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"La joie existe mais le malheur l'emporte toujours." [100%]

Taylor Swan
Taylor Swan
Professeur de philosophie
Date d'inscription : 27/03/2016
Messages : 70
Age (du personnage) : 30 ans
Orientation sexuelle : Bi
Etudes/Métier : Professeur de Philosophie (fac)
Pounds : 955
Dim 27 Mar - 19:32


Taylor Swan
NOM : Swan
PRÉNOM : Taylor
ÂGE : 30 ans
SEXE : Masculin
NATIONALITÉ : British
ORIENTATION SEXUELLE: Bi'
SITUATION AMOUREUSE : X
GROUPE : Personnel
ANNÉE / MÉTIER : professeur de philosophie
OPTION(S) : X
AVATAR : Kougami Shinya  - PSYCHO-PASS
IN REAL LIFE
PSEUDO : Basty
ÂGE : 20 ans
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Dc de Lawrence Twain
PETIT MOT : coeur sur vous ♥
CODE : Mangé par Sasha. ♥

PHYSIQUE / MENTAL
Malgré ce prénom mixte, à consonance plutôt féminine, Taylor est très masculin. Sa sexualité ne se devine pas au premier coup d’œil et ça ne lui déplaît pas, il n'aime pas rentrer dans les clichés, les stéréotypes, les cases, les moules enfin appeler cela comme vous voudrez. Il n'est pas si grand que ça, dans les alentours du mètre quatre-vingt, quatre-vingt-deux à tout casser, sa musculature il la tient de son service militaire. Ça remonte à quelques années c'est vrai, mais Taylor a prit goût à l'effort physique, à s'entretenir comme on pourrait le dire, en tout cas masse musculaire ou graisse confondues, il ne dépasse pas les 78 kilos, c'est déjà pas mal pour un type de sa taille. Ses cheveux bruns sont toujours en bataille, toujours un peu trop long pour le genre de coupe qu'il aimerait adopté, tirailler entre la flemme et l'inconfort des salons, il s'abstient d'aller se faire couper les cheveux. Les plus longues mèches retombent sur un front lisse et de taille normale. Pour rentrer dans les détails de son visage, il possède des sourcils assez fins qui donnent suite à des yeux bleus clairs remplient d'une certaine tristesse, d'une mélancolie qui ne semble jamais s'évaporer. Comme tout le monde, Taylor possède un nez et comme plusieurs attributs physiques, ce nez est de taille normale, ni trop long, ni trop gros. Il donne suit à une bouche aux lèvres légèrement charnues, elles sont parfaites pour des baiser passionnés et langoureux, pourtant elles sont rarement étirées par un sourire. On pourrait croire que Taylor à honte de sa dentition mais vous verrez très vite qu'il a des dents bien blanches et une bouche saine, la raison ne vient pas de là, pas qu'il ne sait pas sourire, seulement qu'il lui ait rare de se sentir joviale et candide au point de garder un sourire figé un certain temps.

NB: cicatrice sur la main droite à cause de broches externes ainsi que certaines un peu sur le reste de son corps.

