Date d'inscription : 23/01/2017 Messages : 118 Age (du personnage) : 32 ans Orientation sexuelle : Hétéro Etudes/Métier : Chômeur Pounds : 569
Sam 18 Fév - 18:31
La soirée avançait, tranquillement, et toi tu passais de table en table, sans trop d’entrain. Sérieusement, c’est bien parce qu’il y a un salaire à la clé que tu te fais chier à tourner en rond comme ça, à parler avec des gens à qui tu n’aurais peut-être pas adressé la parole d’ordinaire… De toutes les personnes que tu avais rencontrées, en plus, tu as toujours été le plus âgé. Ça veut dire quoi, hein ? Que tous les trentenaires de la Londres sont déjà casés et que t’es le seul père célibataire en ville ? C’est une blague ou quoi ? Pas que tu cherches à rencontrer quelqu’un, pas du tout même, mais ça t’aurait certainement mis du baume au cœur de rencontrer quelqu’un dans la même situation que toi.
Enfin bon, t’as pas vraiment le temps de réfléchir sur le sujet, il est temps de changer de table et tu te lèves une nouvelle fois pour passer à la suivante. Tu aurais bien fait une pause pour aller fumer une clope dehors, mais t’avais trainé et t’étais pas certain que ton patron accepte ce genre de pause que les clients peuvent se donner, mais que tu ne peux pas te donner toi comme tu es censé être en train de travailler.
Alors t’attends patiemment, installé dans ta chaise. Tu t’es permis de prendre une petite collation tout de même, parce que faut pas déconner non plus, au bout d’un moment t’as soif quoi. Tu te prends une bière et en boit quelques gorgées jusqu’à ce que tu vois une silhouette familière s’approcher de ta table. Tu le regardes à deux fois avant d’écarquiller les yeux et manquer de t’étouffer avec ta bière.
« Iestyn ?! »
Sur le coup tu t’étais levé d’un bond, à en faire tomber ta chaise. Tout le monde te regardait d’un air étrange, sans parler de ton patron. Merde. Faut que tu te calmes, mais il n’y a pas vraiment lieu de se calmer pour le coup. Tu attrapes ton ami, non pire, le baby-sitter de ta fille, par le bras, avec force qui plus est, en le regardant dans les yeux.
« Qu’est-ce que tu fais là ?! Il est arrivé un truc à Izzy ? Elle est où ? Elle est avec toi ? »
Tu la cherches du regard, avant de reporter ton attention sur ton ami, l’air perdu. Tu ne comprends pas, et c’est un peu la panique dans ta tête.
Invité
Invité
Sam 18 Fév - 19:55
On t’avait agacé. Rien qu’un peu. Juste assez pour que tu sentes le besoin urgent de sortir prendre l’air et pourquoi pas taxer une cigarette à quelqu’un juste pour passer le temps. Tu n’es pas un grand fumeur et à vrai dire, tu n’y touches que lorsque tu es stressé ou quand tu as une extrême envie de te calmer.
Tu as le front plissé d’une irritation plus que contenue quand tu enfiles ton manteau et sors de l’établissement, bien décidé à essayer de faire retomber la pression avec une bonne bouffée de nicotine. Tu arrives à en taxer une à un groupe de jeunes (plus jeunes que toi du moins, tu n’es pas si âgé que ça). Victoire ! Tu te mets en retrait le temps de profiter de la fraîcheur du soir, de t’apaiser en regardant les volutes de fumée sortir de tes lèvres. Là. Ça allait mieux. Vraiment. Ton visage se détend. Tu retrouves peu à peu ton calme. Tu écrases ton mégot sur la grille du cendrier et le laisses retomber dans la cendre froide avant de retourner dans le bar. Tu avais encore des gens à voir. Là encore, tu te demandes ce qui t’avait pris.
Tu cherches du regard la personne portant le numéro 2 en espérant qu’elle se montrera plus d’agréable compagnie que la précédente. Tu ne fais pas spécialement attention quand tu t’approches de la table, le regard plus attiré par la jolie silhouette d’une demoiselle passant près de toi à ce moment précis.
Surprise.
