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Do You Want to Play with Me ? ♥ - Radley Baker [TERMINÉE]

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Mer 30 Déc - 19:42


⌊ BAKER -- RADLEY ⌉


Nom ∠ -- BAKER --
Prénom ∠ -- RADLEY --
Âge ∠ -- 30 ANS --
Sexe ∠ -- TRÈS BEAU SPÉCIMEN MASCULIN --
Nationalité ∠ -- AMÉRICAIN --
Orientation sexuelle ∠ -- OMNISEXUELLE --
Situation amoureuse ∠ -- ÇA DÉPEND DU JOUR DE LA SEMAINE --
Groupe ∠ -- PERSONNEL --
Métier ∠ -- CONCIERGE --
Avatar ∠ -- MASTER-- -- AENALUCK --



« You see me but you don't know me »


Radley... Rares sont ceux qui ne se sont pas retournés sur son passage. Par dégoût, admiration ou jalousie ça, c'est à vous de voir. Pourquoi le dégoût ? Radley est vulgaire dans sa façon de s'habiller : un débardeur noir souvent trop petit pour lui et bien échancré au niveau du torse et sous les bras, laissant ainsi luire sa charmante musculature aux yeux de tous ; un pantalon imitation cuir marron et assez ample qu'il porte très bas à la taille afin de pouvoir faire "profiter" les autres de la naissance de ses hanches ainsi que des chaussures noires style botte qui font beaucoup de bruit quand il marche. Et, quand il fait froid, il porte un long manteau de cuir teinté en rouge qui se marie parfaitement bien avec ses vêtements et ses cheveux. Des cheveux très particulier puisqu'ils sont blancs. Effectivement Radley est atteint d'une canitie physiologique héréditaire qu'il tient probablement d'un père qu'il n'a jamais connu. Il a donc commencé à avoir les cheveux gris tout juste adolescent et aujourd'hui, il les a d'un blanc immaculé. Pour certain, ses cheveux blancs et mi-longs sont hideux, pour d'autres, ils sont magnifiques. Après tout, chacun ses goûts et ses couleurs comme on dit. Radley souffre également d'une légère dépigmentation des yeux. Ce dérèglement des pigments de ses iris est bien dû à sa canitie. L'ensemble lui donne l'allure d'un albinos mais il ne l'est pas. Cette « tare » physique, il l'assume totalement à l'heure d'aujourd'hui.

Il faut croire que ça a son charme. Son style vestimentaire peut changer évidement, quand il ne travaille pas Radley à tendance à se balader torse nu donc bon. Cependant, il y a une chose qu'il ne quitte jamais, son collier. Une longue et fine chaîne en argent sur laquelle est pendu un joli pendentif : un rubis en forme de losange entouré par un cadre d'argent gravé. N'essayez même pas de lui enlever... De l'admiration ou de la jalousie, ça oui, c'est certain. Radley a beaucoup de choses à admirer (ou à jalouser, comme vous voudrez) et il ne s'en cache pas. En premier lieu, ses yeux. D'un bleu très clair, presque translucide, son regard séduisant et atypique a fait tourner plus d'une tête, mais qui peut paraître un peu étrange également. Entre ses cheveux et ses yeux, on peut tout de même qualifier l'homme de beauté étrange et intrigante. Vient ensuite sa musculature et sa corpulence... 1m97 de haut pour 95 kilos de muscles, Radley n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler un poids plume. Celà peut également rebuter, parfois les muscles un peu trop saillant ne sont pas appréciés. Oui car il passe beaucoup de temps à entretenir son corps et ses efforts ont bien payé, croyez-moi. Ce n'est pas comme s'il le cachait non plus. Ce dont il est assez fier aussi, c'est son sourire. Il a des dents d'un blanc éclatant et parfaitement bien alignées, et tout ça naturellement ! Il en a eu de la chance, sur ce coup. Un sourire ravageur pour un grand séducteur... Radley aime séduire, c'est pour cette raison qu'il sait mettre en valeur ses atouts.

