Qui suis-je ? Je suis une jeune femme. Je mesure 1m70 et je ne parlerais pas de mon poids. Je me trouve trop grosse, je n'aime pas vraiment mon corps. Je manque sans doute de confiance en moi, c'est un de mes défauts. Je me rabaisse constamment, que cela soit physiquement, ou par rapport aux autres. Pourtant, je suis pareille que les autres. J'ai les cheveux longs et noirs, comme ceux de ma mère. Mes yeux sont marrons comme mon père. J'aime mes parents, j'aime mon grand-frère, j'aime tous les être humains qui peuplent cette terre. Je n'ai aucun instinct de vengeance, je n'ai aucune envie de violence, au contraire, je n'aime pas la violence, quelle qu'en soit sa forme. J'en ai même peur. Je suis terrifiée par la violence. Je l'ai connue dans le passé et je ne veux plus la connaître, je la fuis, mais je suis tellement malchanceuse comme le dissent mes parents que je me mets dans des situations où la violence est présente. Je n'ai pas de chance et je fais avec. Mes parents m'appellent souvent madame la poisse, car j'arrive toujours à emmener ou à me mettre dans des situations difficiles. Ma bouche et mon nez sont communs. Je ne me sers pas trop de ma bouche sauf pour mes exposés ou mes questions en cours. Comme je suis très timide, je ne parle pas beaucoup aux autres, je suis un peu solitaire. Ma timidité est très forte: je rougis pour un rien. Un petit compliment, une petite blague, tous est susceptible de me faire rougir. Je sais que mes joues fonctionnent bien au moins. Je ne parlerais pas de mon tour de poitrine, pour moi, elle est normale, j'ai tout d'une fille sur ce côté et je ne suis pas mal lotie. En taille, je suis assez fine, ce qui est bien, bien que je me trouve légèrement grosse, contrairement aux dires des autres. Je dois avouer que j'en suis un peu fière, car je mange tout et n'importe quoi sans prendre des kilos sur les hanches. Je ne suis pas de nature gourmande et j'ai tendance à sauter des repas, un ou deux seulement. Je préfère me concentrer sur mes études plus qu'autre chose. Je suis une bonne élève qui se donne à fond pour réussir. Mais j'ai tendance à mettre ma santé de côté afin de réussir, ce qui ne plaît absolument pas à mes parents ni même à mon grand-frère. J'ai tendance à avoir une santé fragile, mais je la rends encore plus fragile en étudiant et en passant des nuits blanches sur mes bouquins de droit. J'adore regarder la politique, que cela soit de notre pays ou encore des autres pays. Beaucoup de pays me fascinent comme le Russie ou encore le Japon ou même l'Afrique. Je suis un peu rêveuse, je rêve d'aider les gens et je rêve de la justice pour tous, mon souhait serait la paix dans le monde, mais aussi une justice équitable pour tous. Mais cela n'est qu'un rêve d'enfant ou des paroles de miss. J'ai des petites fesses. J'ai des longues jambes, certaines me dissent que j'ai des jambes de mannequin, moi, je leur réponds que j'ai juste de bons jambons à la place des cuisses, je n'aime pas mon corps, mais je l'ai déjà dit. Je fais du 37 en pointure de pieds et j'aime porter des talons, j'aime beaucoup une citation sur les chaussures à talons de Marilyn Monroe « “Donner à une femme de belles chaussures et elle pourra conquérir le monde” ». J'aime bien Marilyn Monroe, même si cela n'est pas de mon époque. Je suis un peu vieux jeu. J'aime aussi la musique classique surtout les concertos de piano, harpe et flûte, j'aime Mozart ou même Beethoven. Il n'y a que de la musique classique dans mon ipad. Je suis quelqu'un de très calme et je suis gentille. Je suis une personne qui est facile à vivre en quelque sorte. Mon physique me donne un aspect naïve, mais je ne suis pas non plus venue de la dernière pluie. Je suis moi et il faudra me prendre avec mes qualités et mes défauts, même si je trouve que j'ai plus de défauts que de qualités, j'ai vraiment du mal à voir les bons côtés de ma personnalité. Encore un manque de confiance. Je suis Annabelle Winchester, et voilà qui je suis.

L'histoire de votre personnage. Je suis née le 12 janvier 1997 à Omaha dans le Nebraska, une ville des États-Unis. C'est une charmante ville, une ville agréable. J'ai eu des parents tout à fait charmants et aimants. Je ne peux vraiment pas dire que je n'étais pas aimée par mes parents. Mon père est un grand PDG d'une chaîne de magasins de jouets et ma mère était chargée de la relation et de l'image au sein de l'entreprise. Ils se sont rencontrés au Japon, lors d'un voyage d'affaires de mon père. Depuis ils ne sont jamais quittés. Mon grand frère n'est pas né de cette union. Il est né de la première union de mon père avec une femme peu fréquentable. Sa première union était avec une amie de sa faculté, mais une amie qui aimait un peu trop la fête et les abus comme la drogue et l'alcool. Mon père à eu du mal à reprendre la garde de mon grand-frère, mais il y est arrivé et sa mère a fini en prison pour avoir eu de la drogue en sa possession. Ce qui ne l'empêche pas de continuer ses bêtises. À ma naissance, mon frère et moi, ce n'était pas le grand amour. Il était méchant avec moi, il me piquait mes jouets préférés et les cassait. Il se faisait souvent reprendre par mon père. Mais quand nous avons déménagé pour rejoindre une nouvelle ville des États-Unis, il a changé. C'est surtout à ce moment qu'il a commencé à m'aimer, je pense.

