oswald winnie lewis
surnom Winnie //
âge 19 ans //
sexe masculin //
nationalité anglaise //
orientation sexuelle bisexuel //
groupe étudiant //
année deuxième année linguistique - langues anciennes //
options russe - grec moderne //
métier serveur dans un café à mi-temps //
avatar uta - tokyo ghoul
Physique atypique //
dix-sept tatouages pour le moment,
dix rien que sur les phalanges et tous à l'encre noire //
piercings qu'il enlève pendant les heures de cours // cheveux
noir corbeau et pourtant bien naturels // ongles
vernis la plupart du temps, autant en noir qu'en des couleurs bien plus fantaisistes // a toujours ses
lunettes de soleil sur lui // porte parfois des
lentilles quand ça lui prend // s'habille avec des
couleurs unies et qui tranchent, généralement
Well my heart is golden, my hands are cold,
Winnie n'est pas très compliqué.
Winnie aime se moquer des choses oh se moquer des gens comme de lui-même ; il a dans son existence une douce ironie qui le fait franchement rire -et vous, là, qui le jugez déjà à son apparence, ça le conforte dans ses choix. Ah, ça l'amuse terriblement, de repousser les gens rien qu'à la vue de ses doigts et de ces choses un peu étranges, qui
sortent de l'ordinaire. Et Oswald vous demandera ce que c'est, l'ordinaire, quand on évolue depuis des millénaires.
Oswald, pourtant, il n'a pas beaucoup confiance en lui, non. Il n'a pas ces ego surdimensionnés ou ces attitudes de ceux qui ne font pas attention ; Winnie, il est bien ancré sur terre malgré ses élans un peu étranges -peut-être qu'il conçoit juste les choses un peu différemment. Peut-être.
Mais il ne voit pas de problèmes, Winnie, oh parfois il se demande si un jour il arrivera à être problématique et il se rend compte de son narcissisme désintéressé -parfois il n'aime pas ce qu'il pense alors il essaie de tout effacer et de recommencer. Comme pour être quelqu'un d'un peu mieux.
Et peut-être qu'à la fin toute cette mise en scène n'est qu'une espèce d'armure qui repousse ceux qu'Oswald ne veut pas fréquenter de toutes manières, oh les fermés d'esprits et ceux qui jugent trop vite trop vite trop vite.
Il sourit beaucoup, Winnie, et il ne se fâche pas même pas quand on l'appelle
ourson. Peut-être parce qu'il sait qu'au fond ce n'est pas très faux ; et il n'aime pas les peines trop longues mais vous dira qu'une courte vaut toutes les leçons du monde, et il n'aime pas les joies trop fortes mais vous dira qu'elles n'arrivent pas assez souvent. C'est étrange à dire, mais peut-être que Winnie est un peu omniscient ; il a cette manière de se détacher des choses oh de ne pas trop s'impliquer pour être sûr de bien tout juger de laisser ses chances à ce qui ne paraît pourtant pas bien sain et Oswald Oswald Oswald. Oswald pourtant ; terriblement affectueux et amical et compréhensif et jaloux et possessif et silencieux et trop peu confiant et toujours présent, Winnie oh s'ancre aux gens.
((s'encre dans leurs peaux dans les esprits
et sourit sourit sourit d'avoir dompté une autre vie))
Mais Oswald n'en a pas conscience, il faut croire ; il se dit toujours que tout est normal oh que tout passera un jour -alors il attend beaucoup, Winnie, peut-être trop. Peut-être trop.
adore
tous types de musiques, vraiment - si vous voulez être son poto, kidnappez-le et passez la soirée sur youtube à la recherche de nouvelles choses // parle couramment
russe, grâce à sa mère dont la famille a immigré // sait se débrouiller en
islandais // jure
en grec ou en russe, généralement // marmonne parfois en langues anciennes sans s'en rendre compte // a pensé à devenir tatoueur, un jour // aime se poser dans des endroits
plein de bruits pour apprendre // a failli prendre la spécialisation sciences du langage car il est passionné des mots // est adepte de ces sites sur internet qui définissent de nouvelles expressions avec les langues du monde entier
Low on self esteem, so you run on gasoline.
Tu n'as jamais vraiment aimé les photos.
Tu trouvais qu'elles avaient cette manière de figer le temps oh de le rendre moins important sur le moment, de rendre les souvenirs bien plus atteignables et tellement tellement tellement moins précieux. Comme si tout allait être imprimé classé rangé.
((et oublié))
Tu ne sais pas, Oswald. Et pourtant, quand il y a ces doigts qui glissent sur les surfaces glacées de ces papiers lustrés, c'est presque comme si tu sentais sur tes empreintes celles de ta mère qui te tenait fort la main. Fort fort fort ; et doucement, pourtant. Comme chaque mère devrait savoir faire.
