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Ta face n'attend que mon poing || Alen

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Dim 20 Déc - 21:06


⌊ ALEN HARTMANN ⌉


Nom ∠ -- HARTMANN --
Prénoms ∠ -- Alen Falk --
Âge ∠ -- 20 ans --
Sexe ∠ -- Masculin --
Nationalité ∠ -- Allemand, avec des origines danoises --
Orientation sexuelle ∠ -- Pansexuel --
Situation amoureuse ∠ -- Toujours ouvert --
Groupe ∠ -- Stagiaire --
Année/Métier ∠ -- Économie, en stage dans une boîte d'import-export allemande --
Option(s) ∠ -- Danois --
Avatar ∠ -- Haine Rammersteiner -- -- DOGS : Bullets and Carnage --



« Ceux qui ne me regardent pas en face ne méritent même pas de vivre. »



Persönlichkeit ||

Tu les regardes, Alen. Tu ris. Ils sont très drôles. Très drôles. Ils se démènent devant la vie, ils se battent contre elle, ils se noient dans leur existence, dans leur futur. Ils sont tellement pitoyables, tous. Toi, tu les regardes, et tu te gausses. Toi tu es au-dessus de tout ça. Toi tu ne subis pas la vie. Tu la contrôles, tu la manipule, tu la fais chanter, la vie. La vie c'est ton esclave. D'ailleurs ce sont tous tes esclaves. Ils doivent se soumettre, ou bien mourir.

Bien sûr, tu n'es pas idiot, Alen. Tu sais que certains sont forts, ont leur fierté. Ton désir de tout conquérir, de tout soumettre, tu sais qu'il faut le réprimer pour parvenir à tes fins. D'ailleurs, tu méprises ceux qui se laissent faire. Ceux qui ne répliquent pas quand tu leur enfonce un grand coup de poing dans les dents, tu les regardes de haut. Ils sont ridicules. Ceux qui courbent l'échine devraient mourir. Ceux qui baissent les yeux sans avoir affronté du regard devraient se tuer. A quoi ça sert de vivre quand on a pas de dignité ? Oui, monsieur, bien sûr, monsieur… Combien de fois as-tu entendu cette rengaine ? Bien trop souvent. Les faibles sont bons à jeter. Pour les forts, la manipulation suffit. Ils ont toujours des points faibles. Toujours tu peux les briser, les tordre à ta guise, les diriger là où tu veux.

Tu t'entoures peu, Alen.  Tes amis sont rares, tu les tries sur le volet. Certains ne supportent pas ta stupide manie de tout vouloir dominer, alors ils t'évitent. Ils n'ont pas supporté tes coups qui partent quand tu n'as pas ce que tu veux, ta tendance à coucher avec tous ceux qui te tiennent un minimum la tête (ou bien qui sont assez bien gaulés pour que tu oublies leur infériorité), tes jurons danois et ton habitude de parler allemand dans ta barbe quand tu ne veux pas qu'on te comprenne.

Mais ceux-là sont minoritaires. Généralement, tu fascines. Ton regard qui clame que le monde t'appartient intrigue, interloque, magnétise. Tu dégages une présence certaine. Il est difficile de ne pas te remarquer. Tu aimes bien parler fort, attirer les regards. Tu sais qu'une fois qu'on t'a goûté, c'est difficile de s'en détacher. Tu comptes beaucoup sur cette qualité pour que les gens se soumettent à toi. Après tout, si tu es une drogue, alors ces gens qui s'attachent à toi malgré tout sont à ta merci. Tu peux faire ce que tu veux d'eux.

Tu aimes avoir le contrôle sur tout, Alen. A Millenium, tu veux avoir la mainmise sur chaque activité aux dessous illégaux. La drogue ? Tu couvres les dealers. L'alcool ? Tu as un double des clés de la réserve des professeurs. Le sexe ? Certains élèves sont prêts à beaucoup pour payer leurs études, et mine de rien tu les connais assez personnellement.

D'ailleurs tu adores les relations bancales. La domination, c'est toi. Asservir un rechignant, tu en fais ton affaire, et ça finit souvent au lit. Les professeurs, n'en parlons pas. Dès que tu peux, tu uses de ce moyen pour en avoir un à ta botte. C'est beau, être jeune et sans sens des responsabilités. Tu fais ton possible pour ne pas avoir de limites.