Ton prénom résonne dans tes oreilles. Tout le monde s’arrête autour de vous, et toi, t’as l’air bien con à avoir sursauté comme ça. On voulait te tuer ou comment ça se passait ? Ton regard tout étonné (et innocent) se porte sur le numéro 2, puis sur le visage de l’homme en question.
Cach. Cecil. C’était bien ta veine.
Il t’attrape par le bras, te demande non sans panique où est sa fille et toi tu t’assois sur ta chaise en face de lui dans un calme olympien. « Panique pas, elle est à l’maison ‘vec Caelan. » Il ne manquerait plus que tu amènes ta nièce par adoption dans un bar. Tu observes ton ami, un peu ennuyé qu’il t’ait cru si irresponsable que ça et en profites pour te libérer de sa poigne. « Je les ai collés d’vant un Disney avant d’partir. Et puis t’connais Cae’, il sait y faire avec les enfants. » En même temps, quand on a dix ans d’âge mental comme le fleuriste hein. « Toutes les heures j’lui d’mande si ça va. Attends. » Tu fouilles dans ta poche pour chercher ton téléphone et lui montres la conversation que tu as avec ton meilleur ami qui t’assure constamment que tout va « au poil » et qu’ils allaient enchaîner un nouveau Disney maintenant que le précédent était terminé. Tu espérais que ça allait le rassurer quand même un peu, même si se rendre compte que la personne à qui tu as confié ton enfant l’avait collé à quelqu’un d’autre ne devait pas lui être agréable. « ’xcuse, j‘aurais p’être du t’prévenir. » Ah tu te sentais un peu stupide pour le coup.
Cecil H. North
Chômeur
Date d'inscription : 23/01/2017 Messages : 118 Age (du personnage) : 32 ans Orientation sexuelle : Hétéro Etudes/Métier : Chômeur Pounds : 569
Dim 19 Fév - 13:35
Ton cœur s’était mis à battre à tout rompre dans ta poitrine lorsque tu avais reconnu Iestyn. Forcément, la première chose qui t’a traversé l’esprit c’est qu’il s’était passé quelque chose et que Iestyn était venu te trouver, mais en voyant ce dernier on ne peut plus calme, tu avais compris qu’il ne s’agissait pas de ça, fort heureusement. Il te dit qu’Izzy est chez lui, avec Caelan, et doucement tu sens la pression descendre tandis qu’autour de vous tout le monde a repris ce qu’il était en train de faire… Tu ne manqueras pas d’avoir remarqué le regard de tueur de ton patron, mais ce n’est qu’un détail.
« Ah ok… Ok ça va… »
Tu ramasses ta chaise et t’installe donc en face de lui pendant qu’il t’explique qu’il a calé les deux monstres devant un Disney, et qu’il lui demande toutes les heures comment ça se passe. Tu connais un peu Caelan, forcément, mais bon.
« Je te crois je te crois… »
Il te montre quand même les messages et tu prends la peine de les lire rapidement, ne serais ce que pour te rassurer un peu. En effet, tout à l’air d’aller bien pour eux, si ce n’est qu’il est plus de 22h et qu’Isabella ne dort pas encore. Mais bon. Tu ne peux rien dire là-dessus. C’est déjà bien gentil de garder Izzy pour que tu puisses gagner un peu d’argent. Il s’excuse et tu relèves rapidement la tête pour le regarder avant d’afficher un petit sourire et secouer légèrement la tête.
« Non t’inquiète pas, c’est pas grave… Tu sais que j’suis un peu du genre à partir au quart de tour quand il s’agit d’Izzy… »
Un soupire t’échappe une nouvelle fois tandis que tu passes une main sur ton visage pour la remonter jusqu’à tes cheveux que tu ébouriffes légèrement avant de descendre vers ta nuque pour la gratter nerveusement.
« Excuse-moi de t’avoir hurlé dessus, quand même. J’ai dû te faire peur en plus. »
Tu esquisses un léger sourire à son attention, un peu gêné, avant de te décider à changer de sujet.