Peut-être ta plus grande singularité, Winnie, a été ta proportion à ne jamais te plaindre à tes parents. Jamais. Peut-être était-ce parce que tu les voyais trimer dur oh ne jamais s'arrêter ; peut-être était-ce à cause de toutes ces histoires que ta mère t'as raconté de sa patrie d'origine oh de comment le froid là-bas engourdissait les mains et les esprits -comment il réveillait des fantômes noyés depuis longtemps durant les longues nuits d'hiver.
On ne t'a jamais rien caché, quand tu étais enfant. C'est peut-être pour ça que tu crois les gens sans en faire une histoire, c'est peut-être pour ça que tu n'accordes pas vraiment d'importance à l'honnêteté -tu penses plutôt que c'est une histoire d'estime de soi, le mensonge. On ne ment que quand c'est plus séduisant que ce qui est vrai ; et tu crois que tu préfères entendre un rêve vrai plutôt qu'une déprimante réalité.
Oh, tu ne sais pas, Winnie. Winnie. Comme un appel à l'enfance et à l'insouciance, comme un trait d'esprit de ces parents qui ont déjà fait tant de folies. Ils vous ont souvent raconté leur histoire, à toi et ton frère ; comment tout a commencé en un coup de foudre et comment tout a continué par des lettres sur des écrans et comment tout a fini avec votre mère qui quitte la Russie pour s'installer en Angleterre.
T'as toujours trouvé ta mère courageuse, Oswald. Cette manière qu'elle avait, de toujours avoir le menton haut, de te dire de te manifester quand des monsieur te marchaient dessus dans le métro, de ne pas répondre à ces autres qui la traitaient d'étrangère. Toi aussi, on t'a déjà dit que tu n'avais rien à faire ici. Parfois, tu crois qu'ils n'ont pas tord -parfois tu crois que tu devrais être dans l'espace, ou peut-être sous l'océan, ou dans des déserts chauds chauds chauds. Oh, tu confonds ce que tu dois faire et ce que tu voudrais être, Winnie.
Mais tu as décidé de ne pas te laisser faire, justement. Oh, tu n'étais pas rebelle non ; tu te disais conscient et ah, ça paraissait étrangement adulte pour quelqu'un de quinze ans -mais on t'a toujours laissé être qui tu voulais, alors tu savais que tu prenais les bonnes décisions. Tu as commencé tes tatouages par la poitrine. Un soleil sur le cœur.
T'as jamais été excellent en cours, oh, pas catastrophique non plus -mais la science t'ennuyait et tes professeurs t'ont toujours dit que tu écrivais trop. Tu ne comprenais pas comment est-ce que l'on pouvait trop écrire -c'est comme dire à une plante qu'elle a trop de fleurs. Tu as toujours adoré les mots, Winnie. Ils ont quelque chose, dans leur essence, qui te fait frissonner ; leurs manières d'être connectés et pourtant si étrangers -parfois tu te rends compte que tu penses ni en russe ni en anglais, et tu souris en sentant qu'il n'y a que des émotions dans ta tête mais que les mots les mots les mots les couchent sur papier, qu'importent leurs origines leurs lettres oh leurs consistances. Ils sont là -frêles, et fiers et forts pourtant. Et quand on les trace, ces lettres, on dirait presque que l'on dessine un nouvel univers.
Millenium, c'était un de ces petits miracles de la vie, il faut croire ; cette université étrange qui paraît presque mythique quand on en entend parler. Ça t'a de suite intrigué, quand on t'a dit qu'il y avait pied d'égalité pour tous, là-bas, et tu as vite compris qu'ils étaient de ceux qui donnent leur chance à ceux qui veulent l'attraper -et toi, Oswald, tu l'as carrément prise par les cornes. T'as toujours vu les choses en grand, alors tu as tenté -et te voilà ici, à Millénium, avec cette envie de réussir oh de montrer la magie de ces mots poussiéreux. Peut-être aussi pour montrer à ta mère qu'elle pouvait être fière de toi, elle aussi.
((comme si tu avais besoin de le lui prouver))
| OUI JE FAIS LA PARTIE PERSO dans du noir parce que je suis d4rk et même que j'ai pas de pseudo mais Winnie ça m'va np je suis handicapée des virgules mais in love des points-virgules et des tirets, me demandez pas pourquoi ; parfois je fais des sauts à la ligne random avec des trucs entre parenthèses c'est carrément flippant en vrai. mais j'vais bien dans ma tête promis ET DU RANDOM est-ce que c'est que chez moi que le lien afficher les nouveaux messages ne fonctionne pas ? ;w; (+Code ok by Nolan ET C'EST FOURBE OK mais j'vous pardonne pour la réf ♥) crédits images : icons winnie & images d'uta |