___________________________________

Retenez une seule chose de lui : Radley est un parfait connard. En tout cas, c'est ainsi qu'on le qualifie la plupart de temps et ce n'est pas comme s'il ne faisait pas exprès. C'est un libertin, autant par le corps que par l'esprit. Il se dit libre d'aimer et de faire ce qui lui plaît. Son jeu favori : aller à l'encontre de l'éthique, de la morale et de l'opinion de gens. Le conflit, il adore ça même si ce n'est pas le genre de personne que l'on vient chercher. Le petit sourire moqueur qu'il porte trop souvent lui attire bien des problèmes. C'est aussi un grand dragueur, homme ou femme, ou même autre, pour lui c'est la même chose, il prend tout ce qu'il lui vient. S'il n'a pas ce qu'il veut, il fera tout pour l'obtenir, c'est un forcené pur et dur. Malgré ça, c'est aussi un grand flemmard. Par exemple, il sait très bien cuisiner, mais préfère commander des pizzas. Il lui est aussi facile de déléguer quelques tâches pratiques à d'autres au travail par exemple. Il déteste avouer ses fautes et adore par-dessus tout avoir raison. C'est exactement ce qu'on appelle l'orgueil ou avoir un ego démesuré. Imbu de lui-même, il lui arrive parfois d'être malpoli et désinvolte, ça a le don d'en énerver plus d'un.

C'est ainsi que la plupart de gens le voient, un homme outrant et sans limites, incapable d'être responsable de lui-même. Cela n'est pas totalement faux mais pas totalement vrai non plus. Malgré le fait qu'il a beaucoup d'ennemis, Radley a aussi quelques amis, des vrais. Et ceux-là vous tiendront un discours tout autre. Radley n'est pas un si mauvais garçon. En réalité, ce comportement exagéré cache une grande sensibilité. Radley a le cœur sur la main et n'hésitera pas à s'investir pour le bien des gens qu'il aime. Il est très protecteur envers son entourage et c'est aussi le parrain idéal, son caractère enfantin lui permet de s'entendre parfaitement bien avec les enfants, ceux-ci l'apprécient beaucoup d'ailleurs, c'est "le parrain cool et rigolo". C'est aussi un grand aventurier, il aime partir à l'improviste pour faire des choses complètement déjantées. Et puis il a beaucoup d'humour, n'hésitant pas à faire le fanfaron à table par exemple. Impossible de s'ennuyer avec lui, il trouvera toujours la chose pour vous faire rire même si vous êtes triste ! À une certaine époque, il respirait la joie de vivre. Il ne fanfaronnait pas autant non plus et n'était pas si désinvolte que ça. Seulement, perdre son meilleur ami l'a beaucoup affecté, tant est si bien qu'après s'être occupé du fils de celui-ci, il s'est réfugié dans la chaleur humaine au point d'en devenir accro. C'est pour cette raison que Radley est complètement instable dans ses relations, il ne s'est jamais posé. Autant au niveau privé qu'au niveau professionnel. Avant de devenir concierge, Radley a été cow-boy puis il s'est engagé dans la police avant de partir pour l'Angleterre et travailler dans la sécurité. Le boîte privée dans laquelle il travaillait a fait faillite et il s'est reconverti en concierge.

