⌊ MADDIE SIMPSON ⌉
Nom ∠ Simpson
Prénoms ∠ Maddie
Âge ∠ 19 ans
Sexe ∠ femme
Nationalité ∠ anglaise
Orientation sexuelle ∠ hétérosexuelle
| Situation amoureuse ∠ désespérée
Groupe ∠ étudiante
Année/Métier ∠ première année
Option(s) ∠ arts du spectacle
Avatar ∠ -- Michella Watch-- -- Kekkai sensen -- |
« You see me but you don't know me »
« Quand les gens me voient pour la première fois, c'est toujours la même phrase qu'ils disent, ou qui traverse leur pensée : "oooooh, pauvre chérie !" C'est fou, quand même, le pouvoir que peut avoir un fauteuil sur les gens. Je pourrais agir comme la pire des garces, je pourrais avoir les cheveux rose bonbon, une crête, et des lentilles de couleurs rouges, qu'on me regardera toujours avec de la pitié. Parce que le super-pouvoir du fauteuil, ce n'est pas de vous faire paraître sympathique au yeux des autres. Non, son pouvoir, c'est la capacité de vous effacer complètement, de sorte que les autres ne voient que lui. Maddie Simpson ? Oh, non. C'est juste une figurante, celle-là. Non, moi, je suis la fille dans un fauteuil ! Quel vil égocentrique, celui-là, à vouloir me piquer la vedette, haha ! ...J'en ris, mais c'est assez difficile, dans la vie de tous les jours, de se dire qu'on est vu qu'à travers un objet, vous savez. Oh, arrêtez-donc l'hypocrisie, vous savez que j'ai raison. Vous voulez juste pas l'admettre, ne pas faire fasse à la réalité. Mais, pourtant... Tiens, faisons un test. Fermez les yeux. Oui, oui, vous tous, fermez-les maintenant ! Bien. Maintenant, dites-moi, lequel d'entre vous serait capable de me dire la couleur de mes yeux ? ....Aaaaah, tout de suite, c'est plus difficile, n'est-ce pas ? Mais bon. Je ne vous en veut pas. Pas vraiment. Je sais que de voir une petite crevette dans une grosse chaise à roulette, c'est toujours assez perturbant. Ca m'énerve juste qu'on s'arrête à ça. Mais, heureusement, ce n'est pas le cas de tout le monde. Il reste des gens, des gens comme ma famille, et mes amis, qui parviennent à me voir telle que je suis, au delà du fait que mes jambes fassent grève. Des gens capable de voir mes yeux bleus rieurs. De voir mon sourire en coin, mes traits fins, mes longs cheveux blond foncés. Parce que je ne suis pas juste "la fille en fauteuil roulant", vous savez. Je reste humaine. Et qu'est-ce que la capacité de marcher à côté de toutes les autres choses qui font de nous des êtres humains ? Alors oui, c'est vrai, de pouvoir faire tournoyer mes robes comme une princesse est sans aucun doute mon plus grand rêve. Oui, effectivement, j'ai les larmes aux yeux à chaque fois que je chante part of your world et je regarde avec envie tout ceux qui courent à en perdre le souffle. Mais je reste un être humain. Un être humain à part entière. Et c'est parce que certaines personnes ne l'ont toujours pas intégré, que je vais me permettre de me présenter. Alors salut. Moi, c'est Maddie. Maddie Simpson. J'ai 19 ans, et je suis une fille très coquette. J'aime me coiffer, me maquiller et bien m'habiller. Tout simplement parce que j'aime me sentir jolie, que ce soit en me regardant dans une glace ou à travers les yeux des autres. Parfois, existe un abrutit pour me demander à quoi ça sert que je fasse tant d'effort dans la condition que je suis. Et c'est dans ces moments la que je regrette vraiment de ne pas avoir l'usage de mes jambes. Parce que y'a des coups de pieds là où je pense qui se perdent, croyez-moi. ...Uhm. Je comptais vous donner une description de moi, mais... je me rend compte, c'est assez bizarre de se décrire soi-même. Enfin, je sais pas vous, mais moi, ça me donne l'impression soit de me jeter des fleurs, soit de me victimiser. Tant bien même j'essaie de rester objective. Mais bon. On va se lancer, hein ! Je suis donc, je pense, le genre de