« Qu’est-ce que tu fais ici ? T’aurais dû me dire que tu sortais, j’aurais trouvé une autre baby-sitter pour Isabella, t’es sûr que ça dérange pas Caelan ? Il avait personne à voir pour la saint-valentin ? »
Invité
Invité
Dim 19 Fév - 16:06
Tu l’as stressé mais en même temps, il fallait que tu t’y attendes. Il a l’air quand même de te croire quand tu lui montres les messages que t’envoie ton meilleur ami. D’accord, vu l’heure tu ferais mieux de lui dire qu’il serait temps d’aller coucher Isabella, parce que 22h n’est pas une heure pour coucher une gamine de 7 ans. Tu ranges ton portable en te disant que, de toute façon, Izzy allait bientôt finir par tomber de sommeil et tu ne serais même pas étonné à vrai dire de recevoir bientôt un message de Caelan qui t’annoncerait qu’elle s’est endormie devant le dessin animé.
Tu soupires un peu, croises les bras sur ton torse. Ouais, tu sais très bien à quel point Izzy est la prunelle de ses yeux, mais c’est aussi pour ça qu’il te fait un minimum confiance – avec tout ce que vous aviez traversé ensemble au final. Cecil s’excuse et ça t’étonne – enfin pas vraiment vu son caractère mais il n’y avait franchement pas de quoi s’excuser. Tu hausses les épaules. « Mon père m’a soufflé d’gueulantes plus fortes que ça. » Il t’avait juste surpris, pas vraiment effrayé.
Et puis, plus surprenant encore, c’était ce qu’il faisait là. Il n’était pas censé bosser de base ? La question passe ses lèvres pour ton compte, pour Caelan et tu réponds en toute franchise. « J’t’avoue j’sais pas ce que je fous là. J’ai dû m’dire que c’était le moyen de rencontrer de nouvelles personnes en dehors du boulot quand je me suis inscrit. » Devait-on encore mentionner que les rencontres dans la salle des profs du lycée ne relevaient pas vraiment le niveau d’une potentielle partenaire quand on avait encore à faire avec des vieux croulants nés pendant la crise de Suez.
L’allusion à Caelan te fait légèrement rire et un soupir amusé sort de tes narines quand tu souris. « Nan, il est marié ’vec Jeanette la Succulente qui est au rebord de la f’nêtre d’sa chambre. Et puis ça l’dérange pas, enfin j’crois pas. » Tu réfléchis quelques secondes en levant les yeux au plafond comme si ça allait t’aider. « Il avait pas l’air de faire la tronche quand j’suis parti. Et puis il aime bien Izzy. » En même temps, qui ne craque pas devant la fillette.
Tu t’accoudes à la table, te penches légèrement en avant, avec ce petit sourire taquin qu’on voit très rarement chez toi sinon quand tu es plus qu’à l’aise avec la personne en face de toi. « Et toi alors ? Je croyais que tu travaillais c’soir. » Tu te doutes bien qu’il n’est pas vraiment du genre à te mentir, mais ça a quand même attisé ta curiosité – curiosité toute sincère envers un ami. « A moins que t’aies repéré une jolie femme au passage ? » Quoique de plus normal de chercher à se réconcilier avec l’Amour quand on a vécu une vie comme la sienne. « Je te surveille pour ça tu l’sais hein. » Ne serait-ce que pour Isabella, tu ne serais pas étonné qu’il te sorte une envie d’ajouter une figure féminine dans la vie de sa fille, mais pour ça tu veillerais au grain, parce qu’il ne faudrait pas qu’il tombe à nouveau dans le piège.
Cecil H. North
Chômeur
Date d'inscription : 23/01/2017 Messages : 118 Age (du personnage) : 32 ans Orientation sexuelle : Hétéro Etudes/Métier : Chômeur Pounds : 569
Lun 20 Fév - 19:59
Maintenant que t’es rassuré sur le fait qu’Isabella va bien, qu’il ne lui est rien arrivée et qu’elle est tout simplement calée devant un Disney avec Caelan pour la surveiller, tu arrives à te détendre. N’empêche, un peu plus et t’étais bon pour la crise cardiaque. Mais bon, c’est passé. Tu en viens à demander à Iestyn ce qu’il fait là, parce que c’est quand même pas banal de tomber sur ton ami dans ce genre d’endroit, tu ne t’y attendais pas trop. Son explication te fait sourire cela dit.