Bon, jusque là je vous ai parlé du Radley en général, tel que les gens et ses amis le voient dans la vie de tous les jours. Mais son comportement au travail est tout autre ou presque. Si il y a bien une chose chez Radley qui est marquante, c'est son goût pour la justice. Alors oui, c'est un gros fêtard, un gros dragueur et un mec pas souvent sérieux, mais il est clean : Pas de conduite en état d'ébriété, pas touche au mineurs, pas de gens mariés, pas de drogue, code de la route toujours respecté, etc... Il a toujours été très à cheval sur la loi, c'était la raison pour laquelle il s'était engagé dans la police, ayant très mal vécu ses années scolaires où il fut très souvent victimisé avant de prendre du muscle et de se défendre. Alors oui, il aime aller à l'encontre de la morale et de l'éthique, mais toujours dans le respect de la loi. Et ce désir de justice se ressent dans son travail. Même s'il n'est que concierge, il n'hésitera pas à intervenir dans un conflit ou avec un élève qui ne respecte pas le règlement. En dehors de ça, les étudiants l'apprécie énormément. Il est toujours gentil, il a toujours la bonne blague à sortir et se retrouve donc très souvent accompagné d'élèves pendant les pauses déjeuners où il raconte des anecdotes avec beaucoup d'animation. Il est une très bonne épaule pour pleurer aussi, et n'hésitera pas à aller consoler quelqu'un qui pleure, ou donner des conseils et aider dans certaines démarches.




« Every life begins with a breath »


Aaaah le Texas, sa nature, ses villes, ses ranchs, son peuple et... Ses histoires. Nous sommes un beau matin d'automne, il fait un peu froid, mais le ciel est dégagé et le soleil est tout juste en train de se lever. C'est à cette heure matinale que M. Lasater, jeune et nouveau propriétaire du ranch familial Lasater, se lève pour aller nourrir ses bêtes. De belles vaches bouchères bien portantes, des Beefmaster pour être précis. De beaux bestiaux, un croisement mis au point par la famille Lasater en 1908 ! Depuis cette année-là, le ranch est très prospère. Mais ce matin-là, ce n'est pas ses vaches qui allaient lui donner du fil à retordre, non, c'est l'une de ses employées. Enceinte de 8 mois et des poussières, celle-ci avait tenu à continuer de travailler pour économiser le plus d'argent possible. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que ce soit un accouchement prématuré. Logeant sur place, c'est en panique qu'elle arriva devant son patron en lui criant qu'elle avait perdu les eaux. La pauvre, c'était sa première grossesse et puis... Elle était si jeune, 19 ans à peine. Une soirée un peu trop alcoolisée l'avait conduit à une relation sans protection avec un coup d'un soir qui a vite pris la poudre d'escampette.

C'est ainsi que Monsieur Lasater se retrouva avec une femme enceinte sur le point d'accoucher dans sa voiture, direction l'hôpital le plus proche. Une fois là-bas, la jeune femme fut prise en main par les médecins. Sans vraiment savoir pourquoi, le jeune cow-boy a attendu de pouvoir voir la demoiselle avant de repartir. Tout c'était bien passé, l'accouchement avait été assez facile et il n'y avait eu aucun problème du fait que le bébé n'était pas un grand prématuré. D'ailleurs, c'était un petit garçon ! Très mignon qui plus est, et très bien portant ça, c'est sûr ! La mère avait décidé de l'appeler Radley et le chérissait malgré les circonstances de sa création. 2 semaines passèrent et Monsieur Lasater avait tenu à venir chercher sa jeune employée lui-même. Revenant au ranch, tous ses collègues s'étaient réunis pour l'accueillir et lui montrer son nouveau logement. En effet, chacun avait mis du sien pour rénover un petit cabanon dans lequel il y avait une salle à vivre, une salle d'eau et une chambre un peu plus grande dans laquelle trônaient 2 lits, un pour adulte et un autre pour bébé...

