui de l'oiseau qui démarre son envol au-dessus d'un point d'eau, était bien réalisé.

Voilà, pas de fioritures inutiles, que de la sincérité et la pure vérité. Je ferme un instant mon oeil, décidément il a trop pris de néons dans la rétine aujourd'hui, celui-là. Dès que je rentre je le mets au repos, hors de question que je risque de le fragiliser d'une quelconque façon que ce soit.




HRP:
Finn McIntosh
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Lun 25 Juil - 8:56
L'art du nettoyage
with Laël Smith

Les couloirs de l'université ont enfin été déserté, signe qu'il est temps pour lui d'effectuer ses tâches d'intérieur. Enfin!

Il ne sait pas pourquoi les étudiants ont mit autant de temps à quitter les lieux ce soir. D'habitude les jeunes n'aiment pas trainasser à l'intérieur et préfèrent à la rigueur aller s'installer à l'extérieur pour papoter. Clairement, aujourd'hui était une exception. Le pire c'est qu'il fait un temps magnifique dehors, en soi rien qui ne puisse justifier que l'on s'attarde dans les couloirs.

Mais enfin, l'important c'est qu'il soit enfin libre de faire son travail, se dit-il en passant la serpillère. Rentrer chez lui n'est déjà plus un rêve distant!

Il se livre à son nettoyage l'esprit un peu absent jusqu'à ce qu'il note la présence d'un homme arrêté à quelques pas de lui.

"Ceiliúr qui s'élève d'un point d'eau."

Finn lève la tête intrigué. Il n'a pas tout compris à ce que raconte l'étrange personnage monté sur roller mais l'accent irlandais employé lui dit que c'est peut-être du gaélique. Gaélique pour quoi il ne saurait pas dire. Le seul gaélique qu'il baragouine c'est le gaélique écossais et il a ses différences avec la version irlandaise.

"Hm... Bonjour." l'homme reprend alors que Finn le fixe toujours aussi fixement, encore sous le coup de la surprise. "Je me suis rappelé d'un de vos dessins, que vous avez fait dans un des parcs de Londres. Je vous avais espionné comme un adolescent admiratif et j'étais parti comme un gosse en filature qui ne veut pas se faire repérer, fufufu..."

Euh...D'accord? Il ne voit pas ce qu'il y a à admirer dans ses dessins mais bon...Surtout, il ne voit pas lequel aurait pu causer un arrêt sur image. On ne peut pas dire qu'il soit doué ou talentueux, et il peut compter sur les doigts d'une main les choses qu'il dessine vraiment bien.

"Navré de vous déranger dans votre travail, je tenais juste à vous dire que votre dessin, celui de l'oiseau qui démarre son envol au-dessus d'un point d'eau, était bien réalisé." termine son interlocuteur.

Finn cligne des yeux une fois. Deux fois. Trois fois.

"Aaaaah!" s'exclame-t-il lorsqu'il comprend enfin de quel dessin l'homme lui parle.

Il dessinait un canard qui s'envolait au parc et comme l'anatomie du volatile le dépassait complètement il avait préféré s'appliquer sur les effets d'eau et les gouttes créés par l'éclaboussure. Ça avait fini avec des effets aquatiques magnifiques et une forme très abstraite là où l'oiseau devait être. Un contraste qu'il n'avait jamais prit la peine de corriger, notamment parce qu'il savait à quoi ressemblait ses oiseaux généralement et que clairement ça n'en valait pas la peine.

"Merci." dit-il avec embarras, se sentant obligé de corriger les propos de l'homme. "Enfin, vous avez du voir que l'eau parce que le canard..."

Il n'était même pas sur qu'on puisse véritablement parler de canard pour cette chose informe qui avait pris place sur la partie supérieure du dessin.

Il secoue la tête avec un petit soupire, écartant pour le moment le souvenir de l'oiseau raté.

"Je suis surpris que vous vous souveniez de ça. Je ne suis pas habitué à ce que mes dessins fassent autant d'effet." continue-t-il avec un petit rire.
Frosty Blue


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Mar 26 Juil - 11:11

© Yamashita sur épicode

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L'homme me regarde avec un étonnement dans le regard, de la surprise plus exactement, ce qui est parfaitement compréhensible. Cela ne change rien à mon expression paisible ni à mon regard calme. Au fur et à mesure de mes paroles, je note toujours une sorte de point d'interrogation sur son front. Si un jour je vois Maïa avec une expression qui s'approche de celle-ci, je la prends en photo... ou en vidéo selon la durée de l'expression. Un sourire léger étire mes lèvres, pile au moment où une exclamation de compréhension se fait entendre chez le chauve après une séance de clignements de paupières illuminateurs. C'est de l'embarras que je lis désormais dans ses yeux, embarras que sa voix vient transmettre par la suite. J'arque un peu mon sourcil gauche à ses mots, signe d'étonnement. Chacun son tour. Cela dit... l'oiseau était un canard ? ... Sans doutes. À vrai dire, ce n'était clairement pas le détail qui m'a marqué.

- Je vous en prie, c'est sincère. Et oui, je ne me suis concentré sur l'eau, les gouttes, et pas sur le... canard, donc. À vrai dire, et sans vouloir vous offenser, je ne me rappelle pas du dessin du canard, seulement de ce que j'avais supposément deviné comme étant un... oiseau.

Mon sourcil s'affaisse, le calme revient dans mon regard même si une lueur excédée, exaspéré d'une certaine façon, se lit au fond de mes yeux. J'ai manqué à deux fois de dériver vers du gansu, et par deux fois j'ai donc dû marquer un léger temps de pause le temps de me souvenir comment le mot se disait en anglais - et non en gaélique irlandais, ce qui n'aurait aidé personne je pense. Il fallait vraiment que je reprenne sérieusement mon anglais, en tant que professeur si je me mets à me tromper à tout bout de champ ainsi, ça ne le fait vraiment pas. J'avais carrément dit une phrase en russe à Sidé, et mes phrases en anglais avaient été ponctués de gansu par-ci par-là. Je rentre, je me refais une séance de vocabulaire anglais, puis je me mets aux textes en avestique et aux recherches extensives sur le zhou. Tante Liyah devait être rentrée de son périple, elle aurait sûrement des magazines d'archéologie ou des journaux de philologie qui pourraient m'intéresser.

Un petit rire vient interrompre mes pensées et mon sourire froid, signe que je m'étais un instant perdu dans mes pensées, redevient léger. J'arque plus franchement mon sourcil cette fois, sans doutes parce que je mets un temps à comprendre ce qu'il veut dire par « autant d'effet ». Soit mes compliments étaient si hauts, ce dont je n'ai pas le souvenir mais qui est possible, soit il n'a pas l'habitude des compliments tout court, ce qui renforcerait la première option, soit c'est un mixte des deux, ce qui me paraît être l'option la plus proche de la réalité. Mon sourire léger s'agrandit quelque peu, et je reste silencieux durant quelques dizaines de secondes. Non que je ne sache pas quoi dire, je réfléchis juste à mes mots histoire de ne pas commettre une autre bévue inutile. Une fois, pas deux.

- J'imagine que ça peut surprendre d'entendre ça, oui. Dites-vous que c'est bon signe, dibujante, ça signifie que vous avez une bonne technique de dessin. Suffisamment pour que des passants soient captivés et se rappellent de vous, du moins.

Maintenant que je me souviens, les dessins de Jane n'ont absolument rien à voir. Déjà, elle n'utilise pas le même matériel et elle peint plus qu'elle ne dessine. Lorsque ça lui arrive, c'est à la pierre noire ou au fusain qu'elle s'exerce. Ensuite, ses dessins ne laissent pas la même impression. Certains me transportent dans un univers, son univers, c'est comme si elle laissait les autres voir une part de son passé, ou de sa vision du monde, bref, une part d'elle. Après, Jane est une surdouée en dessin et en peinture, donc je ne pense pas que comparer soit pertinent mais... l'impression n'est pas la même. Avec les dessins de Jane, je plonge dans cet univers avant de m'attarder sur les traits. Avec les dessins du chauve, j'effleure des yeux chaque trait, chaque courbe, chaque repassage de trait parce qu'il a, je trouve, une bonne technique de dessin. Je ne les ai pas regardé assez longtemps pour plonger dans un quelconque univers, cela dit. Mon visage froid se déglace, se refait paisible, quand mon oeil droit fixe le regard du chauve.

- ... Pardon, j'étais en train de me souvenir des dessins que j'avais vus jusque là. Vous avez gardé ce dessin, d'ailleurs... ?

Ce serait un bon moyen de pouvoir m'immerger dedans, de me laisser le temps pour m'immerger dedans... et de me rappeler enfin à quoi ressemblait le canard dont je ne garde qu'un souvenir abstrait, floue, presque vague. Je vais passer voir Jane chez elle demain ou après-demain, tiens, en espérant qu'elle ne soit pas de sortie ; cela fait un petit moment que je ne l'ai pas vue. Et d'ailleurs, en parlant de dessin... comment se nomme le dibujante ? Autant lui demander directement, cela sera plus simple.

- Oh, j'y pense, je m'appelle Laël. J'aurais dû y penser plus tôt. Et vous... ?

Je remarque enfin l'attirail de nettoyage qu'il a côté de lui, ou du moins je comprends enfin que cela signifie, peut-être, qu'il était en train de travailler et que je l'ai dérangé durant ses heures de nettoyage. Je passe une main dans mes cheveux bleu nuit, seule démonstration de ma gêne. Mon visage est resté calme.

- Pardon, je n'avais pas l'intention de vous déranger pendant votre travail...

Je ne bouge pas pour autant.
Esprit de contradiction, quand tu nous tiens...


Finn McIntosh
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Jeu 28 Juil - 13:50
L'art du nettoyage
with Laël Smith

L'hésitation de l'homme sur le mot "canard" provoque un rire embarrassé chez Finn. Oui bon ça va. Il sait pas dessiner les piafs et alors? Il se gratte la nuque avec une petite grimace, repensant à l'immonde gribouillis qui avait prit le nom pompeux de canard. Il allait vraiment falloir qu'il se fasse un stage intensif de dessin d'oiseau. Sinon sa honte allait continuer.

"J'imagine que ça peut surprendre d'entendre ça, oui. Dites-vous que c'est bon signe, dibujante, ça signifie que vous avez une bonne technique de dessin. Suffisamment pour que des passants soient captivés et se rappellent de vous, du moins." reprend l'homme après un moment d'absence.