Tu te fous de savoir ce qui ne se fait pas et ce qui se fait, tout ce que tu veux c'est obtenir ce que tu souhaites. Tu es prêt à tout pour combler tes désirs. D'ailleurs, ton but dans la vie, outre la domination de tout ce qui est possible et imaginable, c'est pouvoir continuer à faire ce qu'il te plaît à ta guise. Pour ça, tu aimerais beaucoup intégrer un gang. Mais sans contacts et sans piston, c'est assez difficile. Alors tu attends la fin de ta scolarité. Tu étends ton empire dans la cité scolaire, et tu attends. Tu es patient, tu ne te décourages pas devant l'adversité.

« Da sie sicher eintag alle knieen werden. »



Aussehen ||

« Putain mais tu fous quoi encore là ? Je croyais que tu dégageais le matin venu ! Ouais, c’est ça, fous le camp ! »

Des bruits de pas précipités, des jurons en danois, la porte qui claque, et un sourire satisfait sur ton visage. C’est bon, elle est partie. Elle commençait à te taper sur les nerfs, avec son sentimentalisme à la noix. Elle n'arrêtait pas de pleurer, de te supplier d'être fidèle. Fidèle, et quoi encore, oui, tu penses avec mauvaise humeur. Elle savait à quoi elle se frottait pourtant.

Tu te relèves, les cheveux blancs en bataille, les sourcils froncés et la bouche pâteuse. Tu te passes une main dans les cheveux. Ta vue est floue dans l'apathie du matin, tu sens encore la sueur et le sexe. Haussant les épaules avec nonchalance, tu envoies valser la couverture et tu te diriges immédiatement vers la salle de bain. Le matin, c'est ta meilleure amie. Tu n'es pas du matin, et à moins d'une bonne douche, tu as le poil hérissé toute la journée, aux frais d'à peu près tous ceux qui sont sur ta route. Tu traînes un peu des pieds. Le réveil est dur, comme toujours. Pour un peu, tu dormirais tout le temps. Peut-être est-ce le revers de ton incroyable énergie.

Tu croies ton regard dans le miroir. Tu fais peur ainsi, les yeux injecté de sang et les iris rouges. Merde, penses-tu en rebroussant chemin et revenant chercher sur ta table de nuit du sérum physiologique. Tu as oublié d'enlever tes lentilles, cette nuit. Celles-ci en moins, deux orbes bleu ciel te dévisagent. Les yeux rouges, c'est généralement quand tu as décidé de faire souffrir quelqu'un. Hier, c'était un pauvre type incapable d'aligner deux mots sans se pisser dessus. Il t'agaçait, tu l'as démonté. Tes poings en gardent quelques marques. Des petites éraflures rouges qui viennent s'ajouter à toutes les autres. Ta petite fierté.

Tu te dévisages. Ta peau est claire, presque blafarde, trahissant tes origines danoises. Tes yeux sont perçants, méprisants. Ton sourire s'orne souvent d'un rictus carnassier que tu aimes tant. Les voir trembler, c'est ton kiff. Voir l'étincelle de désespoir avant que ton pied atteigne leur gueule. C'est jouissif. Tu en frissonnes encore.

Enfin, tu entres dans la douche. Tu as dormi nu, tu te balades nu chez toi, et tant pis si ça dérange. Ils peuvent très bien se démener pour voir tes attributs, tu n'en a rien à faire. L'eau coule, brûlante, sur ton corps. Tu aimes ta douche très chaude, comme d'autres aiment leur café très noir. Ça permet un peu de détendre tes muscles. Tu es musclé, d'ailleurs. Les années d'entraînement avec ton père ont payé. C'est à lui que tu dois cette souplesse, cette violence, ce poing qui parle parfois à la place des mots.

Tu t'étires sous la pluie d'eau chaude, et tu t'empares d'une grande bouteille blanche et d'une éponge déjà bien utilisée. Tu imprègne l'éponge de produit, et tu l'appliques consciencieusement sur tes racines de cheveux, un peu plus foncées que le reste. Tes cheveux blancs sont faits à l'eau oxygénée, oui. Souvent tu prétextes un traumatisme pou faire gober le morceau. Ces cheveux sont aussi part de ton charme. Ça donne de l'espoir, rajoute de la fascination. Parfois il vaut mieux mentir pour atteindre ses objectifs. Tes cheveux font partie du mensonge.