C'est dans ce magnifique cadre que Radley grandit, entouré par l'amour d'une mère et la gentillesse de ses amis qui s'étaient eux aussi attachés au gamin. Même Monsieur Lasater s'en était entiché, alors c'est vous dire. Il faut savoir aussi que Radley était l'exemple-même de la petite bouille à mamie. Ses grands yeux bleus et ses cheveux blond platine lui donnaient un charme sans pareil. Il était très gentil, assez naïf mais curieux de tout. Le fait qu'il ait les cheveux si clairs et les yeux si bleus au beau milieu du Texas ne choquait personne, au contraire, tout le monde trouvait ça mignon et lui disait que c'était son "petit plus" qui le rendait si original. Mais un jour, un autre petit garçon vint lui faire de la concurrence directe... Il s'appelait Jim et était également le fils d'un employé. Son père avait enfin obtenu sa garde après de nombreux procès. Enfin bref, dans tous les cas, plutôt que de devenir ennemis, les deux compères devinrent les meilleurs amis du monde, et c'est peu dire. Toujours fourré l'un avec l'autre, ils leur arrivaient de faire quelques petites tâches dans le Ranch pour aider leurs parents et les employés. Tout le monde était très solidaire, le Ranch respirait la joie de vivre.

Bien que confortablement installés au sein du Ranch, les deux amis furent obligés de le quitter pendant la journée, il fallait bien qu'ils aillent à l'école non ? C'est à cette époque que le comportement de Radley changea. En plus d'être albinos, Radley et Jim étaient les deux garçons de ferme, purs et durs. Ils avaient les vêtements qui allaient avec et la dégaine de jeunes cow-boys. Les ennuis commencèrent. Les railleries, les sales blagues, les bizutages, les deux amis avaient tout vécu. Radley en était le plus victime de par le fait qu'il soit albinos. C'est également à cette époque que les deux garçons se rapprochèrent. Non, n'y voyez rien de sexuel ou d'ambigu, mais c'était parfois assez difficile d'en être certain tellement ces deux-là se complétaient. Ils étaient toujours collés l'un à l'autre, au début, c'était une question de survie... Souvent, Radley se faisait charrier au collège, sa canitie commençant déjà à se manifester, au point que les terreurs de bac à sable s'en prenaient à lui autant verbalement que physiquement. Heureusement, Jim arrivait toujours au bon moment pour foutre son poing dans la figure des malfaiteurs.

Arrivés au lycée, Radley s'était bien plus affirmé et avait pris du muscle avec le travail au ranch. Jim, quant à lui, restait dans la norme. Étant toujours garçons de ferme, les railleries ne s'étaient pas arrêtées, mais cette fois-ci, ce fut au tour de Radley de protéger Jim. Il en était heureux, pouvant enfin lui rendre la pareille. Dans tous les cas, Jim et Radley n'étaient pas des lumières, mais pas des cancres non plus. De toute façon, ils savaient déjà ce qu'ils voulaient faire plus tard : travailler au ranch. Même pendant le lycée les deux amis travaillaient dur une fois rentrés. Ça leur faisait de l'argent de poche. C'est de là que Radley tient sa musculature. Il faisait beaucoup de tâches difficiles : il attrapait les veaux, entraînait les chevaux, s'occupait de réparer des barrières... Toutes ces choses qui nécessitaient de la force et de l'endurance. Jim, lui, s'occupait de l'administration, du comptage, de l'étiquetage, etc. Ils faisaient une fine équipe à eux deux.

Mais à la fin du lycée et après avoir travaillé 3 ans dans le Ranch, Radley rêvait d'aventures et de nouveaux horizons. Jim, incapable de se séparer de son meilleur ami, décida de le suivre coûte que coûte. Ils s'en allèrent pour New-York, la ville où les rêves deviennent réalité. Victime d'injustices par le passé, Radley s'engagea dans la police, il n'eut aucun mal à obtenir son diplôme. Quant à Jim... Celui-ci prit un petit boulot dans un café, rien de très spécial. Enfin, jusqu'à ce qu'une rencontre d'un soir lui mette un enfant dans les bras 9 mois plus tard avant de partir comme une voleuse. À ce moment-là, les relations entre Jim et Radley se détériorèrent. Non pas qu'ils s'éloignaient l'un de l'autre, au contraire... Jim était devenu collant, il ne s'en sortait plus avec le gamin et les dépenses nécessaires pour vivre. Il alla donc s'installer chez Radley. Petit à petit, Jim sombrait dans l'alcool et les problèmes d'argent, il jouait beaucoup. Radley, de son côté, s'occupait du fils de son ami pour lui enlever un poids dans ses finances. Mais les problèmes de Jim ne firent qu'empirer peu à peu. Il rentrait à pas d'heure, perdit son travail, végétait devant la télévision, partait sans prévenir... Néanmoins, il restait un homme foncièrement bon, surtout avec son fils.