personne... A être comme un livre ouvert. Dans le sens ou, voulu ou non, chacune de mes émotions se verra sur mon visage comme une trompe sur un éléphant. A supposé que l'éléphant ne soit pas amputé de la trompe. Tiens, d'ailleurs, c'est possible, ça, se faire amputer la trompe ? ...Pour un éléphant, j'veux dire. Bande de coquins. Haha. Uhm, bref. Que je sois contente, en colère, triste ou je ne sais quoi, ça se repérera touuuut de suite. Alors, comme je suis de naturel joyeux, c'est ce que les gens retiennent le plus de moi. J'veux dire, a part du fait que je sois en fauteuil. Moi, je suis aussi ce genre de gens qui étant nés sans filtre anti-conneries dans la bouche. Autrement dit, tout ce qui me passe par la tête, bim, vous allez le savoir, et malheureusement pour vous, c'est en général jamais quelque chose de très intelligent. Mais bon, moi ça me fait marrer, alors eh ! Vivez avec ! J'vous jure. Toujours a se plaindre, ceux-là. Ah la la. Bon, sinon, bah, je suis ce qu'on appelle plus communément une gloutonne. C'est que, très franchement, je vois pas tellement l’intérêt des légumes quand existe our lord, le saucisson. Oh, pis je suis très maladroite, aussi. Pas toujours très facile quand on doit se déplacer en kart sans moteur H24. Et puis je suis très bornée. Et encore, le mot est faible. Quand j'ai une idée en tête, bonne chance pour essayer de me l'enlever ! Je suis du genre à vous botter les fesses dans mâcher mes mots quand vous avez un coup de mou, ou encore à devenir une vraie avocate du diable quand il s'agit de défendre quelqu'un ou quelque chose ! Oui, parce que je déteste l'injustice plus que tout. Je pense d'ailleurs honnêtement que j'ai du être accusée à tort de sorcellerie ou d'un truc du genre dans une vie antérieur, parce que, vraiment, c'en est viscéral. Et puis, on me dit souvent que je suis trop gentille. Voire même naïve. C'est que... J'ai du mal à imaginer les gens méchants. Et même ceux qui le sont visiblement, je vais pas pouvoir m’empêcher d'essayer de les comprendre, de chercher leur part de gentillesse. En fait, pour moi, c'est simple : Le mal existe grâce au bien et le bien grâce au mal. Je veux dire. Si le mal n'existait pas, le bien non plus n'aurait pas lieu d'être, parce que tout le monde serait sur la même mesure. De ce fait, si dans chaque bonne chose il y aura aussi du mauvais, il ne faut pas oublier que dans chaque mauvaise chose il y a aussi du bon. Ainsi, même celui qu'on pourrait penser comme le pire c*nnard de tous les temps, eh bien même lui, si on prenait la peine de s'intéresser à lui, on y verrait du bien. Pour la faire courte : Le yin et le yang. Philosophe, oui, je suppose l'être. Mais je pense que c'est pour ça qu'on me pense surtout très naïve. Mes amis me répètent souvent qu'en n'arrivant pas à voir les mauvaises intentions des gens, j'en oublie qu'elles sont pourtant bien là. Et c'est vrai, qu'un jour, un garçon que je venais de rencontrer m'avait invitée chez lui, et je l'ai suivi, sans penser une seule seconde qu'il ait pu avoir des projets salaces en tête... Résultat, il a tenté de me peloter ! Du coup, ça a tendance à un peu blaser mes amis. Ils m’appellent le marshmallow, pour vous dire ! Bon, que dire d'autre, que dire d'autre. Je suis aussi très bavarde, très râleuse, très chiante et très tête de linotte ! ...J'ai toujours eu un don pour me vendre, moi. »
« Every life begins with a breath »
10 Avril 2009
A vrai dire, j'ai profondément honte de ce que je m'apprête à écrire. Si honte que, si par malheur quelqu'un venait à être en possession de ce carnet, et se mettait à lire ce qui va suivre... Bah je demanderais à ce quelqu'un de brûler ce futur torchon. Et de se brûler les yeux par la suite. Umh. Bon, allez, un peu de courage, ma vieille ! ... J'me lance.