On a tendance à avoir du mal à imaginer ce que pense Taylor. Amoureux de la philosophie et de la littérature, on le caractérise souvent comme rêveur et innocent à tord. Il a les pieds sur Terre, peut-être un peu trop, les activités des hommes de son âge très peu pour lui. Une famille ? Un mari ? Une épouse ? Des enfants ? À  quoi bon quand on a un chat, Oscar, pour lui tenir compagnie. De nature solitaire, il s'est encore plus enfermé sur lui-même depuis son retour de l'armée. Cette expérience autant enrichissante que traumatisante a changé Taylor. De jeune homme, timide et peureux, il est devenu un homme sûr de lui, confiant et courageux. Il n'est pas timide ou souffrant d'anxiété sociale, il est simplement solitaire. Être drôle ou faire l'imbécile, très peu pour lui, il a été reconnu pendant son service militaire et ses études pour sa droiture et son assiduité à respecter les ordres. On voit le dévouement pour les choses bien faîtes, jusqu'à son style vestimentaire, toujours tiré à quatre épingles. Il n'est pas coincé, loin de là, il manque juste de spontanéité. Tout doit être toujours prévu à l'avance, minutieux et perfectionniste, le moindre imprévu peu le mettre en situation de stress, pourtant il devrait être habitué avec son séjour en Afghanistan, lors de sa mission, aux imprévus mais, depuis ce temps, Taylor aime que sa vie soit réglée comme du papier à musique. Il doit sûrement être un peu manique sur les bords.
Bien qu'il fasse toujours preuve d'une patience exemplaire, il y a bien des choses qui insupportent notre professeur, pour commencer les personnes à la recherche de la moindre attention pour flatter un ego démesuré, les égoïstes et les menteurs. Ces gros facteurs sont souvent source de tension, qui tente tant bien que mal de contenir pour garder une image impeccable. Si il a bien comprit une chose à l'armée c'est qu'un Homme ne doit jamais montrer qu'il endure, qu'il souffre. Et pourtant quand on regarde Taylor dans les yeux, on voit que ses yeux ont vu des choses qu'ils n'auraient pas dû voir. On sent ce passé, aussi bien dans ce qu'il dégage à première vue, que par sa façon de s'exprimer.  


HISTOIRE

« Les images d'enfance ne se décolorent ni se s'effacent. » Andreï Makine

Un jardin, un chien, une balle ne sont que les rêves d'enfance parfaite que Taylor eut l'habitude d'imaginer assis sur son lit, dans ce dortoir aux murs délabrés. L'odeur des sanitaires remontant jusqu'à son dortoir, cet espace trop étroit où s'entasse une dizaine d'enfants comme lui, des plus jeunes et des plus âgées dans l'attente qu'on veuille d'eux pour combler le manque d'un couple dans leur désir de successions, de parentalité. L'idée de n'être qu'un objet de satisfaction pour les adultes a toujours dégoûté Taylor, plus indépendant et débrouillard que les autres il ne voulait pas se résoudre à sortir de son calvaire, convaincu que si la vie n'était pas tendre avec lui c'était pour une raison. Une façon de devenir plus fort, car seuls les super héros au passé les plus lourds sont les plus juste et les plus courageux pour se battre contre les méchants. Comme certains super héros, Taylor avait perdu ses parents mais contrairement à eux, il n'avait pas eu le choix que de finir à l'orphelinat religieux du coin.
Turbulent et insolent, il était dur de canaliser le petit garçon plus de quelques secondes. Curieux de tout et avec un sens de la réparti développé, il mettait à bout le moindre adulte qui s'approchait de lui. Un moyen de se protéger sûrement, de ne pas s'attacher à ces semblables éphémères, qui comme ses parents pourraient mourir en quelques secondes sous ses yeux. Ses yeux bleus qui ont perdu leur innocence bien trop tôt, enfermant peu à peu le petit garçon dans un silence, dans un monde sécuritaire tapisser de ses propres idéaux. Une réserve qui créa une barrière entre lui et les autres enfants de son âge.

Taylor n'a que 4 ans lors du drame, un père alcoolique, violent et impulsif avec une mère infidèle, dépressive qui tente de fuir. Ce soir là, il y a une dispute, les cris des parents de Taylor résonnent dans toute la maison réveillant le voisinage. Le petit garçon entend son prénom à plusieurs reprise, il sort de son lit descendant les escalier agrippé à son ours en peluche. Il voit son paternel armé du fusil de chasse, le visage déformé par la haine, des bouteilles de vins vides éparpillés sur le sol tâchant le tapis blanc de la pièce. Sa mère pleure et déblatère des mots que Taylor ne comprend pas. Les petits pas de l'enfant ne s'étaient pas fait entendre dans ce brouhaha, il se tenait pourtant derrière le couple. Le premier coup de feu fit sursauter Taylor, serrant son ours en peluche contre sa poitrine. Le corps de sa mère tomba lourdement au sol sous ses yeux, le sang recouvrant peu à peu le parquet du salon. Le petit garçon resta un moment sans réaction ne comprenant pas, il avance vers le corps sans vie et bafouille un   « Maman ? » tremblant de tout son être. Il marche vers le corps, ses pieds encore potelé, piétinant le sang de sa mère. Taylor se penche, secouant doucement l'épaule de cette dernière pour la réveiller. Les larmes lui monte aux yeux, il a peur et secoue de plus en plus fort sa mère qui lui faisait dos jusqu'à maintenant, sous les secousses le corps finit par se tourner, dévoilant ce trou béant dans cette poitrine qui l'a nourrit et consoler tant de fois. Son regard reste horrifié sur l'expression du visage de ce cadavre. Il eut si peur qu'il s'urina dessus, le reste de son corps tétaniser par ce macabre spectacle. Les pleures de son père, paniquant, faisant les cent pas dans la pièce attira les yeux de Taylor quelques secondes. Le canon dans la bouche, son père mit vulgairement fin à ses jours de la sorte, sous les yeux de sa progéniture. Ce sont les voisins, alertés par les coups de feu qui contactèrent la police extirpant Taylor de cette sanguinaire maison.

