GROVER MOORE NOM : Moore PRÉNOM : Grover ÂGE : 23 y.o SEXE : Service trois pièces dans le calebard NATIONALITÉ : Anglaise ORIENTATION SEXUELLE: Demisexuel. Elle est rare celle-là, hein ? SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. GROUPE : Étudiants ANNÉE / MÉTIER : Quatrième année de droit. OPTION(S) : Droit général. AVATAR : George de l'artiste Fukari | IN REAL LIFE PSEUDO : Le plus souvent on m'appelle «meuf chelou», mais en vrai c'est Warwick. ÂGE : Bientôt 17 ans COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Partenariat. PETIT MOT : Ça manque de canard en plastique m'voyez. CODE : Happé par Clé'. ♥ |
B*tch say my name, you know who I am
Grover est un type calme. Il a changé depuis son adolescence, et c'est ce qui l'a fait devenir relativement silencieux. Il déteste parler pour ne rien dire ou alors déblatérer quelque chose de stupide, et ça s'allie plutôt bien avec le fait qu'il préfère toujours être poli et respectueux envers ceux qu'il ne connaît pas. La politesse est pour lui quelque chose de primordial pour faire bonne figure dès les premiers instants, et en s'alliant avec le respect, ça peut donner de sacrées combines.
En revanche, une fois qu'on connaît assez le bonhomme, on sait qu'il parle assez familièrement. Et parfois même grossièrement. C'est une sacrée manie de sa part, mais il vit très bien avec et ses amis ne s'en plaignent pas, ça montre en quelques sortes qu'il porte une certaine confiance en eux. Même si, quelques fois, il mêle son langage cru au cynisme. Le tout passe en douceur et coule de bronze, et parfois on ne remarque même pas qu'il en fait.
Et puis pour boucler la boucle, Grover déteste bien évidemment la violence. Que ce soit pour rire ou non, il n'osera jamais mettre de claque à quelqu'un parce que ça le mettra dans des états improbables par la suite. Et ça s'allie bien aussi avec son sens assez aigu de la justice. Quand il remarque que quelque chose n'est soit pas fait dans les règles ou totalement injuste, il se mettra un peu en rogne et cherchera à tout prix à mettre ça «dans les normes» nécessaires. Ça peut très bien être aider le pauvre du coin ou alors défendre la veuve et l'orphelin.
Grov' est comme ça.
Un type stupide.
Call the police and the firemen !
Bien évidemment, je pense que la première chose que l'on voit en me regardant, c'est certainement ce regard qui semble si vide et si stupide à la fois. Le seul brin d'intelligence qu'on peut voir se change rapidement en idiotie vu ce que je réussis à faire par la suite. Mais enfin. Je crois que ce n'est pas la seule chose qu'on voit. Je suis petit, pour un homme. Du haut de mes un mètre soixante dix-sept, je me sens souvent petit auprès des filles, et ça c'est chiant parce qu'elles se foutent souvent de ma tronche à cause de ça. Et mon poids complète bien le truc, je dépasse pas les quatre-vingt dix kilos. La plupart étant du muscle. Au moins un atout beauté, on va dire.
Pour en revenir à ce fameux visage au regard de sombre prédateur qui ne cherche qu'à te faire la peau, on remarque aussi ma coupe de cheveux. Je l'ai jouée rebelle en me rasant les deux côtés et en le laissant qu'une crête au dessus. Ouais, comme tous les jeunes de nos jours, sauf que moi j'ai juste laissé un peu de barbe après. Genre, des pattes. Toutes fines mais qui vont bien avec le reste. Après un nez pointu qui ne montrera jamais une once de mensonge, un sourire souvent moqueur ou insolent au coin de la bouche. Oh, ouais. Faut pas oublier que j'adore les piercings. J'en ai partout. Deux à la langue que je ne met pas tous le temps, un septum, un labret vertical, et deux écarteurs pour les oreilles. Je crois que c'est tout.
J'dois avoir quelques tatouages. Celui que je préfère, c'est mon espèce de lézard légèrement croisé avec un crocodile, sur le haut de la main droite. Sur la première rangée de phalanges, main droite toujours, j'ai un «L I V E» de tatoué. Et un autre, toujours sur le côté droit. C'est une sorte d'aile à laquelle je tiens beaucoup, allez savoir pourquoi.
Niveau fringues, je fais pas le difficile mais je préfère les choses qui s'assortissent et qui vont bien ensemble. Je privilégie la marque, puisque ça dure naturellement plus longtemps. Sweat-shirts, pantalons déchirés, baskets hautes... J'ai toujours préféré ressembler aux autres pour me fondre dans la masse, parce que je n'ai jamais aimé me faire remarquer...