Finn ne comprend pas tout. Se pourrait-il qu'il soit tombé sur un intellectuel? C'était dibou-truc? Il veut bien qu'on le compliment mais il aurait préféré tout comprendre. Il doit avoir l'air niais, se dit-il, à le fixer comme ça avec les yeux écarquillés et la bouche légèrement ouverte. Mais c'est pas grave, il a l'habitude.

Il y a à nouveau un long moment de silence durant lequel son interlocuteur semble se perdre dans ses pensées. Il traverse l'esprit de Finn qu'il est peut-être tombé sur un génie. Ça expliquerait les absences.

L'agent de ménage regarde son seau laissé un peu plus loin. Il se demande si ça va durer encore longtemps, parce que sinon il aimerait bien continuer à passer la serpillère le temps que l'homme remette les pieds sur terre.

Comme s'il avait entendu les pensées de Finn l'homme refait surface et reprend la parole:

"Pardon, j'étais en train de me souvenir des dessins que j'avais vus jusque là. Vous avez gardé ce dessin, d'ailleurs... ?" demande-t-il.

"Aaaah..." fait Finn, regard fuyant et sourire un peu forcé. "Surement. Je ne jette quasiment aucun de mes dessins."

C'est-à-dire qu'il en jetterait surement plus s'il faisait le ménage dans son appart régulièrement mais en l'occurrence....

"Oh, j'y pense, je m'appelle Laël. J'aurais dû y penser plus tôt. Et vous... ?" s'exclame soudain le dénommé Laël, sauvant Finn de son moment embarrassant avant d'enchaîner, regard tourné vers le matériel de Finn. "Pardon, je n'avais pas l'intention de vous déranger pendant votre travail..."

"Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de mal." lui assure Finn avec un sourire rassurant. "Comme vous pouvez le voir je suis l'agent d'entretien, Finn McIntosh."

Il fait un geste vague vers son matériel en disant ces mots, l'expression même de la bonne humeur. Il n'a pas souvent l'occasion de converser avec des membres du personnel autre que ses collègues directs, ceci étant en partie du au fait que certains professeurs pètent plus haut que leur cul et se considère beaucoup trop bien pour taper la tchat à un homme de ménage.

Ce fil de réflexion amène Finn à se demander ce qu'est le travail de Laël. Il ne se gène pas pour lui demander:

"Si je peut me permettre, vous êtes un professeur?" demande-t-il avec curiosité.
Frosty Blue


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Sam 30 Juil - 14:07

© Yamashita sur épicode

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- Dibujante signifie « dessinateur » en espagnol.

Je précise d'une voix calme après être sorti de mes pensées et mes souvenirs des dessins du dégarni et de Jane. J'ai bien vu que cela l'avait un peu troublé, à juste titre s'il ne sait pas parler espagnol d'ailleurs. Tout le monde n'a pas cette chance, ce que je trouve dommage ; les sonorités espagnoles et la richesse de leur langue sont exquises. Après quelques instants à divaguer sur l'espagnol et sa phonétique, ma froideur s'estompe jusqu'à entièrement disparaître de mon visage qui redevient calme et paisible. Je regarde dibujante et je lui pose une autre question, qui suscite chez lui un sourire... crispé ? nostalgique ? désolé ? embêté ?, je ne sais comment l'interpréter au vu de son regard fuyant. À défaut, je préfère me concentrer sur ses mots. Il ne jette aucun de ses dessins, donc. Un sourire léger et tranquille étire doucement mes lèvres. Furtivement, d'ailleurs, ce sourire part assez vite. Il faut que j'arrête de comparer à Jane, la comparaison n'a pas lieu dans de telles circonstances.

Je me présente enfin, j'aurais peut-être dû y penser plus tôt d'ailleurs, tout en précisant que je ne voulais pas le déranger de base. Je jette furtivement mon oeil droit sur ma montre et je remarque qu'il est enfin seize heures. Heureusement qu'il n'y avait plus de cours dans cette partie du bâtiment, sinon un déluge d'étudiants auraient envahi les couloirs. Je penche ma tête de côté. Ça ne doit pas être simple d'être un agent d'entretien - comme il vient de me le confirmer d'ailleurs. Le sourire qu'il m'a offert, rassurant, a chassé toutes les inquiétudes qui ont pu conquérir mes pensées. S'il le dit ainsi c'est qu'il le pense, non ? Donc pas d'inquiétudes à avoir, point barre. Je hoche la tête quand il me donne son prénom - et son nom de famille. Écossais ou irlandais. Quoique, vu l'évolution d'aujourd'hui... Il doit avoir une origine britannique, en tous cas. Je redresse légèrement ma tête en même temps que j'envoie mes jugements aux oubliettes. Je lui demanderai plus tard si besoin, peut-être que son accent me répondra aussi. Bref. Il a donc gardé le dessin avec le point d'eau... Hm.

- Si je peux me permettre... Pourrais-je revoir ce dessin d'envol de canard depuis un point d'eau ?

...En voir d'autres ne serait pas de refus. Ses traits sont pas forcément ceux d'un artiste invétéré, mais ce sont en tous cas ceux d'un technicien qui se dirige vers la voie des artistes. C'est tout aussi intéressant, selon moi. La technicité de ses traits est sublime, même si les dessins de Jane ne me laissent pas la même impression. C'est justement ça qui m'importe. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, et j'ai à peine le temps de sortir de mes pensées que Finn me questionne déjà. Une voix curieuse. Mon léger sourire s'agrandit un peu. Ce genre de curiosité est une des meilleures qualités.

- Yes. Professeur de philologie et de langues anciennes, c'est bien ça. Vous avez l'oeil.

Je ris légèrement, de bon coeur, en disant ma dernière phrase. Quant à la première qui ne comporte qu'un seul mot, l'accent anglais s'y fait clairement ressentir, contrairement au reste où il est aisé de deviner mon accent irlandais, qui ne se voit pas comme une pomme au milieu d'un fraisier. Je n'espère pas, du moins. Il faut que je revoie ma phonétique et ma prononciation anglaise, d'ailleurs, un peu de révision ne me fera pas de mal. L'irlandais prédomine de plus en plus quand je parle anglais ces derniers temps ; je le sais, Boyd me regarde plus souvent de travers, sans doutes dû au fait qu'il ne comprend pas le gaélique irlandais. Je roule un peu vers le chauve, histoire de me rapprocher comme si nous étions en train de parler et non comme si je lui disais au revoir. J'étais quand même à quatre mètres de lui. Inutile de trop se rapprocher, cela dit. Espace vital, j'ai le mien et je ne piétine pas celui de l'autre si aisément.

- Vous avez pris des cours de dessin, sans vouloir être indiscret ?

Pour pouvoir faire de tels dessins avec une telle technique... Je m'imagine mal quelqu'un capable de telles prouesses sans cours. Une petite vibration suivie d'un petit bruit me fait tiquer et je sors rapidement mon portable. Amélie s'entraîne à la flûte traversière avec des amies ce soir et mangera avec elles ? Je souris légèrement et je réponds par un simple « D'accord. Rentres une fois que tu estimeras ton entraînement fini. », rangeant mon portable dans la première poche de mon sac juste après. Je repasse mes bras dans les deux bretelles, m'excusant du regard à Finn.

- Désolé, c'était ma fille haha. Oh, voulez-vous que je vous aide ? Pour rattraper le temps que je vous fais perdre et continuer de discuter en même temps.

L'Art et la Technique.
Tout un débat...


Finn McIntosh
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Lun 1 Aoû - 13:43
L'art du nettoyage
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"Yes. Professeur de philologie et de langues anciennes, c'est bien ça. Vous avez l’œil." répond Laël en riant de bon cœur.

Finn regarde l'homme se rapprocher légèrement, gardant toujours une distance exagéré entre eux deux. Ca doit être l'une de ces personnes qui ont besoin de leur 'espace' vitale, pense Finn avec amusement. Il ne comprendra jamais.

"Vous avez pris des cours de dessin, sans vouloir être indiscret ?" continue le professeur, visiblement décidé à faire la conversation.

Finn hoche la tête et s'apprête à élaborer mais le portable du professeur choisit ce moment-là pour vibrer, attirant l'attention de son propriétaire. Finn patiente poliment le temps que l'homme finisse de lire son message.

"Désolé, c'était ma fille haha. Oh, voulez-vous que je vous aide ? Pour rattraper le temps que je vous fais perdre et continuer de discuter en même temps."

Finn a un moment de surprise en entendant la proposition avant d'agiter les mains devant lui, presque paniqué à l'idée de se faire aider par un prof.

"Non, vraiment, ce n'est pas la peine." lui assure-t-il, se remettant au travail pour bien appuyer le fait qu'il se débrouille très bien tout seul. "Et oui, j'ai été étudiant en art à Glasgow." ajoute-t-il histoire de détourner la conversation.

Il passe le balai énergiquement, bien décidé à rattraper son retard et à finir son travail rapidement.

"J'ai arrêté en cours de route toutefois." continue-t-il à l'attention du professeur. "Je ne suis pas fait pour les études visiblement. J'ai pas l'endurance pour ça."

Un semi-mensonge mais Laël n'a pas besoin de savoir ça. Finn n'a pas vraiment envie qu'on le corrige quand il dit qu'il n'a pas de talent pour l'art. Les gens peuvent être aussi gentils qu'ils le veulent mais Finn n'a pas l'intention de se voiler les yeux ou de se faire apitoyer. Il n'a pas de don pour l'art et bien tant pis, ça ne lui aurait peut-être pas plut de passer sa vie à faire ça de toutes façons.

Il ne voit pas pourquoi des gens, notamment ceux qui n'y connaissent rien, s'obstine à lui dire que ses profs avaient tort et qu'il est très doué. Il n'est pas débile. Il sait bien qu'il est passable en dessin au mieux. Il aimerait bien que les gens comprennent qu'il n'en a rien à cirer de ne pas être un génie...
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Jeu 4 Aoû - 15:28

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Ma proposition pour l'aider semble le faire un peu paniquer mais je ne dis rien. Je me contente de rester immobile, une manière de dire que si ça le dérange je ne bougerai pas plus ; à mon avis il se débrouillera mieux sans moi et mes piètres connaissances en ménage ( qui se résument avec le balais, l'aspirateur, l'éponge, un torchon et la serpillière ). Il se met d'ailleurs lui-même au travail, tout en m'assurant que ce n'était pas la peine. S'il le dit, il a forcément raison. Il connaît mieux son travail que moi, l'inverse serait tout de même très inquiétant. Au lieu de m'en offenser, ce qui serait hors de propos, mon visage calme laisse émerger un sourire léger et je hoche la tête à ses mots. Dire plus que cela est aussi vain qu'inutile, pour moi.