« Je sais pas trop si c’est la meilleure solution pour rencontrer des gens si tu veux mon avis… J’ai pas encore croisé grand monde mais… Si tu veux mon avis, la majeure partie des personnes ici ne veulent que repartir avec quelqu’un pour leur nuit et basta. »
Tu ris un peu avant de soupirer, reposant ton dos contre le dossier de ta chaise et croiser les bas sur ton torse. Tu continues de discuter avec lui, te renseignant à propos de Caelan, pour être certain que ça ne posait pas de problème qu’il garde Izzy ce soir. Tu ne peux t’empêcher de rire en entendant Iestyn faire sa remarque sur la relation platonique qu’entretien le jeune homme avec … une plante. Forcément, ça fait sourire.
« Te moque pas de lui, au moins il a quelqu’un lui ! »
Tu pouffes doucement, en secouant la tête, prenant un air faussement exaspéré. C’est sûr que vous aviez plutôt l’air de deux idiots vous, là, installés à cette table. Même si toi t’as une excuse pour ça. D’ailleurs en entendant ton ami te demander ce que tu fabriques là, que t’étais censé travailler, et en le voyant partir dans des délires un peu trop exubérants pour toi, tu lui fais signe de s’arrêter de la main tout en riant un peu.
« C’est pas ce que tu crois ! Tu sais je cherche personne. J’ai assez donné. Mais ouais… En fait j’suis arrivé ici et le patron m’a demandé de jouer le jeu pour son événement là, parce qu’il avait pas assez de monde… J’te jure, j’en peux plus. Enfin il m’a promis une prime à la fin de la soirée alors j’le fais tu vois ? Je crache pas sur l’argent qu’on veut me donner, surtout que j’suis un peu à sec ce mois ci… Nora se fait attendre pour verser son dédommagement comme d’habitude tu sais… Alors bon. »
Un soupire traverse tes lèvres alors que tu passes lentement ta main sur ton visage.
« Et toi, quelqu’un t’a tapé dans l’œil ou pas encore ce soir, au final ? Raconte moi tout ! »
Invité
Invité
Jeu 23 Fév - 10:04
Tu hausses les épaules. Tu te doutais bien que la plupart des gens ici venait pour se trouver une histoire éphémère. Tu le savais, mais tu aimais croire que tout le monde n’était pas comme ça. C’est un peu idéaliste, un peu naïf, mais t’as encore de l’espoir pour l’humanité. C’était bien stupide en y réfléchissant mais bon. On n’était pas à l’abri d’un miracle. Comme le dit si bien Cecil : Caelan avait bien Jeannette la Succulente dans sa vie. Alors pourquoi pas toi ?
Et il te taquine le petit con. Il pouffe, sourit, et toi tu retrousses aussi bien le nez que la lèvre inférieure d’un air ennuyé. « J’préfère quand même avoir quelqu’un en chair et en os dans ma vie qu’une plante. Une plante, ç’a quand même moins d’conversation. » Il t’a bien eu. Toi qui voulais taquiner un peu les absents, te voilà arrosé avec ton propre seau. Tu grognes un peu, pour la forme, pour montrer aussi ton mécontentement, mais Cecil se rattrape et répond enfin à ta question. Tu t’adosses à nouveau sur ta chaise. Apparemment tu t’étais fait des idées, il était là pour combler le manque de participants, c’est tout. « Mouais, autant dire que t’as fait d’une pierre deux coups : les sous et les rencontres. » Comme s’il avait besoin de ça pour voir des gens. Il devait en voir défiler des clients de toute façon.
Tu ne retiens pas ton soupir à la mention de son ex-femme. Ton regard se balade un peu en dehors de votre table. Il y a un air profondément irrité sur ton visage. Tu ne supportes pas cette femme. Le peu de fois où tu l’as vue, elle ne t’a inspiré que de la colère et même après avoir aidé Cecil à s’en débarrasser, voilà qu’elle refait surface là où elle ne devrait pas être, comme un vieux souvenir incrusté. C’était peut-être maladroit de la part de Cecil de t’en reparler, mais en même temps, tu ne lui as jamais vraiment dit ce que tu en pensais. « Ouais j’sais. » tu lui réponds finalement, le ton un peu dur.
