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Merry go round of life ► Joan Enrique Douglas

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Jeu 3 Sep - 3:05


Joan Enrique Douglas


Nom : Douglas.
Prénom(s) : Joan, Enrique.
Âge : 29 ans.
Sexe : Masculin.
Nationalité : Anglais.

Orientation sexuelle : Sapiosexuel, rien que ça.
Groupe : Personnel.
Année/Métier : Professeur de peinture.
Situation amoureuse : Célibataire.
Avatar : Howl - Howl's moving castle.


You see me but you don't know me


placide azur
Le ciel, tes yeux.


Tout commence toujours lorsque tes paupières oscillent faiblement. Elles relèvent un rideau de cils d'un noir d'ébène qui préservait jusqu'à lors tes iris couleur d'horizon de la lueur du jour. Ta main, fine, d'une carnation fraîche et impeccable, s'en va de son revers caresser tes paupières endormies.  Tu humectes tes lèvres ourlées et pourtant minces, ce qui raviva leur teinte rosée avant de poser pied-à-terre. À l'aube tu es fait de bleu. Un de ces bleus que l'on n'a la chance d'admirer qu'à la naissance du printemps, frais et pourtant si doux. Ta sérénité est manifeste, ton bien-être évident. Tout comme le jour toutefois, tu te mues en un nuancier de couleurs incroyables.

vif vermeil
Ton cœur, ton allégresse.


Surcroît d'énergie, l'avant-midi t'appartient. Des matinées grincheuses tu n'en connais rien et pour toi il n'est question que d'entrain. Une fois ton café adoucit et éclaircit par une larme de lait avalé, tu te prépares le cœur léger. Sur ton visage aux traits fins, tu passes un filet d'eau claire. Tu brosses ensuite grossièrement tes cheveux d'un blond mimosa et les dispersent à la hâte sur tes étroites épaules. Dans le miroir, tu te considères. L'expression neutre, tu ne t'animes qu'une fois tes lèvres étirées en un élégant sourire. C'est ce geste qui fait de toi qui tu es réellement, Joan. Aussi singulier que cela puisse paraître, il ne se passe pas un jour sans que tu ne te salues. Tu aime à croire que pour ne pas t'oublier, pour t'assurer de ta santé, il te faut prendre le temps de te dire bonjour. Tu te regardes, tu t'observes. Non pas par plaisir ou par conscience de la magnificence de tes attraits. Après tout toi, mieux que quiconque, sais que la beauté n'est que pure subjectivité. Et si certain t'appellent l'original, pour toi il n'est rien de plus naturel que de se saluer. Et à ces gens-là, c'est par l'affront d'un éclat de rire suivi d'une révérence que tu réponds, bien souvent rehaussés d'un sourire effronté tandis que tu te hâtes de retourner à tes affaires. Jamais ils ne sauraient atteindre ton cœur, insensible aux jugements et aux quolibets. Il ne suffit pourtant que d'une étincelle de vivacité d'esprit, d'un soupçon d'intelligence pour se frayer un chemin dans ton cœur. Durant la matinée, tu es vermeil. Tout comme ton corps, ton esprit s'éveille et s'affute tandis que tu abordes ce nouveau jour avec enthousiasme et impatience.

impétueux or
Ton génie, ta passion.


Ta silhouette est élancée, ta taille est mince et tes hanches du même acabit que tes épaules. Devant ton chevalet, tu semblerais presque insignifiant du haut de ton mètre soixante-quinze. Mais peu t'importe. Tout ce qui compte et à toujours compté est que la toile face à toi se pare de milles et unes couleurs. Tu saisis de tes doigts graciles un pinceau usé et tu entames une nouvelle œuvre. Depuis tes jeunes jours, nombreux sont ceux à t'avoir qualifié de génie en la matière. Tu manies les harmonies de couleur tels les plus grands et ta vision de la peinture propose un angle bien différent de celui des autres. La seule chose t'ayant empêché de prendre le chemin d'une carrière couronnée de succès est ton incroyable manque d'ambition. Tu te moques des lauriers qu'on te jette et tu ne t'émerveilles en rien de voir une foule à tes pieds. Autant le dire, ton génie ton confère un côté pour le moins étrange. Ton jugement est en tout point différent de celui d'une personne lambda. Pour toi, le plus insignifiant des clochards peut avoir bien plus d'importance qu'une star. La forme, le paraître t'importe peu chez autrui. Après tout, il est dans la nature des choses à l'aspect peu ragoûtant, mais renfermant un contenu délicieux. Tout comme des objets d'une rare beauté et pourtant si vénéneux. Pour ce qui est de toi, tu tiens à être toujours bien apprêté tout en restant dans un style te correspondant. Il est fait de couleurs vives associées à des couleurs neutres. Jamais tu ne maries différents imprimés et jamais tu ne portes plus de trois teintes d'une même couleur. Enfin, à contrario des autres, la seule personne pour laquelle tu t'habilles avec tant de soin n'est nulle autre que toi-même. Mais tout cela n'a bien peu d'importance à côté de l'art. De ton art. Avec ferveur, tu te jettes à chaque fois sur la toile désormais peinturlurée. Tu souris et dévoile des dents d'une blancheur étonnante tandis que tes yeux s'animent d'une joie nouvelle que tu peines à réprimer. Et après tout, à quoi bon ? Les coups de pinceaux s'enchaînent et tu finis bien souvent coloré toi aussi. Prenant du recul sur ton tableau, tu frottes le bout de ton nez aquilin de l'index et le recouvre de bleu cerise. Tes joues, pleines et empourprées, se dessinent lorsque tu arques ta bouche d'un énième sourire. Tu n'existes que pour ces moments-là. Durant la journée, tu te mues de l'or. Ta passion te fait rayonner d'une étincelante lumière.