   Il répond ensuite à ma question orale, à celle que j'ai pensé sans la formuler de vive voix aussi au passage. Un ancien étudiant en art, donc... À Glasgow ? Un écossais ? Je réfléchis quelques instants, une lueur froide passant dans mon regard. Est-ce qu'il maîtrise bien le gaélique écossais ? Si c'est le cas, ce serait une bonne occasion de l'apprendre ; je ne maîtrise bien que le gaélique irlandais ( et très peu de gaélique gallois, trop peu selon moi ). Je passe une main dans ma chevelure bleutée. J'ai bien trop de langues à revoir... Je me concentre sur les dires et gestes de Finn, histoire d'éviter de trop divaguer alors qu'il est en train de me parler. Je me refuse à pratiquer ce genre d'irrespect, d'autant que ce qu'il dit m'intéresse.

   L'énergie qu'il met dans son balai, en le passant rapidement mais avec efficacité attire un bon moment mon regard. Cela ressemble aux gestes d'Amélie quand elle passe le balai ou l'aspirateur à la maison, ou quand Maïa passe la serpillière. Je ne suis pas capable de faire preuve d'une telle énergie dans les tâches ménagères, sauf quand il s'agit d'entretenir mes livres et mes parchemins. Mon cerveau revient un peu en arrière, pour se rappeler des mots exacts de Finn. Seulement une ou deux secondes ont dû s'écouler, et je relève mon regard vers le dégarni.

- Il est vrai que les études demandent une certaine endurance, certaines personnes ne sont pas faites pour ça mais trouvent d'autres domaines dans lesquels elles excellent.

Je ne sais pas dans quel domaine Finn excelle, et à vrai dire si je le savais en le connaissant aussi peu... non, le conditionnel n'a pas sa place ici, c'est un irréel. Je ne peux pas savoir dans quel domaine il pourrait briller en le connaissant si peu. En revanche, il a bien dit avoir arrêté en cours de route... Je penche légèrement ma tête de côté, mon sourire léger n'ayant pas déserté mon visage calme. Mon regard paisible et tranquille se pose sur Finn.

   - Hm... Ne le prends surtout pas mal, mais au vu de tes dessins je ne te qualifierai pas d'artiste mais de technicien pour la simple et bonne raison que la technique de tes traits est belle, celle de tes dessins est vraiment bien réalisée. Il te manque quelque chose pour être un artiste.

Mes mots l'ont peut-être blessé, maintenant que j'y pense, mais au moins c'est dit. Et j'aurais peut-être dû préciser que je parlais des dessins que j'avais vu mais c'est pour moi évident. Je redresse ma tête en haussant légèrement les épaules. Certaines de mes phrases ont une nette accentuation irlandaise et cela me fait arquer un sourcil. D'abord parce que je le remarque qu'après coup, ensuite parce que mon accent anglais s'est retrouvée grignoté par mon accent irlandais encore une fois. Un petit soupir s'échappe de mes lèvres. Décidément... Mon regard se boise à nouveau dans celui de Finn.

- Si ce n'est pas indiscret, comment êtes-vous passé d'étudiant à Glasgow à agent de nettoyage à Londres... ?

Prononcer le nom d'une ville écossaise avec l'accent irlandais, check. Je roule doucement vers un mur, sur lequel je m'adosse, en veillant bien à ne pas gêner le dégarni dans son nettoyage. Tout de même...


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Lun 8 Aoû - 14:48
L'art du nettoyage
with Laël Smith

"Il est vrai que les études demandent une certaine endurance, certaines personnes ne sont pas faites pour ça mais trouvent d'autres domaines dans lesquels elles excellent."

Le commentaire fait sourire Finn. Un domaine dans lequel elles excellent...Encore faut-il que la personne excelle à quelque chose. Ce qui n'est certainement pas son cas.

"Hm... Ne le prends surtout pas mal, mais au vu de tes dessins je ne te qualifierai pas d'artiste mais de technicien pour la simple et bonne raison que la technique de tes traits est belle, celle de tes dessins est vraiment bien réalisée. Il te manque quelque chose pour être un artiste." reprend le professeur.

Finn esquisse un sourire en jetant un coup d'oeil à son interlocuteur. Celui-ci à l'air de se demander s'il vient de le vexer et Finn préfère écarter ses doutes.

"Je sais." dit-il. "C'est pour ça que j'ai arrêté."

Il hausse les épaules, un peu par mécanisme. S'il peut comprendre que la franchise abrupte de l'homme puisse blesser, il ne peut pas dire qu'il s'en soucie plus que ça. C'est la vérité après tout, et il ne la trouve pas trop dure à entendre.

"Si ce n'est pas indiscret, comment êtes-vous passé d'étudiant à Glasgow à agent de nettoyage à Londres... ?" demande l'homme après un instant de silence.

Finn lui jette un regard curieux, arrêtant ses mouvements momentanément, avant de reprendre son balayage. Il n'arrive pas à décider si l'homme fait preuve d'une franchise rafraichissante ou d'une absence totale de tact.

"C'est pas anodin je suppose." remarque-t-il pensivement, laissant le silence trainer en longueur avant de répondre. "J'ai pas mal vogué après avoir abandonné mes études. Mon père voulait me trouver un boulot dans sa compagnie mais je ne voulais pas dépendre de lui. Je voulais trouver ma propre voie. Évidemment, sans avoir fait d'études les boulots disponibles étaient limités."

Il sourire vaguement en repensant aux circonstances l'ayant amené à son travail actuel. Une coïncidence à l'état pure, vraiment. Il n'avait que le mérite d'avoir adressé la parole à une femme dans un supermarché. Dialogue qui avait amené la femme à lui parler d'un poste pour qui elle n'arrivait pas à trouver quelqu'un.

"On peut dire que je suis assez chanceux." Finn résume pour son interlocuteur, un sourire léger flottant sur ses lèvres. "J'ai trouvé ce poste par hasard et ce n'était que temporaire au début et puis finalement je suis resté. Ça ne parait pas idéal comme boulot mais ça me convient. Je n'ai pas besoin de grand-chose et les horaires sont sympas."
Frosty Blue


Laël Smith
Laël Smith
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Mer 10 Aoû - 14:39

© Yamashita sur épicode

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   J'écoute attentivement ses deux phrases courtes, prononcées sur un ton ferme, humble aussi d'une certaine manière. Être conscient de ses faiblesses mais quand même aller de l'avant est tout de même une qualité de choix. Mon œil gauche se plante dans son regard et un léger sourire vient étirer mes lèvres. Finn est fort. Et après tout, savoir accepter la critique est une autre qualité de choix. ... À moins qu'il se soit résigné ? Ou qu'il s'en foute complètement depuis qu'il fait autre chose ? Ou que ça l'indiffère ? Ou... Hm. Je ferme mes yeux durant une seconde et je rouvre mon oeil gauche sur Finn. Me poser toutes ces questions ne servira à rien. En revanche... Je lui demande de but en blanc ce qui l'a amené à venir à Londres. La première réponse que je reçois est un regard curieux et... je ne sais pas exactement comment je dois le prendre. Peut-être ne s'attendait-il pas à ce que j'embraye sur ce sujet ?

   Une vérité générale s'ensuit, puis un silence de quelques secondes. Adossé au mur, je me déplace légèrement pour ne pas le déranger dans ses mouvements mais j'attends silencieusement sa réponse. Ce genre de silence est généralement synonyme de réflexion. Quelque chose que je peux comprendre, vu que je mets parfois beaucoup de temps à bien ordonner mes mots en anglais - et à ne pas laisser mon accent irlandais prendre le dessus - et à éviter que du russe ou du gansu viennent parasiter mes phrases en anglais. Dès que je ne réfléchis pas assez j'amalgame immédiatement de toutes façons. Bon, quoi que je dise en suivant, je ne me tromperai pas. C'est décidé. Quand sa réponse vient, mon sourire léger refait aussitôt son apparition. Ne pas vouloir être une charge pour son père, du moins selon lui, et vouloir trouver sa propre voie... Deux choses que je ne peux que saluer. Décidément, Finn est quelqu'un d'intéressant.

   Son sourire vague me fait pencher la tête de côté. Il n'a peut-être pas fini de parler, c'est pourquoi je préfère me taire et ne rien dire. Il est sans doute perdu dans ses souvenirs, vu son sourire vague. Ou perdu dans ses pensées, qu'en sais-je après tout... Le dégarni reprend la parole et mon sourire léger s'agrandit quelque peu. Il est fort, définitivement.

- Si ce travail et ses horaires vous conviennent, c'est l'essentiel non... ? Qu'importent les idées reçues, dans ce cas ?

Les idées reçues... Mon sourire se refroidit quelques instants. Généralement, les professeurs de philologie ont une réputation de calme absolu, d'amorphisme, de voix lente ou basse, de ne pas savoir plaisanter, d'être des dictionnaires et livres sur l'Antiquité ambulants... Et le pire c'est que c'est vraiment le cas, la plupart du temps. Sauf sur un point évident, tous les professeurs savent plaisanter mais seulement si le contexte le permet ou si la plaisanterie est pertinente dans le cours. Quant à la voix... il est vrai que la mienne est lente, et que pour le reste je parais être un stéréotype du professeur de philologie. Mon sourire se colore de légèreté avant de s'effacer et faire ressortir mon visage aussi calme et paisible qu'apaisé et tranquille.

   - Et puis, mieux vaut un agent d'entretien qui met de l'énergie dans ce qu'il fait comme vous qu'un agent d'entretien mollasson qui ne travaille jamais, je pense. Vous êtes aussi chanceux que nous, en ce cas. Peut-être que ce n'est pas votre voie mais vous la trouverez en temps voulus. C'est stéréotypé comme phrase mais... c'est ce que je pense.

Pas d'accent irlandais ni de mot d'une autre langue, tout est parfaitement anglais dans mes deux prises de paroles. Une lueur satisfaite s'allume dans mon regard calme. Je regarde discrètement l'heure, seize heures dix, puis je regarde Finn. Eh... Je devrais peut-être le laisser ? Il m'a tout à l'heure dit que je ne le dérange pas. Hm. Je ne vois pas ce qui me retient, si ce n'est voir ses dessins. Je penche légèrement ma tête du côté droit.

- Vous faites quelque chose, après ?