If you're sexy, I'm lonely...
Si j'ai qu'ça à foutre que de te raconter ma life ! Nan, sans déc', tu veux la connaître ? Genre, t'es sûr ? J'te préviens, quand j'suis lancé j'm'arrête pas, et tu remarqueras bien assez tôt que je me jette bien trop souvent des fleurs, donc je te le dis, hésite pas à me couper. C'est dans mon caractère, tu devrais le savoir, poto. C'est une histoire conne, un peu banale (entre parenthèses, bien évidemment), mais surtout, surtout déjantée.
Donc dis pas que je t'avais pas prévenu.
Accrochez vos ceintures.
J'me souviens, j'suis né il y a perpet les oies. J'sais plus plus exactement, mais il me semble que c'était en 1993. Un truc comme ça. Ma mémoire n'est pas des meilleures quand je dois me souvenir de trucs qui me concernent personnellement. Mais en tout cas, tout ce dont je me souviens clairement c'est que j'suis né avec une cuillère en argent dans la bouche. Papa-maman qui ont masse de thunes et qui obligent leurs gosses à s'asseoir sur la pile d'argent qu'ils ont. Parce ouais ouais – hein – faute de vouloir un seul gamin, ils en ont eu deux. J'ai une frangine. Chiante, mais ça reste ma frangine. D'ailleurs, elle a pas vécu chez mes parents. Elle a directement été balancée en Écosse pour qu'ils aient la paix. Me demandez pas pourquoi, j'ai jamais su pourquoi. Tout c'que j'sais, c'est qu'elle est encore avec mes grands-parents.
Riches actionnaires qu'ils étaient, ce n'était pas l'argent qui leur manquait et ils me l'ont bien fait comprendre. J'adorais p'tête être couvert de cadeau, mais leur mode de pensée me foutait tellement la gerbe que j'me demandais encore ce que je foutais là. Mais bon. J'ai dû vivre comme ça et avec eux jusqu'à ce que je puisse me tailler, et du haut de mes neuf ans, c'était pas vraiment la peine d'y penser. Alors je m'y faisais. Et puis au final, c'était pas plus mal.
Quand je suis arrivé au collège, j'ai commencé à devenir un sale gamin qui n'en faisait qu'à sa tête, et mes parents, pour ne pas voir leur honneur ô si bien gardé se contentaient de rebalancer ça sur la puberté et le fait que je grandisse. Oh, bien évidemment, le dirlo' n'était pas dupe et savait très bien que ce n'était pas ça. Mais il se taisait pour la bonne cause, et de toute manière, mes darons avaient certainement usé un peu de leurs atouts clinquants.
Je vous sens venir avec vos «Espèce de sale fils de bourge». Vous vous retenez ou c'est moi qui me fait des idées. J'sais pas. Mais en tout cas, ça s'arrêtait pas là car j'étais un peu haï de tout le monde parce que j'avais ce que je voulais et je n'étais (presque) jamais puni. Enfin, ça, c'est à mes souvenirs.
J'ai fréquenté un lycée pourri (aka bahut dans le bled) pendant trois ans, et c'est principalement là où j'ai su où je devais aller. J'ai grandi, gagné en maturité, et je comprenais de plus en plus ce que faisaient mes proches, parents, tout ça. Et finalement, l'avis que j'avais eu sur mes parents dès mes neuf ans se confirmait. Je détestais leur façon d'agir. Les raisonner ne servait strictement à rien, ils disaient que c'était leur métier. J'aimais pas ça. C'est à ce moment précis où j'ai su que je devais faire droit. Parce que ce genre de trucs me tient à cœur.
Et j'y ai foutu toute mon âme. J'ai tout fait pour réussir même si je savais que je n'arriverais jamais au niveau d'une forte tête ou d'un premier de la classe. L'important, c'est d'essayer, à ce qu'on dit. C'est exactement ce que j'ai fait. Et c'est comme ça qu'à la fin du lycée... j'ai réussi à convaincre mes parents de m'inscrire à la Millenium University.
Au fond, je restais un sale gamin fouteur d'emmerdes. Réussir restait tout de même la seule chose qui comptait. Finir mes études de droit, devenir avocat et se battre pour avoir une justice convenable. Une justice telle qu'elle droit être. Une justice tout sauf corrompue.
J'crois que c'est tout c'que j'ai à dire. T'as réussi à rester jusque là ? C'est un bel exploit mon gars. Maintenant tu sais tout c'que suis. Et... je pense que tu t'es posé une question stupide mais pourtant vraie.
« Le respect ? Je l'ai mangé. »