Les mois qui suivirent furent une horreur, les événements étaient encore trop clairs dans l'esprit de Taylor, il lui aura fallu de nombreux mois pour se remettre d'aplombs, son jeune âge aidant à l'oubli  au fur des années. Il ne ressentait ni tristesse, ni colère, juste un regret de n'avoir pu rien faire à ce moment là. Laissant ces douloureux souvenirs n'être qu'une page sombre de son début d'existence.

« L'adolescence est le temps où il faut choisir entre vivre et mourir. » Hafid Aggoune

L'adolescence fut la période libératrice pour Taylor. Entre le sexe, les fêtes et les alcools, la drogue, les études, le jeune homme n'avait plus le temps de se morfondre sur son tragique passé. Tous les abus étaient les bienvenus dans la vie de Taylor, un trop pleins de tout ce qui le projetait peu à peu sur une pente glissante, il courrai à sa propre perte sans en avoir conscience. Cet enfant pleins de répartie laissait place à un adolescent qui recherchait la reconnaissance aux yeux de ses semblables. Une reconnaissance futile et absurde qui pourtant rongeait le jeune homme au point de vouloir en finir avec sa misérable existence. Ne plus souffrir des casseroles qu'il traîne depuis trop longtemps, ne plus avoir souffrir, ne plus avoir à prouver ce qu'il est. Ce mal être prit de plus en plus de place, isolant de nouveau Taylor des personnes de son âge. Il avait 16 ans et tout ce qu'il le forçait à sortir de son lit le matin n'était autre que les surveillants de son internat. Des surveillants qui assistait à la descente aux enfers du jeune brun. Cette descente silencieuse et pourtant si douloureuse fut souvent mise sur le compte de l'adolescence, cette période de la vie où on se cherche, on n'est plus un enfant mais toujours pas un adulte, Taylor n'était plus un enfant depuis très longtemps mais toujours considéré comme fragile émotionnellement.

L'adolescent finit par trouvé un moyen d'extériorisé son mal être, tout simplement en se plongeant dans ses études, développant immédiatement un goût pour la littérature, française précisément. Il dévorait les romans du mouvements romantique, tous ces auteurs écrivant leur mal être, couchant sur papier leur sentiments les plus sombres faisait un bien fou à Taylor. Il se retrouvait dans ses lignes, et bientôt il eut envie de faire pareil, écrire son mal être tout en le gardant pour lui, faire sortir ses pensées nocives et les matérialiser pour réduire le poids sur ses épaules. Ce goût pour l'écriture ne fit que progresser au fil des pages remplies, cette thérapie personnelle avait des effets plus que positif sur Taylor qui commença à s'ouvrir. Il était toujours solitaire mais ne semblait plus souffrir en silence. Il retrouvait le sourire, l'envie d'avancer, rencontrant même l'amour pour la première fois au cours d'un club de littérature.