Du moins, ce fut le cas un certain temps. En 4 ans, l'homme devint méconnaissable. Le Jim qu'avait connu Radley n'était plus. Maintes fois, il lui avait tendu la main, mais Jim l'avait toujours refusé. Non, pas par orgueil, seulement pour le bien de Radley. Les affaires de Jim étaient devenues douteuses, Radley s'en doutait bien, mais pas à ce point-là. Jim, s'enfonçant encore et toujours dans ses problèmes d'argent, avait fini par tomber dans le domaine de la drogue, n'arrangeant point sa situation. Radley ne s'en doutait pas, mais il garda le fils de son ami avec lui pour lui offrir un environnement de vie plus stable. Il était devenu le père de l'enfant puisque celui-ci ne voyait presque pas le sien. À trois ans, on ne réalise pas vraiment l'ampleur de la situation, on s'attache à la personne qui s'occupe le plus de nous, et avec le plus d'amour surtout. Radley le considérait vraiment comme son fils puisqu'il l'élevait dans cette optique. Sans le savoir, Radley remuait le couteau dans la plaie de son meilleur ami, et il ne tarda pas à le comprendre dans une situation des plus tragiques.

New-York, 14h35 au Commissariat du coin. La journée est calme, il n'y a pas trop d'appel alors les agents de service s'installent dans une atmosphère propice à la sieste. Quand soudain, la totalité des téléphones du centre d'écoute se mirent à sonner avec insistance. Les agents sont pris au dépourvu et pour certains, se réveillent. Un braquage de Banque est signalé, il faut intervenir en vitesse, l'individu est seul, mais dangereusement armé, il tient le personnel et les clients en otage, ils sont 23 au total. Les agents sont en effervescence, chacun attrape en vitesse son équipement et se précipite sur sa voiture de fonction. Radley, lui, est déjà sur le terrain, autre part, occupé avec une affaire de voisinage. La radio sonne dans sa voiture, mais n'étant pas à proximité, il n'entend pas l'appel. Nombreux sont ceux dans sa situation, mais pour lui, c'était différent. Alors qu'il enregistrait une plainte, son téléphone personnel se mit à sonner. Le sortant de sa poche pour raccrocher, il voit le numéro de son supérieur affiché, c'était donc important. Prenant ses dispositions, il se met en retrait pour répondre.

« Allô ?
- Allô Baker ? Nous avons besoin de toi au 33 Liberty Street !
- La Federal Reserve Bank ? Je suis actuellement sur le terrain avec un autre affaire, je ne peux p...
- Ce n'est pas une question Baker, il te réclame.
- Il ? Qui ça, il ? Monsieur, je ne comprends pas...
- Moi non plus Baker, il dit qu'il ne veut parler qu'avec toi, il... Il dit qu'il s'appelle Jim. Ce nom te dit quelque chose ?
- ... J'arrive tout de suite. »


Radley raccrocha aussitôt le téléphone. Il présenta ses excuses en expliquant brièvement qu'il y avait un braquage avant de s'éclipser dans sa voiture et partit sur les chapeaux de roues, sirène hurlante sur le toit, direction le 33 Liberty Street... Arrivant sur le terrain, il sortit de sa voiture et rejoint son supérieur. La Banque était encerclée de toute part, plusieurs forces de police étaient là : la police de quartier, le FBI, les forces spéciales... Il y avait même un hélicoptère de la télévision qui survolait l'événement. Mais Radley n'y faisait pas attention, il avait le cœur serré, les mains moites et le visage dur. Son supérieur lui expliqua la situation. L'homme menaçait de tuer un otage si jamais il n'avait pas ce qu'il voulait : Radley. Alors celui-ci fut équipé d'un gilet pare-balles et envoyé sur le terrain. Il avait refusé le micro, la caméra, ne conservant que son arme de service qu'il avait laissé à sa ceinture. Il entra dans la banque, les mains en l'air et la gorge nouée...