Finn McIntosh
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Lun 12 Sep - 15:26
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Au vu du sourire s'élargissant de l'homme, la réponse de Finn a du lui plaire.

"Si ce travail et ses horaires vous conviennent, c'est l'essentiel non... ? Qu'importent les idées reçues, dans ce cas ?
"
commente le professeur.

Finn hoche la tête, examinant son interlocuteur du coin de l'oeil avec une pointe d'amusement. Ce n'est pas ce qu'il a l'habitude d'entendre ou de voir lorsqu'il explique pourquoi il fait ce travail. La plupart des gens ont l'air de penser qu'il devrait avoir de changer de voie, de trouver mieux ailleurs. Peu de gens viennent immédiatement à la conclusion de 'tant que ça te plaît, tout va bien'.

"Et puis, mieux vaut un agent d'entretien qui met de l'énergie dans ce qu'il fait comme vous qu'un agent d'entretien mollasson qui ne travaille jamais, je pense. Vous êtes aussi chanceux que nous, en ce cas. Peut-être que ce n'est pas votre voie mais vous la trouverez en temps voulus. C'est stéréotypé comme phrases mais... c'est ce que je pense." reprend l'homme.

Finn hoche à nouveau la tête, mais sans grande conviction cette fois. Il trouvera sa voie...ou pas. Il ne comprend pas pourquoi les gens s'obstinent à penser que tout le monde a 'une voie' qui lui est propre et qui lui convient. Peut-être qu'il n'y a rien de fait pour lui, et peut-être qu'il est content comme ça. De toute façon ce n'est pas le boulot le plus important dans sa vie.

Finn voit la tête de son interlocuteur s'incliner et il lève le regard automatiquement, anticipant une nouvelle prise de parole.

"Vous faites quelque chose, après ?" demande Laël.

Finn étouffe un rire en entendant la question. Bah quoi? C'est pas sa faute si cette petite phrase bénigne lui fait penser à de la drague de bas étage.

Décidément amusé et avec un sourire malicieux aux lèvres, il donne sa réponse de son ton le plus innocent:

"Non, pourquoi?" demande-t-il, taquin. "Vous voulez m'inviter quelque part?"

Le sourire s'impose à ses lèvres sans qu'il puisse s'arrêter et il s'autorise finalement un petit rire.

"Je vous taquine, bien sûr." explique-t-il, ne voulant pas déstabiliser le pauvre professeur inconsidérément. "Mais enfin si vous avez vraiment envie de m'inviter quelque part, je ne vais pas vous arrêter!" ajoute-t-il avec une touche d'humour.
Frosty Blue


Laël Smith
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Sam 17 Sep - 4:14

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   À peine je penche légèrement ma tête du côté droit que le dégarni répond au quart de tour en plantant son regard dans le mien. Wow. Ça c'est de l'anticipation. Un petit sourire amusé étire les commissures gauches de mes lèvres. Décidément, Finn... est un homme intéressant. Et quand je le vois étouffer un rire, mon visage se contente de rester de marbre. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive et ça ne sera sans doute pas la dernière. Je hausse les épaules, comme pour montrer que je suis accoutumé à ça mais aussi que, au fond, je ne comprends pas pourquoi ce genre de phrase de ma part suscite de telles réactions. C'est avec un sourire malicieux de sa part que mon sourcil amusé s'arque légèrement. Le ton joueur ( ou taquin, ou amusé, ou malicieux ) de sa voix me fait redresser la tête.

- Vous inviter à me montrer vos dessins ou à se parler chez vous ? Pourquoi pas... ?

   Je penche ma tête de côté dans un tic que j'ai acquis quand je suis amusé, même si ma voix est restée posée et tranquille ( un jour tu auras une repartie de fou Laël, un jour ). Le petit rire, qui me paraît léger et sincère, qui sort des lèvres du dégarni fait revenir mon expression complètement calme et paisible. J'ai bien vu qu'il me taquine, mais bon... quand je dis à quelqu'un que je ne connais pas des masses s'il fait quelque chose après, ou s'il est disponible plus tard, je passe donc pour un séducteur ? ... Quand même pas, non ( tu passes pour un mauvais dragueur mon p'tit Laël ) ( revoies ton esprit critique il déraille ). Je n'ai rien d'un séducteur. Même si Sidé m'avait fait une remarque similaire... Les paroles de Finn me tirent de mes pensées et tuent la lueur froide qui avait allumé le fond de mes yeux. Hein ? L'inviter quelque part ? Ah, pour parler...

- Ça fait longtemps que je ne suis pas allé dans un bar, tiens...

Je passe une main dans mes cheveux, partant de mon front et en glissant mes doigts dans ma chevelure vers l'arrière de mon crâne. Je regarde alors Finn reprendre quelques coups énergiques, tout en reculant un peu pour lui laisser le champ libre et ne pas le gêner. Je m'adosse une nouvelle fois nonchalamment au mur avant de lever les yeux sur le dégarni.

- Tu connaîtrais pas un bon bar à Londres ? Hors du quartier de Brixton et de Clapham Common, bien sûr.

   Je réfléchis aux bars devant lesquels je passe habituellement, oubliant complètement les copies et autres parchemins que je dois corriger, traduire, et sur lesquels je dois travailler aussi.




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Finn McIntosh
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Dim 25 Sep - 14:23
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"Vous inviter à me montrer vos dessins ou à se parler chez vous ? Pourquoi pas... ?"

L'expression de Finn ressemble à la tête qu'il tirerait si le professeur avait prononcé ces mots en langage crypté. Il a comme l'impression que Laël va lui faire cet effet fréquemment. Il a simplement le chic pour dire certaines choses comme s'il s'agissait là de quelque chose de très commun alors que ce n'est pas le cas. Ou alors c'est Finn qui est mal-foutu. Non, mais sérieusement, il y en a beaucoup des gens qui s'invitent chez vous comme ça?

"Ça fait longtemps que je ne suis pas allé dans un bar, tiens..." reprend le professeur après une pause.

Finn est soulagé de voir s'éloigner la perspective du professeur dans son appartement. C'est pas qu'il n'aime pas Laël mais il préfère garder son intimité pour lui. Même ses amis ne rentre que rarement dans son chez-lui. C'est un espace qu'il aime garder exclusivement pour lui-même.

"Tu connaîtrais pas un bon bar à Londres ? Hors du quartier de Brixton et de Clapham Common, bien sûr."

Ce coup-ci Finn rit franchement.

"Si je connais un bar à Londres?" répète-t-il en secouant la tête, amusé. "Je connais tous les bars de Londres."

Il exagère à peine. ce n'est probablement pas ce dont il faut se vanter mais il a passé pas mal d'heures dans les bars et pubs de Londres. Parfois ses amis et lui s'installent quelque part et ne bougent plus pour le reste de la soirée. Le plus souvent ils voguent d'établissement en établissement, grappillant des bons moments dans chacun d'eux avant de repartir.

"Si vous voulez, il y en a un à deux rues d'ici. Petit mais sympathique." suggère-t-il, avant de jeter un oeil à son matériel. "Donnez-moi dix minutes pour ranger tout ça et je vous rejoint à l'entrée."
Frosty Blue



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Dim 25 Sep - 21:31

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   L'expression que tire le dégarni à ma proposition me fait vite comprendre que quelque chose le dérange. Il fait peut-être partie de ces artistes qui n'aiment pas exposer leur travail ? Hm... Je dois en parler à Jane la prochaine fois que je la vois. Elle me fait le même coup à chaque fois et je ne comprends pas pourquoi ; quel mal y a-t-il à montrer des oeuvres bien réalisées ? D'autant que dans le cas de Jane, ses dessins comme ses peintures sont prenantes, transportent dans un autre univers. Dans le cas de de Finn, je ne le définirais pas comme un artiste, mais la technique de ses traits est tout bonnement sublime. Aurait-il honte ? Ou alors il n'est pas sûr de savoir où ils sont et ne voudrait pas me faire perdre mon temps ? ( ou alors il veut juste pas de toi chez lui, Laël t'es con ) ( coucou c'est le narrateur, salut ) Je penche légèrement ma tête de côté en le regardant et je passe ma main dans mes cheveux. Ou alors il est simplement mal à l'aise sur ce sujet-là. Pas la peine que je spécule dessus, s'il faut je suis à côté des lettres ( excellent intuition mon p'tit Laël ) ( c'est encore moi fufufu ).

   Je me rappelle alors que ça fait un p'tit moment que je ne suis pas allé dans les bars de Londres. J'en connais deux ou trois à Brixton vu qu'il s'agit de mon quartier de prédilection, vu que Jane semble plus à l'aise pour traduire, en thème, des textes dans ce genre d'endroits. Je ne comprends pas pourquoi, mais ça... Jane est un être que je ne comprendrais jamais, je m'y suis déjà résolu. Je recule un peu pour ne pas gêner les gestes du dégarni tout en me demandant s'il connaît les bons bars du coin. Un bar qui fait de la bonne Guinness, ça ne se trouve pas si facilement normalement... et elle me manque un peu, la Guinness. La dernière fois que j'en ai pris, c'était en Irlande. Ça fait un ou deux ans déjà, maintenant. Je vais parler à Maïa pour qu'on y passe les vacances de février avec Amélie et Boyd, ce sera une bonne occasion pour que je me serve librement du gaélique irlandais comme ça.

   Je mets mes mains dans mes poches en gardant mon idée dans un recoin de ma mémoire, et je regarde Finn en lui demandant s'il ne connaîtrait pas un bon bar dans le coin. Quoique, peut-être que lui n'en sait pas plus que moi. ... Le rire franc du dégarni me fait décocher un léger sourire. Ah, j'ai visé tout faux ou tout juste mentalement ? ... Mon sourire s'élargit. Je me serais donc trompé ? Ah, ça m'apprendra à faire des erreurs de jugement. Il connaît tous les bars de Londres donc ? Je lui lance un petit clin d'oeil et je lève mon pouce devant moi.

- J'espère que tu connais un bar avec de la bonne Guinness alors, ça fait longtemps que j'en ai pas bu une qui valait son nom.

Ah tiens, je suis passé au tutoiement. Ce constat ne change pas mon sourire léger, planté éternellement sur mon visage calme et paisible. Mon regard tranquille se pose sur Finn, qui semble être un instant dans ses pensées avant de me reparler à nouveau. À sa proposition, je me contente de hocher la tête. Je repositionne les bretelles de mon sac à dos d'écolier et je fais un demi-tour contrôlé de mes rollers. Je tourne mon visage de profil et je dis une simple phrase, tout en faisant un signe de peace and love de ma main gauche au dégarni.