Tu coupes l'eau, secoues les cheveux, se sèche d'un coup de serviette énergique. Et puis tu t'habilles. Tu t'habille toujours d'habits noirs, aimant le cuir et dédaignant les polos des uniformes des lycées. Tu aimes la fourrure sur tes blousons et tes habits près du corps. Cela souligne toujours ta démarche féline. Tu ajoutes une chaîne noire, et tu es prêt. Il est pile l'heure.
Tes yeux scintillent.

« Weld, du bist meine. »





« Se débattre c'est exister »




La mort n’est pas préméditée. Tu mourras demain ou jamais. Tu vivras aujourd’hui ou toujours. Seul ton cœur qui bat dans ta poitrine connaît le secret de ton existence.

Des crachotis. Un grand réflexe, tu inspires. Tu expulses le liquide amniotique qui est encore dans tes poumons. Première douleur. C’est si dur de respirer. Si dur de vivre. Il y a trop de lumière, trop de monde, trop de bruit, trop de mouvement. Tu fermes les yeux. Déjà la violence est autour de toi. Tu es secoué, un peu trop brutalement. La violence t’imprègne. La vie est déjà dure, elle le sera toujours.

Tu te mets à pleurer, mais les adultes autour de toi n’y prêtent pas attention. Ils sont partis dans leurs conflits d’adultes. Ils ne sont pas d’accord sur ta naissance. Tes parents te veulent. Tes grands parents auraient voulu que tu n’existes pas. Ton père ne leur convient pas. Ils l’auraient voulu allemand pure souche, avec une position bien assise et de quoi entretenir sa famille. A la place, Jens, il est moitié danois, pauvre, boxeur professionnel en recherche de succès. Toi, Alen, tu t’en fous, tu pleures.

Mais personne ne t’écoute.

La vie, ce n’est que quelques secondes de plus ajoutées à quelques secondes de plus. Bizarrement, c’est magique.

Tu as quatre ans, et ton père arrive en courant à la maison, un contrat de travail dans la main. Il sourit tellement qu’on ne voit plus ses tâches de rousseur. Il étreint de ses grands bras ta mère enceinte jusqu’aux yeux, et l’embrasse passionnément.

« On va à Berlin, chérie ! »

Alors tu quittes Hambourg et son port, et tu vas rejoindre Berlin la grande, Berlin la neuve, Berlin l’effervescente ; là-bas nait ton frère, Hanke. Il est tout petit. Tout petit. Tes yeux émerveillés fixent le miracle de la nature. Il est aussi tout blond, comme ton père. Toi, tu as gardé des cheveux un peu plus foncés, châtain clair, comme ta mère. Tu es déjà un peu grand pour ton âge ; Trud s’en félicite. Elle aura deux grands garçons, beaux comme leur père. Ils s’aiment, tes parents, à ce moment là. Ca ne durera pas.

Au fur et à mesure, tu finis par marcher sur un fil. Droit, accueillant. Si tu regardes devant, tout va bien. Mais si tu regardes en bas…

Hanke est malade. Hanke est tout le temps malade. Tu le vois aller toutes les deux semaines à l’hôpital, et tu as peur. Est-ce que Hanke va mourir ? Il a l’air si fragile. Tu voudrais le guérir de sa maladie, comme ça rien qu’en claquant des doigts. Ton père et ta mère te rassurent. Ne t’inquiète pas. Tout va s’arranger.

Et puis, pour te distraire, Jens t’emmène à son club de boxe. Il est fort, Jens. Il te raconte que depuis quelques années, il réussit à gagner de l’argent parce qu’il gagne beaucoup de matchs. Il te montre comme il se bat bien. Au début tu as peur, mais tu finis par ne plus le quitter des yeux. Il a l’air d’un héros ainsi, ton papa. On dirait qu’il peut tout vaincre.

Toi aussi, tu veux faire pareil. Mais tu es trop jeune. Plus tard, Alen, te dit ton papa. Quand tu seras grand, tu verras.

Tu pourrais tomber. Ne regarde pas en bas. Ne regarde pas les possibilités éventrées de ta vie.

Ton pied vient frapper dans le dos du gamin à terre. Il pleure doucement. Les autres te regardent, les yeux grands ouverts. Ils n’ont pas vu arriver la crise de colère. Tu leur fais peur déjà. Tu n‘as que sept ans, pourtant.