« Jim...
- Radley ! Tu es venu ! Je n'y croyais plus...
Sa voix se faisait suppliante. Radley, c'est fini, hein Radley ? C'est fini pour moi...
- Ne dis pas ça, on va trouver une solution... Ensemble.
- Non, c'est fini Radley ! Il n'y a plus d'espoir ! Plus d'espoir...
Son visage suait la peur et la panique, son regard tremblait, tout son corps tremblait, il ne tenait plus en place. Il avait l'otage à ses genoux, une femme qu'il avait apparemment blessée pour la soumettre. Son arme était pointée sur sa tempe.
- Jim co...
- Comment j'en suis arrivé là Radley ? Je ne sais pas, à toi de me le dire ! J'ai besoin d'argent Radley. Même si je fais le tapin dans la rue ça ne me suffit pas, ça ne me suffit plus. Il m'en faut plus, plus... Plus d'argent, plus de...
- De quoi, Jim ?
- D'AMPHÉTAMINES CONNARD !
- Jim...
- Arrête de me regarder comme ça du con ! Je suis plus Jim... Je suis plus Jim...
Le jeune homme était visiblement en pleine crise de manque. Radley essayait de réfléchir calmement, avec parcimonie. Mais il ne pouvait que rester impuissant face à la détresse de son ami, ou plutôt, de ce qu'était devenu son ami. On le sait tous les deux Radley, quoi que je fasse, je vais finir en Prison jusqu'à la fin de mes jours, hein Radley ?
- Jim, calme-toi, si tu coopères, on peut toujours trouver un arrangement !
Radley fit un pas en direction de Jim
- NE T'APPROCHES PAS DE MOI OU JE LA DESCENDS, T'ENTENDS !?
- Jim ne fait pas ça ! Penses... Penses à ton fils !
- ... Mon fils ? MON FILS !? Depuis quand j'ai un fils Radley !? J'en ai eu un oui, mais une certaine personne a décidé que se serait le sien, et cette personne, c'est TOI !
- Jim, j'ai fait ça pour t'aider !
- Ah ouais !? Ben c'est bien réussi dit donc ! Regarde, moi aussi, je vais aider cette pauvre fille Radley ! Tu as vu comme elle a peur ? Comme elle souffre ? Je vais mettre fin à tout ça !!!
- JIM !!! »


Une détonation se fit entendre. Tout le monde à l'extérieur faisait silence, aux aguets du moindre mouvement. C'est alors que la porte s'ouvrit. Un par un, les otages sortirent, se précipitant vers la famille ou les médecins. Sans plus attendre les policiers investirent le bâtiment. Ils y trouvèrent un corps inanimé sur le sol et Radley juste en face, les bras tendus en direction de celui-ci, son arme dans les mains, le doigt appuyé sur la gâchette. Il était là, immobile, comme pétrifié. Son supérieur arriva à ses côtés, incapable de savoir s'il devait lui adresser la parole ou non. Alors les bras de Radley se baissèrent petit à petit, celui-ci reprenant conscience de la situation. Son supérieur posa sa main sur l'épaule de son agent et, après une court silence, lui confessa quelques mots.

« Tu as fait le bon choix Radley...
- Oui... Sans doute... Il allait... Tuer cette fille...
Disait-il alors que son visage conservait la même expression d'horreur depuis la détonation du pistolet.
- Tu le connaissais ?
- C'était... Mon meilleur ami. »

Son supérieur, comprenant l'ampleur de la situation, l'entraîna dehors et le mit entre les mains d'une cellule psychologique.