- Ça marche, je t'attendrais en bas des marches qui mènent au grand hall de la fac.

   Je m'éloigne avec mes rollers, plutôt silencieusement d'ailleurs, et je disparais de sa vue après un virage contrôlé vers la droite. Mon corps a pris le parfait angle pour garder une bonne vitesse en tournant, et la coordination de mes pieds a fait le reste. Je ferme les yeux durant moins d'une seconde. Cette sensation de vent frais est grisante. J'ouvre les yeux en évitant de justesse un étudiant, je m'excuse tout en m'éloignant, et je me penche vers la gauche en direction du hall d'entrée. Je m'arrête devant les portes, vérifiant une énième fois le contenu de mon sac. Mes copies, les exercices ainsi qu'un peu de paperasse administrative. Oh, il y a le livre que j'ai récemment emprunté à la Bibliothèque Universitaire, le traité de la grammaire ionienne de mon ancien professeur de gaélique. Un livre très bien écrit, au demeurant, qui explique très bien certains aspects de l'ionien-attique que j'apprends à mes élèves. Peut-être devrais-je conseiller à mes étudiants en troisième année de licence et en master de le lire, les explications sont fournies et très bien faites.

   Je referme mon sac et j'ouvre les portes en m'engouffrant dans la fraîcheur habituelle de Londres. Je descends lentement les marches tout en regardant l'habituel ciel nuageux. Il ne pleut pas encore, mais vu la noirceur du plafond céleste ça ne saurait tarder. D'ici une heure ou deux, tout au plus. Peut-être moins, qui sait ? Je m'assois sur la dernière marche de l'escalier en pierre, sur le côté gauche et contre le muret de pierre qui sert de... garde-corps ? Ah, je m'emmêle peut-être les pinceaux avec l'espagnol... Je secoue légèrement la tête. Ce soir, je me refais un petit briefing de toutes les langues que je connais. Je sors une feuille d'exercice d'un certain Samuel et je me mets à corriger ses... quatre feuilles d'exercices. Un sourire doux orne mes lèvres. Ça, c'est de l'intérêt. Peut-être même de la passion, qui sait... ? Je regarde le tout attentivement, prenant le temps de répondre aux nombreuses questions qu'il a posé en me laissant un encadré pour répondre. Si la forme non-attesté pour remonter à tous ces mots de l'indo-européen est bien la bonne, pourquoi dans ce cas précis la consonne s'est tout bonnement assourdie en latin alors qu'en ionien-attique c'est une demi-sonore... Un passionné. Je corrige ses fautes également et un bruit de pas m'interrompt alors que je finis tout juste la quatrième page d'exercices.

   Je range stylos et feuilles dans mon sac et je me retourne. Est-ce que c'est Finn ? ... Ah non, il s'agit de deux étudiantes. Je soupire, amusé. Il devrait être là d'un instant à l'autre, désormais. Et ce n'est qu'un peu plus tard que je me retourne à nouveau, vers le dégarni cette fois.

- J'espère que ma proposition ne te dérangera pas dans ton travail. Tu permets que je te tutoie, d'ailleurs ?

Peut-être que c'est parce que je me suis montré familier assez vite que je l'ai mis mal à l'aise, après tout. Ou peut-être est-ce encore autre chose ( wow, t'as vu comment il est fort, le Laël ? ). Je ferme un instant mes yeux. Ça suffit ces jugements inutiles et intempestifs qui ne me servent strictement à rien à part parasiter mes neurones. Et je commence à penser en iranien, ça ne va pas m'aider à parler anglais ça. Penses anglais, Laël. Penses anglais. Je rouvre mes yeux, qui pétillent désormais d'une lueur tranquille, apaisée mais étonnament curieuse.

- Je ne m'attendais pas à ce que tu connaisses tous les bars de Londres. Alors, où se trouve notre destination ?

   ... Bon. Ce sera le tutoiement donc.




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"Ça marche, je t'attendrais en bas des marches qui mènent au grand hall de la fac."

Finn acquiesce d'un signe du menton et fait un bref signe de la main qui à un faux air de 'Ave César' mais qui en fait est censé se traduire par 'à plus mon pote'. Comme quoi faire parvenir un sentiment silencieusement c'est tout un art.

L'homme de ménage regarde son nouvel ami (?) disparaître à l'angle du couloir avant de mollement commencer à rassembler son matériel. C'est pas qu'il n'a pas envie d'aller boire un verre mais comme il sait qu'il risque de passer quelques heures supplémentaires en compagnie du professeur, il tient à ces quelques minutes de précieuse solitude. Après tout, Finn est quelqu'un qui apprécie autant le contact avec autrui que ces moments serein en face à face avec lui-même.

Il range donc ses affaires sans se presser avant de se diriger d'un pas mesuré vers le Hall d'entrée de l'université où il retrouve Laël.

"J'espère que ma proposition ne te dérangera pas dans ton travail. Tu permets que je te tutoie, d'ailleurs ?" lui dit ce dernier en guise de salut.

La question fait rigoler Finn.

"Je suis quelqu'un de difficile à vouvoyer." dit-il, acceptant facilement la nouvelle intimité du dialogue.

Et c'est peu dire. Il ne se souvient même pas de la dernière personne qui l'a vouvoyer du début à la fin d'une conversation. Il suppose qu'il n'a juste pas le profil de quelqu'un à qui on dit 'vous' respectueusement. Ou peut-être est-ce que son propre inconfort face au vouvoiement est perceptible par ses interlocuteurs? en tout cas le tutoiement est loi là où il est concerné. Alors que Laël y passe lui aussi...c'est presque une évidence.

"Je ne m'attendais pas à ce que tu connaisses tous les bars de Londres. Alors, où se trouve notre destination ?" reprend Laël.

Finn hausse les épaules.

"Disons que ce sont les meilleurs endroits pour passer du bon temps et rencontrer des gens." répond Finn en faisant signe à l'homme de le suivre. "C'est par là. Tu vas voir, c'est vraiment à deux pas."

Avec un coup d'oeil par dessus son épaule pour vérifier que Mister Roller le suit toujours, Finn s'engouffre dans une ruelle étroite.

"Le pub s'appelle le Cheap Bow. Il est plutôt connu parce qu'il fait beaucoup de bière artisanale. Je suis surpris que tu ne le connaisse pas, c'est un incontournable." papote Finn alors que les deux hommes tournent à nouveau, dans une rue plus fréquentée cette fois.
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Jeu 3 Nov - 17:35

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  Après m'être de nouveau excusé de l'avoir dérangé dans son travail, un agent d'entretien avec une telle énergie dans ses coups de balais et de serpillère mérite tout mon respect, plus encore parce que Finn semble trouver son compte avec son travail, je lui demande si je peux le tutoyer. Un petit rire me répond, comme s'il se détend imperceptiblement, et la réponse ne tarde pas. ... Il serait quelqu'un de difficile à vouvoyer... ?  Pourquoi cela ? Ma surprise doit se lire dans mes yeux, même si ma voix qui s'élève est parfaitement calme et posée.

- Tu m'as semblé mal à l'aise quand je te vouvoyais. Même si j'ai beaucoup de raisons pour te vouvoyer, si ça provoque un mal être je préfère te tutoyer. Enfin... c'est comme ça que je l'ai perçu, il n'est pas impossible que je me sois trompé - et ce ne sera pas la dernière fois.

Mon accent irlandais suinte un peu de mes mots sans que je ne m'en rende totalement compte tant la spontanéité a guidé ma prise de parole. Si cela ne tiendrait qu'à moi, je continuerai de le vouvoyer mais il me semble qu'il est... comme dit... mal à l'aise. Peut-être est-ce à cause de mon vouvoiement, et si tel est le cas alors autant éradiquer ce malaise, le garder serait stupide. Je ferme les yeux en me rendant compte que mon esprit s'est branché sur les ondes iraniennes. Et ça y est, j'ai encore perdu mon anglais... Je respire profondément en m'exhortant mentalement de penser anglais et, après une ou deux secondes seulement, mes paupières montrent mon regard naturel, apaisé et calme, dans lequel une lueur de curiosité s'est invitée.

   En employant le tutoiement une fois de plus pour lui demander où se trouve notre destination, tout en montrant mon étonnement quant à ses connaissances... baresques... impressionnantes de ce qu'il me dit, la première réaction du dégarni est de hausser les épaules. Ce geste fait naître un sourire amusé sur mes lèvres. Modestie, humilité, indifférence ou vanité déguisée ? Sa réponse accentue quelque peu mon sourire amusé. Humilité teinté d'indifférence, à moins que cela ne soit l'inverse mélangé à un soupçon de modestie. Écoutant son signe de tête, je le suis avant qu'il ne le formule à voix haute, roulant lentement pour rester à sa hauteur et ne pas partir dans mes pensées ( ouais, sinon il serait devenu glacial et serait parti en trombe comme un crevard ) ( salut c'est le narrateur, tu vas bien ? ). Je ne juge pas important de dire que je le suis, étant donné que mes gestes le prouvent déjà. C'est peut-être à cause de mon silence qu'il jette tout de même un regard vers moi, sans doute pour vérifier que je le suis bel et bien.

La ruelle étroite dans laquelle il s'engouffre m'est inconnue et j'arque un sourcil. Après tant d'années à avoir fréquenté la Millenium University, le lieu inconnu dans lequel il m'emmène est juste à côté ? Négligence de ma part. J'en parlerai à Maïa, Boyd et Amélie pour qu'on se fasse des sorties découvertes, ce sera forcément intéressant. Je ralentis considérablement mon allure en resserrant également mes pieds pour ne pas prendre trop d'espace et ne pas cogner malencontreusement Finn, un poteau ou le trottoir, comme à chaque ruelle étroite que je parcours. Nous tournons vers une ruelle un peu plus fréquentée, un peu plus large aussi, et je tourne ma tête vers le dégarni vu qu'il a pris la parole.

   Le Cheap Bow... ? Non, ça ne me dit vraiment rien... et c'est un bar connu qui fait des bières artisanales. C'est clairement de la négligence de ma part. Je mérite qu'un torrent de magma s'abatte sur moi pour avoir fait preuve d'un tel manque de curiosité. D'un regard autour de moi, discret, je fais taire mes pensées négatives. C'est l'occasion de rattraper cette faute, ne plus ruminer est aussi une bonne option. Je proposerai au plus tôt de reprendre les séances balades découvertes avec my family. La dernière phrase de Finn me fait un peu sourire, d'un sourire plus léger cette fois.