Mia avait été séduite par la plume de Taylor. Elle se dévorait chaque parole sortant de la bouche du  jeune homme. Ils avaient tout deux 17 ans quand leur relation commença. Taylor n'était pas du genre très attentionné, ni même très amoureux, mais il n'était plus seul. Il avait quelqu'un à qui parlé de ses sentiments, apprenant que Mia, aussi, avait eu une enfance assez chaotique tout comme lui. Il se retrouvait en elle, mais pas au point d'en être fou amoureux. Ses sentiments s'arrêtaient à l'attachement comme avec un ami de longue date. On se doute bien que cette relation ne durerait pas, mais tout deux en profitèrent jusqu'à la fin. Les deux adolescents se séparèrent à la fin du Lycée, après un an de relation, de soutiens, l'obtention des diplômes de fin d'année sonnait comme une libération pour Taylor. Il quitta Mia le soir même, sans explications poussée, il ne l'aimait pas et au fond d'elle Mia le savait aussi. Leur relation n'avait été que du soutiens mutuel, et pour ça il ne pourrait jamais la remercier assez. Elle avait réussi à sortir Taylor de son silence, lui faire voir le meilleures des choses à chaque difficulté, lui rappelant à quel point il était bon d'être positif.

A 18 ans, Taylor avait sorti la tête de l'eau et prit confiance en lui. L'adolescent déprimé et solitaire, laissait peu à peu place à un jeune adulte confiant et plus viril qu'on aurait pu imaginer le voir devenir. Finit les boutons, le corps disproportionné, la voix qui mue, la timidité mais il resta toujours ce solitaire en puissance. Son diplôme en poche, sa copine de larguée, il n'avait plus rien qui le retenait. Taylor voulait devenir fort, courageux et servir à quelques choses, que les gens se souviennent de lui autrement que par son passé. Il s'engagea quelques jours plus tard dans la British Army pour 4 ans.

« Je hais la guerre comme seul peut le faire un soldat qui l'a vécue. »Dwight Eisenhower  

Après de longs mois d'entraînements et de missions un peu partout à travers le monde, Taylor avait prouvé sa résistance, sa force, sa capacité à rentrer dans les ordres, ainsi que son courage. La nouvelle vie de soldat avait dévoilé un instinct de leader, un instinct et combattant et de meurtrier. Cette absence de sang froid lui donnait la capacité d'abattre quiconque sur son passage, sous un ordre,  sans sourciller. Il avait parfois honte de ses actes mais la reconnaissance de ses supérieurs était bien trop jouissive. Le jeune soldat avait choisi la division des « Signaller », cellule d'information et de communication, des éclaireurs toujours premier sur le terrain. La peur de mourir il ne lui pendait pas aux tripes, il était telle une machine faisant sa routine mécanique, tirer et recharger, voilà tout ce qui occupait son esprit pendant les missions.

Taylor trouva sa place immédiatement dans ce monde de l'armée,il apprenait de plus en plus sur lui et découvrait des aspects de sa personnalité qu'il ignorait jusqu'à maintenant. Ce corps qui se dessinait à vu d’œil, sa force et sa personnalité appréciée à sa juste valeur, voilà ce qui plaisait et poussait Taylor à se surpasser encore plus. Il devenait même populaire parmi ses frères, créant une famille fictive, il s'épanouissait enfin. Il finit par découvrir une sexualité plus ambiguë qu'il l'aurait voulu, son attirance pour les hommes dans un milieu militaire n'était pas évident pour un jeune soldat, il voulu cacher cette attirance qu'il jugeait répugnante. Pour Taylor c'était le seul point noir au tableau, il se contentait d'ignorer ses désirs, ses fantasmes se plongeant encore plus dans la performance en tant que soldat. L'enfant était bien loin , le soldat parfait était ce qui le caractérisait aujourd'hui, obéissant et réactif il donna de très bon résultat à tous types d'évaluations, par la suite en mission aussi. Si bien qu'il fut choisi pour partir en mission de 6 mois en Afghanistan pour terminer son service, ses supérieurs hiérarchiques priant pour qu'un soldat comme lui fasse carrière.