Cher journal. Seigneur j'ai honte j'ai honte j'ai honte j'ai honte
Si j'ose aujourd'hui profaner toutes mes convictions de « lesfillesquitiennentunjournalsonttoutesdescruches », c'est parce que t'es mon cadeau d'anniversaire de mon père, et, bon. Voilà, quoi. Oh, bien sûr, j'aurais pu me servir de toi comme d'un simple cahier à dessins difformes, pense-bête, ou alors comme munitions pour de futurs avions et/ou boulettes de papiers. Mais je crois que ça aurait pas plu à mon père. Bouaha. Alors bon. Jouons les poufs aux amis-livres quelques temps, ça pourra être marrant !
Alors. Je crois que toute pouf digne de ce nom commencerait par se présenter à son maaagnifique petit journal en sucre. (bah oui c'est sur il peut pas vivre sans connaitre ça, ton journal. ...En même temps c'est fait pour. En principe. Mais bon. Stoppons la philosophie sur les journaux intimes.) DOOOONC ! Enchantéééee de te connaitre, bout de papier ! (Notez ma magnifique ironie. D'ailleurs à qui je parle, moi...) Moi, c'est Maddie. Mais ça m'arrive qu'on m'appelle Mad ou Deedee, ou même Maddoun, ou je sais pas trop quoi. Bah, de toute façon on s'en fiche de mes surnoms, tu pourras jamais m'appeler. J'ai donc treize ans, et je suis en première année au secondaire. Euh. Je. Suis fille unique... Et je vis avec mon père... Celui qui t'as offert à moi, quoi ! (mon dieu dites-toi que c'est pas vrai je suis en train de causer à un bout de papier...) Umh. Y'a que nous deux dans la famille parce que ma mère est partie quand j'étais petite. Ouais, je sais, bouh bouh ouin ouin, quelle triste histoire bla bla bla. J'aime pas parler de ça parce qu'après on me regarde toujours avec pitié. J'veux dire. Ouais, ma mère s'est fait la malle, mais j'ai presque aucun souvenir d'elle, et je suis heureuse avec mon père, donc... Voilà, quoi. Sinon, euh. Que dire que dire. Je suis vis à Miami, sinon. Autant dire que je passe le plus clair de mon temps à la plage à surfer, quoi, haha. D'ailleurs ça se voit à ma tronche. Vous savez que, à l'origine, mon teint est censé être aussi blanc que des fesses d'un p'tit vieux, le violet-bleu des rides et vergetures en moins ? Non ? Bah maintenant vous savez. Hahahahaha. Comment ça, c'est pas si drôle ? Mais si, c'est drôle ! Non mais ! ...Mon dieu, faut que je me soigne, moi. Bon, sinon. Je sais pas trop quoi dire, en fait. Pour quelqu'un qui s'était promis mentalement de jamais tenir de journal de sa vie, je crois que j'en ai assez dit. Et toc.
[...]
3 octobre 2013
je
je ne sais même pas pourquoi j'écris ici en cet instant
je suppose que c'est la seule chose que je suis encore capable de faire. et encore...
il y a eu un accident. Le bus dans lequel j'étais pour aller à l'école... Je... je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé. Personne ne le sait vraiment. Tout est allé... Si vite... Une seconde, tout allait bien dans le meilleur des monde et la seconde suivante... il y a eu tellement de cris... j'ai eu si peur. et quand tout s'est stoppé... j'étais là, par terre. J'étais consciente, mais sans vraiment l'être. A vrai dire... J'avais tellement mal de partout... La seule chose dont j'étais capable, c'était pleurer
Et ensuite, j'ai été amenée à l’hôpital. de ça, je ne m'en souvient pas vraiment. Apparemment, j'ai eu beaucoup d'opération mais elles ont toutes été veine. J'ai pris trop de débris dans les jambes et...
je ne pourrais jamais plus marcher.
j'ai beau me le répéter, tout ça me parait si irréel... pourtant, je suis là, dans ce lit d’hôpital, je les vois, ces jambes. elles sont bien rattachées à mon corps. Mais je ne les sens même pas. Comme si elles n'étaient pas à moi. Je n'arrive pas a y croire. Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne pourrais jamais plus surfer. C'était ma passion. Mon échappatoire. Je vivais au rythme de la houle, de sentir l'odeur du sable et de l'eau salé était mon plus grand bonheur... Et on me l'enlève. Et tout ce qui me vient à l'esprit, c'est pourquoi. pourquoi, quand tout va bien, la vie décide d'un seul coup de nous enlever une partie de nous sans prévenir, et de nous faire souffrir, nous et nos proches, à jamais ?