- J'en suis aussi étonné que toi, à vrai dire. Je connais bien les environs, mais il faut croire que je n'ai pas  plus creusé que ça.

Et je le remercierai plus tard d'avoir su pallier à mon erreur. Je continue de le suivre jusqu'à ce qu'il rentre dans le bar en question. Je regarde autour de moi et un sourire apaisé me prend. J'aime bien l'ambiance qui se dégage de ce lieu, je confirmerai mes impressions en passant dans le coin un peu plus souvent. Voilà longtemps que je me suis tenu à l'écart des bars... Un des serveurs arque un sourcil en voyant mes rollers, et je fais comme si je marchais tranquillement et silencieusement - ... discrètement plutôt, pas comme un lourdeau qui ne manipule pas bien ses rollers en somme - avec. « L'arquement » de sourcil disparaît et un sourire satisfait... ou rassuré, allez savoir... le remplace. Je viens me poser momentanément au comptoir, à Finn de décider s'il compte que nous restions ici ou non, et je regarde les choix proposés. Hm... J'hésite. Mon visage se dirige naturellement vers le dégarni, tout comme mon regard se boise dans le sien.

- Hm... Tu en as une en particulier à me conseiller ? Parce que ça fait... un bon moment que je n'ai pas bu, haha.

Hein ? Éprouver de la gêne d'avoir l'air d'un gamin ? En quel honneur ? Pas du tout, la gêne n'a pas sa place. En revanche, si Finn essaie de savoir pourquoi je n'ai pas bu depuis un certain nombre d'années, il risque d'être déçu. Je doute que ma réserve ne fasse pas des siennes, même si elle est déplacée.




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Dim 6 Nov - 16:07
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"J'en suis aussi étonné que toi, à vrai dire. Je connais bien les environs, mais il faut croire que je n'ai pas plus creusé que ça." répond Laël avec un sourire.

Ils finissent leur marche en silence, Finn montrant l'exemple en s'engouffrant dans le pub. Il se dirige aussitôt vers le bar d'un pas décidé et sans prêter d'attention particulière à l'environnement qui lui est déjà familier. Avec l'aisance de celui qui est habitué aux temples de la boisson, il va s'accouder au bar non loin d'une serveuse avant de se tourner vers son compagnon.

L'homme semble hésiter devant la vaste gamme de bière et autres alcools.

"Hm... Tu en as une en particulier à me conseiller ? Parce que ça fait... un bon moment que je n'ai pas bu, haha." finit-il par demander.

Si le commentaire interpelle Finn, il ne fait pas signe de l'avoir entendu et se contente de partager sa science concernant les bières artisanales.

"La Dirty Moose est sympa. C'est assez atypique comme bière donc c'est pas pour tout le monde, mais personnellement ça me plaît. Après dans la même gamme il y a la Penguin's Walk qui est plus universelle." propose-t-il, désignant les bières tour à tour. "Ce sont toutes les deux des brunes mais si tu préfères plus léger il y a la South Gold qui est bonne."

Ayant fini de faire ses suggestions, Finn décide de laisser au professeur le temps de réflexion et en profite pour se commander une boisson. La serveuse étant occupée à lui servir sa bière et Laël étant en pleine réflexion, Finn se retourna pour regarder la salle d'un air désabusé, en tentant au passage de localiser une table libre.

Bien que la plupart des tables soient occupées, le pub parait presque vide. Il faut dire qu'ayant vu le lieu un jour de match, Finn n'a plus tout à fait la même vision des choses.

Lorsqu'il se tourne à nouveau vers le bar, les deux bières sont servies et n'attendent qu'à être bues.

"Il y a une table libre près de la fenêtre." dit Finn avec un sourire lumineux. "On y va?"
Frosty Blue

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Laël Smith
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Mar 15 Nov - 10:16

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 Tout en espérant mentalement que le dégarni n'essaiera pas de tirer sur les limites de ma réserve, je regarde les divers de bières présents. Certains noms me disent quelque chose mais je n'arrive pas à leur associer un goût, une particularité, ce qui me fait arquer très légèrement et discrètement le sourcil gauche par agacement. Les alcools ne sont pas ma priorité, mais tout de même oublier les saveurs de bières artisanales... Cela fait combien de temps que je ne suis pas entré dans un bar ? Au moins trois ans. Dans un pub ? Sept ans. Mon sourcil s'affaisse lentement. Je me souviens des divers alcools asiatiques - surtout celui que fabrique oncle Gen, qui est succulent - et j'oublie les autres. ... Ah non, je me souviens bien de la Kriek belge ainsi que de leurs bières ambrées. Ben voyons... Une remise à jour s'impose.

   J'écoute attentivement ce que me dit Finn, me présentant trois bières artisanales. Un sourire amusé s'étire sur mes lèvres quand je constate qu'il m'a présenté d'office les brunes, qui sont mes préférées. Quoique, certaines ambrées se valent tout autant... Je penche la tête de côté, imperceptiblement. Atypique ou universelle ? Hm... En un éclair de seconde à peine, je commande une Dirty Moose à la serveuse, le serveur étant aux prises avec trois autres clients. Je me tourne vers le dégarni alors qu'elle nous sert nos boissons.

- Tu m'as convaincu pour la Dirty Moose. N'y en a-t-il pas d'autres qui se valent autant que celles que tu m'as indiquées... ?

Mon intérêt est piqué à vif, autant que l'exigence que je me porte à vrai dire, mais c'est surtout une lueur de curiosité qui s'allume au fond de mon regard. Finn, quant à lui, était dos au comptoir en regardant la salle. Une fois nos deux boissons posées sur le bar, je paie bien évidemment la mienne avec la seule monnaie sur moi et vu ce que ma rend la serveuse, elle a compris que je paie pour les deux. Je hausse les épaules, ça me va parfaitement aussi.

   - Allons-y, camarade.

Je lance en gaélique irlandais, dans un premier temps, avant de soupirer discrètement. Penser anglais, anglais avec l'accent londonien de préférence. Je répète la même phrase en anglais ( sans s'excuser de sa bourde en plus, mais quel impoli ce Laël ) ( coucou c'est moi ). Je me dirige donc vers la table et je m'assois, absolument pas déstabilisé par la hauteur que me procurent mes rollers - j'y suis trop habitué. Je regarde par la fenêtre la rue toujours aussi vivante bien que la pluie se soit invitée dans la capitale. Je bois une gorgée de ma boisson, fermant mon unique œil par réflexe. Je comprends tout de suite pourquoi Finn l'a qualifiée d'atypique... mais elle me plaît bien. L'arrière-goût n'est pas du tout désagréable et c'est bien là un immense bon point.

(- Atypique mais bonne, en effet. Elle me rappelle une autre bière, même si je ne me rappelle pas son nom.

Je dis alors d'une voix calme et posée, bien que mon sourcil gauche s'arque discrètement une deuxième fois alors que je prononce ma deuxième phrase à voix haute. Décidément, j'oublie trop de choses, heureusement que ma mémoire concernant whisky et whiskey ne s'est pas dégradée. Je reprends une gorgée, plus petite cette fois.

   - Laquelle as-tu prise ? ... Elle est comment ?

Je n'ai absolument pas peur de poser trop de questions et de passer ainsi pour un enfant trop curieux, même s'il peut sembler étrange que je n'ai pas entendu Finn commander alors qu'il était à côté de moi.




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Finn McIntosh
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Sam 26 Nov - 15:27
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Finn patiente le temps que son collègue (bah ils sont dans différents secteurs mais ils bossent pour le même patron, non?) se commande une Dirty Moose. Puis, il se retourne et lui lance un 'Allons-y camarade', qui donne à Finn l'impression de se trouver au cœur de l'URSS.

"Atypique mais bonne, en effet. Elle me rappelle une autre bière, même si je ne me rappelle pas son nom." commente le professeur, une fois les deux compères attablés. "Laquelle as-tu prise ? ... Elle est comment ?"

"La South Gold. Elle ne déçoit jamais." répond avec un léger sourire.

Il s'affale un peu plus dans son siège, ramenant son verre vers lui. C'est que les fauteuils ici sont confortables. Un véritable piège. Du temps où il venait de s'installer dans son appartement, avant qu'il n'investisse dans un sur-matelas, les fauteuils de ce pub était plus confortables que son lit et rendait la tâche de s'en détacher autrement plus compliquée.

"Je crois que la dernière fois que je suis venu ici c'était avec mon père." pense Finn à haute voix réanimant les braises d'une conversation qui s'était éteinte pendant que les deux hommes sirotaient leurs bières.

Il est presque sur que c'est le cas. Il y a à peu près deux ans, le quartier était son premier choix pour une soirée bar et lorsque son père était venu lui payer une de ses très rares visites, Finn l'avait bien entendu emmené dans les meilleurs endroits. Après ça, il avait commencé à fréquenter d'autres gens et son secteur d'activité avait changé.

"Ça remonte!" rit-il, concluant ainsi ce fil de pensée.

Il boit une gorgée de bière avant de lever le regard vers Laël.

"Ça fait longtemps que tu es sur Londres?" demande-t-il plus pour relancer la conversation que par réel intérêt.
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Ven 30 Déc - 16:28

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       Avec mon déluge de questions, Finn ne répond seulement qu'à certaines d'entre elles ce qui ne m'étonne pas. J'esquisse un sourire à cette pensée, il semblerait que ma curiosité enfantine soit ressortie en flèche ; voilà bien des années qu'elle n'a atteint ce stade. Décidément, j'ai encore beaucoup à apprendre. Le léger sourire du dégarni me fait pencher ma tête du côté droit, par amusement. Une blonde donc ? Voilà qui fera plaisir à Maïa, je l'emmènerai ici pour qu'elle décompresse un de ces quatre.

Il s'affale alors dans ce siège tandis que je reste penché en avant, bras pliés sur mes cuisses. Je dégaine un de mes bras pour reprendre une gorgée de Dirty Moose. Atypique mais je l'ai déjà adoptée celle-là, je sens que je vais essayer de trouver le moyen de m'en procurer. Peut-être que Jane connaît un filon pour ça, je lui demanderai plus tard. Je respire profondément et calmement, ayant la sensation d'inspirer un air nouveau. Je ferme les yeux un court instant et je bois une troisième gorgée de ma bière, la reposant en rouvrant mes paupières.