« Tu ne dis plus jamais du mal de mon frère, t’entends ? D’ailleurs, personne n’a le droit de dire du mal de mon frère. Compris ? »

Le gamin hoche la tête, frénétiquement, les autres avec lui. Tu les as eus. Ils t’obéiront, désormais. Tu ne le sais pas encore, mais dès que tu t’en rendras compte, tu t’en serviras immédiatement, presque par instinct. Comme si régner était dans ta nature.

A l’école, tout le monde te respecte. Tu as su fermer la bouche des petits impertinents. Ton père exige que tu rapportes des bonnes notes, alors tu t’exécutes. Quand tu les rapportes, il t’emmène à son club de boxe, et il t’entraîne. Il est intransigeant, mais tu aimes ça. Te batte te donne du pouvoir. Déjà tu appliques les premières leçons, pour faire comme ton père.

Ton père est ton héros. Il est grand, il est fort, il s’impose partout. Quand tu fais la comparaison avec ta mère, toujours à s’occuper de Hanke quand il n’est pas à l’hôpital, cela te semble ridicule. Tu ne comprends pas comment ton père a pu tomber amoureux d’une femme si faible.

Elle ne tient pas la distance. Elle est faible. Elle se laisser marcher sur les pieds partout. Au boulot, avec son patron, à la maison avec Hanke, à l’école, avec la directrice.

Hanke, lui, continue les allez-retours avec l‘hôpital. Son état ne s’améliore pas, mais au moins il va à l’école. Il est tout frêle, tu as envi de le protéger. Tu n’aimes pas qu’on se moque de lui. Il est intelligent Hanke, plus que toi, presque. Tu as du mal à l’admettre. Il est ton petit frère, après tout. Étrange de te dire qu’il peut te surpasser.

Cligne des yeux, fais deux pas en avant. Tu es au bord du Vide, il te tend les bras, il t’appelle. Tu l’entends ?

Un jour, tu rentres plus tôt à la maison. Tu entends des cris. D’abord, tu te précipites, et puis tu reconnais les cris de jouissance de ta mère. La vérité te frappe à la figure. Ta mère n’aime plus ton père. Elle ne l’aime plus, et d’ailleurs, ce n’est pas lui qui est en train de la culbuter. Ta mère a un amant. Peut-être même deux. Est-ce que ton père le sait ? Est-ce qu’il ferme les yeux sur ça ?

Non, tu te persuades en t’enfermant dans ta chambre. Il ne sait pas, sinon il aurait gueulé, il aurait piqué une colère, comme toi quand on t’emmerde trop. Il aurait quitté ta mère, vous emmenant avec lui. Il aurait fait tout ça. Ton père est un héros, après tout.

Au collège, tu essayes d’oublier tout ça. Tu fais des conneries. Tu fume un peu, juste pour voir. Tu te bas, beaucoup. Tu subis quelques dérouillées, mais la plupart du temps tu restes le vainqueur. Tu es fort. Tu es puissant. Tu en jouis à guise. C’est tellement grisant. Tu es roi.

Et puis, après les cours, tu vas traîner avec ta bande à l’Alexander Platz. Tu y fais les poches des touristes, et puis tu revends ce que tu recueilles. C’est drôle, c’est la déconne. Tu te drogues un peu, juste pour voir. Tu bois aussi. Tu baises. Au départ, c’est seulement une distraction, comme tout le reste, mais ça devient rapidement plus important. Plus vital. Assurer ta domination, sur filles comme mecs. Marquer ton territoire.

Ca fait du bien.

Tu veux vraiment le rejoindre ? Te laisser basculer, par-dessus bord, vers la mort ? Frôler la vie ?

A tes seize ans, Jens tombe malade. Le cancer l’a eu aussi soudainement que frappe la foudre. Les cinq mois qui suivent l’annonce de la tumeur sont un cauchemar. Vous n’avez plus d’argent. Auparavant, avec les soins de Hanke, on parvenait tout juste à relier les deux bouts. Avec la chimiothérapie en plus et sans le salaire de ton père, impossible de mener votre vie. Ta mère est effondrée. Tu ne comprends même pas pourquoi. Elle ne l’aime pas. Elle ne l’aime pas, et elle tombe en larmes chaque soir dans le canapé, alors que tu restes droit comme un i, affrontant la difficulté de pleine face ? Qu’est-ce qui ne va pas avec elle ?