C'est tellement injuste.
Mais face à cette injustice là, je ne peux rien faire
Absolument rien.
Et pour couronner le tout, je suis devenue la bête de foire de mon école. Les premiers jours, tout ceux que je pensaient être mes amis étaient venus me rendre visite. Et si au début, je pensais naïvement que c'était pour prendre de mes nouvelles, parce qu'ils s'inquiétaient pour moi, je me suis vite rendue compte que non. Tout ce qu'ils voulaient, c'était voir de leur propre yeux le grand changement de Maddie la sportive. De constater eux même la grande nouvelle, de voir le fauteuil de leurs yeux. Et une fois fait, ils n'avaient plus rien à faire dans cette chambre. Ils me disaient de garder courage tout en se dirigeant vers la porte de sortie, sans avoir l'intention de revenir. Parce que je ne suis plus celle qu'ils appréciaient. Je ne suis plus Maddie Simpson, sportive accomplie gagnante de toute compétition. Je ne suis plus celle qui sautillait de partout qui courrait toutes les deux secondes. Je ne suis plus que Maddie. C'est dans ces moments là qu'on se rend compte de la superficialité d'une pseudo-popularité. Parce qu'aucun de ceux que je pensais mes amis ne s'intéressait réellement à moi, en fin de compte. Simplement à l'image que je donnais. Voyons les choses positivement. Au moins, mon accident m'a permise de me rendre compte à quel point... Je suis seule.
[...]
14 novembre 2013
Papa veut déménager. Il veut quitter la floride, rentrer à Londres, là d'où il vient, là où je suis née. Au départ, j'ai mal réagit. Parce que tout ce que j'ai toujours eu, tout ce que j'ai toujours voulu accomplir se trouve là, à Miami. Mais... A l'instant, en voulant aller à la cuisine, je l'ai surpris, seul dans le salon, toute lumières éteintes, regarder en boucle la vidéo de mes premiers pas en sanglotant silencieusement. Et cette vision m'a littéralement arraché le coeur. Et je suis en train de me rendre compte a quel point j'ai été égoïste pendant tout ce temps. Je ne voyais que mon malheur, je ne voyais que moi... Sans me rendre compte a quel point ça a pu être dur pour lui. Mon pauvre papa. Il a passé tout ce temps à faire tant d'heure supplémentaires à son boulot pour couvrir les frais d’hôpitaux et de soin, il fait son possible chaque jour pour me redonner le sourire, pour paraître de bonne humeur pour moi... Alors que...
Je pense que j'ai eu tort, tout ce temps, de rester dans le passé. Ca me fait du mal, et ça lui fait du mal à lui aussi, de rester ici. Comme si le fantôme de mon passé revenait sans cesse nous hanter, à chaque heure, chaque seconde de la journée. Et puis, en y pensant... Je pense que notre grande maison est devenue trop cher pour nous. Et puis, avec tous ces escaliers de partout... C'est pas vraiment praticable. Alors tu sais quoi, petit carnet ? Je vais aller voir mon papa. Je vais m'excuser de m'être comportée si égoïstement depuis l'accident. Et nous allons déménager. Par la suite, je ferais le plus d'effort possible pour remonter la pente. Pour redevenir sa petite fille toujours de bonne humeur qu'il aime tant. Comme ça, lui aussi, ira mieux. Et je serais en mesure de le supporter quand il aura un coup dur. Je ne veux plus le voir pleurer seul en silence comme je l'ai vu. Je veux qu'il sache qu'il puisse compter sur moi. Je vais aller mieux, pour qu'il aille mieux.
[...]