       La dernière fois qu'il était venu ici était avec son père ? J'arque légèrement un sourcil avant de laisser le calme et la plénitude envahir mes traits. Je n'ai pas à poser de questions là-dessus, ça ne me concerne pas et, pour être honnête, ça ne m'intéresse pas non plus dans l'immédiat. Le dégarni vient lui-même clore ce pan-là de conversation avec un vif éclat de rire. Communicative l'humeur, je me surprends à sourire moi aussi en trempant mes lèvres dans ma Dirty Moose. Une petite gorgée et je repose mon verre sur la table.

- J'imagine, oui.

Il me regarde et pose une question. Mon sourire disparaît, se fait beaucoup plus léger plutôt, et je passe ma main dans ma nuque. Voyons, combien de temps... Depuis ma naissance en fait. Enfin, je dirais plutôt depuis mes dix-huit ans soit... quatorze ans. Je penche doucement ma tête du côté droit.

- Je suis né ici, techniquement, mais j'ai beaucoup voyagé donc... je dirais que je suis vraiment ici depuis quatorze ans.

       Un vif et bref rire me prend.

- Ça remonte aussi. Voyager me manque parfois, il y a tant de paysages magnifiques autour de nous...

Ma rêverie installe une froideur dans mon visage et quand ces deux dernières partent, je me rends compte que je n'ai plus grand chose à dire... sauf s'il parle de ses dessins. Il m'a semblé que cela l'embarassait donc je préfère éviter le sujet mais... Ah. Bah tiens, tant qu'à invoquer un sujet intéressant, autant partir sur celui que j'ai lancé.

- Tu as déjà voyagé quelque part, d'ailleurs... ?


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Mar 3 Jan - 12:13
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"Je suis né ici, techniquement, mais j'ai beaucoup voyagé donc... je dirais que je suis vraiment ici depuis quatorze ans." lui apprend le professeur avant d'enchainer en riant: "Ça remonte aussi. Voyager me manque parfois, il y a tant de paysages magnifiques autour de nous..."

Finn hoche la tête, 'approbation' se lisant sur son visage. Finn lui-même a toujours été convaincu que le pays était magnifique. L'écosse peut-être plus que l'Angleterre en terme de paysages naturels, mais ce que les britanniques n'avaient en nature ils le compensaient par des paysages urbains pour lesquels on venait de loin.

"Tu as déjà voyagé quelque part, d'ailleurs... ?" demande Laël, causant une réaction amusé chez le balayeur.

"Et bien techniquement j'ai voyagé jusqu'à Londres. J'ai grandi à Aberdeen et avec des parents bossant autant que les miens, les vacances c'étaient plutôt du sur place. Du coup je n'ai pas trop eut l'occasion de voyager à l'étranger." dit-il.

Il se frotte le menton, l'air songeur, se rappelant soudain d'un voyage datant de son adolescence. Peut-être même avant. Il devait avoir treize ou quatorze ans à l'époque...C'était un temps où il avait encore ces cheveux, ces jours-ci ça lui paraissait dater de plusieurs siècles.

"Quoique je suis allé aux États-Unis une fois avec mon père." enchaine Finn en se passant une main sur le crâne. "Il m'avait emmené à un de ces voyages d'affaires et il avait prolongé son séjour pour qu'on puisse faire un peu de tourisme. Je ne m'en souvient pas très bien, je dois dire. Juste que j'étais très impressionné par la hauteur des bâtiments."

Un sourire flotte sur ses lèvres alors qu'il se remémore quelques moments passés avec son père dans les rues de New York. A vrai dire, la ville elle-même ne l'a pas marquée plus que ça, mise à part l'immensité de tout ce qui s'y trouvait. Les seuls souvenirs encore clairs dans sa mémoire consistent en moment insignifiant, à boire un jus de fruit en terrasse, à se balader dans un parc,...Leur seul point commun c'est le tête-à-tête avec son père.

"Je crois que ce voyage comptait plus pour le temps qu'il me permettait de passer avec mon père que pour l'exotisme du lieu." conclue Finn à haute voix.

Frosty Blue


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Mar 24 Jan - 12:12

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      Un léger sourire, entre le malice, l'amusement, la satisfaction et l'écoute profonde, étire lentement mes lèvres. J'ai bien fait de partir sur le sujet du voyage ( la question de Finn y est pour quelque chose mon p'tit Laël ) ( et ça se dit modeste après... ) ( coucou c'est moi ), ça ramène beaucoup de souvenirs mais surtout ça permet de les partager. Ce sentiment est renforcé quand, dans ma froide rêverie, je vois le dégarni approuver ce que j'ai dit sur les paysages. Mon léger sourire s'étire encore un peu avant de se stabiliser et je penche ma tête de côté après avoir bu une gorgée de Dirty Moose. Vraiment excellente. Je boise mon regard dans celui de Finn et je décide de lui renvoyer l'ascenceur, convaincu que ça aboutira sur un beau partage de moments.

Sa première phrase me fait légèrement rire. Ça compte pour un voyage, en effet, et cette simple phrase me fait me rendre compte que tout le monde n'a pas la chance d'avoir la famille que j'ai... ni son argent ; c'est sûr que ça aide d'en avoir pour voyager. Aberdeen ? J'arque un sourcil, tant interrogateur que curieux, et j'écoute avec encore plus d'attention ce qu'il dit. Je passe une main dans mes cheveux par la suite, voyant qu'il confirme la pensée que j'ai eu moins d'une minute plus tôt. La conclusion qu'il en fait, je ne l'ai qu'à peine entendue. Aberdeen... c'est une ville d'Écosse que je ne connais très mal, à vrai dire je n'ai fait que la traverser une fois pour aller jusqu'à Inverness en longeant la côte.

   Ma curiosité arrivant en force, je m'apprête à le questionner sur Aberdeen et ses environs mais son air songeur me fait garder les questions qui sautent dans ma tête dans mes pensées ( sinueux comme réflexion ) ( il est prof de philologie, c'est pour ça... ) ( c'est encore moi ). J'attends patiemment qu'il parle, si toutefois il en a envie, et j'en profite pour ordonner mes questions dans ma tête. Mon attente ne dure pas si longtemps et, après avoir ramené un souvenir à la surface, visiblement, le dégarni m'en fait part. Un voyage aux États-Unis ? Hoho... Où donc ? Je n'ai même pas le temps de demander qu'il poursuit déjà. La hauteur des bâtiments... ?

- Tu as été dans quelle ville, aux USA... ?

Mauvaise question, dans la mesure où s'il ne l'a pas évoquée c'est qu'il doit y avoir une raison. Je m'inflige une claque mentale. J'ai encore beaucoup de chemin à parcourir, dites donc... Après un moment de silence, sa prise de parole me fait sourire. Sourire agréable, amusé et approbateur.

   - Je suis entièrement d'accord sur ce point. Et puis, tu sais ce qu'on dit ? Les voyages renforcent les liens, tant avec ceux qui t'accompagnent qu'avec ceux que tu ne vois pas. Ça ne se vérifie pas tout le temps, mais je pense qu'il y a une part de vérité là-dedans.

J'ai parlé dans un anglais parfait, même si mon accent irlandais se ressent quand même. Je hausse les épaules à cette pensée, c'est mon accent naturel après tout. Tant qu'il n'est pas encombrant, ça passe. ... Je travaillerai dessus plus tard ( oui, Laël est un cas désespéré de perfectionnisme à moitié avoué ). Les questions qui tournoyaient dans ma tête me reviennent soudainement et, avec le petit sourire mi-malicieux mi-curieux dont j'ai le secret d'après Maïa, je bois une petite gorgée de bière - tiens, il m'en reste encore la moitié - avant de lancer une à une mes questions.

   - Tu as piqué ma curiosité tout à l'heure, en évoquant Aberdeen. ... C'est comment ?

Passer par quatre chemins n'est pas dans ma nature. Je plisse brièvement mon oeil visible, peut-être faudrait-il que je précise un peu ma question.

- Au niveau des paysages, de l'ambiance, des gens, de la vie là-bas, je veux dire.

... Un jour ma curiosité aura raison de moi. Mais d'ici là, tant qu'à être curieux et direct, autant l'être jusqu'au bout. Et s'il faut, ma précision ne sert à rien vu qu'il a peut-être compris le sens de ma question. ... Tant pis, si l'occasion se présente j'expliquerai.




H.R.P:

Note à moi-même : gif ( http://24.media.tumblr.com/61ac0b9a73d9b69e61e7b0e63b37ae4e/tumblr_mjvybbIln91s8uenjo1_500.gif )
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Jeu 2 Fév - 12:23
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"Je suis entièrement d'accord sur ce point. Et puis, tu sais ce qu'on dit ? Les voyages renforcent les liens, tant avec ceux qui t'accompagnent qu'avec ceux que tu ne vois pas. Ça ne se vérifie pas tout le temps, mais je pense qu'il y a une part de vérité là-dedans.."

Finn hoche la tête. C'est sûr que pour lui et son père, se voir est déjà un progrès immense par rapport au quotidien, alors un voyage...

"Tu as piqué ma curiosité tout à l'heure, en évoquant Aberdeen. ... C'est comment ?" demande Laël.

Finn ne peut pas s'en empêcher, il s'esclaffe. Pas que la question soit particulièrement drôle mais bon. Aberdeen, quoi.

"Au niveau des paysages, de l'ambiance, des gens, de la vie là-bas, je veux dire." précise Laël probablement un peu perturbé par l'hilarité de son interlocuteur.

"Bah...C'est petit." dit-il avec une éloquence divine. "Je veux dire, si on compare à Londres il y a quasiment rien. Après les gens..."

Si on parle de ses soeurs alors Aberdeen c'est pas très cool humainement parlant. Pas que sa famille soit chiante mais bon...voila.

"On m'a toujours dit que j'ai le contact facile alors je trouve toujours les gens supers où que j'aille donc je saurais pas dire si les gens sont plus sympas à Aberdeen qu'ailleurs mais...ouais tant que tu reste loin de chez moi tu peux passer des vacances tranquilles."

Il soupire, un peu blasé. Dire que lui il n'a jamais eut la chance de se la couler douce pendant les vacances...A la limite il préférerait faire des heures sup à rentrer chez ses parents pendant les congés. Parce que là c'est plus du repos mais plutôt un camp d'entrainement pour les forces spéciales où ta résistance mentale est constamment évalué, à commencer par le petit-déjeuner (aussi connu sous le nom de 'Apocalypse').

"A choisir, je dirais que Glasgow est plus sympas, en plus c'est proche d'Edimbourg et ça ça vaut toujours le détour."