Ton attention revient sur votre table et tu soupires pour évacuer la contrariété. Passer à autre chose, c’est ce qui faut, mais tu ne peux cacher ton changement d’humeur et tu réponds d’un ton un peu las qui s’estompe à mesure que les mots sortent de ta bouche : « Y’en a une ou deux ouais, mais t’sais bien que j’suis un peu stupide et que j’me fais facilement avoir par un joli visage. » Ou par une personnalité qui semble te correspondre, un peu comme celle de ton ex – même si elle s’est enfuie parce qu’elle n’a pas supporté les mois de frustration post-accident (en même temps, tu avais été invivable à cette époque, à tel point que Caelan a du te donner un coup de pied au cul). « Mais j’attends j’voir. J’vais p’t-être avoir l’occas’ de parler à l’une d’entre-elles ? » Tu hausses les épaules comme si ce n’était pas important et surtout pour cacher un peu ta gène de flippette qui n’ose pas aborder les filles. « T’sais comment sont les choses hein. » Un grand gaillard comme toi hein, c’est stupide.
Cecil H. North
Chômeur
Date d'inscription : 23/01/2017 Messages : 118 Age (du personnage) : 32 ans Orientation sexuelle : Hétéro Etudes/Métier : Chômeur Pounds : 569
Mar 28 Fév - 21:27
C’est certain qu’avoir une plante dans sa vie, c’est pas quelque chose que tu espères non plus. Mais faut dire que tu cherches pas spécialement à retrouver quelqu’un, aussi. Alors vous étiez tous les deux dans le même cas, tous les deux abandonnés de toute relation amoureuse… Et en même temps, est ce que tu t’en plaignais vraiment ? Depuis ton divorce, le proverbe « mieux vaut être seul que mal accompagné » est ton préféré, et c’est complétement justifié. Alors quand Iest’ te dit que tu fais d’une pierre deux coups, tu ne peux t’empêcher de rire un peu.
« Arrête tu sais que je cherche personne. »
Si c’est pour revivre la même merde qu’il y a 7 ans, la même facette cachée de ta partenaire, la même déception, la même douleur… Non merci, vraiment. Quand tu lui parles de Nora d’ailleurs, tu comprends bien vite qu’il n’a pas envie de parler d’elle. Parfois tu te demandes qui de vous deux a été le plus touché par ses méfaits. C’est toi le plus blessé dans l’histoire, mais c’est Iestyn qui l’exprime le plus. Toi, t’es du genre à tout garder pour toi de toute façon. Tu pinces alors les lèvres et hausse les épaules.
« J’aimerais bien ne rien avoir à lui demander. Mais l’argent qu’elle me doit me sert pour acheter des choses à Izzy que je peux pas acheter comme j’ai pas de boulot. »
Tu soupires et affaisse tes épaules avant de passer ta main sur ton visage. La soirée n’est pas commencée depuis très longtemps et pourtant tu te sens déjà épuisé. Tu pries silencieusement que tes prochaines rencontres ne seront pas trop chiantes. Ni trop bavardes. Surtout pas trop bavardes en fait.
Enfin bref tu changes subitement de sujet, pour ne pas rester dans quelque chose de trop négatif, et tu t’intéresses aux éventuelles « proies » de ton ami ce soir. Tu ris légèrement à ses remarques et croises les bras sur ton torse en gardant le sourire.
« Tous les jolis visages ne sont pas forcément mauvais ! Bon j’ai pas trop d’exemple à te donner pour le coup mais… Fonce ! »
Invité
Invité
Mar 7 Mar - 19:08
Tu sais. Tu sais déjà tout ça mais tu ne peux pas t’en empêcher : la simple mention de Nora te hérisse le poil. La simple idée de sa présence quelque part dans ce pays te met en rogne ; pour Cecil surtout, pas pour toi. Elle ne t’avait techniquement rien fait, cette femme. Tu soupires un « j’sais » résigné. Tu lèves les yeux vers ton ami visiblement fatigué de ses journées, et tu veux bien le comprendre.