Quelques jours plus tard, Radley contacta sa famille, puis celle de Jim. Incapable de surmonter sa première expérience avec son arme de service, il démissionna de la police. Afin de se remettre les idées au clair, il retourna au ranch avec le fils de Jim. Il passa 1 mois là-bas à réfléchir sur lui-même, sur ce qu'il avait fait. Pour lui, il avait mis fin aux jours de celui qui avait partagé sa vie jusqu'à maintenant. C'est comme s'il avait assassiné une moitié de lui-même. Incapable d'assumer la garde du fils de Jim, il le confia à son grand-père, sachant qu'il allait être entouré par la meilleure famille qui soit, loin de lui. Il se sentait trop coupable d'avoir tué son père, alors il préféra fuir, prendre ses valises et partir pour l'Angletter. Une fois installer là-bas, loin de ses souvenirs, il se noya dans le travail et le sexe. Au début, c'était uniquement pour oublier, mais il a fini par devenir accro au contact charnel au point de ne pas pouvoir s'en passer. Devenu barman, son comportement changea et il devint ce qu'il est à l'heure d'aujourd'hui : l'homme imbu de lui-même et dragueur, désinvolte et volage. Seulement, le bar où il travaillait fit faillite et, bien embarrassé de ne plus avoir de travail, postula un peu partout. Il fut donc engagé comme agent de sécurité dans une boîte privée. Il y resta quelques années, se redressant peu à peu de sa débauche passée avant que la boîte ne ferme. Après cela, sans trop d'économie, il postule donc pour le poste de Concierge à Millenium, ce qui lui permettrait d'avoir un logement de fonction.




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Pseudonyme ∠ -- MAMA HEN --
Âge ∠ -- 18 ANS --
Comment avez-vous connu le forum ? -- J'Y SUIS DÉJÀ 8D (Zack) --
Code ∠ -- Bu par Blanche~ --
Encore un mot ? -- LUV ♥ --


©Riva - Andrew


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Invité
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Mer 30 Déc - 19:56
RADLEEEEEEEEEY ❤️
Rebienvenue parmi nous !
Aaargh, je connaissais déjà ce personnage et son caractère, mais Rad me plaît toujours autant :') ! Ta fiche est agréable à lire, le caractère m'a fait sourire et j'ai failli saigner du nez devant le physique... Mais l'histoire est triste QQ Le passage avec Jim et la fille, surtout.

Enfin bon. Je veux un concierge comme ça xD /pan

Bref. Courage pour ta validation :3 !
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Invité
Invité
Mer 30 Déc - 20:03
Bienvenue ! :)
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Invité
Invité
Mer 30 Déc - 20:32
Re-bienvenue. ;3
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Invité
Invité
Mer 30 Déc - 21:05
Merciiiii vous trois ♥
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Invité
Invité
Mer 30 Déc - 22:47

Validation
Re-bienvenue mon fils :die: ♥ Vient dans mes bras tout de suite mon enfant D: Cette histoire est si.... Triste. Mon dieu, mais pauvre Radley quoi ! Tout de même, j'ai déjà fait des remarques sur la cb, mais j'ai adoré ta fiche. C'était plaisant à lire et j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire ~ Puis je l'aime bien ce gusse, j'ai envie de le réconforter (n'y voyez rien de sexuelle, quoique... :die:) Je ne vois aucune incohérence dans sa vie et la manière de se retrouver en Angleterre, ni même dans sa psychologie après ce qu'il a traversé. Bref, va donc rejoindre les jaune beau mâle ~ ♥

Du coup, tu es validé ! Maintenant que tu as ta couleur et ton rang, tu vas pouvoir t'acquitter de tâches administratives ! (Youhou, Ô joie !)

♙ Aller recenser ton avatar ;
♙ Créer ta fiche de relations ;
♙ Demander un rp ;
♙ Demander un logement ;
♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
♙ Rejoindre un club si tu es lycéen ou étudiant.

Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
©Riva
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