Et en plus c'est loin de sa ville natale. Tout bénef.
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Sam 25 Mar - 22:33

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      Ma franchise fait encore des siennes mais, au vu de mes précédentes questions ou remarques, ça n'avait pas semblé le déranger donc je ne compte plus me restreindre. Un léger sourire se forme au coin de mes lèvres. Rares sont les personnes avec qui je peux parler librement sans essayer d'adoucir mes mots pour qu'ils ne soient ni mal pris, ni mal compris et encore moins mal interprétés. Et face à ma question, un rire me répond. Je penche la tête du côté droit, amusé par sa réaction, sans savoir comment je dois prendre cette hilarité et si je dois l'interpréter ou non, d'ailleurs. Je précise ma question, juste au cas où je me suis fait mal comprendre - ce qui ne serait ni la première ni la dernière fois. Et sa magnifique réponse, alias "c'est petit", déclenche brusquement mon rire et enlève mon expression sérieuse, la décontractant définitivement.

   - Quelle éloquence Finn ! Je t'applaudirais presque.

Je ne m'attendais pas à une telle réponse, vraiment pas, et c'est autant la surprise que la concision et la phrase en elle-même qui ont déclenché mon rire. J'ai attendu qu'il finisse sa deuxième phrase avant de parler, je ne veux en aucun cas l'interrompre brusquement, même si pour mon rire... je n'ai pas pu attendre. Je mets quelques secondes supplémentaires pour calmer mon hilarité, définitivement détendu. Il faut dire que l'ambiance, les sièges, la bière qui est vraiment bonne, sont favorables à une session détente qui est d'ailleurs la bienvenue. Que mon cerveau pense à autre chose qu'à mes passions est une bonne chose, après tout. Un sourire se forme sur mon visage à cette pensée. Pour l'instant mon accent en anglais est quasiment irréprochable, ce qui ne fait que me détendre encore plus. La deuxième affirmation du dégarni étire mes lèvres en un sourire amusé.

- C'est une bonne chose que d'avoir le contact facile, je pense. Et si par 'rien' tu sous-entends que c'est une ville calme... je suis sûr qu'elle me plaira.

Enfin, de mon point de vue d'exigeant, de passionné et de réservé... je peux difficilement dire l'inverse vu que je n'ai absolument pas le contact facile. Et pour le calme d'une ville... J'apprécie grandement l'effervescence de Londres mais de voir sans arrêt du mouvement finit très vite par devenir épuisant. Le calme d'un endroit reculé est généralement le paradis quand ce genre de fatigue m'envahit. Passons...

- Pourquoi loin de chez toi ? Ta maison est un lieu de torture ? Sans vouloir t'offenser toi ou ta famille, loin de moi cette idée.

Ooooh, ça non. Vu l'importance que j'accorde à ma famille je ne me permettrai jamais de critiquer celle des autres, plus encore si je ne la connais pas. C'est stupide, gratuit et en aucun points honorable. J'espère qu'il ne l'a pas mal pris, mais vu son soupir... Il m'interrompt dans mes réflexions en parlant de Glasgow et d'Edimburg. J'arque un sourcil intéressé.

- Je ne suis jamais allé à Edimburg mais j'ai entendu beaucoup de bonnes impressions sur cette ville. Tu me donnes envie d'y aller, haha.

Je bois une gorgée de ma boisson, me disant que j'amènerai définitivement Maïa, Boyd et Amélie ici. Le paradis de la bière. Tiens, ça me rappelle ce bar à Bruxelles... un sourire nostalgique se peint sur mes lèvres. Dites donc, ça aussi ça remonte. C'est la soirée des souvenirs. Je respire profondément.

- Tu avais raison en tous cas, ce bar est vraiment sympa.

Un sourire tranquille se fige sur mes lèvres, comme quoi on ne peut pas dire que je ne suis pas apaisé et plus que décontracté.

- Il faut dire que les sièges sont une bonne méthode de décontraction. Ou de corruption, à voir...

Un petit rire me prend.

- J'ai presque envie de ne plus bouger, c'est dire l'efficacité. À l'avenir, si j'ai besoin d'un conseil sur un bar, je te demanderai. Si ça ne te dérange pas, bien sûr.

Dériver sur un autre sujet de conversation me semblait être une bonne idée plutôt que de parler de lui tout le temps. Enfin... si ça ne le dérange pas, tant mieux. Je lui demanderai après, tiens... Je prends une gorgée de ma boisson. Atypique mais... vraiment exquise.



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Mar 28 Mar - 12:31
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L'hilarité de Finn est apparemment contagieuse parce que Laël s'y met aussi et lorsque l'homme lui demande si sa maison est un lieu de torture, Finn se sent prêt à recommencer. Il se force à garder son calme. Après tout qui ne connait pas les dangers d'un fou rire prolongé? Il se contente donc de hausser les épaules et de noyer son rire dans de la bière.

"Je ne suis jamais allé à Edimburg mais j'ai entendu beaucoup de bonnes impressions sur cette ville. Tu me donnes envie d'y aller, haha." reprend Laël après que Finn ait hasardé une conclusion à son évaluation de son lieu de naissance.

Il n'y a pas vraiment de réponse à donner, donc Finn se contente de suivre le mouvement de son collègue et boit une nouvelle gorgée de sa boisson.

"Tu avais raison en tous cas, ce bar est vraiment sympa." commente Laël après un instant de silence. "Il faut dire que les sièges sont une bonne méthode de décontraction. Ou de corruption, à voir...J'ai presque envie de ne plus bouger, c'est dire l'efficacité. À l'avenir, si j'ai besoin d'un conseil sur un bar, je te demanderai. Si ça ne te dérange pas, bien sûr."

"Ah oui, ils me font le même effet. Dès que je commence à boire, j'ai l'impression que le fauteuil se transforme en cocon de confort. On a presque envie de s'endormir sur place!" Finn ponctue son commentaire d'un petit rire. "Ne t'en fais pas, je serais ravie de t'indiquer mes meilleures adresses." enchaine-t-il avec un grand sourire. "Entre esclaves de l'université il faut bien s'entraider!"

Il dit cela avec beaucoup d'humour et un clin d'oeil parce que l'université est loin d'être le pire employeur de la ville. Bien au contraire. Même en temps qu'homme de ménage - pas le métier le plus glamour - il n'a jamais eut à se plaindre de son environnement de travail. Bon, certes il aimerait bien que ces jeunes crétins d'étudiants arrêtent de coller des chewing-gums sous les sièges des amphis mais ça c'est un autre problème.

"Je dois être chanceux finalement." pense-t-il à voix haute en se souvenant des circonstances l'ayant amené à son emploi.

Repenser à ses débuts au sein de l'université lui rend soudain intrigué par ceux de Laël.

"Comment tu t'es retrouvé prof à Londres?" demande-t-il à l'homme.
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Dim 30 Avr - 22:26

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      Visiblement, ma remarque sur les sièges semble faire tiquer le dégarni et ce constat me fait doucement sourire. À peine ai-je fini de parler qu'il enchaîne déjà et je penche légèrement ma tête du côté droit, pour marquer mon amusement. Et évidemment, à sa surenchère sur le confort des sièges un petit rire me prend.

- C'est exactement ça ! Et c'est un bon moyen pour fidéliser sa clientèle, me diras-tu.

Je me joins à son hilarité passagère. Ah ça, pour être un cocon de confort où on a envie de s'endormir sur place, c'est vrai qu'on est pas loin du compte avec ces sièges... À sa réponse à ma question, je hoche simplement la tête pour le remercier, ravi également d'avoir un guide des bars de Londres avec lequel je pourrais peut-être faire des tournées de temps à autres. Pourquoi pas, après tout ? Voilà longtemps que je n'ai mis un pied dans un bar, c'est une bonne opportunité. Et ça permettrait à Maïa de se détendre et d'arrêter de me dire que je travaille trop alors que je travaille comme je le devrais. Ah, décidément... Un petit rire me prend quand il parle « d'esclaves de l'Université », un rire un peu plus moqueur bien évidemment mais j'ai bien relevé qu'il fait de l'ironie. ... Sinon sa phrase n'a aucun sens, Millenium est sans doutes un des employeurs les moins casse-cou que je connaisse.

- Je prends note, camarade esclave ! Et merci d'accepter de devenir mon guide des bars de Londres.

Je réponds à son clin d'oeil en lui en envoyant un également, et le plus appuyé que je puisse faire. Je me sens beaucoup plus détendu maintenant, mes pensées ne sont absolument pas tournées vers mes cours, mes travaux que je dois envoyer au plus vite ou les copies que je dois corriger. J'arrive à profiter de l'instant présent T et c'est plus qu'agréable, comme sensation. Même si, quand je vais devoir sortir de ce bar, je sais d'office que je vais rentrer au Manoir et travailler d'entrée de jeu. Enfin bon... Je n'en suis pas encore à ce moment-là, autant profiter de l'instant T. Débat mental clos. J'entends le dégarni parler de sa chance et je laisse couler, cette phrase ne semble pas m'être adressée. La question qui suit, cela dit... elle l'est à n'en point douter.

- J'ai étudié à l'Université de Millenium et... disons que j'ai décidé d'y rester pour enseigner. Je voulais sillonner le monde, à la recherche de parchemins à décrypter ou à étudier, mais tout compte fait je me suis rendu compte que je suis quelqu'un de très casanier.

Je bois une gorgée de bière, étouffant ainsi un rire. Je repose mon verre sur la table, un sourire rieur aux lèvres.

- Contrairement au reste de ma famille qui n'est jamais au même endroit pendant plus de huit mois.

J'expire par les narines dans un soupir amusé et je prends mon menton entre les doigts de ma main droite. Dire qu'il m'a fallu un long moment de réflexion avant de me rendre compte que... non que je suis plus casanier, en fait c'est surtout qu'avec Boyd et Amélie, je ressens l'envie de leur donner la scolarité stable que je n'ai pas eue. Et vu que Maïa est stagiaire à Millenium, je me suis fait une raison... et j'ai ainsi découvert que je suis plus casanier que ce que je pensais. L'explication est plus longue mais, tout compte fait, j'ai bien fait de l'élaguer.

- Quant à pourquoi Millenium... J'imagine qu'avec des parents qui ont étudié là-bas, j'ai voulu tester à quoi ressemblait l'esclavage.

Un petit sourire s'esquisse sur mes lèvres à cette phrase, un sourire aussi complice qu'amusé.



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