Nous sommes arrivés à New-York dans l'état de New-York. Mon père a acheté sa deuxième maison là-bas, il a quand même voulu garder notre maison à Omaha. Cette maison était grande, pour une petite fille de 4 ans à l'époque pour moi cette maison ressemblait à un château. Quant à mon frère, c'était plus un nouveau souffle pour lui, loin des souvenirs de sa mère. Je pouvais voir mon frère tout le temps, car cette école était vraiment prestigieuse. Il y avait la maternelle, la primaire, le collège et le lycée. Mais elle était aussi très chère. Je me souviens des matins où moi et mon frère nous tenions la mains et où nous allions tous les deux à l'école. On chantait des chansons de gamin, « Une souris verte. » et quand on approchait de Noël ont chantait les chants de Noël traditionnels. Mon frère était doué au basket, il était dans l'équipe de son école, il était aussi doué au piano. Il aimait vraiment cela, le piano c'était sa passion et j'adorais l'écouter jouer.

Tout allait pour le mieux. On avait une belle vie, loin des bas quartiers de New-York. Mais un jour, j'ai voulu offrir un cadeau à mes parents et à mon frère. J'avais 6 ans et j'avais pris des billets de notre jeu, le Monopoly et je voulais acheter des petites poupées dans une boite en verre qui représenté notre famille. J'étais parti de la maison sans rien dire. Je suis rentrée dans une rue sombre et je me suis fait attraper par des voyous qui volaient les jeunes comme moi. Ils m'ont demandé mon argent, je leur ai donné, j'avais très peur. Quand ils ont vu les billets de Monopoly, ils m'on giflé et m'ont ordonné d'arrêter de jouer la maligne. Je ne comprenais pas. Je suis restée longtemps dans cette rue, une heure, deux, je ne m'en souviens pas. Je sais que je pleurais et au bout d'un moment, j'ai crié le prénom de mon frère et il est apparu. Il avait 10 ans, j'en avais 6. Pour moi, il était comme un super-héros à ce moment. Il s'est interposé entre moi et les types, mais à 5 contre lui. Ils l'ont frappé ensemble à tour de rôle, j'ai entendu ses os se briser, j'ai vu sont sang couler. Et je n'ai rien fait, j'ai juste pleurer et hurlé pour qu'ont vienne aider mon frère. Les policiers sont venus, mais les types sont parti avant. Je me souviens que mon frère s'est relevé, il m'a sourit et s'est approché de moi. Il m'a prise dans ses bras et m'a dit « Tant fait pas, tes bleus vont disparaître et moi je vais guérir vite. Je suis content que tu n'ai rien, ma puce. » Puis il est tombé dans les pommes. Le policier m'a porté et m'a emmenée dans sa voiture, bien que je hurlais le nom de mon frère. Il m'a emmenée à l'hôpital, car j'avais des bleus à la tête. Mais ce n'était rien comparé à mon frère. Il avait une grosse fracture à l'épaule et il a dû subir une opération, ils lui ont mis une plaque de fer pour consolider la fracture. Pour me rassurer, il me disait « T'en fait pas, je vais juste devenir Iron Man. » C'était mon héro préféré.

Mais depuis cela, il ne pouvait plus jouer au basket, il ne pouvait plus monter le bras assez haut pour faire des paniers. Et jouer au piano était devenu très difficiles au bout d'un certain temps. Je m'en voulais vraiment, mais il a toujours gardé le sourire avec moi. Après cela, nous avons encore déménagé. Cette fois, c'était pour Washington.

Mais même avec ce déménagement, je continuais à faire le même cauchemar. C'est comme si ce jour revenait constamment me hanter. Mon grand-frère à vécu avec moi, jusqu'à sont entrer à l'université. Il est rentré dans un filière commerciale au début, puis il a arrêté et a décidé d'ouvrir un restaurant en Irlande, il ne nous a jamais dit où. Je crois que c'est à Dublin.

Puis j'ai décidé, à mes 19 ans, de changer d'université pour devenir une avocate internationale, je voulais aller dans une grande université. Et mes parents en ont trouvé une parfaite. Elle était la meilleure de Londres et je pouvais faire ce que je voulais comme étude. Moi, je souhaite devenir avocate internationale et j'ai pensé que cela était bon de faire des études à l'étranger afin de voir mon rêve s'accomplir.