turbulent pourpre
Ton lunatisme, ton paradoxe.


Tu es une personne des plus pédagogues qui soit. Ton épanouissement passe par celui de tes élèves et bien souvent, les voir se surpasser t'émeut plus que de finir l'une de tes propres toiles. Tu n'es pas regardant sur le nombre d'heure passées à enseigner et le travail supplémentaire ne t'effraies en rien. Plein de bonne volonté et perfectionniste. Voilà ce que tu es. Mais, il arrive parfois que tes sourcils d'une couleur similaire à celle de tes cheveux et naturellement dessinés, se froncent. Ton visage se trouble alors dans la colère, sans que personne ne s'y attendent. Ton insatisfaction te rend imbuvable et bien souvent tu perds en lucidité, aveuglé par le besoin irrépressible de parvenir non pas à la perfection, mais bien au but que tu t'étais fixé. Et tu t'emportes. Vis-à-vis de toi-même, vis-à-vis des autres. Ta sincérité et ton franc parlé peuvent alors se muer en méchanceté gratuite. Et tu regrettes. Bien sûr que tu regrettes. Mais, il est tout bonnement impossible de t'en rendre compte lorsque ton excès de colère arrive et quand de ta bouche sortent toutes tes pensées, sans filtre, agrémentées de ton accent espagnol qui ne t'a décidement jamais quitté.  Si l'on veut toutefois bien te pardonner pour tes mots plus hauts que les autres, tu t'apaises et t'excuses platement. Que la personne soit digne d'intérêt ou non d'ailleurs. Car, si tu aimes t'entourer de personne dotées d'une sapience assez développée, tu ne craches pourtant pas sur des personnes nettement moins intelligence. Tu ne leur laisseras juste que peu de chance de piquer ton intérêt. Parfois, tu t'empourpres. Aube, avant-midi, journée, soir. Qu'importe le moment, qu'importe l'heure. Mais, si tu n'oublies pas que ce n'est qu'une nuance de ta personnalité, à nouveau tu t'apaiseras. Tu n'es qu'humain après tout.




Every life begins with a breath




L'odeur de la tomate et des poivrons revenus à l'huile d'olive. La voix qui chantonne faussement des chansons d'amour impossibles. La voix grave du téléphone. Le soleil d'Espagne, la chaleur accablante de quatorze heures. C'est là ce qui jadis te comblait de bonheur.



Tu as vécu en Espagne une bonne partie de ton enfance. C'est Carmen, ta mère, une sulfureuse espagnole au verbe fleuris qui t'a principalement élevé. Ton père, elle l'avait rencontré en Angleterre, lors d'un de ses voyages d'été. Tu es encore à l'heure d'aujourd'hui la plus belle preuve de leur amour, tu sais. Tous deux incapables de quitter leurs pays respectifs, leurs familles et leurs amis, c'est ta mère qui se charge alors de t'élever. Mais, tu n'es pas difficile à vivre comme enfant. Tout comme les autres, tu aimes manger des sucreries, courir à tout allure dans les rues pavées de Madrid ou encore les histoires fabuleuses que te murmure ta mère pour t'endormir. Comme celle du Soleil qui, fout amoureux de la lune, mourrait chaque nuit afin de la laisser respirer. Encore à ce jour, cette histoire reste ta favorite.