Malgré tout, il continue de te taquiner sur tes éventuelles rencontres. Tes réponses ont au moins eu le mérite de le faire sourire, sourire tout aussi communiqué sur ton visage, dans tes yeux et sur tes lèvres. « Ouais et moi je suis la Reine. » T’y croyais pas trop et pourtant tu te faisais véritablement toujours avoir par un joli minois. « J’suis trop bon trop con t’sais bien. » Tu hausses les épaules. Déjà que les filles t’intimident alors si en plus elles s’amusaient à se jouer de ta crédulité… Tu te ferais encore avoir comme c’est souvent le cas avec tes élèves. « On verra bien sur qui je tombe après ça ou si je décide de rentrer parce que Izzy veut que je la couche, j’sais pas. Ça dépendra à l’heure à laquelle on me libère de là. » Tu souris. Même sans être le père, tu dépendais de la petite fille. En même temps, tu étais censé être responsable d’elle, alors les femmes et le reste, ça passait un peu après.
La sonnerie de fin de discussion retentie, à ton grand étonnement. « D’jà ? » Tu t’exclames en levant la tête vers le reste des tables. Déjà oui. Le temps de rassurer Cecil sur le sort de sa fille au milieu de l’appartement rempli de plantes, de babioles en tout genre et prisonnière d’un chat Jedi et d’un « meilleur pote de Tonton » du même âge mental ; le temps de se taquiner sur les conquêtes éventuelles aussi. Cinq minutes c’est étrangement court et pourtant ça t’avait paru une éternité tout à l’heure. Tu soupires, te lèves de ta chaise. « Bon. J’te vois tout à l’heure d’coup ? Sauf s’tu veux récupérer Izzy d’main, ça m’dérange pas. J’commence plus tard d’main, je pourrai l’emmener à l’école. » Ce ne sont pas véritablement les choses qui te dérangent même si tu connais Cecil, il est possible qu’il préfère la récupérer quand même.
Cecil H. North
Chômeur
Date d'inscription : 23/01/2017 Messages : 118 Age (du personnage) : 32 ans Orientation sexuelle : Hétéro Etudes/Métier : Chômeur Pounds : 569
Dim 26 Mar - 19:15
Au final, heureusement que tu auras croisé Iestyn à cette soirée. Il aura eu le don de te faire rire, et te donner un peu plus de courage pour continuer. C’est peut-être pour ça que tu le considères comme un de tes meilleurs amis. Parce qu’il sait comment te faire rire et c’est pas la chose la plus simple chez toi. Il te parle de ses possibles conquêtes et tu soupires de résignation en le voyant si peu confiant.
« Bah ! Je suis sûr qu’il y en aura bien une pour te faire chavirer le cœur, et que ce sera pas une connasse ! Ça doit bien exister quand même ! »
Tu ris un peu quand il fait genre d’être contraint par Isabella qui est chez lui et qui va le réclamer pour aller se coucher.
« Eh ! Me pique pas mon rôle hein ! C’est ma fille quand même je te rappelle, fais pas genre le papa poule, tu sais qu’il n’y a que moi pour le faire à la perfection. »
Et tu ris de plus belle tandis que la sonnerie de fin de rencontre se fait entendre. Tu tournes rapidement la tête vers cette dernière avant de te lever en soupirant.
« C’est rapide quand on s’amuse. Mais allez, c’est bientôt terminé ! »
Tu te donnes un peu de courage, parce que tu vas en avoir besoin, c’est certain. Tu reposes ton regard sur Iestyn quand il te propose de garder Izzy cette nuit et l’emmener à l’école demain, aussi. Forcément, ça t’arrangerait beaucoup vu l’heure à laquelle tu vas terminer. C’est pas forcément bon de réveiller Izzy en pleine nuit pour rentrer, et pourtant tu ne peux t’empêcher de secouer la tête et refuser son offre. C’est surement parce que t’es trop fier, et que t’as pas envie de demander de l’aide à tout bout de champ.
« T’inquiète pas, je vais venir la récupérer c’est pas un problème. De toute façon je travaille pas demain moi donc… Ouais nan, t’inquiète ça va le faire. Je te la laisserais une prochaine fois si tu veux vraiment ! »
Tu souris avant de lui faire un signe de main et partir vers la table suivante, où t’attendait une nouvelle personne. Vivement la fin.