Elle rentre de moins en moins à la maison. Hanke est obligé d’arrêter ses traitements pour pouvoir financer la prise en charge de Jens. Heureusement, ça n’aggrave pas son état, et il réussit à tenir le coup.  Puis, tu t’en rends compte. Trud se prostitue. Chaque soir, elle ferme la porte derrière elle, s’écroule en sanglotant, et tu la regardes, avec tout le mépris que tu éprouves pour elle. Elle est faible. Elle est détestable. Elle te révulse.

Tu t’énerves. Tu finis par la frapper, comme tous les autres. Elle n’est plus qu’un petit morceau de chair, roulé en boule, à la merci de tes coups. Tu cognes, encore, pour lui faire payer.

Tout est de sa faute. Tout est de sa faute. Ton monde tombe peu à peu en miettes, alors tout est de sa faute.

Elle émet une dernière plainte, et puis tu finis par reculer. Elle est étendue par terre, toute ecchymosée. Ça lui apprendra. Tout est de sa faute. Soudain elle se relève; elle fait face, comme tu aurais aimé qu'elle eût fait face toute sa petite et misérable vie. Tu recules, un peu surpris tu trébuches, tu tombes par terre, te protégeant d'un bras, t'écrasant contre des éclats de verre d'une bouteille brisée à terre. Ta mère au dessus de toi, tient les restes d'un goulot d'une bouteille. Dans ses yeux, tu vois de la haine, de la rage. Est-ce qu'elle t'aime ? Non. Depuis quand son amour a disparu ? Sûrement aussi longtemps que le tien. Elle frappe, les yeux troubles. Démone parmi les hommes, cela te fait bouillir, mais tu ne peux que te protéger. Son goulot entaille profondément ta gorge. Tu continues à te protéger de tes bras alors que ses coups diminuent. Ta gorge,tes bras saignent, et les coups cessent. Hanke a le bon sens d’appeler le Samu, mais ta tête a retombé bien trop brutalement sur le sol. Noir.

Frôler la vie ?

Jens est mort. C’est arrivé pendant que tu étais encore dans le coma, pendant les six longs mois qui t’ont retiré de la vie. Le cancer a fini par l’avoir. Tu t’en doutais. Il y a de la rage en toi. Tu en as marre. Tu veux changer de vie, en finir une bonne fois pour toutes.

A l’hôpital, tu reçois une carte de condoléances de tante Inge. Tu te souviens d’elle. C’est l’ancienne femme du frère ainé de ta mère. Elle était gentille, elle était la seule qui venait les voir quand vous étiez petits. Elle habite à Londres, maintenant. Tu crois bien qu’elle est  même ma marraine de Hanke.

Alors tu rentres à la maison, tu fais tes bagages, exhibant fièrement l’horrible cicatrice qui te parcourt le cou. Tu dis à Hanke de faire ses bagages, que vous vous en allez. Le pauvre a douze ans, mais il t’obéit sans faire d’histoires. Peut-être a-t-il un peu peur de toi, lui aussi. Pourtant tu ne lui ferais jamais de mal.

Tu jettes un regard à ta mère qui essaye de te retenir, mais tu l’écartes d’un bras.

« Vas te faire foutre, salope. On se barre. On ne te doit rien. T’as toujours été une mauvaise mère, de toute façon. »
Tu claques la porte.

Vous êtes partis.

Reste droit. Tu n’es pas tombé. Avance, encore un peu. Tu vois, c’est simple. Suffit juste de vivre.


Quatre ans que tu es en Angleterre, chez Inge. Tes débuts en anglais ont été un peu difficiles, mais tu avais les bases, alors tu t’es vite rattrapé. Tu as toujours un petit accent, et tu continue à parler allemand chez toi. Hanke ne s’en sort pas trop mal non plus. Il continue à fréquenter l’hôpital, mais moins qu’avant. Inge, elle, est une perle. Elle te laisse beaucoup de liberté, t’as même mis à disposition l’appartement du dessous. Elle ferme les yeux sur tes agissements louches, a juste exigé que tu continues à étudier. Elle a fini par avoir ta garde, et celle de Hanke. Tu n'es pas vraiment au courant de tout; c'est Hanke qui l'a secondée dans le procès. Ta mère a été déclarée incapable de vous élever. Cela n'a pas été très difficile, quand on s'est rendue compte qu'elle se droguait. Elle avait dû trouver tes réserves, pendant que tu étais dans le coma, et se laisser aller. Cela te dégoûte encore plus, de savoir que Hanke a été obligé de vivre seul avec votre mère droguée pendant une demi année. Tu as témoigné dans ce sens. Et tu as demandé à vivre chez Inge, qui a bien assez pour vous entretenir tous les deux.