À son arrivée sur la base, Taylor comprit assez vite que les règles ici allaient être bien différentes. Il s'adapta à son environnement assez vite comme toujours, dans un camps plus éloigné que la base principale il se retrouva qu'avec une poignée de soldat plus expérimentés que lui. Ces soldats connaissent déjà bien trop les dangers et ne se gênèrent pas pour essayer de faire peur à Taylor. Il avait déjà tué de sang froid et vu la mort plus près que n'importe quel soldat fraîchement débarqué. Il était loin de se dégonfler, et après quelques semaines il avait plutôt à l'aise, pas qu'il aimait spécialement être soldat, mais c'était un travail comme un autre pour lui.

En petit comité des liens de créèrent, Taylor se rapprocha dangereusement de son supérieur. Cet homme plus âgé que lui, à l'expérience du terrain supérieur à la sienne le prit sous son aile. Peut-être un peu trop. Les deux hommes entamèrent une certaine relation, décomplexant Taylor de son attirance pour les hommes. Jusque là tout semblait aller pour Taylor, il était à quelques semaines de sa fin de service et allait pouvoir retourner à la vie civile, reprendre des études à l'université au désespoir de son amant qui allait devoir rester sur le terrain. Il ne comprenait pas comment Taylor pouvait vouloir gâcher son « talent » pour étudier et vouloir enseigner la philosophie. À cette question, le jeune homme ne pouvait que donner cette citation « De l'éducation de son peuple dépend le destin d'un pays. » ( Benjamin Disraeli), Taylor voulait passer de l'autre côté. Après avoir vu la violence et les atrocités de la guerre il voulait amener les jeunes gens à réfléchir par eux même, leur ouvrir l'esprit et ne pas en faire des soldats sans âmes comme il avait pu l'être.

Comme tous les jours, les soldats partirent en mission. Équipés et déterminés à passer à l'action une bonne fois pour toute. Assez vite le combat commença entre les deux camps. Taylor toujours concentré vidaient ses chargeurs avec habilités, se cachant dans des endroits lui offrant le meilleur angle de tir. Il était sans pitié avec ses adversaires, ses frères et lui avançait assez vite, prenant un peu plus le contrôle de la zone. Les soldats se couvraient mutuellement, dans cet esprit de fratrie qu'ils ont développés. Ils s'enfoncèrent dans une habitation très étroite, la poussière les empêchait de voir correctement , de respirer malgré les foulards sur leur nez et leur bouche. L'amant de Taylor, en tête , déclencha accidentellement un piège, une erreur stupide d'inattention. Toute l'habitation s'écroula sur eux, le déclencheur ayant sauté avec l'explosion, suffisante pour lui ôter la vie. Taylor qui était derrière fut projeter par le souffle, plaqué au sol. Ses oreilles sifflaient, il ne voyait plus rien et tout son corps lui faisait mal ayant reçu des débris de l'habitation. L'odeur de peau grillée lui venait rapidement aux narines, cette odeur répugnante lui donna la nausée. Il voulu se relever mais les soldats de la section de soutiens arrivèrent, ils avaient été appelés peu de temps avant que Taylor et les siens s'enfoncèrent dans cette habitation piégée. Taylor fut ordonné de rester à terre jusqu'à ce que le médecin vienne. Il fut évacué laissant la relève à ses congénères, se faisant soigné pour un léger traumatisme crânien et fractures multiples.

Il se fit rapatrier à Londres pour ses soins, ayant besoin d'une opération pour sa main droite ainsi qu'une pose de broche externe. Son service dû prendre fin un peu plus tôt que prévu, laissant place à une nouvelle page de sa vie marquée de nouveau par le sceau de la mort.

« Le passé est à chacun ce que le brouillard est à l'accident ; responsable de rien mais cause de tout cependant. » Serge Joncour


Taylor se retrouva de longues semaines à l'hôpital, immobilisé par ses nombreuses fractures et n'ayant pas vraiment quelques pars où aller, il resta dans ce lit à ressasser les dernières images de ses camarades. Les sons, les odeurs, les cris, la douleur, tout ça se répétait en boucle dans l'esprit de Taylor. Les photos, souvenirs du temps où ils se croyaient tous immortels lui arrachait le cœur. Le visage souriant de ses camarades, les yeux de son amant rempli de positivité dans n'importe quelle situation, comparé au visage sérieux de Taylor sur chacun des clichés. Il n'avait pas pleurer depuis le début de son service si ce n'est pas plus, ses douloureux souvenirs le firent craqué. Il pleura, évacua, déprima de longues semaines durant. Sa convalescence était une torture, cloué au lit avec ses démons.