12 Mai 2015
J'AI. GAGNE. LE. CONCOURS !!! Mon dieu. Moooon dieu mon dieu mon dieu. Tu aurais du voir ça, petit carnet ! La finale était grandiose. J'ai franchement cru que l'autre fille allait gagner. Elle a vraiment chanté comme une pro. Mais là j'ai eu une super trop cool bonne idée. S'il y a bien quelque chose d'utile dans mon handicap, c'est bien d'apitoyer les jurys ! Ouaaais, je sais, c'est mal. Mais bon. Pourquoi je devrais toujours être une Gryffondor, hein ? Moi aussi, des fois, je peux agir en Sepentard ! Et c'est ce que j'ai fais ! J'ai changé au dernier moment la chanson que j'allais faire. Et du coup, mon nouveau choix s'est porté sur part of your world. C'est vrai que j'aurais du y penser avant. J'ai toujours aimé cette chanson, mais depuis mon accident, elle me touche au delà des notes et des accords. C'est comme si elle avait été écrite pour moi. Et je l'ai chanté avec toutes mes tripes. J'ai tout donné. J'en ai pleuré. Ca s'est même entendu vers certaines notes. Et c'est tout le jury et tout le public qu'en a pleuré avec moi. Je les ai tous émus. Ca doit sonner un peu maso de vouloir chanter une chanson comme celle-ci, mais je l'aime profondément. Et maintenant, il y a un joli trophée qui orne la bibliothèque du salon ! Papa était si fier. Je suis tellement contente de le rendre heureux, même maintenant. Et je suis tellement contente d'avoir pu découvrir cette passion pour le chant. Ca ne serait jamais arrivé sans mon accident. Je ne vivais tellement que pour le sport... Je ne voyais rien au delà, alors qu'il y avait tellement de choses à découvrir ! Ca comme la photo. En relisant les vieilles pages de mon journal, j'ai pu voir cette phrase que j'ai écrite le jour où l'on m'a annoncé que je ne marcherais plus jamais : « Pourquoi, quand tout va bien, la vie décide d'un seul coup de nous enlever une partie de nous sans prévenir, et de nous faire souffrir, nous et nos proches, à jamais ? » Eh bien petite Maddie du passé, petite Maddie blessée, je vais te répondre maintenant : pour nous faire avancer. Nous faire découvrir le véritable « bon » et le véritable « mal ». Et pour nous faire découvrir des passions, des raisons de vivre encore plus grande encore que celles qu'on connaissait jusque là. Des qu'on aurait jamais envisagé avant, alors qu'elles étaient là, juste devant nous, n'attendant qu'à être découvertes. Parce que c'est vrai, après tout. J'ai perdu mes jambes. Mais j'ai gagné tant de choses, à côté. J'ai pu gagner de vrais amis. Des amis qui ne m'aiment pas pour ma popularité uniquement. J'ai pu découvrir le monde d'une autre manière, appréhender les choses d'une autre façon, j'ai pu connaitre de nouvelles passions qui m'arrachent les tripes mille fois plus que le surf ne le faisait. J'ai pu aimer mon père au centuple de ce que je pensais en être capable. En fait, là où je pensais ma vie finie, c'est tout le contraire qui est arrivé : J'ai pu renaître. Une seconde fois. Et aussi étrange que cela puisse paraître, si on me proposait de revenir dans ma vie d'avant, je n'en voudrais pas. Tout n'était qu'illusion et superficialité.
Je préfère mille fois celle-ci. Tant bien même je dois me battre cent fois plus pour me faire entendre et respecter par mes pairs, ce n'est rien. Parce qu'elle est là, la vraie vie.
Je m'apelle Maddie Simpson, et j'approuve ce message !
non puis c'est vraiment cool comme conclusion tu trouve pas ? Grâce à ça c'est sûr que si on te retrouve dans 100 ans, on va faire un film sur moi. Et ça, c'est la classe.
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Pseudonyme ∠ Lopiette !Âge ∠ 22 ans maggleComment avez-vous connu le forum ? top-site !Code ∠ Disparu grâce à Magical-Abbey '-'Encore un mot ? Pâte à choux & fraises tagada, j'vous z'aime putain 
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