Tu as fini ton lycée en Angleterre avec brio, et tu as voulu te lancer dans un parcours professionnalisant d’emblée. Il est hors de question que tu te déranges à faire de longues études ; ce qui t’intéresse, c’est l’indépendance. Inge a insisté pour choisir ta branche d’études. Toi, tu t’en fous, tant qu’on te laisse tranquille. L’école te convient, et tu traînes à Millenium un maximum, pour t’en accaparer la société. Après deux ans à la fac, tu décroches enfin un poste de stagiaire. Tu as le contrôle. Tout est bien.

Life goes on.






« Etwas anderes als du »


Pseudonyme ∠ -- Anviree --
Âge ∠ -- 17 années --
Comment avez-vous connu le forum ? -- Sur mon DC ~ --
Code ∠ -- Validé by June --
Encore un mot ? -- AMOUR ET AMOUR ♥ --


©Riva - Andrew


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Dim 20 Déc - 21:13
Rebienvenuuuue ❤ Si tu as des questions - toujours, hein, sait-on jamais -, n'hésite pas ! On n'mord pas, promis ~
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Invité
Invité
Dim 20 Déc - 21:33
Rebienvienduuuue ♥
HAAAINE *roule* Très bon choix de vava ♥
Courage pour la suite de ta fiche
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Invité
Invité
Dim 20 Déc - 22:27
Re-bienvenue !
Nice le choix du vava, je valide. v:
Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! ♥
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Invité
Invité
Dim 20 Déc - 22:48
Bienvenue :)
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Invité
Invité
Dim 20 Déc - 23:23
Je te nem. ♥ Encore bienvenuuuuue!
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Invité
Invité
Lun 21 Déc - 1:04
Haine c'est le bien !
Re-bienvenue parmi nous c:
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Invité
Invité
Lun 21 Déc - 1:04
EH ALEN DE PHOQUE !

*repart*

*revient*

Rebienvenue Tanachou <3

*repart encore une fois*
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Invité
Invité
Lun 21 Déc - 1:36
ALEN LE PABO NÉ SUR SKYPE.

J'sais pas quand Isaiah t'rejoindras, mais il te fais des bons doigts d'honneurs de là où il est.

Love. >:
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Invité
Invité
Lun 21 Déc - 10:55
Re-bienvenue Tanaaaaaaaaa ! ♥
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Invité
Invité
Lun 21 Déc - 15:47
Merci tout le monde ♥

Algerger jte vois et je lui lèche son doigt à Isaiah.

Sinon, ma fiche est terminée, j'espère que ça ira ~
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Invité
Invité
Lun 21 Déc - 16:03
Yaaay ce style ~
Rebienvenue à toi o/
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Invité
Invité
Sam 26 Déc - 17:43
Alen ♥

J'adore ses origines ! Et puis son caractère me plait beaucoup ça fait genre un personnage un peu challenge avec qui rp et tout ça devient une sorte de défis, un sale gosse ! Ca promet :] ♥
Xander Winchester
Xander Winchester
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Dim 27 Déc - 12:33
Bienvenue ici !
Joyce Lawford
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Jeu 31 Déc - 13:36

Validation
Heeeeey ! Ca y est je viens pour te valider !
J'aime vraiment le personnage d'Alen (nan jure?) et en plus j'adore te lire (comme d'hab' tu m'diras). Du coup j'ai rien à redire pour ne pas te valider, c'est tout bon ! Bravo ~

Du coup, tu es validé ! Maintenant que tu as ta couleur et ton rang, tu vas pouvoir t'acquitter de tâches administratives, tu connais la musique :

♙ Aller recenser ton avatar ;
♙ Créer ta fiche de relations ;
♙ Demander un rp ;
♙ Demander un logement ;
♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
♙ Rejoindre un club si tu es lycéen ou étudiant.

Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
©Riva
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