Il porta son deuil pendant de longues années, n'ayant cependant pas perdu de vue ses objectifs professionnels. Il rentra à l'université dès la sortie hospitalisation. Les indemnités de l'armée plus les salaires économisés, lui permirent de se payer un appartement et ainsi de faire ses études de philosophie. Il prit des séances chez un psychiatre, pour l'aider à surmonter les traumatismes accumulés, à sa surprise ça lui faisait du bien, il reprit par la même occasion sa thérapie personnelle : l'écriture. La mort semblait vouloir jouer avec lui, sans jamais pour autant le toucher, il avait été « chanceux » et pourtant il se sentait si mal. De nouveau le malheur s'abattait sur lui le rendant triste, solitaire, déprimé. Il ne pensait plus qu'à la philosophie et l'écriture, noyant par moment sa peine et sa douleur dans l'alcool.

Les années s'enchaînaient sans qu'il n'en voit la couleur, les excellents résultats le conduisirent jusqu'à sa soutenance de thèse. Il eut réussi toutes ses épreuves haut la main et à cette réussite flagrante s'ajouta le soutiens de son professeur de philosophie pour le poste d'enseignant à l'université Millenium, le vieil homme prit d'affection pour Taylor , il appuya sa candidature au près du Doyen ainsi que les membres de l'administration mettant tout en œuvre pour lui assuré une place au moment de sa retraite.

Taylor commença sa vie d'enseignant de philosophie, s'adaptant au mieux à cette nouvelle situation, sa vie prenant un tout nouveau tournant. Il garda tout de même son temps libre pour le réserver à l'écriture de son livre, un livre analytique d'un point de vu plus philosophique sur les événements de son passé.

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Dim 27 Mar - 20:23
Re-bienvenue et superbe choix d'avatar *o*
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Invité
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Dim 27 Mar - 20:38
Toujours aussi sexy, toi.
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Invité
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Dim 27 Mar - 20:46
Rebienvenue parmi nous sale bête. ♥

Très bon choix d'avatar. ~
Taylor Swan
Taylor Swan
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Lun 28 Mar - 0:57
Merci pour vos petits messages !
Jamais vous vous débarrasserez de moi, j'aime trop vous embêter pour partir !
Tysha K. Reed
Tysha K. Reed
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Lun 28 Mar - 11:27
Fufufu, tant mieux alors.
Il me semble que je te l'avais dit, mais belle fiche et bel avatar.

Re-bienvenue ici, sweetie. ~♥
Eve Clayton
Eve Clayton
Policière
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Etudes/Métier : Policière
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Mer 30 Mar - 3:43
Re-Bienvenue !

J'attends avec impatience la suite de ton histoire, bon courage :gniiik:
Taylor Swan
Taylor Swan
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Mer 30 Mar - 19:03
Voilà, je pense avoir terminé ma fiche en espérant qu'il n'y ait pas trop de faute d'inattention et que c'est "agréable" à lire!
Bonne chance à celui qui prendra ma fiche ♥
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Invité
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Ven 1 Avr - 11:50


VALIDATION
Heyo ! Je n'ai rien à redire sur ta fiche, c'est fluide et bien écrit. Taylor n'a vraiment pas eu la vie facile. Fin bref !

Bien joué, tu es validé ! Maintenant que tu as ta couleur et ton rang, tu vas pouvoir t'acquitter de tâches administratives ! (Youhou, Ô joie !)

♙ Aller recenser ton avatar ;
♙ Créer ta fiche de relations ;
♙ Demander un rp ;
♙ Demander un logement, mais uniquement si tu penses en avoir besoin pour rp,
♙ Créer ton téléphone et ton Twitter si tu le souhaites ;
♙ Rejoindre un club si tu es lycéen ou étudiant.
♙ Et si tu es un dc, n’oublie surtout pas d’aller l’indiquer ici !

Bon jeu à toi et surtout : HAVE FUN !
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