Tu n'as jamais souffert de l'absence de ton père car il ne se passait pas une semaine sans que tu ne reçoives une lettre de lui à laquelle tu t'empresses de répondre. Et tout le charme de votre relation réside en ce lien épistolaire. Un jour, dans une missive, tu apprends que ton prénom a été choisi par ton père et par lui seul. Que s'il ne peut être là et te prendre dans ses bras, ton nom lui, te suit et te suivra toujours, comme ton ombre. L'image te fait sourire. Tout comme la pensée de ta mère capitulant sur le choix du prénom car avec cette façon d'écrire ton prénom, elle pouvait t'appeler Joanito et rouler le –j tel un –r à sa guise.

Alors que tu grandis, tu montres les signes d'une avance en comparaison des autres enfants. Ton esprit est bien plus aiguisé et avertis que ceux de tes camarades, mais ta bonne humeur et ta naturelle modestie ne t'éloignent pas du contact des autres. Tu préfères cela dit t'entourer des têtes de classes, avec qui tu discutes des heures durant de sujets divers et variés. Cela dit, tu ne rechignes jamais à donner un coup de main à quiconque se trouve dans le besoin et t'en fait la demande. En revanche, tu as en horreur les petites discussions insignifiantes ayant pour thème la pluie et le beau temps. Tu y préfères de loin le silence et le fait bien souvent savoir. Avec plus ou moins de tact. Peut-être plus moins que plus en grandissant.

Ta scolarité se passe normalement au détail prêt que tu te passionnes littéralement pour la peinture. Il ne se passe pas un jour sans que tu ne gribouilles un bout de feuille d'aquarelle. Il n'a jamais été question d'autre chose pour toi que de la peinture. Le sentiment qui t'habite lorsque tu t'exprimes avec ton pinceau est presque indescriptible tant il est complexe. C'est une hâte, qui te prend des entrailles, te soulève et t'emplis de joie. C'est à cet instant que tu te sens vivant, que tu te sens reconnaissant d'exister. Ta vie, c'est ainsi que tu veux la vivre. Parfois pleine de couleur, lumineuse, parfois triste et moribonde. Tout pourvu qu'elle ne soit pas monochrome.

Ton génie te conduit jusqu'aux portes de Beaux-Arts à Paris. Tu laisses ta mère et tes petites habitues en Espagne pour te frotter à des artistes aussi prometteur que toi. Tu t'intègres parfaitement bien à la vie en France et parvient à te faire comprendre sans encombre en parlant anglais, malgré ton accent assez prononcé. La manière dont tu écorches certaines expressions te confère un charme supplémentaire aux yeux des autres étudiants et professeurs. D'ailleurs, il n'en ait qu'une qui ait vraiment compté pour toi. Éléanore. Une femme d'une intelligence et d'un esprit si rare qu'elle te fascinait au point de t'en faire oublier la peinture. C'est elle, qui t'a fait découvrir l'amour et ses mystères. Le plaisir qu'il procure aussi. Un plaisir si différent de celui que te procure ton pinceau sur une toile immaculée. Une toute autre passion. Les deux seules qui comptent après tout. Même si celle que tu as vécu avec Éléanore fût éphémère, tes souvenirs n'en furent jamais entachés.

Tu fais tes classes aux Beaux-Arts et termine diplômé sous les honneurs et assommés d'éloges. On te prédit un grand avenir, un succès presque éternel. Mais pour toi il n'en est rien. À l'instar d'Éléanore, ce n'est pas la célébrité dont tu te languis. Ce qui t'anime est l'envie d'inculquer aux autres tout ton savoir et de voir dans leurs yeux briller un brasier de créativité. Pour que dans tes vieux jours, tu puisses regarder ta vie passée, nulle de regrets et pleine de joies.

Ton diplôme en poche, tu décides une formation d'enseignant que tu obtiens haut la main avant de poster des candidatures dans tous les plus grands établissements du monde. Ton espagnol et ton anglais sont impeccables, ton français correct et ta confiance en toi incroyable. Rien ne te fait peur et n'importe quel poste te serait allé. Mais, il y en avait bien un qui t'intéressait plus que les autres. Une prestigieuse université située en Angleterre. Et qu'elle ne fût pas ta joie lorsque tu reçus une réponse positive de cette dite université. Enfin, tu allais pouvoir découvrir le pays de ton père et le voir aussi souvent que l'envie t'en prenait. L'automne suivant la réponse, tu entrais à Millenium, bien décidé à subjuguer les élèves comme ton professeur l'avait fait.


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